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L’éducation financière en 7 vidéos

Par Alya Belkhodja,

Qu’est ce que l’éducation financière?

L’éducation financière apporte les connaissances, les compétences et les attitudes requises pour bien gérer son argent et prendre des décisions appropriées dans l’utilisation des produits et services financiers.

Dans le cadre du programme  Tounes Tekhdem , une série de 7 capsules ludo-éducatives sur l’Education Financière financées par Silatech, ont été préparées avec pour objectif de sensibiliser aux concepts d’éducation financière, et de contribuer à l’inclusion financière en Tunisie.

Voici  la première capsule sur la thématique de la budgétisation!

Dans quel but ?

– Aider les jeunes à prendre des décisions financières avisées, tant dans leur vie personnelle que dans leur entreprise.
– Changer les comportements afin d’aboutir à mieux planifier le budget, à accroître l’épargne, et faire des dépenses et des emprunts plus réfléchis.
– Promouvoir les produits et services financiers formels auprès des jeunes, notamment l’épargne, la monétique et le mobile-banking.

Le projet “Tounes Tekhdem”

Initié en novembre 2012 et financé par l’Agence Française de Développement et la Coopération Britannique,

« Tounes Tekhdem » est un projet dont le but est de contribuer à l’insertion économique et professionnelle des jeunes dans les gouvernorats de Gafsa, Kasserine, Tataouine et Médenine.

En se concentrant sur le renforcement du système local de services d’appui aux entrepreneurs, le projet vise à développer  des opportunités d’initiatives d’entrepreneurs.

Tounes Tekhdem atteindra 3,500 jeunes par des activités d’éducation financière et des activités pour améliorer les compétences personnelles pour l’entrepreneuriat. Le projet appuiera 125 entrepreneurs ans la création de leur entreprise.

Mercy Corps en Tunisie

Active en Tunisie depuis juillet 2011, six mois après la révolution, les projets de Mercy Corps visent la réduction des divisions entre les zones côtières et les régions traditionnellement négligées de l’intérieur du pays, encourageant une appréhension commune entre les diverses populations tunisiennes. Avec des bureaux à Gafsa et à Médenine, nos projets se concentrent tout particulièrement sur le Sud Tunisien. Mercy Corps se concentre sur les éléments suivants
• Appui aux initiatives d’amélioration de la capacité d’emploi et d’entrepreneuriat
• Renforcement des capacités des associations locales pour le développement civique, social et économique
• Appui aux projets de développement local des jeunes leaders

 

Où se renseigner plus amplement ?

Programme d’éducation financière globale

Global Financial Education

Micro finance Opportunities

 

Pour de plus amples informations sur les activités d’éducation financière pour les jeunes,

Contactez Med Atef Hermessi, Coordinateur Technique pour l’Inclusion Financière chez Mercy corps Tunisie : ahermessi@tn.mercycorps.org

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L9itha.tn : le guide de l’entrepreneur

Par souhayel hedfi,

L’Entrepreneuriat, avec toutes ses dimensions et ses composantes, représente une tendance très importante dans le monde aujourd’hui avec un taux de croissance exponentiel. En croisant cette évolution avec les mutations de l’environnement, il est clair qu’avec le temps un besoin d’assistance se fait ressentir de la part des entrepreneurs en herbe mais aussi des chevronnés afin de garantir le bon déroulement et l’aboutissement de leurs projets.

C’est dans cet esprit qu’est née la plateforme l9itha, Le guide de l’entrepreneur. Le site dont le lancement a été effectué le 22 Janvier dernier a vu le jour sous l’initiative de la TAD, Tunisian Ambassadors for Development; Une jeune association prometteuse crée en septembre 2014.

La TAD vise à résoudre des problèmes dans les domaines du développement social, économique, personnel et culturelle à travers des projets sociaux et associatifs qui génèrent des résultats concertes et mesurables. Ainsi L9itha.tn vient clairement s’intégrer dans la vision globale et concrète de l’association.

La plateforme vise principalement à centraliser les informations liées à l’entrepreneuriat en Tunisie pour faciliter le processus de création d’entreprises et valoriser les structures d’appui pour les entrepreneurs mais aussi de mieux comprendre l’écosystème de l’entreprenariat en Tunisie.

Parmi les informations capitales auxquelles on peut avoir accès et qui sont les B.a.-ba de l’entreprenariat : la démarche de création d’une entreprise avec les acteurs et les structures d’appui qui interviennent dans chaque phrase ; sous le titre de la rubrique « guide ». On y détaille différents supports et contact pouvant être utile pour l’entrepreneur :
– Développement personnel
– Accompagnement et étude de projet
– Financement
–  Déclaration et allocations des avantages
– Constitution juridique
– Après création

Egalement, Une composantes les plus originales de cette plateforme est la « map », une carte avec la localisation géographique de chaque intervenant dans chaque gouvernorat, permettant au créateur de projet d’accéder directement à son besoin.

La plateforme vise aussi à accroitre la visibilité des intervenants à l’entreprenariat, renforcer l’investissement interne et baisser les barrières pour les particuliers et les entrepreneurs.

Il est sans oublié que la plateforme incorpore une rubrique« espace libre » interactive permettant l’échange de conseils et astuces pratiques entre les entrepreneurs, les professionnels et les associations.

La plateforme a vu environ 500 entrepreneurs et porteurs de projets inscrits et 10 000 visites pour les six premiers mois, elle se trouve déjà solidement ancré en tant que site à visiter.

L’association TAD signe avec ce projet une vraie volonté d’agir dans le secteur du développement avec les différentes thématiques sur lesquels elle s’est promis d’agir.

L9itha.tn représente une première étape concernant l’entreprenariat avec comme rêve d’avoir une maison de l’entrepreneur dans chaque gouvernorat, un projet ambitieux mais réalisable  pour ces jeunes motivés.

Vous pouvez en savoir plus via les différentes interventions médiatiques de l’association : lien ici

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Un premier pas vers le financement participatif “CoFundy”

Par Eya Chemli,

Le crowdfunding  est désormais possible en Tunisie pour le plus grand bonheur de nos  entrepreneurs en herbe et nos acteurs de la société civile. En effet, le 23 novembre 2014 a été lancée la première plateforme de financement participatif « CoFundy ».

Fortement primée et lauréate à plusieurs concours d’entrepreneuriat  tels que le Programme d’Aide à la Création d’Entreprises Innovantes en Méditerranée, ATUGE Entrepreneurs… Cette  idée audacieuse répond à un réel besoin de la société tunisienne.

Il est clair que le financement classique à savoir les institutions financières, les banques et les institutions de l’état représente un calvaire pour les porteurs de projets en Tunisie, Les procédures sont interminables, compliquées et souvent sans succès. Avec CoFundy, plus besoin de galérer pour lever des fonds, il suffit d’un clic pour soumettre son initiative et automatiquement solliciter des financements.

Qu’est ce que le crowdfunding ?

Le crowdfunding est un  mode de financement innovant qui permet de récolter des fonds auprès d’un large public en vue de réaliser des idées de projets.
Ce concept  fut utilisé en Amérique au XVIII ème siècle comme moyen de collecte d’argent  pour des actions de charité. Suite  à la révolution technologique et l’essor  d’internet, le marché du crowdfunding a explosé devenant un outil révolutionnaire pour la réalisation de projets.
Quasi-inexistant en Tunisie, malgré une demande exponentielle, le marché de crowdfunding a un vrai potentiel de développement. En effet, depuis 2011, une centaine de projets tunisiens se sont adressés à des plateformes étrangères pour solliciter un financement d’environ 1,9 millions d’euros. Hélas,et vu une  cible de contributeurs  inappropriée, un nombre très faible de projets ont pu voir le jour.

Gérée par une équipe de professionnels en management et en finance engagée à contribuer au développement économique du pays, Co-Fundy est une plateforme d’intermédiation entre les porteurs de projet et les donateurs potentiels qui se veut accessible, solidaire et transparente dans toutes ses interventions.

Cette plateforme est non seulement un premier pas vers une réforme de la législation relative au financement participatif mais aussi un tremplin pour l’économie tunisienne en manque d’investissement .

Comment ça marche ?

Toute personne souhaitant concrétiser son projet  doit s’inscrire sur la plateforme puis soumettre son initiative.   Evidemment, tout lancement de projet implique un engagement  du porteur qui doit nécessairement respecter les conditions générales du site.

Les porteurs de projets doivent aussi indiquer le montant désiré et la durée relative à leur campagne de financement. L’argent collecté ne peut être reçu que si cet objectif est atteint,dans le cas contraire les personnes qui financent se font automatiquement rembourser et CoFundy ne reçoit aucune commission.

Les porteurs de projets peuvent  aussi proposer des contreparties pour leurs éventuels donateurs en témoignage de leur gratitude. Ces contreparties ne sont bien évidemment pas une part du capital de l’entreprise mais simplement des services gratuits (ex: des places gratuites si le projet soutenu est un festival )

Les porteurs de projets sont aussi les seuls et uniques responsables dans la gestion de leurs projets respectifs . CoFundy se contente d’offrir un environnement fiable, interactif et légitimant ces actions de financement participatif. Elle n’intervient ni dans la livraison des contreparties ni dans l’organisation interne des projets.

Les projets soumis seront évalués en fonction de leur éligibilité par les partenaires de CoFundy. Il est donc primordial de présenter un projet soigné et durable pour convaincre les partenaires. Seuls les projets les plus prometteurs seront sujets au crowdfunding.

Pour mener au mieux sa campagne de crowdfunding un guide pratique téléchargeable est disponible sur la plateforme.

Éligibilité des projets:

Seuls les projets œuvrant dans ces domaines d’activités seront soutenus:

  • Projets culturels
  • Projets humanitaires, de charité, d’économie sociale et solidaire
  • Projets d’innovation
  • Projets d’entrepreneuriat social

Qui sont les partenaires?

La plateforme s’est associée à des experts de la création d’entreprise et du développement économique: des incubateurs, des organismes spécialisés dans le développement économique tels que le Laboratoire d’économie sociale et solidaire, l’institut de recherche pour le développement …

Ces partenaires jouent un rôle crucial dans le bon développement du projet en offrant un accompagnement technique aux porteurs de projets durant tout le processus.

Qui sont les “CoFunders” et comment ils interviennent?

Les “Cofunders” sont une communauté d’internautes inscrits sur le site et qui financent les projets présents sur la plateforme .

Cette communauté est principalement composée de la diaspora tunisienne. Ces tunisiens résidant à l’étranger et dont le nombre est important (estimé à 1 223 213  en 2012 d’après Office des Tunisiens à l’étranger) auront  l’opportunité de contribuer directement  au développement socio-économique de leurs pays d’origine en  soutenant  les projets présentés sur la plateforme.

Le nom de chaque  contributeur est affiché sur la plateforme, ces contributeurs peuvent d’ailleurs contacter les porteurs de projets .

Les montants collectés seront sous forme de dons.Les projets  pourront collecter un montant de 7,500 dt en moyenne

 

 

 

 

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The Maghreb Digital Learning & Education Innovation Project

Par Alya Belkhodja,

The Maghreb Digital Learning & Education Innovation Project est une initiative du British Council qui a débuté sous forme d’une conférence. L’événement a réunit des figures régionales et internationales clés de l’e-learning afin de penser et de façonner le “digital learning”, littéralement l’apprentissage numérique dans la région.

Dans un premier temps , la conférence a permis de rappeler l’importance de l’e-learning dans la région MENA.

En effet, l’e-learning dont le dessein est d’appuyer l’éducation à travers l’utilisation des technologies de l’information et la communication est devenu un  outil très bien intégré dans l’éducation académique et professionnelle dans le monde.

Dans la région Maghreb de l’Afrique du Nord, les révolutions arabes ont donné un nouveau souffle à la réforme de l’éducation afin de résoudre les problèmes les plus pressants. En effet, le chômage des jeunes dans la région atteint l’un des plus haut niveaux dans le monde, soit 30%.

Les speakers ont rappelé que les gouvernements effectuent d’importantes réformes afin d’insérer les jeunes dans la vie économique de leurs pays et que l’un des plus grand axes de ces reformes pour faire participer la jeune population à la croissance économique est l’éducation.

Le problème majeure actuellement est que le système éducatif traditionnel ne peut pas satisfaire la demande croissante d’apprentissage de qualité chez les étudiants, les employées et les employeurs du secteur privé souffrent du manque de compétences et surtout des compétences en technologies de l’information et de la communication.

Les enseignants devraient être formés pour intégrer les nouvelles technologies et les ressources en ligne dans leurs approches.

Conférence de Hammamet, rapport 2013

A travers cet événement de 3 jours, des speakers des pays du Maghreb et du Royaume Unis ont présentés leur savoir faire et leurs dernières idées innovantes.

Via des sessions de travail, les participants ont pu découvrir comment l’apprentissage numérique pouvait répondre aux besoins d’éducation urgent de la région.

La technologie éducative est particulièrement intéressante étant donné le nombre élevé de jeunes dans la région et le besoin de renforcer  l’éducation durablement et à moindre coût.

Wamda Research Labs, October 2014.

La conférence a permis de fournir une plateforme de partage des meilleurs pratiques locales et internationales d’éducation et de documentation en ligne. Elle a également permis de développer des solutions réelles aux défis actuels à travers des ateliers et des séances plénières. Egalement elle a permis d’initier une collaboration régionale et internationale en partageant des idées pour le future du Maghreb.

Si vous voulez lire tout le contenu de la conférence Cliquez ici

 

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Les initiatives tunisiennes pour la lutte contre la discrimination à l’égard des femmes

Par souhayel hedfi,

Le 25 Novembre était la journée mondiale pour l’élimination de la violence à l’égard de la femme suivie par les 16 jours d’activisme pour l’élimination de la violence basée sur le genre.

Plusieurs événements dans le monde et en Tunisie ont été organisés par différentes associations.

Un ensemble d’organisations tel que le Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux, le secrétariat de l’état pour les affaires de la femme et de la famille, l’institut arabe pour les droits de l’Homme, le Fonds des Nations Unies pour la population et l’Association des Femmes Tunisiennes Pour la Recherche sur le Développement ont organisé une marche à l’Avenue Habib Bourguiba suivie d’une suite d’ateliers au local de l’UGTT dans le but de clôturer les 16 jours d’activisme et  commémorer la  signature du CEDAW du  17 décembre 1979 .

Les ateliers ont traité de la situation de la femme dans différents domaines tel que l’héritage culturel et son influence, la situation légale et les lois en relation avec les droits de la femme dans la nouvelle constitution et en fin la place de la femme dans la société civile et les perspectives à venir.

Cette initiative respectueuse aspire à mettre en valeur la femme tunisienne.

Nous nous intéresserons dans cet article à la raison d’être du CEDAW, les droits qu’il garantit ainsi qu’à certains projets en rapport avec cette convention.

La « convention for the elimination of discrimination against women » est une convention supportée par l’ONU le 17 décembre 1979. Elle contient 30 articles sur 6 parties et elle est considérée comme l’une des conventions les plus signées dans le monde : 187 états l’ont signé dont 19 pays arabes.

La Tunisie en fait partie et cela depuis le 12 Juillet 1985 via la loi 68-85 avec certaines rectifications.

Elle traite de tous les types de discrimination envers la femme en lui garantissant les droits nécessaires. Cette convention traite de la discrimination dans différents domaines (travail, santé, éducation, femme paysanne), l’égalité dans le cadre du mariage mais aussi le mode de fonctionnement de l’Instance pour l’élimination de la Discrimination à l’Egard de la Femme.
Pour ainsi dire, cette convention représente une étape importante pour tout pays voulant garantir un cadre légal et social correct et respectueux pour la femme.

Sur le terrain, la Tunisie a adopté en 2008 une stratégie nationale de lutte contre la violence à l’égard des femmes et ce, sur un modèle participatif et inclusif élaboré par le Ministère des Affaires de la Femme et de la Famille et le Fonds des Nations Unies pour la Population. Cette stratégie s’est articulée sur quatre axes :

axes-strategiques

Outre la convention qui vient renforcer l’implication de l’état dans la protection de la femme, on cite le projet régional «  Le rôle des partis politiques et des syndicats dans le renforcement de la participation politique des femmes » orchestré par l’institut arabe pour les droits de l’Homme en collaboration avec Oxfam et avec le soutien de l’Union Européenne et qui vise à permettre aux femmes de contribuer d’une manière efficiente et de participer au changement démocratique ainsi qu’aux mouvements politiques et sociaux. Vue la dimension régionale de ce projet, plusieurs partenaires y ont pris part :

  • Institut Arabe des droits de l’Homme (Tunisie, Maroc)
  • Women’s Studies Center (Palestine)
  • Rassemblement Démocratique des Femmes Libanaises (RDFL WOMEN, Liban)
  • Center For Egyptian Women’s Legal Assistance (Egypte)

Ce projet vient suite à la constatation de l’efficience de la femme dans le militantisme mais son absence dans les organes de prise de décision, aussi varié soient-ils.

La femme tunisienne en statistique

stat-femmes-tunisiennes

Malgré sa participation active, son efficacité et sa capacité d’exceller dans les différents domaines ; notamment la politique, les sciences, l’économie et la culture, la femme tunisienne a encore du mal à accéder aux postes de prise de décision, et elle est encore victime de stéréotypes qui la classent comme étant inférieure. Il est clair qu’il faut œuvrer pour garantir un cadre légal et social adéquat pour permettre à la femme d’user de tout son potentiel et ainsi avoir plus de parité dans les différents domaines d’activités. Les initiatives sont nombreuses et s’étalent sur différentes régions de la Tunisie pour renforcer les capacités et les aptitudes des femmes pour qu’elle soit un acteur plus efficient.

 

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Région MENA: IDEA MENA organise son 1e Forum Régional de la Jeunesse

Par Alya Belkhodja,

Une soixantaine de jeunes venus de différents pays de la région  Moyen orient, Afrique du Nord se sont réunis, ce 22 décembre, le temps d’un Forum à Hammamet en Tunisie afin de repenser et réinventer l’avenir de leurs pays.

En effet, l’association Internationale  pour l’Education en Débat au Moyen-Orient et en Afrique du Nord IDEA MENA a réuni 12 équipe de jeunes âgés de 18 à 28 ans pour son premier Forum Régional de la Jeunesse, édition 2014 .

L’événement qui s’est étendu sur 4 jours est un projet pilote dont le but est de permettre aux participants de  repenser l’avenir de la région MENA en proposant des politiques publiques et en discutant de leurs viabilités.

Le forum  s’est organisé sous forme d’une compétition en débat et une compétition en politiques publiques dans les deux langues arabe et anglaise. L’association a également prévu des ateliers d’approfondissement des connaissances.

Le but des débats est de mettre en compétition ces jeunes afin de décerner le titre de la meilleure équipe en débat et de la meilleure proposition  de politique publique dans chaque langue.

En outre, les équipes participantes dans chaque langue auront a préparer une proposition de politique publique liée à l’un des thèmes suivants: Education, sécurité, politique des jeunes et environnement.

Les équipes participantes ont reçu au préalable des formations dans leurs pays de résidence, IDEA MENA a donné également la possibilité à d’autres membres qui ne participent pas au forum  d’assister à ces formations. 122 jeunes de la région on donc pu bénéficier de ces formations.


Gallerie

En marge des débats, un panel public, ouvert à tous, a été organisé le 24 décembre pour discuter de problématiques allant de la politique environnemental, à l’éducation publique en passant par la politique des jeunes. Ainsi le public a pu bénéficier des interventions de

  • Selma ELOUARDIGHI: Fondatrice et directrice générale au Cluster Industriel pour les Services Environnementaux au Maroc
  • Mohamed Salah Harzallah: Directeur du programme EURASMUS en Tunisie
  • Winkie WILLIAMSON: consultante retaitée en développement dans le moyen orient .
  • Emir Sfaxi: Consultant en stratégie publique chez  E&Y et vice-président au JID
  • Nour Kaabi: coordinatrice de projet chez Jamaity 
  • Samia MAHGOUB: Co-foundatrice et Senior Advisor au ACCD

https://www.youtube.com/watch?v=BBCJLjv7oL8

 

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Personnes handicapées: Quelles sont les améliorations possibles en Tunisie ?

Par Alya Belkhodja,

Le 3 décembre 2014, la Tunisie a célébré la journée internationale des personnes handicapées.

A l’initiative de l’ONU, Cette journée est célébrée tout les  3 décembre partout dans le monde afin que les acteurs locaux se mobilisent pour discuter de la question de l’handicap et impliquer les différentes parties prenantes au cœur du  dialogue. Cette journée est également l’occasion de conscientiser les gens des enjeux de l’application des droits des personnes handicapées.

Le gouvernement tunisien  a d’ailleurs adopté les instruments législatives nationaux et internationaux pour assurer la promotion des droits des personnes handicapées, et ce par la promulgation de la loi d’orientation numéro 83 du 15 août 2005. Celle loi vise à protéger les personnes handicapées et ratifier

la convention des Nations Unis relative aux droits des personnes handicapées (CRDPH) .

L’état a également adopté dans sa nouvelle constitution du 27 Janvier 2014, un article (l’article 48) pour projeter les personnes handicapées contre toute forme de discrimination.

Article 48
L’état protège les personnes handicapées de toute discrimination.
Tout citoyen handicapé a le droit de bénéficier, selon la nature de son handicap, de toutes les mesures qui lui garantissent une pleine intégration dans la société.
L’état se doit de prendre toute les mesures nécessaires à la réalisation de cela.


Que c’est il passé pendant le 3 décembre à Tunis ?

Cette journée a pris la forme d’un forum qui a réuni  des acteurs publics, des acteurs associatifs et un panel de discussion constitué d’acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux.

Deux axes principaux ont été discutés à savoir offrir de meilleurs conditions d’accès à l’espace collectif pour les personnes handicapées et soulever des nouvelles technologies dans l’amélioration de l’accès à l’information.

Plusieurs challenges et problématiques ont été soulevés pendant l’événement.

Premièrement, il est essentiel d’inclure un représentant des personnes handicapées dans les conseils municipaux afin de faire valoir les droits des personnes handicapées et s’assurer de leur fournir un meilleur accès aux écoles, mieux aménager les rues et les trottoirs et améliorer les transports publiques.

par ailleurs, il faut publier un communiqué avec des recommandations pour les architectes, les urbanistes , les municipalités etc. pour leur exposer les problématiques auxquelles les personnes handicapées sont confrontées et ainsi les aider à construire des structures mieux pensées.

Il est également, tout aussi important de chercher à comprendre point par point pourquoi aucune norme n’a été actuellement entreprise pour mieux aménager les espaces publiques.

Enfin, il est faut  tisser une culture autour de l’handicape, pour sensibiliser et responsabiliser les citoyens. Il faut aussi dénoncer la marginalisation des enfants handicapés dans les écoles tunisiennes  car certaines refusent de les scolariser. L’inclusion des personnes handicapées dans les milieux professionnels est également une nécessité ainsi que l’apprentissage des sciences informatiques aux personnes handicapées pour faciliter leur accès a information.

Par ailleurs,Le site web Wajjahni.com a dédié une rubrique “guide métiers” pour les personnes handicapés.

Le ministère des affaires sociales a crée une plateforme ainsi qu’un centre spécialisé pour les enfants handicapés. Un programme d’enseignement adapté aux enfants mal entendants et mal voyants à également été publié.

Le ministère a également mis en place un système d’apprentissage pour les enfants dyslexiques

Le Centre National de l’Informatique Pour l’Enfant propose également un espace totalement aménagé pour les enfants handicapés pour leur apprendre,via des activités ludiques, l’informatique.

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les Radios Associatives: Situation actuelle et perspectives de perennité

Par souhayel hedfi,

Le 10 et 11 Décembre, la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (HAICA) a organisé une conférence sur les radios associatives.

Cette Conférence a regroupé un ensemble d’ateliers et une conférence de presse afin de porter une réflexion sur les radios associatives ; la situation actuelle et les différents moyens à mettre en œuvre pour garantir leur durabilité.

Depuis septembre 2014, le nombre de radios associatives a augmenté pour passer de 2 radios à 10 radios au total. Cette augmentation représente une évolution intéressante dans la scène médiatique tunisienne qui se doit de s’adapter et présenter un cadre adéquat pour l’évolution de ces nouveaux médias.

Les radios associatives actuelles en Tunisie sont les suivantes:

  1. Radio 6 Fm de Tunis
  2. Radio « Sawt Al ménéjém » de Gafsa
  3. Radio Regueb
  4. Radio Dream Fm
  5. Radio Nefzawa Fm
  6. Radio Djerid Fm
  7. Radio « Houna El Gasserine » de Kasserine
  8. Radio Kasserine Chaambi Fm de Kasserine
  9. Radio El Amal
  10. Radio Campus de l’Ariana

Les deux journées ont rassemblé les différents membres de la HAICA, les membres du syndicat des média, de nombreux journalistes mais aussi des experts nationaux et internationaux.
Durant la journée du 10 Décembre, une première session matinale a été entretenue traitant du “cadre législatif du média associatif  en Tunisie et les expériences comparées dans d’autres pays”.

La discussion a abordé les perspectives d’évolution dans ce cadre, comparé à la situation actuelle et à l’expérience dans certains pays africains et européens.
La session suivante a traité de la situation financière des radios associatives et des stratégies de soutien possible. Les différents membres ont discuté des problèmes actuels de financement des radios associatives en Tunisie en comparant à d’autres expériences dans d’autres pays, tel que les pays d’Amérique latine, avec le témoignage de Radio “Sawt Al Manéjém”. Cette session a été clôturée par un débat sur les solutions possibles de financement étatiques ou privées.
La première session de l’après-midi a abordé la question de contenu dans les radios associatives, un autre point capital outre les problèmes de forme. Les problèmes rencontrés par les journalistes des radios associatives ont pris la majeure partie de la discussion vue la nature de ce métier: entre du bénévolat et la pratique journalistique ?! Les valeurs éthiques et professionnelles restent un sujet primordial pour garantir une bonne pratique.
L’avant-dernière session a concerné la transmission et la diffusion en Tunisie. Une question pertinente est souvent revenue à la Une: Est-ce que le réseau radio de la Tunisie est prêt à supporter un trafic intense de radios avec chacune une fréquence de diffusion propre.
La journée a été conclue par un atelier de l’Office Nationale de la télédiffusion afin d’essayer de trouver des propositions pour les problèmes de diffusion.

Cette journée a été une rencontre fructueuse entre les différentes acteurs: associatifs, légaux, de télédiffusion et les experts.

La deuxième journée s’est tenu la conférence de presse présentant l’ensemble de recommandations émanant des différentes conférences et ateliers de la première journée.

Un ensemble de recommandations qui servira de base pour encadrer, supporter et permettre un épanouissement des radios associatives en Tunisie.

Nous avons essayé de regrouper les différentes recommandations citées dans ce qui suit:

  • Doter les radios associatives de textes de loi dans le nouveau cadre législatif des médias et la création de l’Instance Constitutionnelle pour la Communication Audiovisuelle avec la mise en place de garantie pour son financement.
  • Il est important pour les radios associatives, surtout celle ayant une autorisation, la mise en place de stratégies pour passer de l’amateurisme et du militantisme au professionnalisme et mettre en place des mécanismes de coordination entre elles. Cela via l’organisation d’ateliers de travail et de recherche d’idées en commun.
  • Il est capital que les radios associatives œuvrent à réévaluer leurs ressources financières et rechercher spontanément d’autres moyens de financements.
  • La création d’une commission de réflexion qui se chargera de la rédaction du projet d’un fond de soutien pour les médias associatifs en Tunisie. Elle visera à tirer bénéfice des bonnes pratiques des expériences d’autres pays et la prise en considération des réels besoins en Tunisie.
  • Réviser les frais de diffusion de l’Office National de la Télédiffusion pour les radios associatives avec la prise en considération de la présence ou l’absence d’un transmetteur pour la radio, l’emplacement géographique, la couverture et la densité démographique pour chaque radio mais aussi la nature des services proposés par l’office.
  • La nécessité de prendre en considération la planification des fréquences actuelles  mis à jour avec les pays voisins et qu’il soit reconnu à l’échelle internationale.
  • Il est nécessaire de concrétiser une planification parallèle spécifique pour les radios associatives avec la condition de respecter les normes techniques en vigueur.
  • L’Instance se doit de poursuivre ce projet en collaboration avec les différentes institutions nationales et les organisations internationales concernées et mettre en place des mécanismes nécessaires pour supporter les radios associatives.
  • Il est nécessaire pour les radios associatives et les différents intervenants  mettent l’accent sur l’importance de certaines propositions afin de supporter les médias en Tunisie. A ce titre, le programme de l’Union Européenne consacre une somme 600 000 Euro pour la mise en place d’un fond de soutien pour les médias associatifs en Tunisie.
  • Encourager la réforme spontanée au sein des radios associative en veillant au respect de l’éthique professionnelle afin de garantir un média libre et fiable au service du bien commun.
  • Œuvrer pour la création de bureaux d’administration au sein des radios associatives composés principalement de membres de la société civile.
  • La nécessité de respecter les normes techniques en rapport avec la diffusion et éviter le blocage et les interférences.
  • Il est nécessaire de trouver des solutions légales et techniques pour garantir la durabilité des radios associatives hors cadre du monopole de la diffusion et dans un cadre légal précis.
  • Il est nécessaire de se conformer aux règlementations de l’équité et de l’égalité, de la part de l’Instance et de tout intervenant dans le domaine des médias pour protéger la liberté d’expression, la pluralité, la liberté d’information et l’accès à l’information pour toutes les catégories et toutes les régions.

Suite à ces deux jours de travaux et ces différentes remarques et recommandations, une convention sera signée entre la HAICA et les 10 radios associatives actuelles qui représentent une première étape pour garantir la durabilité de ces radios et encourager aussi la création de nouvelles Radios associatives.

Annexes:

– Liste et descriptif des 10 radios associatives ayant eux l’autorisation de la part de la HAICA et qui vont dans peu signé une convention de partenariat pour les aider à se développer et ainsi couvrir leurs besoin spécifiques.

liste radios associatives (2)liste radios associatives (1)

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La semaine des Droits Humains: Consolidation des acquis et développement des partenariats

Par souhayel hedfi,

Le 10 Décembre est la journée Mondiale des Droits Humains.

En 1950, l’organisation des Nations Unies (ONU) a invité tous les états et organisations membres à célébrer cette date marquant l’anniversaire de l’adoption de la déclaration universelle des droits de l’Homme. Ainsi dans ce cadre, chaque année, les différents pays mais aussi les organisations travaillant sur la thématique des droits humains organisent différentes activités pour célébrer cette déclaration qui met en valeur le caractère universel, indivisible, interdépendant et indissociable des droits humains et qui constitue un engagement des états dans le respect, la promotion et la protection de la vie et de la dignité humaine.

A cette occasion, le Réseau Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme (REMDH), avec des membres et partenaires en Tunisie, a planifié un ensemble d’activités couvrant l’ensemble des thématiques liées aux droits humains.

Créé en 1997 en réponse au Processus de Barcelone et à la mise en place du partenariat euro-méditerranéen, le REMDH est avant tout un réseau de plus de 80 organisations des droits de l’homme,  institutions et personnes situées dans 30 pays de la région euro-méditerranéenne.
Le réseau adhère aux principes universels des Droits de l’Homme et croit fermement en les valeurs de la coopération et du dialogue entre et au sein des frontières.

Les structures du REMDH se composent d’une assemblée générale, un comité exécutif et un Secrétariat basé à Copenhague avec les bureaux à Bruxelles, Paris, et un bureau Maghreb à Tunis.

Le REMDH base ses actions sur un ensemble  de valeurs clés et indivisibles à savoir:

  • La nécessité de reconnaître et de promouvoir l’universalité, l’indivisibilité et l’interdépendance fondamentales des droits de l’Homme, tant individuels que collectifs ;
  •  Le respect des principes démocratiques et de l’état de droit, tel qu’énoncés dans les conventions internationales et le droit humanitaire international ;
  •  L’importance de la société civile dans la promotion et la protection des droits de l’Homme, et le droit pour la société civile d’être un partenaire actif dans ce domaine ;
  • La valeur et les avantages de la pluralité des approches en matière de droits de l’Homme, de même que le dialogue et la promotion de la compréhension interculturelle ;
  •  Le droit de tous les citoyens à participer à l’élaboration des plans d’action relatifs aux droits de l’Homme dans toute la région ;
  • La nécessité d’ancrer son travail dans le contexte social dans lequel s’expriment les valeurs des droits de l’Homme.
  • L’égalité des genres, de même que la nécessité de souligner et de promouvoir activement les droits des femmes et la participation des femmes à la vie publique.

Un ensemble d’objectifs émane de ces valeurs de base. Ainsi le REMDH présente une panoplie d’activités qui vise à:

  • Soutenir et promouvoir au sein des États concernés les principes universels des droits de l’Homme, tels que consacrés par tous les instruments internationaux ;
  • Agir en faveur de l’établissement d’institutions démocratiques et de la promotion de l’état de droit, en particulier dans les domaines de la liberté d’association, de l’égalité homme-femme, du développement durable et du respect des droits économiques et sociaux ;
  • Lutter contre les discriminations, les crimes de guerre et les crimes contre l’Humanité ;
  • Appuyer les organisations non gouvernementales existantes et la création d’organisations non gouvernementales indépendantes et autonomes, renforcer la capacité d’action de la société civile, soutenir, assister et coordonner les efforts de ses membres ;
  • Apporter aide et protection aux défenseurs des droits de l’Homme dont les droits sont violés ;
  • Promouvoir l’éducation aux droits de l’Homme et agir en faveur de la paix et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ;
  • Encourager le dialogue et la solidarité entre les peuples et les cultures.

 

Le REMDH regroupe plusieurs membres, y compris de la Tunisie:

  • Association Tunisienne des Femmes Démocrates : ATFD
  • Conseil National des libertés en Tunisie: CNL
  • Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme: LTDH
  • Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie: CRLDHT

En se basant sur  ces fondements des droits humains et les objectifs stipulés dans son statut, le REMDH se doit d’être présent durant la Journée Mondiale des Droits de l’Homme par un ensemble d’activités variées en collaboration avec les partenaires de longue date:

*  Le 05 Déc. Le Bureau de Tunis en collaboration avec l’ATFD organise une table ronde sur ” la violence sexuelle: Quelle réforme est nécessaire ?” – Tunis

*   Le 06 Déc. Le Bureau de Tunis du REMDH organise avec  EL Teatro une conférence sur ” les Droits de l’homme et la culture” – Tunis

*   Le 06 Déc. Le bureau de Tunis du REMDH organise en collaboration avec l’ATFD une conférence sur  “ La violence à l’encontre des femmes dans les programmes des partis politiques”  – Sousse

Le 06 Déc. Le bureau de Tunis du REMDH et l’association Liberté et Citoyenneté organisent une conférence sur “L’Islam Politique: Références, Programmes et étendues” à Djerba

*  Le 07 Déc. Le Bureau de Tunis du REMDH organise avec l’ATFD une conférence sur  “La violence à l’encontre des femmes dans les programmes des partis politiques”  – Kairouan

*   Le 06 Déc. et 07 Déc.  Dans le cadre du projet plaidoyer UE-Société Civile- Gouvernement, le REMDH  organise la 2ème session du groupe de travail des droits économiques et sociaux – Hammamet

*   Le 09 Déc. (TBC) Dans le cadre du projet plaidoyer UE-Société Civile- Gouvernement le REMDH organise une mission de plaidoyer avec la délégation de l’UE en Tunisie sur la thématique justice – Tunis

*   Le 09 Déc. Le bureau de Tunis du REMDH en partenariat avec la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme organisent un événement publique célébrant la Journée Mondiale des Droits de l’Homme dans laquelle ils vont présenter un rapport concernant la situation des Droits de l’Homme en Tunisie durant l’année 2014 – Tunis

Le 09 et 10 Déc.  Le Bureau de Tunis du REMDH et de l’ATFD organisent une conférence «Les bonnes pratiques en matière de lutte contre les violences faites aux femmes» – Tunis

*   Le Bureau de Tunis en partenariat avec FTDES, CETUMA et FTCR célèbrent la Journée Mondiale des Droits de l’Homme le 18 Déc. en mettant l’accent sur les immigrants disparus – Tunis

*   Le 10 Déc. Le Bureau de Tunis coorganise avec le Ministère de la Justice et de la OHCHR une conférence qui a pour thème “ Les bonnes pratiques dans la jurisprudence dans le domaine des droits des femmes” – Tunis – Lien

*   Le 13 Déc. et le 14 Déc. Dans le cadre du projet plaidoyer UE-Société Civile- Gouvernement, le REMDH organise la 2ème session du groupe de travail sur la migration et les droits d’asile – Hammamet

*   Le 15 Déc. Dans le cadre du projet plaidoyer UE-Société Civile- Gouvernement, le REMDH organise une mission de plaidoyer envers la délégation de l’UE en Tunisie avec le Groupe Genre

  Du 16 Déc. au 20 Déc. l’association Actif, en partenariat avec le REMDH et 10 autres organisations internationales et nationales organise  “HUMAN RIGHTS SCREEN FESTIVAL” – Tunis

 

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14 Novembre, journée mondiale du diabète

Par Alya Belkhodja,

Depuis quelques semaines, plusieurs étudiants en médecine des quatre facultés de Tunisie, réunis par l’Associa-Med et unis pour la santé de leur communauté, se préparent à mener une campagne  de sensibilisation et de dépistage à l’occasion de la journée mondiale du diabète.

En effet, selon  le dernier rapport de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), intitulé « Statistiques sanitaires mondiales 2013 »,  la Tunisie figure en très mauvaise position en ce qui concerne les chiffres et la prise en charge du diabète de type 2 :

15% des Tunisiens seraient diabétiques, alors que cette maladie ne touche que 4% des gens à l’échelle mondiale.

Motivés à travailler et à réfléchir sur ce sujet, une centaine de membres de l’Associa-Med, et plus précisément de son comité de santé publique, ont été formés sur l’aspect clinique de la maladie, les soins infirmiers requis, et sur la dimension de santé publique que comporte le diabète. Ils se sont ensuite rassemblés, le jour J, dans différents lieux publiques, notamment à l’avenue Habib Bourguiba à Tunis ou encore à Bab el Diwanà Sfax, munis de leur savoir-faire et de leurs blouses blanches pour aller aborder les passants, les sensibiliser et les inviter à venir bénéficier de conseils hygiéno-diététiques et d’un dépistage gratuit.

Au total, des centaines de citoyens ont été approchés dans chaque ville, comme chaque année d’ailleurs, car la participation à la célébration de la journée mondiale du diabète est devenue une tradition pour les étudiants en médecine,un résultat qui ne peut que rendre fiers nos futurs professionnels de la santé et nous rassurer sur l’avenir de la médecine en Tunisie.


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