الفئات: Metter en avant


صوت الشباب العربي في تونس أربع سنوات من النجاح

من طرف: Aly Bouzwida,

منذ 2011 إنطلق برنامج صوت الشباب العربي في تونس، مبادرة من المركز الثقافي البريطاني،منظمة آنا ليند كما يشارك في تمويل البرنامج صندوق الشراكة العربي التابع لوزارة الخارجية البريطانية ودعم مؤسسي من جامعة الدول العربية، الإتحاد الأوروبي ومؤسسة المجتمع المفتوح
يعتبر البرنامج إستجابة للأحداث في العالم العربي إبان الربيع العربي، وقد أشرك البرنامج أكثر من 85 ألف شاب في العديد من أنشطة المناظرات الفعلية من خلال سلسلة من التدريبات وتنمية المهارات، ويقوم البرنامج بتحفيز ونشر ثقافة المناظرة على نطاق واسع إقليميًا  http://www.youngarabvoices.org/ ودوليًا عبر بوابة رقمي

من 2011 إلى غاية 2015 شملت إنجازات برنامج صوت الشباب العربي
ـ إنشاء نوادي ومجموعات للمناظرة
ـ الوصول إلى أكثر من 85.000 شاب شاركوا وحضروا مناظرات
ـ دعم تنفيذ دورات على تقنيات المناظرات لما يقارب 3000 شاب

في إطار البرنامج نظم المجلس الثقافي البريطاني، المنظمة العالمية لتعليم المناظرة والمعهد الدولي للمناظرات، أيام 12 13 و14 جوان 2015 النسخة الرابعة من المسابقة الوطنية والإقليمية للمناظرات حيث شاركت أربع دول عربية مصر الجزائر تونس والأردن بالإضافة ل12 فريق من تونس

و كانت نتائج المسابقات كالتالي

تُوج الفريق التونسي في المسابقة الإقليمية المبنى برلمان بريطاني لغة عربية
فاز فريق المعهد النموذجي بڨابس المبنى كارل بوبر لغة إنڨليزية
فاز فريق منتدى الحقوقيين الشبان المبنى برلمان بريطاني لغة عربية
فاز فريق المدرسة المتوسطية للأعمال المبنى برلمان بريطاني لغة إنڨليزية

و إختتمت النسخة الرابعة بكلمة من السيد صدام الجبالي المدير الإقليمي لبرنامج صوت الشباب العربي أكد خلالها تواصل التجربة والبرنامج في العالم العربي


معرض

 

  مدرجة تحت: Actualités, Metter en avant, Reportage
  تعليقات: Aucun


“Bravo les Femmes”

من طرف: Emilien Miner,

Dans un contexte d’inégalités liées au genre face à l’emploi, il est important de féliciter les initiatives en faveur du développement économique et l’intégration professionnelle des femmes. A l’heure où le chômage touche 21,9% des femmes contre seulement 12,8% des hommes (Institut National des Statistiques, 2013) et où les femmes ne sont représentées de manière significative que dans trois secteurs économiques que sont le secteur des services, l’industrie manufacturière et l’agriculture où elles acceptent parfois des rémunérations plus basses et des conditions de travail moins avantageuses, un évènement tel que « Bravo les Femmes » semble s’inscrire dans une démarche utile et constructive.

Mettant en avant l’entreprenariat des femmes, il a été initié par l’association « Alyssa Incubator ». Cette année était celle de sa troisième édition. Soutenu par différents partenaires tels que Entreprendre Tunisie, le réseau Labess, mais aussi l’ATUPEE, enda inter-arabe et la BFMPE, l’évènement s’est tenu le 29 mai à la cité des sciences. Le président de la Banque Tunisienne de Solidarité (BTS), Ridha Hanchi, y était également présent et a félicité l’engagement.

Aujourd’hui 34% des crédits accordées par la BTS bénéficient aux femmes. Il a indiqué que ce taux tendait à croître vers le seuil de parité. Indice témoin d’une certaine dynamique, et on ne peut plus encourageant. Une importance toute particulière a été accordée aux très petites entreprises (TPE) qui « fixent les populations dans leurs régions respectives et développent les activités aussi bien traditionnelles que modernes, spécifiques aux régions ». Se voyant souvent refuser l’accès aux microcrédits par les banques conventionnelles, la BTS est une bonne alternative. Les plafonds de ses crédits atteignent 150 mille dinars pour les futurs entrepreneurs diplômés du supérieur, et 100 mille pour les entrepreneurs non-diplômés.

Cet évènement, outre son engagement en faveur de la parité homme, femmes, a donc aussi été l’occasion de présenter une autre source de financement. Des témoignages de femmes entrepreneures s’en sont suivis. Elles ont décrit leur parcours et expliqué les enjeux et perspectives qu’avaient connus leurs projets.

  مدرجة تحت: Actualités, Metter en avant
  تعليقات: Aucun


Droits humains garantis: de la constitution à la législation

من طرف: Emilien Miner,

 Conseiller, Informer et Mobiliser

C’est dans cette optique qu’un travail commun entre la fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) et la Fondation Friedrich Erbert a vu naître un rapport sur les recommandations concernant le passage de la constitution tunisienne et les traités internationaux ratifiés par la Tunisie vers les textes de lois à proprement parler et les législations du pays.

Ces dernières concernent cinq thèmes principaux, à savoir : la liberté d’expression, la liberté de conscience, l’égalité et droits des femmes, les droits économiques, sociaux et culturels et l’indépendance de la justice. Un bilan des avancées y est également dressé. Pour le rendre accessible au plus grand nombre, nous avons souhaité synthétiser ce rapport en en dégageant les points principaux.

Principales Thématiques

Liberté d’expression :

La constitution stipule : « les libertés d’opinion, de pensée, d’expression, d’information et de publication sont garanties ». La plupart des articles de loi sont en conformité, mais certains la contredisent : l’article 11 du décret-loi 115 par exemple stipule que l’atteinte à la protection des sources journalistiques peut, directement ou indirectement, être portée en cas de motif urgent lié à l’Etat ou à la défense nationale, et ce sous le contrôle juridictionnel. Ces termes vagues pourraient permettre, dans un contexte de lutte contre le terrorisme de justifier abusivement de l’intrusion dans le travail des journalistes. Les principes de la proportionnalité doit être respecté, comme le stipule l’article 49 de la constitution.

L’article 121 (ter) du code pénal encadre la diffusion d’informations et d’idées. De par le caractère vague de ses termes et son absence de définition légale claire des actes incriminés, il a été utilisé à de nombreuses reprises pour réprimer les libertés.

L’interprétation de l’article 245 du code pénal qui punit par emprisonnement les actes diffamatoires définis comme « toute allégation ou imputation publique d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne ou d’un corps constitué », peut entraîner une utilisation abusive de cet article pour réprimer les libertés.

Le rapport fait état de la situation de Jabeur Mejri, condamné à 7 ans de prison pour avoir publié en 2012 des caricatures sur les réseaux sociaux. Cet exemple est le reflet des dangers de tels articles.

Liberté de conscience :

L’engagement de l’Etat à protéger le sacré, à travers l’article 6 de la constitution, suscite quelques craintes liées à l’interdiction et la criminalisation de la critique de l’islam ou des lectures différentes de la religion en contradiction avec le droit à la liberté d’expression établi par son article 19.

Des problèmes de traitements inégaux au niveau administratif se posent également. La loi 1989-112 du 12 décembre 1989 accorde des congés spéciaux pour le pèlerinage à la Mecque, mais pas pour les exigences religieuses d’autres confessions.

Égalité et droits des femmes :

Il existe encore des lois discriminatoires envers les femmes : l’article 23 code du statut personnel accord le statut de chef de famille uniquement au mari, limitant ainsi les droits de tutelle de la femme tunisienne sur ses enfants. Le code contient également des dispositions discriminatoires en matière d’héritage (allant à l’encontre du principe d’égalité énoncé dans l’article 21 de la constitution).

D’autre part, selon une circulaire du ministre de la justice du 15 novembre 1973, et en accord avec l’article premier de la constitution, une femme tunisienne musulmane ne peut se marier avec un non-musulman. Cette atteinte aux droits de la femme et aux droits du mariage vont à l’encontre des textes internationaux qu’a ratifiés la Tunisie.

Le rapport incite aussi à accélérer le processus de promulgation d’une loi-cadre contre la violence faite à l’égard des femmes. Il incite également à accorder des congés paternités pour une répartition équitable des rôles au sein de la famille. Il est également question d’améliorer la représentativité des femmes dans le monde professionnel et politique.

Droits économiques, sociaux et culturels :

Le rapport met l’accent sur la nécessité d’assurer un travail décent en respectant les droits qui y sont liés (choix libre du travail, obtention d’une contrepartie financière équitable, possibilité de prétendre à une promotion).

On y invite aussi à adapter les congés maternités en conformité avec les normes internationales.

Indépendance de la justice :

Les revendications des magistrats concernant les réformes du système de justices ont été nombreuses. Les législateurs vont donc devoir composer avec celles-ci et se pencheront sur des domaines importants tels que la structuration du pouvoir judiciaire, la compétence de certaines instances judiciaires et certains aspects du statut général des magistrats. Ces textes devront prendre en comptes les garanties du droit à un procès équitable.Le but de ces réformes est de garantir une plus grande liberté et marge de manœuvre de la justice, de manière indépendante.

L’objectif de ce rapport était de définir des propositions de réformes législatives en faveur de la protection des droits humains et d’encourager les autorités compétentes à entreprendre ces réformes. Il peut également servir de moteur à la mobilisation des acteurs de la société civile, et d’appui à leurs revendications.

 

  مدرجة تحت: Actualités, Metter en avant
  تعليقات: Aucun


Un grand pas pour la mise en Valeur du Patrimoine Tunisien

من طرف: Emilien Miner,

Les représentants des associations du patrimoine, de la culture et du développement, se sont réunis autour de la « Charte Civile du Patrimoine en Tunisie ». Signée le 16 mai 2015, elle vise à instaurer la mise en commun de l’action de sensibilisation auprès des citoyens et des instances publiques en charge du patrimoine. Son objectif est également d’initier une dynamique fédérative pour ses actions communes dans le domaine de la connaissance et de la valorisation du patrimoine sous toutes ses formes.

Principes de la Charte

  • Le patrimoine tunisien constitue l’ensemble des héritages (matériels et immatériels) des diverses civilisations anciennes et modernes qui se sont succédées sur notre territoire. Il englobe également l’ensemble des richesses naturelles d’une valeur exceptionnelle y compris celles en péril.
  • Le patrimoine est au cœur du débat sur notre nouvelle société, il constitue le référent majeur dans l’affirmation de nos valeurs de civisme, de tolérance et de cohésion ; il contribue au développement humain des groupes et collectivités qui savent le conserver et le valoriser.
  • Le patrimoine étant une condition pour la formation d’une conscience saine et équilibrée, il est impératif de définir les droits et devoirs de tous face au patrimoine: citoyens, institutions publiques, associations, acteurs privés, écoles et université.
  • Il est impératif de réformer les programmes d’enseignement scolaire pour intégrer le patrimoine en tant que discipline à part entière.
  • La gestion du patrimoine en tant qu’héritage commun et en tant qu’ensemble de ressources pour un développement durable dans toutes les régions du pays doit obéir aux principes de la bonne gouvernance et de la responsabilité partagée vis-à-vis du patrimoine.
  • La bonne gouvernance suppose aussi de redéfinir les modes d’intervention dans le champ du patrimoine afin d’actualiser la législation conformément aux choix démocratiques pour une gestion concertée, contractualisée et participative favorable à l’épanouissement d’une personnalité tunisienne responsable et fière de son histoire.

  مدرجة تحت: Actualités, Metter en avant
  تعليقات: Aucun


Lancement de Tounes ta3mal V 2.0 : Votre guide pour la recherche d’emploi

من طرف: Eya Chemli,

Le projet « Tounes Ta3mal » vient d’annoncer ce samedi 22 Mai le lancement officiel de la version 2.0 de son site.

Cofondée par Silatech et Microsoft, cette initiative est un portail qui vise à booster l’employabilité en Tunisie à travers une plateforme destinée aux demandeurs d’emploi.


 

Tounes Ta3mal

La plateforme offre une panoplie de services gratuits pour guider les demandeurs d’emploi vers une insertion professionnelle adéquate: orientation, tests psychotechniques et linguistiques, astuces pour élaborer un CV professionnel, simulations d’entretiens d’embauche…

Durant l’événement, les fondateurs du projet dont « Alya Mahmoud » ainsi que « Ali Mnif » ont donné le mot d’ouverture de la conférence.

Ensuite, le coordinateur du projet « Med Ali Chebaane» a établi un état des lieux de la situation de l’emploi en Tunisie, il a par ailleurs expliqué le concept ainsi que les différents objectifs du projet Tounes ta3mal.

Les différents partenaires du projet tels que  Education For Employment (EFE), Pragma Corp et Mercy Corps se sont exprimés sur plusieurs thématiques liés à l’employabilité et ont présentés leurs projets et leurs différentes activités.

Enfin, un panel de discussion sous le nom « Finding a job is a job »  a rassemblé des experts en ressources humaines notamment :

  • Selim Jeidane – DRH at Orange Tunisia
  • Mohamed Rouached – HR Manager at Crown Cork
  • Afef Maazoul – DRH à  Land’ Or
  • Hamadi Challouf – HR, Health & Safety Group Director à Bonna Tunisie /Directeurs de Ressources humaines notamment

Les débats ont traité du processus de recherche d’emploi : établir un profil professionnel cohérent, identifier les opportunités existantes, les techniques pour élaborer un bon CV ou comment se distinguer lors d’un entretien d’embauche. Les représentants Ressources Humaines de ces entreprises ont par la même occasion parlé de leurs expériences lors de leurs entretiens avec les candidats et ont donné plusieurs conseils pertinents aux jeunes demandeurs d’emploi.

 


معرض

  مدرجة تحت: Actualités, Metter en avant, Reportage
  تعليقات: Aucun


REMDH-Situation et Recommandations sur les Droits de l’Homme en Tunisie

من طرف: Emilien Miner,

Préalablement à la réunion qui s’est tenue le 5 mai 2015 entre la Tunisie et l’Union Européenne, le Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme (REMDH) a rédigé une note sur la situation des droits de l’homme en Tunisie, comprenant différentes recommandations pouvant servir à orienter les discussions. Ce travail est le fruit d’une collaboration du REMDH avec plus de 50 organisations, dans le cadre du projet « Mobilisation de la société civile dans le suivi des relations entre la Tunisie et l’UE ».

Nous traiterons ici les différentes problématiques et recommandations mises en exergue dans cette note. Ces dernières impliquent principalement la mise en application de la constitution de 2014 et des conventions internationales ratifiées par la Tunisie. Plusieurs thèmes sont abordés : la sécurité, les violences faites aux femmes, les droits de manifestations, la réforme du système de justice, la protection des migrants, la promotion des droits économiques, sociaux et culturels.

La sécurité

Un problème important a fait surface concernant la lutte contre le terrorisme. Il s’agit du risque d’atteinte aux libertés fondamentales que celle-ci comporte, notamment la liberté d’expression par l’entrée en vigueur de lois trop répressives telles que la loi n°2014-9 et 2015-25.

Le REMDH recommande donc de lier les impératifs de prévention et de lutte efficace contre le terrorisme au respect des droits humains.

La violence à l’égard des femmes

Bien que la constitution consacre les mêmes droits aux femmes et aux hommes (article 21 et 46), on y trouve des ambiguïtés qui peuvent être interprétées et transposées dans les textes juridiques de manière non conforme aux standards internationaux. Les violences faites aux femmes par exemple bénéficient d’un vide juridique et restent impunies. Pour pallier à cela, un avant-projet de loi a été constitué mais s’est heurté à une virulente opposition au sein du gouvernement, bloquant ainsi le processus. D’autre part, la Tunisie avait émis des réserves concernant la convention internationale pour l’élimination de toutes les formes de discrimination envers les femmes. Ces réserves ont été levées, mais la déclaration générale est restée en vigueur et freine le processus d’adoption de cette convention.

Les principales recommandations du REMDH sont donc les suivantes :

  • Adopter au plus vite la loi intégrale contre la violence à l’égard des femmes et des filles et effectuer les réformes en conséquence.
  • Envisager la ratification de la convention du Conseil de l’Europe contre la violence faite aux femmes ainsi que celles de l’organisation internationale du travail, notamment celle concernant les droits socio-économiques des femmes.
  • Lever la déclaration générale de réserves concernant la convention pour l’élimination de toutes les formes de discrimination envers les femmes.
  • Prendre en compte la dimension « genre » dans l’élaboration des lois, des budgets de l’Etat et des plans de développement
  • Garantir la parité homme femme dans la loi électorale relative aux élections municipales.

Liberté de réunion

La liberté de réunion est effective en Tunisie dans les faits, mais reste punie dans la loi (Loi n°69-4 du 24 Janvier 1969). D’autre part, des abus de la part des forces de l’ordre ont conduit à des graves incidents (dernier en date, la mort d’une personne suite à un sit-in pacifiste le 27 juillet 2013 après la mort de Mohamed Brahmi) et on ne connaît pas les résultats des commissions d’enquête saisies suite à ces faits.

Le REMDH recommande donc :

  • Réviser la loi du 24 janvier 1969 pour la mettre en conformité avec les standards internationaux et les nouvelles dispositions de la constitution Tunisienne.
  • Réformer le secteur de la sécurité en Tunisie en définissant une chaîne de responsabilité claire, en mettant sous contrôle les différentes forces de sécurité et en améliorant les formations (notamment à la bonne utilisation de la force et des armes anti-émeutes).
  • Adopter des règles claires, détaillées et contraignantes pour l’usage de la force contre les manifestants en conformité avec les principes de base des Nations Unies.
  • Faire suivre toute plainte ou possible atteinte aux droits humains d’une enquête indépendante et impartiale permettant de poursuivre les responsables et dédommager les victimes.

Réforme du Système de Justice

Les pratiques de l’ancien régime en termes de corruption et d’ingérence dans les affaires de la justice ont laissé des traces qui persistent encore : lourdeur, iniquité du système judiciaire, risque d’interférences dans le mode de recrutement et la gestion de carrière des magistrats de la part du pouvoir exécutif. L’accès aux archives est par complexe et devrait être géré par un mécanisme indépendant pour éviter toute manipulation.

Le REMDH incite donc à :

  • Assurer un processus de réforme de la justice transparent et participatif, reconnaissant la nécessité et l’importance d’y impliquer la société civile tunisienne en tant qu’acteur concret.
  • Informer et sensibiliser les citoyens tunisiens quant à leurs droits, notamment par l’accès facile à l’information juridique et à l’aide juridictionnelle pour les groupes plus vulnérables
  • Renforcer la capacité des magistrats en matière de déontologie pour assurer leur indépendance, impartialité et intégrité.
  • Décentraliser la justice administrative et réformer la carte judiciaire pour assurer une justice de proximité.
  • Clarifier les textes de loi concernant les archives pour en assurer un accès et une utilisation encadrés et pertinents.
  • Revoir la loi sur la justice transitionnelle pour assurer sa conformité avec les standards internationaux. (Notamment concernant le nombre et la répartition des chambres spécialisées au sein des tribunaux de première instance ; le respect du droit au double degré de juridiction par la création de chambres spécialisées au sein des Cours d’appel)

  مدرجة تحت: Actualités, Metter en avant
  تعليقات: 1


Inclusion de la Jeunesse en Tunisie

من طرف: Emilien Miner,

Dans l’optique d’apporter une meilleure visibilité concernant les perspectives en matière d’intégration des jeunes, trois acteurs que sont l’Observatoire National de la Jeunesse, La Banque Mondiale et le Center for Mediterranean Integration se sont penchés sur ce sujet et ont conjointement rédigé un rapport analytique d’environ 130 pages traduit en versions arabe, française, et anglaise (disponibles gratuitement sur demande à la banque mondiale). L’enquête a été menée auprès de jeunes de milieux sociaux divers, aussi bien urbains que ruraux.

Pour illustrer sa problématique, le rapport se penche d’abord sur la situation des jeunes en termes d’emploi. Il indique que selon l’Organisation Internationale du Travail, le chômage des jeunes âgés de 15 à 29 ans a augmenté après la Révolution, passant à 33,2% en 2013. Il est d’autre part indiqué que les jeunes ont joué un rôle de premier plan dans la transition politique, bien qu’il soit difficile pour eux d’obtenir un rôle dans la prise de décision et sont rarement consultés sur les questions qui les touchent directement.

Partant de ce constat, le rapport tente d’identifier les catégories de jeunes exclus en fonction de multiples facteurs, y compris les disparités régionales, les inégalités liées au genre, et l’accès limité à l’éducation, à l’emploi et les biens sociaux.

Il met l’accent sur la condition des jeunes de la catégorie « Ni dans le système d’éducation ni dans l’emploi, ni en formation » (NEET) étant la plus affectée par l’exclusion.

Nous analyserons dans une première partie, les causes liées au chômage et au manque de participation des jeunes, puis, dans un deuxième temps, nous décrirons les perspectives présentées dans le rapport pour répondre à ces problèmes.

Cet article est réparti sur 3 parties, disponibles via ces liens

La nouvelle Constitution tunisienne, adoptée en Janvier 2014, consacre la participation des jeunes en tant que pilier essentiel du développement social, économique et politique du pays. Mais les dispositifs mis en place sont encore timides et doivent se concrétiser. Les premiers résultats nous permettent tout de même d’entrevoir un bilan positif pour les années à venir.

Lire le Rapport « Tunisie: Surmonter les Obstacles à l’Inclusion des Jeunes »

  مدرجة تحت: Actualités, Astuces/Conseils, Metter en avant
  تعليقات: 2


La fête bergers, lutter contre les menaces terroristes par la culture!

من طرف: Eya Chemli,

L’association culturelle des collines organise ce weekend  La 4ème édition consécutive de « la fête des bergers », un événement qui vise à  promouvoir les collines de Semmama, Kasserine, espace souvent associé au terrorisme.

Combattre le terrorisme par la culture ! voici la devise de cette association crée en 2012 par des ensignants et artistes de la région qui se sont engagés à promouvoir les Collines de Semmama et à préserver son patrimoine authentique.

Cet événement vise à montrer aux visiteurs que ce Djebel a toujours été un endroit paisible et riche de ses ressources et de son histoire. Cet événement ambitionne aussi d’encourager le tourisme alternatif en mettant en lumière la beauté de l’endroit et l’hospitalité de ses habitants. Un endroit qui mérite d’être exploré. Au programme:chants bédouins, soirées musicales animées par des artistes engagés, projections de courts métrages rendant hommage au patrimoine de la région mais surtout une vraie  découverte de la nature profonde et du quotidien de la population locale. En effet, les participants  auront  l’occasion  lors de cette fête de passer deux jours avec des bergers de Semmama.Une immersion ou ces derniers  pourront s’initier à l’un des plus  vieux métiers au monde,mais pas des plus faciles, celui du pâtre.

Défilé de troupeaux, tonte de brebis, ateliers de  tissage de “margoum” et plats concoctés par les habitants de la région sont également prévus. Les visiteurs pourront aussi contempler  une nature à l’état vierge et le paysage magique de l’aube. Une escapade dans la nature et un vrai moment de partage, d’échange et de convivialité. L’idéal pour se ressourcer et redécouvrir la culture rurale de notre pays.

L’association ne s’est d’ailleurs pas arrêté aux événements, un centre culturel accessible aux habitants a été mis en place dans la montagne disposant d’une salle de cinéma, et animant plusieurs ateliers de poésie et de danse. Une décentralisation de la culture ! Une culture qui se doit d’être accessible pour tous.

  مدرجة تحت: Actualités, Metter en avant
  تعليقات: Aucun


Bien gérer son argent, un casse-tête ?

من طرف: Alya Belkhodja,

Voici déjà 3 mois que Mercy Corps nous délivre, dans le carde du projet tounes tekhdem, des vidéos d’éducation financière afin de vulgariser et de simplifier des concepts économiques et financiers jugés compliqués.

Cette série de 7 capsules ludo-éducatives ont été préparées avec pour objectif de sensibiliser le plus grand nombre aux concepts d’éducation financière, et de contribuer à l’inclusion financière en Tunisie.
Si vous cherchez a savoir comment  prendre des décisions financières avisées et  mieux planifier votre budget,  accroître votre épargne et faire des dépenses et des emprunts plus réfléchis, regardez la suite.

 

Je gère mon budget

Epargne: Vous pouvez y arriver !

Gestion des dettes : Évitez le surendettement

Les services financiers: J’ouvre un compte !

Carte bancaire et paiement via Mobile et Internet

Comment passer de l’idée au projet ?

Comment financer son projet ?

Mercy Corps en Tunisie

Active en Tunisie depuis juillet 2011, six mois après la révolution, les projets de Mercy Corps visent la réduction des divisions entre les zones côtières et les régions traditionnellement négligées de l’intérieur du pays, encourageant une appréhension commune entre les diverses populations tunisiennes. Avec des bureaux à Gafsa et à Médenine, nos projets se concentrent tout particulièrement sur le Sud Tunisien. Mercy Corps se concentre sur les éléments suivants
• Appui aux initiatives d’amélioration de la capacité d’emploi et d’entrepreneuriat
• Renforcement des capacités des associations locales pour le développement civique, social et économique
• Appui aux projets de développement local des jeunes leaders

Où se renseigner plus amplement ?

Programme d’éducation financière globale
Global Financial Education
Micro finance Opportunities
Pour de plus amples informations sur les activités d’éducation financière pour les jeunes,
Contactez Med Atef Hermessi, Coordinateur Technique pour l’Inclusion Financière chez Mercy corps Tunisie : ahermessi@tn.mercycorps.org

  مدرجة تحت: Actualités, Astuces/Conseils, Metter en avant
  تعليقات: Aucun


Mobilisation de la société civile pour de meilleurs Droits économiques et sociaux en Tunisie

من طرف: Idbichou Emna,

C’est dans le cadre du projet intitulé « Mobilisation de la société civile dans le suivi des relations entre la Tunisie et l’Union européenne » que s’est tenu la 3e et la dernière session du groupe travail Droits économique et sociaux.

Durant trois sessions de travail, différents acteurs clés de la société civile se sont concertés et ont débattu de sujets d’actualités afin d’émettre des recommandations auprès des instances gouvernementales tunisiennes, de l’UE de certains de ses pays membres et de la délégation de l’union européenne en Tunisie.

Le partage des expériences au cœur de l’apprentissage

Un panel d’acteurs éminents et militants pour les droits économiques et sociaux en Tunisie ont partagé tour à tour leur expertise ainsi que leurs  expériences, aussi bien stratégiques qu’opérationnelles, en Tunisie. Ceci a généré un débat riche en idées et a produit une base d’entente générale dans le groupe de travail.
La session de travail a commencé par l’intervention de Mme Lilia Rebaï qui a exposé les progrès faits durant ce projet, dans l’édification de nouvelles traditions basées sur le dialogue constructif entre la société civile, l’UE ainsi que les structures gouvernementales tunisiennes.
Monsieur Lotfi Ben Aissa est intervenu par la suite eta exposé plusieurs statistiques pertinentes issues de l’observatoire national de l’emploi et la qualification ainsi que de l’Institut National de Statistiques.

Monsieur Atef Hermassi,Coordinateur technique spécialisé en Inclusion Financière auprès de Mercy Corps, est intervenu sur le thème de l’éducation financière en Tunisie. Riche de son expérience sur le terrain et dans les zone de développement prioritaires, M.Hermassi a partagé ses observations et  a expliqué comment le manque de conscience financière des jeunes cause en partie leur perte.

M.Abdeljalil Bedoui a pris la parole par la suite pour faire un riche exposé sur l’évolution historique des droits économiques et sociaux en Tunisie et exprimer ses inquiétudes sur les perspectives d’évolution de ces dernière lors des prochaines années en Tunisie.

M.Bedoui a présenté différents arguments pour montrer que les DES est une responsabilité partagée et qu’une stratégie inclusive est à implémenter au plus vite pour réduire les écarts entre les régions, genres et classes sociales. Selon lui, combattre la corruption est la 1 ère bataille à mener dans les administrations en Tunisie en appliquant les fondement de la transparence à travers notamment la mise en place de plateformes de communication et dénonciation des dépassements observés.

Plusieurs exemples d’anomalies en matière de gestion des ressources du pays ont été cités comme “la mauvaise gestion de la Présidence de la République tunisienne, qui a connu la réduction de ses prérogatives et qui au même moment connait une augmentation démesurée de son budget” – Dixit M. Bedoui.

Des recommandations ont commencé à émerger du débat. Parmi ces dernières figurent la révision de la conception de l’Etat, la redéfinition du rôle des acteurs et des relations entre eux, le redéploiement des ressources du pays et leur redistribution sur une base plus juste et plus équitable. Le rééquilibrage entre l’import et l’export (ainsi que la révision des destinations traditionnelles). Enfin les participants ont recommandé au gouvernement de fixer des priorités de réformes en gardant à l’esprit celle du système bancaire tout en s’assurant de la cohérence des actions à entreprendre en les inscrivant dans un cadre stratégique globale.

L’après-midi, ce fut au tour de M.Vincent Forest, Directeur du Département Plaidoyer du Réseau Euromed, de présenter les méthodes et techniques de plaidoyer avec l’Union Européenne. M.Vincent a présenté à cette occasion les différentes structures et mécanismes de l’Union Européenne afin que les membres présents puissent, lors de leurs missions de plaidoyer mieux identifier et mieux cibler personnes adéquates.

Diviser pour mieux régner sur le sujet

Durant la fin de la 1ère journée, la plénière s’est divisée en 4 groupes pour travailler sur les recommandations qui seront adressées aux décideurs concernés et entre autorités locales, nationales et l’union européenne.

La deuxième journée a commencé avec la santé comme thème principal. La 1ère intervention,par M.Moncef Belhadj Yahya, a porté sur l’accès des tunisiens et leurs droits à la santé. Durant cette session, M.Belhadj Yahya a  exposé l’évolution du système de  santé et a expliqué, chiffres et statistiques à l’appui,  le large fossé qui existe entre les engagements de la Tunisie et la réalité . Pire encore, selon l’intervenant,  le système de santé publique subit une dégradation considérable et est à l’origine d’injustice sociale.

A titre d’exemple: “Les dépenses “catastrophiques” de la santé représentent 40% des dépenses des ménages, touchent 5% d’entre eux et entraînent certains sous le seuil de la pauvreté”

Pour remédier à ces dysfonctionnements, M.Belhadj Yahya propose d’appliquer les principes de la discrimination positive comme prévu dans la constitution.
Suite à cet exposé, s’en est suivit un tour de table pour un échange autour des perspectives du système de la santé en Tunisie qui souffre, outre de la mauvaise gestion des ressources, du manque de techniciens suffisamment formés .

M.Nabil Ben Nassef, représentant de l’Union européenne dans le groupe de travail, est intervenu pour exprimer son soutien au groupe de travail féliciter les représentants de la société civile pour l’incroyable travail qu’elle est en train d’accomplir en Tunisie. Le groupe de travail a profité de l’occasion pour communiquer ses recommandations en matière de Droits économiques et sociaux.

  مدرجة تحت: Actualités, Metter en avant
  تعليقات: 1