L’association “Fani Raghman Ani” a inauguré, le vendredi et samedi 18 et 19 Décembre , en présence de représentants de l’ambassade d’Allemagne à Tunis et quelques cadres partenaires des Ministères de l’Education et de la Culture ainsi que des représentants de la société civile, des journalistes et des artistes, la salle de théâtre et de cinéma du collège Ibn Rachik de Dowar Hicher qu’elle a construite dans le cadre du projet «Nous sommes ici /na7nou Houna » .
” Nous sommes ici” est un nouveau projet de l’association “ Fani Raghman Ani” en partenariat avec l’ambassade d’Allemagne et le ministère de l’éducation, et qui consiste en la construction de salles de cinéma et de théâtre au sein des établissements d’enseignement primaire, de base et secondaire et ce dans l’objectif de participer à la diffusion et la généralisation des activités culturelles, surtout dans les zones marginalisées souffrant d’un manque cruel d’activités culturelles.
” Nous sommes ici” à Dowar Hicher est une initiative pour lutter contre la violence et l’extrémisme, surtout que cette région est privée de toute action culturelle. Cette région qui a souffert des éclaboussures de certaines affaires liées au terrorisme reste une zone peuplée par des enfants artistes et passionnés par tous les arts. les enfants de Dowar Hicher manquent seulement d’un espace qui leur permet d’exprimer leur talent , qui les protège du danger de la récupération terroriste. cet espace prévu pour les spectacles et représentations est une initiative qui donne l’occasion aux élèves du collège Ibn rachik d’être créatifs ce qui coïncide avec la décision du ministre de l’éducation de rendre obligatoire les clubs culturels dans tous les établissements scolaires.
Du 11 au 13 Décembre se sont réunies plus de 100 associations nationales et internationales lors du Symposium de la Société Civile. Cet événement avait pour intitulé “Les synergies entre ONGs Nationales et Internationales : Défis et Perspectives”. Les acteurs présents, répartis en quatre groupes (en respectant des critères de représentativité: région, genre, thématique, type d’ONG), ont travaillé au cours des trois jours sur les thématiques suivantes:
Bilan de la collaboration entre les organisations locales, nationale et internationales durant les dernières années
Clarifier les mandats et les attentes des diverses composantes de la société civile
Discuter du cadre juridique des associations à l’éclairage des contraintes pratiques (loi des associations, acquis et lacunes, et perspectives de réforme)
La refonte entre ONGs nationales et internationales (relations entre ONGs, bailleurs et structures d’appui technique : défis, perspectives, redevabilité, transparence…)
Discuter de l’appui financier
Discuter de l’appui technique
Priorités d’intervention de la Société Civile en terme de démarche, méthodologie et gouvernance
Charte éthique de collaboration et réflexion sur les études en perspectives
Ces ateliers ont donné lieu à une charte approuvée par les acteurs présents.
La corruption est un phénomène social, politique et économique complexe, qui touche tous les pays. Elle sape les institutions démocratiques, ralentit le développement économique et contribue à l’instabilité gouvernementale.
Le 31 octobre 2003, l’Assemblée générale a adopté la Convention des Nations Unies contre la corruption (résolution 58/4), et a prié le Secrétaire général de charger l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) d’assurer le secrétariat de la Conférence des États Parties à la Convention.
Le 9 décembre a été déclaré Journée internationale de lutte contre la corruption, afin de sensibiliser le monde à ce problème et pour faire connaître le rôle de la Convention, en matière de lutte et de prévention.
En 2014, l’Office des Nations Unies pour le Développement ( PNUD) et l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime ( ONUDC) ont développé une campagne globale conjointe, soulignant l’impact de la corruption sur l’éducation, la santé, la démocratie, la prospérité et le développement.
La campagne internationale conjointe de 2015 se concentre sur la façon dont la corruption sape la démocratie et la primauté du droit, entraîne des violations des droits de l’homme, fausse les marchés, érode la qualité de vie et permet la criminalité organisée, le terrorisme et d’autres menaces à la sécurité humaine de s’épanouir.
La campagne sur les réseau sociaux #breakthechain souligne également que la corruption est un crime transversal qui touche de nombreux domaines. Elle montre que les actions contre la corruption sont essentielles en vue d’atteindre les objectifs de développement durable, qui visent à mettre fin à la pauvreté, à protéger la planète, et à assurer la prospérité de tous.
En Tunisie, la corruption est un fléau pour l’économie tunisienne. si tout le monde s’accorde à le dire, l’action peine à suivre. En effet, d’après l’organisation anti-corruption Transparency International et sa 20ème édition de l’Indice de perceptions de la corruption, qui mesure le niveau de corruption dans le secteur public, la Tunisie figure à la 79ème place avec une note de 40 sur 100, alors qu’en 2013, elle avait obtenu une note de 41.
L’Association tunisienne des contrôleurs publiques s’est également intéressée à ce fléau en publiant en avril 2015 une étude qui démontre qu’au moins 450 millions de dinars (plus de 200 millions d’euros) ont été distribués en 2013 sous forme de pots-de-vin à des fonctionnaires.
En outre, si l’implication de responsables a été prouvée, documents à l’appui, certains ont été promus et non punis, s’indigne le président de l’association, Sharfeddine Yakhoubi.
La corruption ne touche pas que l’économie Tunisienne. Toujours selon le rapport the world justice project réalisé par transparency International d’autres secteurs seraient touchés :
S’il est convenu que la corruption augmente dans les périodes de post-conflit ou post-révolution , il semblerait que le gouvernement ait beaucoup de mal à gérer la situation, le confirme la démission du ministre tunisien chargé des relations avec le Parlement, Lazhar Akremi qui a clairement déclaré à l’AFP : “Je ne peux plus faire partie d’un gouvernement qui n’a pas la volonté politique de faire face à la corruption”.
Le programme “Projets innovants des Sociétés civiles et Coalition d’Acteurs” (PISCCA) a pour but d’appuyer des petites initiatives associatives locales, portées par des structures n’ayant jamais reçu de financements ou très rarement.
Ce programme s’articule autour de trois composantes :
Encourager la participation inclusive des jeunes et des femmes à la vie publique locale
Favoriser les activités génératrices de revenus et d’emplois en lien avec l’économie sociale et solidaire
Soutenir des projets innovants et de mobilisation citoyenne en matière de développement durable et d’environnement
Il concerne trois espaces géographiques :
Les gouvernorats de l’intérieur et du centre et du nord-ouest
Les quartiers défavorisés des grandes villes
Les zones rurales
La logique d’intervention du PISCCA est de soutenir des micro-projets de taille adaptée aux besoins et aux capacités de bénéficiaires portés par des associations locales. Ce soutient se fait par des financements entre 8 000 et 30 000 DT pour des projets de 6 à 24 mois (pour une enveloppe totale de 600 000€). 10% d’autofinancements sont toutefois exigés pour les projets participant (avec possibilité d’inclure de la valorisation du bénévolat ou des locaux, par exemple.
Les projets incluant des dimensions liées à la durabilité ou à l’autoformation (y compris l’intervention d’un formateur extérieur) seront privilégiés. Il sera par ailleurs également possible d’ajouter à votre projet une annexe « actions de mise en réseau » qui inclura des activités de mise en réseau cohérentes avec le projet mais non indispensable à la réussite de celui-ci. Il est donc conseillé de réfléchir à un projet d’échelle modeste et qui permettra à votre association de gagner en expérience.
Un site officiel est en cours de publication, tous les détails concernant la participation y figureront. L’appel à candidature sera lancé officiellement fin Janvier.
Pour faciliter la participations d’une majorité d’associations, un chargé de mission par zone d’intervention accompagnera, dès maintenant les associations dans la préparation de leur projet, pour qu’elle aient un maximum de chance de voir leur projet sélectionné. Un suivi du projet sera également effectué. Consultez le site de l’institut français pour prendre contact avec les chargés de mission.
Le British Council et l’Agence Tunisienne de Coopération Technique (ATCT) se sont associés pour la première fois pour offrir des ateliers en anglais sur l’employabilité à environ 5.000 demandeurs d’emploi au cours de l’année prochaine. Ces ateliers mettent l’accent sur les compétences requises pour la rédaction de CV et les techniques des entretiens.
Des ateliers pratiques ont déjà été offerts à 400 demandeurs d’emploi pour la première fois dans le cadre du Mois de la langue anglaise en novembre 2015, et seront bientôt livrés par des conseillers de l’ATCT spécialement formés pour assister les demandeurs d’emploi à se préparer aux possibilités d’emploi qui nécessitent de plus en plus un bon niveau d’anglais, des CV bien rédigés et de bonnes compétences de communication lors des entretiens de recrutement.
La première partie de l’atelier porte sur les compétences d’écriture des CV et les moyens employés pour décrocher une entrevue.
La deuxième partie se concentre sur les techniques d’entrevue et comment décrocher un emploi.
Kiros Langston, Directeur des programmes d’anglais au British Council a déclaré que ce premier partenariat entre le British Council et l’ATCT est passionnant car il combine entre l’expertise du British Council dans la formation en langue anglaise et l’expertise de l’ATCT dans le secteur de l’emploi pour offrir de nouveaux outils à ceux qui cherchent à améliorer leurs compétences linguistiques ainsi que leurs possibilités d’emploi.
Lamia Esseghaier, Directrice à l’ATCT, a déclaré que ce partenariat contribuera à renforcer le soutien de l’agence aux demandeurs d’emploi tunisiens inscrits dans la banque des candidatures de l’agence en leur permettant d’acquérir un meilleur niveau d’anglais, une exigence fortement exprimée par les employeurs en Tunisie et à l’étranger, en particulier dans les pays du Golfe, le Canada, les pays d’Afrique du Nord et l’Europe.
La réponse de la société civile aux dernières attaques qu’a connues la Tunisie ne s’est pas faite attendre. En effet, 35 associations, des plus actives en Tunisie, ont publié un communiqué de presse où elles exprimaient clairement leur attachement à l’unité nationale face à la barbarie de l’attaque perpétrée à l’encontre des 13 martyrs de la garde présidentielle.
Dans ce communiqué, les associations concernées ont manifesté leur détermination à poursuivre leur action en faveur de l’édification d’une société juste et libre, tout en veillant à éradiquer les racines du terrorisme dans sa tentative de faire échouer le dernier espoir des Révolutions du monde arabe.
La société civile tunisienne qui s’est fortement mobilisée depuis le 14 janvier 2011 pour instaurer un état de loi et de droit semble, malgré les menaces grandissantes, de plus en plus déterminée à lutter contre le fléau de l’extrémisme religieux comme elle l’avait notamment fait à Kasserine. les 35 signataires du communiqué ont rappelé que la réponse au terrorisme ne pouvait aucunement être sécuritaire.
Voici le communiqué conjoint:
Des ONGs de la société civile condamnent fermement l’attentat et appellent à une stratégie globale contre le terrorisme
À la suite de l’attentat terroriste qui a frappé la Tunisie, ce mardi 24 novembre 2015, en plein cœur de sa capitale, les organisations de la société civile, ci-dessous signataires, adressent leurs hommages et leurs condoléances aux familles et proches des victimes et aux blessés ainsi qu’à l’ensemble du peuple tunisien.
En ces moments difficiles, où nos valeurs de paix et de démocratie sont attaquées, nous appelons au recueillement et à l’unité nationale pour continuer à bâtir ensemble un Etat de droit, démocratique, pacifique et respectueux des droits humains.
Nous sommes déterminés à poursuivre notre action en faveur de l’édification d’une société juste et libre et à éradiquer les racines du terrorisme dans sa tentative de faire échouer le dernier espoir des Révolutions du monde arabe.
Ces actes barbares s’opposent diamétralement aux valeurs véhiculées par les courants éclairés de notre culture plusieurs fois millénaire et à la Déclaration universelle des Droits de l’Homme. Ils n’infléchiront en rien notre lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes, avec discernement, dans le strict respect de la dignité humaine, conformément aux principes et valeurs énoncées dans la Constitution.
Nous rappelons que la lutte contre le terrorisme passe par une gouvernance du secteur de la sécurité efficace, permettant aux contre-pouvoirs constitutionnels de jouer leur rôle à travers la mise en place de mécanismes d’audits, de surveillance et de reddition des comptes.
Il est primordial également d’apporter les moyens et le soutien nécessaire à l’institution judiciaire pour exercer son rôle, en toute indépendance et neutralité, afin d’assurer l’équilibre entre et la protection des droits et libertés et la lutte efficace contre les terroristes.
Nous appelons les autorités à entreprendre des consultations aussi larges que possible qui incluent toutes les parties aptes à donner une expertise sur ce fléau et ce pour la mise en place d’une stratégie nationale de lutte contre le terrorisme ayant une dimension culturelle, éducative, sociale et économique.
Enfin, nous appelons également à la tenue d’un congrès national contre le terrorisme dans lequel tous les acteurs de la nation, Etat, partis politiques et organisations de la société civile affirment leur engagement dans la lutte contre le terrorisme.
Liste des Organisations signataires :
– Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT)
– Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LTDH)
– Ordre National des Avocats Tunisiens (ONAT)
– Association Tunisienne des Femmes Démocrates (ATFD)
– Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux (FTDES)
– Association Des Magistrats Tunisiens (AMT)
– Syndicat des Magistrats Tunisiens (SMT)
– Observatoire Tunisien de l’Indépendance de la Magistrature (OTIM)
– Coordination Nationale Indépendante pour la Justice Transitionnelle (CNIJT)
– Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT)
– Union Nationale de la Femme Tunisienne (UNFT)
– Association des Femmes Tunisiennes pour la Recherche sur le Développement (AFTURD)
– Association Beity
– Al Bawsala
– Comité du Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT)
– Association Tunisienne de Défense du Droit à la Santé (ATDDS)
– Plateforme Tunisienne d’Economie Sociale et Solidaire (Platess)
– Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des Deux Rives (FTCR)
– Organisation contre la Torture en Tunisie (OCTT)
– Centre de Tunis pour la Migration et l’Asile (CeTuMA)
– Groupe Tawhida Bechikh
– Collectif 95 Maghreb Egalité
– Association Thala Solidaire
– TIGAR (Kasserine)
– Le labo démocratique
– Association Citoyenneté et Démocratie de Hammam Ghzaz
– Ligue des Electrices Tunisiennes (LET)
– Association Citoyenne et Liberté de Jerba (ACL)
– Union Générale des Etudiants Tunisiens (UGET)
– Union des Diplômés Chômeurs (UDC)
– Avocats sans Frontières (ASF)
– Cairo Institute for Human Rights studies (CIHRS)
– Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH)
– Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT)
– Réseau Euro-méditerranéen des Droits humains (EuroMed Droits/REMDH)
Les Jeunes de La Junior Entreprise Tunisie « JET » montrent l’exemple de LA VOLONTÉ !
Lors de la clôture de la semaine mondiale de l’entreprenariat, les jeunes étudiants de la Junior Entreprise Tunisie se sont réunis tout un week-end pour réfléchir l’entreprenariat.
Cette organisation, à but non lucratif, est officiellement reconnue dans le mouvement Junior Entreprise mondiale depuis 2012. Elle est entièrement gérée par des étudiants, liés à leurs domaines d’études, qui offrent des services de conseil sur le marché professionnel. Ainsi, l’expérience et les possibilités d’apprentissage uniques sont les outputs escomptés, en faisant des travaux de projet professionnel d’un côté et la gestion des petites juniors entreprises de l’autre côté. En effet, la junior entreprise créée et gérée par des étudiants, leur permet d’avoir une expérience pratique, développer leurs compétences théoriques et combler le gap entre le monde universitaire et le monde des affaires.
La plupart des Juniors entreprises en Tunisie sont dans les écoles d’ingénieurs et des écoles de Commerces et de gestion soit 33 Juniors entreprise en Tunisie, de Gabes à Bizerte. Elles sont toutes gérées, telle une entreprise, avec un organigramme d’entreprise. L’idée de ce mouvement est que les universitaires, qui vont vers les entreprises, offrent leurs compétences pour sous-traiter des projets, outre les événements et les séminaires qu’ils organisent.
En Trois ans d’activité officielle, la JET a connu un développement exponentiel, en passant de moins de 10 bureaux à + 33 juniors entreprises dans différentes universités avec tout l’effectif qui peut suivre.
Au JOBS (leur séminaire annuel) 2012, il y avait 250 participants. Au JOBS 2015, les inscriptions ont dépassé les 900 et ils étaient obligés d’arrêter les inscriptions à défaut de capacité d’accueil des adhérents. Personnellement, je ne connais aucun congrès associatif universitaire en Tunisie d’une telle envergure. Le JOBS 2015 est géré par des étudiants, pour des étudiants et sans aucune intervention externe. Conférences, Workshop et des compétitions en Innovations sont les rubriques programmées tout au long du week-end.
Sérieux, rigueur, labeur, discipline, créativité sont les qualificatifs qui décriraient au mieux leurs conférences et séminaires. Pour un congrès local, autogéré par des étudiants, sans aucune assistance externe, le taux de présence était très élevé avoisinant les 100%.
La mission de JET est de développer les compétences de l’étudiant, afin qu’il soit performant dans le cycle économique. Les Juniors, tels qu’ils se nomment, se démarquent par leur excellence opérationnelle. La notion de “Bien Faire ” les choses est l’une des grandes qualités des jeunes étudiants de la Junior Entreprise. Ce capital immatériel est consolidé via des élections régulières, après un mandat de deux ans, une passation en bonne et due forme. Des séances d’audit sont effectuées chaque année,dans les bureaux locaux et ce par le bureau nationale via des visites sur terrain et un appui continu envers les bureaux nouvellement créés.
Un aspect innovant de cet événement est qu’il est géré par des étudiants sous forme d’entreprise. Ces derniers développent les compétences de leur effectif, organisent des évènements qui répondent aux attentes des universitaires de leur régions. La gouvernance rentre dans le cadre de mandats de deux ans qui sont évalués régulièrement. C’est un mouvement ouvert à toutes les autres structures; associations et entreprises. Ils ont signé à ce titre un partenariat avec INJAZ TUNISIE (membre de INJAZ EL ARAB et du mouvement mondial Junior Achievement) qui offre le savoir-faire de ses cadres aux universitaires, en étant gouverné par des entreprises.
Un mouvement proche de ce que fait JET et qui la complète. En effet, La JET c’est l’université qui va vers l’Entreprise. INJAZ c’est l’entreprise qui va vers l’université. Un pont qui sera certainement bénéfique pour les « 3 E » l’Etudiant, l’Entreprise et l’Economie tunisienne.
L’objectif de la JET est clair : création de la valeur ajoutée immatérielle, à savoir vulgariser le savoir-faire et offrir de la visibilité à leur Université via les évènements qu’ils organisent et les compétences des étudiants. C’est l’une des rares associations qui reconnait les efforts de ses adhérents, en organisant un évènement annuel en fin d’année pour valoriser les meilleures performances. Ils entreprennent également des évènements et des projets dans tous les domaines, Ingénierie (dans toutes ses spécialités), Marketing, Commerce, Art, Informatique….
Certaines initiatives de Juniors entreprise ont été faites auparavant mais elles n’ont pas abouti à de telles performances. Une telle ascension exponentielle, ces dernières années, de ce phénomène reflète :
La bonne gouvernance au niveau du bureau nationale.
Un intérêt et sérieux au niveau local de chaque bureau.
Une soif des jeunes à créer de la valeur ajoutée.
Ils ont démontré aussi, que nous n’avons pas besoin de gros moyens pour créer de la valeur, notamment le savoir et le développement des compétences. Développer les compétences des Jeunes étudiants et leur offrir l’expérience de gestion d’équipe, gestion de projet, gestion d’évènement et d’entreprise c’est leur OFFRIR :
Le LUXE de faire des erreurs pour apprendre gratuitement.
La Chance de découvrir ses atouts et les développer.
L’Espoir de faire leurs projets en leur ouvrant les yeux sur l’entrepreneuriat.
A travers ce week-end de dur labeur des Jeunes de La Junior Entreprise Tunisie, une idée importante nous vient à l’esprit : sans expérimentation, expression, développement, le terrorisme récupérera nos jeunes , car rares sont les entreprises qui offrent autant de chance de recrutement sans expérience. Le terrorisme se nourrit du désespoir du jeune, l’incompétence du politicien, et l’ignorance des gouverneurs. C’est ainsi que la junior entreprise a donné un exemple qui pourrait être suivi aussi bien par les politiciens que par les économistes.
Avancez les Juniors de la JET ! Bravo et vulgarisez, développez les compétences et l’Entrepreneuriat, offrez de l’espoir pour lutter contre le terrorisme !
« Soyons Actifs / Actives » est un programme pilote initié par Solidarité Laïque en Tunisie, d’une durée de 22 mois, ayant pour objectif de contribuer à la lutte contre les inégalités au sein des territoires marginalisés de Tunisie à travers des interventions en matière de promotion de la citoyenneté, d’éducation et des formations à l’insertion professionnelle. L’approche retenue pour cette démarche est le renforcement des organisations de la société civile tunisiennes, leur mise en réseau ainsi que leur ouverture aux autres acteurs de développement au niveau local (notamment les collectivités locales), national et international.
Pour le mois de Novembre 2015, le programme a connu nombres d’activités dont voici un aperçu:
Le comité de pilotage Tuniso-français s’est réuni en visioconférence le 10 novembre 2015 afin de boucler la stratégie d’intervention du programme pour les trois prochaines années. Trois axes de travail ont été retenus suite aux consultations effectuées avec les membres du programme :
· 1er Axe : innovation sociale sur les questions d’éducation et d’insertion socioprofessionnelle et d’économie sociale et solidaire
· 2ème Axe : démocratie participative et décentralisation
· 3ème Axe : dialogue et influence sur les acteurs privés et publics
Le programme a également lancé des pôles thématiques « éducation » et « insertion socioprofessionnelle ». La première réunion du pôle « Insertion socioprofessionnelle/Economie sociale et solidaire » a eu lieu les 22 et le 23 Octobre 2015 tandis que celle du pôle « éducation » a eu lieu le 11 et le 12 Novembre. Ces travaux ont permis d’élaborer une feuille de route pour les trois prochaines années, un plan d’actions pour 2016 ainsi que des modalités d’organisation et de fonctionnement de ces espaces.
Lors de la Solidarité Internationale à Lyon les 12, 13 et 14 Novembre 2015 , le programme Soyons Actifs/Actives était présent. Cette visite d’échange s’inscrivait dans le cadre du cycle de travail sur la décentralisation. La délégation a ainsi pu rencontrer des acteurs de la démocratie participative du Grand Lyon et la région Rhône Alpes. Les membres du programme ont ensuite animé une table ronde publique sur le rôle de la société civile dans la décentralisation et la démocratie participative en Tunisie.
Le programme a également organisé une formation sur les techniques de plaidoyer et ce dans le cadre du cycle de formation « Approche basée sur les Droits Humains », la 3éme session de formation sur les techniques de plaidoyer s’est tenue du 6 au 8 Novembre 2015 à Kasserine. Cette session avait pour objectif de définir ce qui est un plaidoyer et comment le réussir. Elle sera suivie d’un exercice sur terrain dans la région de Kasserine autour de l’école rurale.
La chargée de communication du programme soyons actifs /actives, Hela Chebbi, afin de mieux connaître les associations membres du programme, leurs besoins en matière de communication, mais également l’avancée du programme, a commencé une tournée depuis le 26 Octobre 2015. Il est à noter que toutes les organisations membres du programme seront rencontrées d’ici la fin de l’année.
Pour tous ceux et toutes celles qui sont intéressés par le programme soyons actifs/ actives, nous vous rappelons que nous vous communiquerons à chaque fois les nouvelles activités en temps voulu. Sinon vous pouvez d’ores et déjà suivre l’actualité à cette adresse.
Quoi de mieux qu’un tour de la Médina pour en découvrir l’artisanat, l’architecture, l’histoire. C’est la démarche qu’a entreprise le collectif Doolesha.
Après nous avoir fait découvrir le dernier atelier de filage artisanal de la médina, situé en face du palais Kheireddine, notre guide nous emmène à un rythme soutenu dans le labyrinthe de ruelles. Au préalable, il nous confie à chacun un fil de couleur que l’on doit accrocher en faisant un vœux. Le fil, il s’agit de ne pas le perdre, tant la visite s’annonce riche.
Notre guide s’arrête de temps en temps devant les portes des différents styles pour nous en expliquer l’histoire, décrivant l’architecture et les styles des maisons, décrivant avec passion les couleurs…
Au coin d’une rue, il pousse même la porte d’une ancienne école coranique construite au 18ème siècle, aujourd’hui changée en école publique, la “Medersa el Bachia”. L’architecture y est très riche et les ornements courant le long des murs et des portes possèdent tous leur histoire et témoignent d’une grande diversité culturelle qui caractérise si bien la Tunisie.
La Medersa éblouit tout le groupe:
Mais sans plus attendre, la visite se poursuit! Ce tourbillon de couleur vient de commencer et continuera ainsi pendant presque une heure. Le temps d’un voyage, non seulement dans la médina, mais aussi au cœur de son histoire et de ses racines.
Les hommes de Sabra de Souad Ben Slimane et Jean-Paul Delore.
Deux noms qui s’associent pour une oeuvre transcendante qui ne laisse pas de marbre.
Fiction et théâtre s’entre-mêlent pour effacer toute frontière et toute notion.
Voyeur au début, on commence à se mouvoir dans l’environnement pour se rendre compte qu’on est au cœur du décor.
On est projeté directement sur la scène, les acteurs nous entourent et soudain, la pièce prend vie.
On titube, on comprend un peu l’histoire au début. Du voyeurisme jusqu’à la performance, on se perd dans le jeu d’acteurs mais surtout dans le décor.
On est guidé, on se laisse porter par la musique, par le dialogue et par l’atmosphère de la maison Dar Abdelwahab.
Une demeure discrète qui s’avère être un immense labyrinthe. Un lieu bien choisi qui nous fait vivre la pièce. La peur de perdre le fil de l’histoire nous coupe le souffle outre le jeu d’acteurs frôlant la perfection.
Au final, de nombreuses interprétations peuvent découler de cette pièce à la fois culturelle, psychologique et politique. Une oeuvre complète qui mérite d’être vue et revue, une performance marquante de 45 mn qui se vit…