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El Warcha ou comment re-dynamiser El Hafsia

Par Idbichou Emna,

Le Design dans le quartier de la Hafsia : une démarche participative

Située en plein milieu du quartier de la Hafisa de Tunis, El Warcha,  de Benjamin Perrot, designer français vivant en Tunisie, s’intègre dans une démarche de conception participative et citoyenne de l’espace public.

Une expérience innovante, rassemblant les jeunes habitants du quartier autour de projets communs pour les  mobiliser au service de leur communauté en concevant du mobilier et d’objets design.

El Warcha, un espace de co-création qui a su réunir les jeunes de la Hafsia dans le cadre des ateliers créatifs, stimulant ainsi leur créativité à travers le développement de leurs talents.

Des moments de rencontres et d’échanges furent à chaque fois très riches et ont permis de créer un rapport de proximité entre les habitants et de renforcer le sentiment d’appartenance au quartier. Ces rapprochements ont été l’une des richesses de ces workshops.

Inventer des espaces de jeux, donner à des espaces des allures de jardins, protection de l’environnement, créer des liens plus forts entre les générations, … L’intérêt public était au centre des thématiques traitées par El Warcha, suscitant  l’implication citoyenne de ces jeunes à trouver des solutions axées sur leurs besoins quotidiens.

A ce titre, une campagne de nettoyage a été organisée dans le quartier mobilisant une centaine de jeunes qui dans une approche de développement durable ont également conçu des poubelles aujourd’hui entretenues et vidées par les commerçants du quartier.

Ce modèle de projet, intégrant les jeunes et développant leur engagement citoyen, présente un potentiel d’expansion future et durable.

El Warcha est un projet porté par l’association L’art Rue, une fabrique d’espaces artistiques qui travaille au cœur de la médina de Tunis et s’intéresse au décloisonnement des quartiers, des communautés en créant du lien social entre des groupes et des individus qui ne se côtoient pas spontanément.

La fin de résidence de Benjamin Perrot, donnera lieu à une restitution à la place de la Hafsia, le 10 décembre, à partir de 14h00. Des projections de vidéo expliquant le processus de travail et laissant la parole aux témoignages des gens du quartier et une exposition de croquis, et d’objets créés dans le cadre de ces ateliers participatifs… seront au rendez-vous .

 


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(Article en Anglais) Journée Internationale de la Jeunesse : Statistiques sur la jeunesse

Par Idbichou Emna,

  • Before the conflict in Syria, nearly every child was enrolled in primary school but by 2013 about 1.8 million children and adolescents were out of school.  It took just two years of civil war to erase all education progress made since the start of the century.  Today, some 50% of the 1.4 billion people living in countries impacted by crises and fragility are under the age of 20.  [OECD report on States of Fragility, 2015]
  • In 2011, around 14 million youth were forcibly displaced by conflict and disasters. Today, that number is much higher. [PBSO, 2014]
  • During conflict, weakened institutions, poverty and financial hardship leave adolescent girls vulnerable to abuse, exploitation, and violence (including risky livelihoods). [Women’s Refugee Commission, 2014]
  • There is a big gap within the humanitarian community at large in collecting data on youth affected by conflict. [UNHCR, 2015]

Education

  • Less than 1% of youth who become refugees due to conflict have access to tertiary education. [UNHCR, 2015]
  • The quality of secondary education in conflict-affected contexts remains a major challenge, as teachers not trained to national standards.[UNHCR, 2015]
  • In a country with a high ratio of youth to adult population, doubling the percentage of youth with secondary education, from 30% to 60%, would halve the risk of conflict. [UNESCO, 2014]
  • Just 79% of young people are literate in conflict affected states compared with 93% in other countries. [UNESCO, 2011]
  • Attacks on higher education between 2009 – 2013 included assassination, killing or injury of students and academics, arbitrary arrest, torture, abduction, kidnapping, imprisonment and the bombing of groups of students, individual academics and higher education facilities. [Global Coalition to Protect Education from Attack, 2014]

 

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Interpersonal violence

  • 43% of all homicide victims are aged 15-29. [UNODC, Global Study on Homicide, 2011 and 2013]
  • In the Western Hemisphere, 37,000 people under 24 years of age were intentionally killed in 2010. [Geneva Declaration Secretariat, Global Burden of Armed Violence, 2011]
  • In regions with high prevalence of armed violence, male victims between 15-19 years old are amongst one of the most affected group by homicides by firearms, while women and girls are at high risk of being killed by their partners. [UNODC, 2013]
  • An estimated 180 adolescents die every day as a result of interpersonal violence. [WHO 2014]

Sexual Violence

  • Adolescents, particularly girls, are especially vulnerable to sexual violence, which further increases the risks of unwanted pregnancy, unsafe abortions and STIs, including HIV. [UNFPA, 2012]
  • Sexual violence against adolescent girls was reported in all 51 countries that have experienced conflict since 1986. [Women’s Refugee Commission, 2015]
  • Among the list of 30 countries with the highest prevalence of child marriage, more than half are considered fragile or conflicted affected states. [OECD, 2012; UNFPA, 2012]

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Kit de Formation Obroz: L’Article

Par Emilien Miner,

Le cycle de formations Obroz vise à renforcer les compétences en communication des Associations de différentes régions de Tunisie. Il a été organisé conjointement par le British Council et deux de ses partenaires: Jasmine Foundation et Jamaity. Quatre sessions de quatre jours ont eu lieu dans différentes régions de Tunisie: Tunis, Bizerte, Medenine. Les quatre jours de la formation Obroz ont été l’occasion d’aborder tous les sujets liés à la communication. L’un de ces sujets est: Les Supports Écrits de Communication.

Au delà des réseaux sociaux, la communication d’une association passe aussi par ses supports écrits, qui peuvent parfois poser des problèmes. La formation Obroz a permis de donner des éclaircissements sur ce qu’ils sont et comment les utiliser.

On en compte  principaux: Le dossier de presse, Les articles, Le dossier de sponsoring, Les procès verbaux et les rapports, Les Blogs. L’article qui suit va être consacré à l’Ecriture d’Article

Les dix commandements d’un article

Les articles peuvent s’avérer utiles pour la communication de votre association. Tout projet, événement ou lancement d’activité peut faire l’objet d’un article. Ce dernier permet à vos actions de gagner grandement en visibilité. Certaines règles sont à respecter:

  • Faire court: Il est en effet nécessaire d’être clair et concis pour fluidifier au maximum la lecture et capter l’attention du lecteur
  • Faire très attention à l’orthographe et la grammaire: Utilisez de préférence un correcteur d’orthographe et faites relire vos articles par une ou deux personnes
  • Le respect des délais: Veillez à ce que la période écoulée entre le déroulement de l’événement ou de l’action et de l’article ne soit pas trop longue. Une semaine maximum est un délais convenable
  • Illustrer: Avec des outils tels que WordPress, il est possible de mettre de photos de couvertures pour vos articles. Certaines dimensions sont à respecter, et essayez de faire correspondre l’image à l’identité visuelle de votre association
  • Le mieux est l’ennemi du bien: Votre article ne doit pas contenir trop de figures de style ou de détails inutiles. Restez simples!
  • Parler des autres: Il est important que les partenaires liés à l’objet de l’article soient cités ou mis en valeur. On peut également mettre en lumière les initiatives similaires mises en place par d’autres acteurs
  • Annoncer les événements à venir: Si d’autres actions de même type, ou si des activités sont envisagées dans un futur proche, n’hésitez pas à en parler. Cela constituera une première étape pour la communication de celles-ci

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Kit de Formation Obroz: Le dossier de Sponsoring

Par Emilien Miner,

Le cycle de formations Obroz vise à renforcer les compétences en communication des Associations de différentes régions de Tunisie. Il a été organisé conjointement par le British Council et deux de ses partenaires: Jasmine Foundation et Jamaity. Quatre sessions de quatre jours ont eu lieu dans différentes régions de Tunisie: Tunis, Bizerte, Medenine. Les quatre jours de la formation Obroz ont été l’occasion d’aborder tous les sujets liés à la communication. L’un de ces sujets est: Les Supports Écrits de Communication.

Au delà des réseaux sociaux, la communication d’une association passe aussi par ses supports écrits, qui peuvent parfois poser des problèmes. La formation Obroz a permis de donner des éclaircissements sur ce qu’ils sont et comment les utiliser.

On en compte  principaux: Le dossier de presse, Les articles, Le dossier de sponsoring, Les procès verbaux et les rapports, Les Blogs. L’article qui suit va être consacré au Dossier de Sponsoring

Le Dossier de Sponsoring

Il arrive souvent que des fonds manquent lors d’un événement, ou même un local. Pour prévenir ce genre de circonstances, on peut rédiger un dossier de Sponsoring. Il faut savoir qu’en général, le sponsor concerne de entreprises qui financent des organisations, des personnes ou des “actions d’intérêt général”. Il faut également savoir que le sponsoring se fait en contrepartie du nom de l’entreprise et même parfois, la présentation de ses produits.

Il existe différents types de sponsoring:

  • financier : il peut s’agir de dons (particuliers ou entreprises) ou de subventions (institutions) ;
  • technologique : le sponsor met à disposition son savoir-faire technologique ;
  • en nature : le sponsor met à disposition des marchandises ou des services, des moyens matériels, humains ou techniques ;
  • de compétences : le sponsor met à disposition les compétences de ses collaborateurs.

Pour initier cette forme bien spécifique de collaboration, le dossier de Sponsoring doit être mis en place. On considère qu’il doit faire en moyenne 5 pages. (Si plus, pensez à faire une table des matières avec un sommaire). Dans ce dossier, il faut faire attention à ne pas en faire trop et aller droit au but.

Il se divise en cinq parties:

  • La présentation du responsable de l’événement, de l’association
  • De l’événement en lui-même
  • Le Public et la campagne de promotion s’il y en a une
  • Le Budget et le type de sponsoring souhaité
  • Les opportunités de partenariats ( partenaire majeur / exclusif, partenaire ponctuel, partenaire en service)

 

 

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Kit de Formation Obroz: Le dossier de Presse

Par Emilien Miner,

Le cycle de formations Obroz vise à renforcer les compétences en communication des Associations de différentes régions de Tunisie. Il a été organisé conjointement par le British Council et deux de ses partenaires: Jasmine Foundation et Jamaity. Quatre sessions de quatre jours ont eu lieu dans différentes régions de Tunisie: Tunis, Bizerte, Medenine. Les quatre jours de la formation Obroz ont été l’occasion d’aborder tous les sujets liés à la communication. L’un de ces sujets est: Les Supports Écrits de Communication.

Au delà des réseaux sociaux, la communication d’une association passe aussi par ses supports écrits, qui peuvent parfois poser des problèmes. La formation Obroz a permis de donner des éclaircissements sur ce qu’ils sont et comment les utiliser.

On en compte  principaux: Le dossier de presse, Les articles, Le dossier de sponsoring, Les procès verbaux et les rapports, Les Blogs. L’article qui suit va être consacré au Dossier de Presse

Le Dossier de Presse

Pour entretenir de bonnes relations avec la presse, il est fondamental d’avoir un bon dossier de presse. Ce dernier contient toutes les informations et produits nécessaires pour les média au préalable d’un événement ou du lancement d’un nouveau produit par exemple.

Le communiqué de presse

Le premier élément qui le constitue est le Communiqué de Presse. Il doit répondre à 5 questions importantes que sont: Qui? Quoi? ? Quand? Comment? Pourquoi? Il est important d’y inscrire l’Objet, c’est à dire ce qu’on attend du média en lui transmettant ce communiqué, et si possible, d’incorporer des chiffres si possible et une ou deux citations concernant l’événement.

Par exemple:

Qui: Jamaity / Quoi: Lancement de la cérémonie Jamaity Awards / : A l’hotel Carthage Thalasso de Gammarth / Quand: Le 16 Mai 2015 / Pourquoi: Célébrer les initiatives de la société civile / Objet: Invitation à une couverture d’événement / Statistique: Plus de 160 participants sont attendus

Il est préférable de faire tenir le communiqué de presse sur une seule page si possible. Il est également fondamental d’inscrire au bas de la page le nom et les contacts de la personne chargée des relations presse dans votre association.

En outre, à part le communiqué de presse, un certain nombre de pièces jointes sont conseillées, comme le programme de l’événement, la présentation des participants, des photos, un flyer présentant l’événement etc. Non sans rappeler que l’identité visuelle de votre association doit apparaître dans le dossier.

Diffusion

Ayez continuellement dans votre association une liste des contacts média et envoyez à cette liste tout événement, dossier de presse ou encore meilleurs vœux lors des jours de fêtes tels que l’Eid ou le début du Ramadan.

On peut aussi choisir d’envoyer ces informations à la TAP (Tunisie Afrique Presse).

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Kit de Formation Obroz: La Communication Interne

Par Emilien Miner,

Le cycle de formations Obroz vise à renforcer les compétences en communication des Associations de différentes régions de Tunisie. Il a été organisé conjointement par le British Council et deux de ses partenaires: Jasmine Foundation et Jamaity. Quatre sessions de quatre jours ont eu lieu dans différentes régions de Tunisie: Tunis, Bizerte, Medenine. Les quatre jours de la formation Obroz ont été l’occasion d’aborder tous les sujets liés à la communication. L’un de ces sujets est: La Communication Interne.

 

Pour assurer une bonne cohésion d’équipe et être sûr que tout le monde a le même niveau d’information, pour ne pas faire face à des décalages dans le travail par la suite, il est important d’avoir de bons réflexes.

La Communication Interne

Aussi importante que l’image donnée à l’extérieur, la communication interne permettra à votre association de perdurer dans le temps. Elle dépend des relations de chacun des membres, mais peut être facilitée par certains outils.

Les Outils Google
  • Google Drive: Pour le partage des documents. Il permet à chacun d’avoir ses documents à porter de main de manière constante. Il facilite également l’archivage
  • Google Groups: Créer un groupe google vous permet d’envoyer un mail simultané à un ensemble de personne sans avoir à écrire chaque nom séparément. Un gain de temps incontestable! On gagne également en sécurité en centralisant les échanges.
  • Google Calendar: Un agenda partagé est fondamental, surtout si votre association organise régulièrement des événements ou si chacun travaille depuis un endroit différent. Il permet de coordonner les efforts et de garder une trace des activités de l’association

 

 

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الجمعية التونسية للمواطنة والتطوع رؤيا: رقي بدور الشباب

Par Msaddak Mouna,

شاركت في الدّورة التدريبية الأولى حول استراتيجيات الاتّصال بتونس الكبرى من 5 إلى 8 أفريل، 9 جمعيات ترشّحت لخوض مغامرة “أبرز” بتنظيم من المجلس الثقافي البريطاني بتونس وبالشّراكة مع “جمعيتي” و”مؤسّسة الياسمين”. 

ومن بين هذه الجمعيات، “الجمعية التونسية للمواطنة والتطوع: رؤيا” التي تنشط بمنطقة المحمدية من ولاية بن عروس.

تهدف الجمعية أساسا إلى دعم دور الشباب في الشأن العام المحلي بالمحمدية وتثمين مجهوداته ومواهبه.

في رصيد الجمعية عدة أنشطة من بينها الاحتفال باليوم الدولي للسلام في 2013 واليوم الدولي للشباب في كل من 2014 و2015، في انتظار الاعداد للدورة الثالثة. وتعمل الجمعية حاليا على إعداد بعض المشاريع التي يتوقع إنجازها قريبا.

من الصعوبات التي تعترض الجمعية عدم وصولها للفئة المستهدفة بالنجاعة المطلوبة ويعود ذلك إلى نقص الاهتمام بفئة الشباب من قبل السلطات المحلية أو إلى عدم توفر الإمكانيات اللازمة للجمعية حتى يتسنى لها بلوغ الفئة المستهدفة. وعلى هذا الأساس، فقد مثلت مشاركة الجمعية التونسية للمواطنة والتطوع في برنامج “أبرز” خطوة جيدة خولتها للتعرف على آليات تسيير الجمعية وعلى التخطيط الاستراتيجي المحكم، باعتباره شرطا أساسيا من شروط النجاح في إيصال المعلومة. إضافة الدورة التكوينية تمثلت في تركيزها أيضا على رؤية الجمعية ومهمتها فضلا عن آليات التواصل.

لمشاهدة فيديو المقابلة، أنقر هنا

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Du nouveau dans la micro-finance

Par Emilien Miner,

Introduisant la micro-finance en Tunisie en 1995, Enda inter-arabe a reçu l’autorisation, le 31 décembre 2015 de lancer officiellement sa société de micro-finance intitulé “Enda Tamweel“. Des fonds seront pourvus par des actionnaires internationaux et nationaux pour permettre au projet de disposer d’un maximum de ressources, Enda Inter-arabe restant toutefois l’actionnaire principale. Plus d’un million et demi de micro-entrepreneurs pourraient ainsi bénéficier de crédits d’ici 2020 allant jusqu’à 20 000 dinars, somme rendue possible par la loi sur la micro-finance adoptée en 2011. Parmi les cibles envisagées, le projet vise notamment les femmes et les jeunes micro-entrepreneurs.

Les 78 agences de l’ONG, employant environ 1300 personnes, dont principalement des jeunes comptent un total d’environ 300 millions de dinars, actuellement en cours d’utilisation pour environ 270 000 porteurs de projets.

Divers produits financiers

La prestation de micro-assurances, transferts et paiement par mobile seraient envisagés, selon Michael Cracknell, co-fondateur d’Enda. En parallèle, l’ONG continuera d’offrir des services non financiers: des formations pour améliorer les capacités entrepreneuriales et managériales des micro-entrepreneurs, l’appui à la commercialisation notamment pour les artisans et les producteurs agricoles, des conseils et de l’accompagnement à la création d’entreprise ainsi que de l’éducation financière et citoyenne.

Un grand nombre de micro-entreprises ont vu le jour et se sont développées grâce au travail d’Enda. Ce sont en effet plus de 2 millions de micro-crédits, pour une valeur de 1,9 milliards de dinars qui ont été versés depuis le lancement de l’ONG sur le territoire tunisien. Au total, 600 000 tunisiens, dont 70% de femmes et 35% de jeunes ont pu bénéficier des services d’Enda. Aujourd’hui, grâce à son développement, le projet pourra bénéficier à un nombre plus large d’acteurs économiques, notamment les “start-ups” des jeunes sur l’ensemble du territoire, favorisant ainsi l’accès à l’emploi. L’objectif est aujourd’hui d’avoir “un impact direct et indirect sur l’amélioration des conditions de vie d’environ un million de tunisiens parmi les plus défavorisés.

Visitez le site officiel d’Enda Inter-Arabe pour en savoir plus.

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Rompez la chaîne de la corruption.

Par Ghada Hadhbaoui,

La corruption est un phénomène social, politique et économique complexe, qui touche tous les pays. Elle sape les institutions démocratiques, ralentit le développement économique et contribue à l’instabilité gouvernementale.

Le 31 octobre 2003, l’Assemblée générale a adopté la Convention des Nations Unies contre la corruption (résolution 58/4), et a prié le Secrétaire général de charger l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) d’assurer le secrétariat de la Conférence des États Parties à la Convention.

Le 9 décembre a été déclaré Journée internationale de lutte contre la corruption, afin de sensibiliser le monde à ce problème et pour faire connaître le rôle de la Convention, en matière de lutte et de prévention.

En 2014, l’Office des Nations Unies pour le Développement ( PNUD) et l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime ( ONUDC) ont développé une campagne globale conjointe, soulignant l’impact de la corruption sur l’éducation, la santé, la démocratie, la prospérité et le développement.

La campagne internationale conjointe de 2015 se concentre sur la façon dont la corruption sape la démocratie et la primauté du droit, entraîne des violations des droits de l’homme, fausse les marchés, érode la qualité de vie et permet la criminalité organisée, le terrorisme et d’autres menaces à la sécurité humaine de s’épanouir.

La campagne sur les réseau sociaux #breakthechain souligne également que la corruption est un crime transversal qui touche de nombreux domaines. Elle montre que les actions contre la corruption sont essentielles en vue d’atteindre les objectifs de développement durable, qui visent à mettre fin à la pauvreté, à protéger la planète, et à assurer la prospérité de tous.

En Tunisie, la corruption est un fléau pour l’économie tunisienne. si tout le monde s’accorde à le dire, l’action peine à suivre. En effet, d’après l’organisation anti-corruption Transparency International et sa 20ème édition de l’Indice de perceptions de la corruption, qui mesure le niveau de corruption dans le secteur public, la Tunisie figure à la 79ème place avec une note de 40 sur 100, alors qu’en 2013, elle avait obtenu une note de 41.

 

L’Association tunisienne des contrôleurs publiques s’est également intéressée à ce fléau en publiant en avril 2015 une étude qui démontre qu’au moins 450 millions de dinars (plus de 200 millions d’euros) ont été distribués en 2013 sous forme de pots-de-vin à des fonctionnaires.

En outre, si l’implication de responsables a été prouvée, documents à l’appui, certains ont été promus et non punis, s’indigne le président de l’association, Sharfeddine Yakhoubi.

La corruption ne touche pas que l’économie Tunisienne. Toujours selon le rapport the world justice project réalisé par transparency International d’autres secteurs seraient touchés :

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S’il est convenu que la corruption augmente dans les périodes de post-conflit ou post-révolution , il semblerait que le gouvernement ait beaucoup de mal à gérer la situation, le confirme la démission du ministre tunisien chargé des relations avec le Parlement, Lazhar Akremi qui a clairement déclaré à l’AFP :  “Je ne peux plus faire partie d’un gouvernement qui n’a pas la volonté politique de faire face à la corruption”.

 

 

Pour plus de détails et de précisions, voici le rapport “La Corruption en Tunisie entre la Réalité et les Evaluations des rapports Internationaux”.

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Les premières “Assises du Genre” en Tunisie.

Par Ghada Hadhbaoui,

Dans le cadre de leur partenariat, le CREDIF et l’UNESCO -secteur des Sciences Sociales et Humaines – ont organisé les premières ” Assises du Genre” en Tunisie. Ces assises s’inscrivent dans le cadre de la campagne ” 16jours d’activisme contre la violence fondée sur le genre” lancée par les Nations Unies à travers le monde.  Elles avaient pour premier objectif de faire le point sur l’existant en matière de recherches et formations dans le domaine du genre en Tunisie, et d’envisager les actions à mettre en place pour que les universités exercent leur responsabilité sociale, en contribuant efficacement à réaliser la culture de l’égalité, au sein de la société tunisienne. Le second objectif est de chercher la pertinence et la signification de ce qui a été accompli et dans quel sens il faudra orienter ces recherches et formuler des propositions pour l’avenir, fondées sur un diagnostic solide et participatif. Le but ultime étant de structurer la recherche et les formations sur le genre en Tunisie.

Dans le cadre de ces assises, un rapport réalisé par le CREDIF avec le soutien de l’UNESCO, a été généré : ” Rapport de l’état des lieux des études, des recherches et de la formation en genre en Tunisie”. Ce rapport élaboré avec la collaboration de Mme Khedija Ben Hssinetire quelques conclusions assez importantes en voici un résumé :

– les études de genre restent le fait de quelques universitaires militantes malgré une prise de conscience de l’importance du problème.

– l’approche genre qui est considérée par certains comme un luxe pourrait être un outil de compréhension de la société arabo-muslmane et de la condition de la femme.

– il faut combler le manque entre le besoin de la société et les institutions d’une part et la production de l’université d’autre part. Les études ne se contenteraient plus d’apporter un savoir mais elles serviraient à améliorer les droits des femmes dans la société.

Le rapport a également abouti à un nombre de recommandations dont voici un résumé :

– introduire la question du genre dans l’enseignement primaire et secondaire, un cours similaire à celui des droits de l’Homme.

– un travail de sensibilisation à la question du genre aussi bien pour les enseignants que pour les élèves et étudiants.

– créer un master, une unité ou un laboratoire de recherches pour le genre où les recherches se font d’une manière autonome.

– mettre en place un master de recherche ou professionnel pluridisciplinaire et polyvalent entre deux ou trois institutions.

Selon différents témoignages, il y aurait de la résistance au genre. Amel Grami déclare à ce propos : ” on ne doit pas se poser la question si on doit parler du genre mais comment parler de genre à des étudiants qui, pour la plupart, n’ont jamais réfléchi à leu condition féminine ou masculine, à une génération qui a grandi exposée aux chaînes qui propagent l’islamisme radical, qui interprètent tout écart par rapport à ce qu’elles ont fini par prendre pour la vérité, comme une guerre contre l’islam? Cela ajouté au refus psychologique de tout ce qui les renvoie sur les rapports de sexe. Normal qu’ils ne soient pas à l’aise quand on leur propose un enseignement sur les rapports sociaux de sexe (genre), il y a une résistance, un embarras et une phobie de toute remise en question des rapports conventionnels et établis des sexes”.

Il semblerait donc, suite à ces assises, nécessaire de rompre avec l’événementialité et la périodicité quant au traitement de la problématique du genre. Il Faudrait mettre en place des organisations pérennes pour le recueil de données et la construction d’indicateurs pertinents en ce qui concerne les questions de genre.

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