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Journées de l’Europe – La société civile, actrice et promotrice de changement

Par Buron Helene,

Du 24 au 26 mai 2016 ont été organisées les journées de l’Europe, au Palais des Congrès de Tunis à l’occasion des 40 ans de coopération entre l’Union Européenne et la Tunisie depuis 1976. Cet événement a eu pour but de viser à mieux faire connaître ce partenariat, son ambition, ses projets, ses réalisations, et son impact, tout particulièrement depuis 2011, dans une période de transition démocratique majeure en Tunisie.

A travers plusieurs centaines de projets, l’Union Européenne et ses États membres interviennent dans tous les domaines du développement, en participant au renforcement de l’État et à l’émergence d’une société civile active et responsable.

Durant ces 3 jours de promotion de la coopération Tuniso-Européenne, ce sont tenus différents panels, dont le panel du jeudi 26 mai intitulé “La société civile, actrice et promotrice de changement”, avec comme panélistes présents SEM Kamel Jendoubi : Ministre chargé des relations avec les Instances constitutionnelles et la société civile et des droits de l’homme, SEM Hamish Cowell : Ambassadeur du Royaume-Uni en Tunisie, Mme Lilia Rebaï : Directrice du bureau Tunisie Euro Med, Droits de l’Homme, Nour Kaabi : Coordinatrice de Jamaity, M. Boubaker Houmane : Président de l’association RANDET, M. Jawhar Ben Mbarek : Coordinateur général du mouvement citoyen Doustourna, Mme Saïda Garrach : Conseillère à la Présidence de la République, chargée de la société civile et M. Achref Aouadi : Président de l’ONG I Watch, avec comme modérateur M. Salim Ben Hassen, Consultant.

Les acteurs de la société civile étaient également présents afin de participer et animer ce débat présentant de vifs intérêts et préoccupations pour chacun d’entre eux.

Dans cette phase de transition démocratique, il a été rappelé à plusieurs reprises comment le pays fait figure d’exception dans le Monde Arabe, notamment en établissant un constat des situations critiques que connaissent d’autres pays comme la Libye, la Syrie, ou encore l’Égypte après le printemps Arabe. La société civile Tunisienne présente de nombreux enjeux et défis à relever et se trouve actuellement être un atout maître de cette construction démocratique. Que ce soit la société civile sous l’ère de la dictature, et l’actuelle société civile, toutes deux comportent des acteurs actifs et présents sur la scène nationale afin de permettre à cette transition post révolutionnaire d’évoluer de manière bénéfique.
Néanmoins, cette société civile présente des équilibres fragiles et instables, et manque de renforcement dans beaucoup de ces actions, notamment dans le domaine associatif. A l’heure actuelle, 18 738 associations sont officiellement recensées en Tunisie selon IFEDA en Mai 2016, et pas plus de 3000 d’entre elles sont actives.

Selon Nour Kaabi, le paysage associatif est très hétérogène et présente des modes de fonctionnement très diversifiés selon les régions, de ce fait, il est très difficile de mettre en place une stratégie effective d’action à l’échelle nationale.
Le problème des associations unipersonnelles à également été évoqué, ce mode de fonctionnement empêchant les transferts de compétences, et de connaissances.

Le problème de la mauvaise connaissance du milieu juridique par les associations et les lourdes procédures administratives auxquelles elles sont confrontées au quotidien, celles-ci étant dignes de procédures purement commerciales, ne sont pas adaptés du tout au milieu associatif et engendrent l’éloignement de certaines associations du système. Les enjeux de développement, politiques, de professionnalisation et de coordination sont donc majeurs.

Cette société en transition présente donc deux enjeux, remis en question à de nombreuses reprises durant ce panel : la question de la réforme constitutionnelle, et comment celle-ci est perçue par les citoyens, ainsi que la question sécuritaire, minée notamment par le terrorisme.

Au sein des acteurs de la société civile, de nombreuses critiques et mécontentements ont été exprimés au sujet de ces enjeux complexes et nombreux qui peinent à évoluer dans un contexte politico-économique très fragile, et le constat d’un grand nombre d’associations utilisant leur statut à des fins politiques et économiques à été soulevé. De plus, le manque de stratégie claire et de fonctionnement dit transparent, notamment avec le gouvernement, est un constat général pour les acteurs de la société civile. Pour conclure, M. Jawhar Ben Mbarek a justement insisté sur l’importance de développer le savoir et de conceptualiser la société civile, en réfléchissant avant d’agir.

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Initiative 0 violence – 0 discrimination à l’égard des femmes et des jeunes filles en régions rurales

Par Buron Helene,

Le 16 mars dernier, une table ronde à été organisée par l’association ATP +, en partenariat avec le réseau Mena Rosa, avec la présence d’autres associations œuvrant pour l’égalité, la justice, la lutte contre les comportements à risques, et ayant eu pour thématique “Initiative 0 violence – 0 discrimination à l’égard des femmes et des jeunes filles en régions rurales”. Suite à cette table ronde, une série de recommandations a été élaborée afin d’améliorer la situation critique des femmes et des jeunes filles séropositives en zones rurales.

L’association Tunisienne de prévention (ATP +) est une association fondée en 2014 ayant pour travail de lutter par diverses activités contre le VIH/SIDA en identifiant les lacunes liées à ce problème, en améliorant la prise en charge des minorités en ce qui concerne l’égalité des genres, la santé sexuelle et reproductive, les droits des femmes, la transmission entre mère et enfant en Tunisie. De plus, elle vise à améliorer les conditions de vie de ces personnes pour leur permettre plus de dignité et d’équité. Son action est centrée sur les populations les plus vulnérables, notamment les femmes et les jeunes filles affectées et infectées par le VIH/SIDA, et victimes de violences (mères célibataires, femmes isolées, travailleuses du sexe, femmes sans domicile fixe, femmes isolées dans les zones rurales, …)

Le réseau Mena Rosa est, quant à lui, le premier réseau régional des femmes séropositives de l’Afrique du Nord et du Moyen Orient. C’est une initiative de 7 pays, créée en 2010, avec l’appui financier et technique du bureau régional de l’ONU Sida.

Cette table ronde a permis le partage des expériences de différentes organisations de la société civile Tunisienne contre les discriminations et les violences subies par les femmes séropositives afin d’attirer l’attention sur le vécu critique et difficile de ces femmes, et afin d’œuvrer au mieux dans une réflexion pour de nouveaux mécanismes de protection, mais également pour permettre un renforcement moins négatif de l’image de ces femmes par le peuple Tunisien .
La mise en évidence d’une situation critique pour ces femmes est indéniable. En effet, de par les témoignages et les différents propos recueillis auprès de ces victimes, de nombreux problèmes émergent : le manque d’accès aux médicaments, le traitement non respectueux envers les victimes, la difficulté à soigner les nouveaux-nés après la naissance, le manque d’information au sein des hôpitaux, le mauvais traitement par certains professionnels de santé, la stigmatisation omniprésente de ces victimes, le manque de présence de l’entourage en cas de séropositivité, la violence envers les personnes touchées, … Ces pratiques contraires aux droits de l’homme sont courantes en Tunisie.

Suite à cette table ronde, les participants ont insisté sur l’importance d’investir et de dépénaliser les femmes et les jeunes filles séropositives, en veillant à leur offrir tous les moyens nécessaires afin d’accéder à une vie digne, de cesser la stigmatisation et d’éviter toutes formes de violences, surtout pour celles vivant dans les zones rurales. Pour ce faire, un meilleur financement pour réaliser leur suivi, ainsi qu’une écoute spécifique afin de préserver leur intégrité physique et morale est primordial. La mise en place d’un suivi, passant par un coaching personnel spécifique (renforcement de la confiance personnelle, plus de liberté d’expression, de positivité, …) Enfin, l’insertion sociale est un élément non négligeable à la mise en place de ces aides, passant notamment par la création de petites et moyennes entreprises permettant à ces femmes de gagner en indépendance et de renforcer leur confiance personnelle.

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ماتنسوناش: عندما تنقل الصّورة صوت العمق التونسي

Par Amal El Mekki,

في تونس العميقة وجوه عذراء ماتزال… 100 وجه وصوت لا يعرفه التونسيون أو تناسوه. ستجدهم إن قصدت مقرّ المرصد الوطني للشباب معلّقين على جدران القاعات الكبرى يطالعونك في صمت. وجوه من بلادي لا تخش من الوطن سوى النسيان ولا تطلب سوى الحقّ في الحياة.

لزائر “ماتنسوناش” أن يبصر بعينه ويقرأ بقلبه ما تقوله عينا طفل في ريف القيروان لا يجد ماء صالحا للشرب في مدرسته ولا بيته، وتجاعيد أمّ في أرياف نابل تصنع بيديها أحذية فاخرة ليبيعها المستثمر الأجنبي ب90 يورو وينقدها مقابلها 700 مليم، وتنهّدات أب في أرياف سيدي بوزيد لا يجد في منطقته مستوصفا مجهّزا يصطحب إليه إبنته المريضة. كلّ ذلك الكلام تقوله الصور التي التقطها علي جابر وزهير أحمدي ومحمد الرقي لينقلوا في مظاهرة صامتة ما لم يخرج أصحاب الصور في مظاهرات ليقولوه. الحق في الحياة، وفي الماء، وفي الصحّة، وفي الكرامة مطالب قد تبدو لوهلة أمرا بديهيّا لكنّ توثيق غيابها في صور لم يدع مجالا للشكّ في أنّ الوطن الّذي يجمعنا يقسو في كثير من الأحيان على أبنائه.

“ما تنسوناش” مشروع تصوير فوتوغرافي من تنفيذ الجمعية التونسية للإعلام البديل والمؤسسة الأوروبية من أجل الديمقراطية. وهو عبارة عن 100 قصّة فوتوغرافية ألتقطت في 40 منطقة موزّعة على كامل التراب التونسي. وتتمحور حول 8 مواضيع أساسية هي الماء، والمرأة، والبنية التحتية، والتلوّث والحالات الاجتماعية، والمواقع الأثرية المهملة، والتعليم والثقافة، ومستقبل الطفولة.

وقد تمّ إنجازالمشروع على مرحلتين هما أوّلا العمل الميداني الّذي خصّص للتصوير طيلة 3 أشهر، وثانيا الجزء التقني المتمثّل في انتقاء الصّور وطباعتها والتحضير للمعرض الّذي جاب ولايزال عدّة مناطق وعدّة دور شباب في مختلف الولايات التونسية.

يقول زهير أحمدي، أحد مصوّري “ما تنسوناش” ل”جمعيتي” إنّه وزملاءه قد اشتغلوا على الصورة الصحفية التلقائية دون أيّ إخراج وتعمّدوا إرفاقها بنصوص قصيرة للإجابة عن بعض الأسئلة التي تطرحها كلّ صورة. صور يقول زميله علي جابر إنّ لها قيمة توثيقية ستترسّخ بعد 10 سنوات وأكثر وبالتّالي فإنّ الجهد الّذي بذل من أجلها لن يذهب سدى.

فكرة المشروع يواصل عليّ جاءت “من منطلق وجود مئات التونسيين المهمّشين الّذين لم يخرجوا يوما في مظاهرة للمطالبة بحقوقهم المغيّبة، فرأينا أن نقوم بالتقاط لحظات من حياتهم.” ويضيف “جبنا المناطق التي تستغلّ عادة في الحملات الانتخابية ثمّ تنسى وأردنا أن نقوم بالمعرض الأوّل في مقرّ مجلس النوّاب قصد إحداث ضغط نفسي وأخلاقي على نوّاب تلك الجهة غير أنّ إدارة المجلس لم تردّ على مطلبنا سواء بالقبول أو بالنّفي”.

تقول منى الطرابلسي رئيسة الجمعية التونسية لللإعلام البديل إنّ الشخوص الظاهرة في الصّور لا تظهر لتستجدي عطفا بل لتبيّن في أنفة أنّها تفتقر إلى حقوقها الأساسية، وإنّ هناك صورا ألتقطت لم يتمّ إدراجها في المعرض لطابعها الصّادم”، مضيفة “صحيح أنّنا قمنا بعمل جيّد لكنّنا لا ندّعي تقديم الحلول لكلّ الحالات الإنسانية التي قدّمناها”.

“ماتنسوناش” سيواصل ترحاله عبر ربوع تونس من قفصة إلى نابل فصفاقس، محاولا في كلّ محطّة أن يذكّر زائريه بأنّ في تونس من يكابد مشاقّ الحياة في صمت ولا يطلب سوى أن يرى فيسمع فلا يعود مصيره النّسيان.

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بالصّور: “الكاهنة” فضاء جديد يفتح أبوابه للباعثين الشبّان

Par Amal El Mekki,

افتتحت منظّمة إندا العالم العربي أمس الثلاثاء 12 أفريل 2016 فضاء جديدا مخصّصا لبعث المؤسّسات لفائدة شباب الأحياء المهمّشة أطلقت عليه إسم “الكاهنة”، وذلك بمناسبة عودة المنظّمة إلى مقرّها القديم بحيّ التحرير.

حيث أكّدت السيدة أسماء بن حميدة، مؤسّسة إندا والمديرة التنفيذية لإندا تمويل، على أهمّية الدّور الّذي اضطلعت به المؤسّسة منذ ما يزيد عن 25 سنة وخاصّة بعد جانفي 2011 على مستوى دعم الشباب التونسي الرّاغب في بعث مشاريعه الخاصّة. وبيّنت أنّ حلم إندا يتمثّل  في تمويل 100 ألف باعث مشروع.

من جهتها، أعربت سفيرة سويسرا السيدة ريتا آدم عن فخرها بنجاح الشراكة مع “إندا” وتمكّن هذه الأخيرة من دعم 10 آلاف باعث مشروع حتّى الآن، مؤكّدة على وقوف الكونفدرالية السويسرية إلى جانب تونس في مجال التشغيل والتنمية.

وقد استعرض عدد من المتمتّعين بتمويلات من “إندا” تجاربهم الناجحة أمام الحضور داعين كلّ الشباب الحالم ببعث مشروعه الخاصّ إلى الحذو حذوهم.

وتضع إندا على ذمّة روّادها الّذين قد أطلقوا لتوّهم مشاريعهم الخاصّة مكاتب عصرية وشبكة انترنت وقاعة اجتماعات. وتمكّنهم من ورشات عمل ودورات تدريبية ومرافقة واستشارات قانونية وإدارية والتوجيه نحو مصادر التمويل وفرص الاستثمار. أمّا الّذين قاموا بالفعل ببعث مشاريعهم، فتقوم المنظّمة بمرافقتهم خلال السنوات  الأولى لضمان الديمومة من خلال تطوير المهارات في التقييم الذاتي للمشروع، وتقديم الخبرة والاستشارة لتجاوز العراقيل ودعم التسويق للمنتجات أو الخدمات والترويج لها.

ويهدف فضاء “الكاهنة” ومن ورائه مؤسسة إندا العالم العربي إلى نشر ثقافة المبادرة ودعم المشاريع الصغرى كآلية للتنمية الجهوية والاستقلالية الاقتصادية للشباب. على أن تكون الأولوية للمشاريع المركّزة في الأحياء الشعبية والمناطق الريفية، والمجدّدة، وذات الطاقة التشغيلية العالية وذات الأثر الإجتماعي والبيئي.

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Atelier International “Education aux droits Humains: Défis Actuels et Nouvelles Méthodes”

Par Emilien Miner,

L’institut arabe des droits de l’homme a organisé ces 21 et 22 mars 2016 un atelier international dans le but d’évaluer et de débattre sur les différentes pratiques et innovations en terme d’éducation aux droits humains. Cet événement s’est fait en partenariat avec le Haut Commissariat aux Nations Unies pour les droits de l’Homme, Arab Organization for Human Rights, UNESCO, Fonds Arabe pour les Droits Humains, le Conseil National des Droits de l’Homme ainsi que Jamaity et avec le soutien de Open Society Foundations.

Tout d’abord, l’Institut Arabe des Droits de l’Homme a pour mission la promotion et la diffusion des droits de l’homme, de la culture de la démocratie en soutenant les capacités des acteurs dans les domaines de l’éducation, la formation, le plaidoyer et l’ancrage intellectuel et cognitif des cadres et méthodologies de l’éducation aux droits de l’homme, ainsi que la formation d’un espace favorable à la coopération, la mise en réseau et l’échange d’expérience.

Cet événement a été imaginé pour identifier des outils et des méthodologies innovants dans le domaine de l’éducation aux droits de l’homme et permettre la conception d’une vision commune de méthodologies appropriées et d’outils efficaces pour l’éducation aux droits de l’homme dans la région arabe. Il a regroupé de nombreux participants issus principalement du monde arabe, mais également d’Europe et des Etats-Unis.

La première journée s’est articulée autour d’une série de conférences sur de nombreux sujets liés à l’éducation aux droits de l’homme.

Ouverture Cérémonie

L’introduction a d’abord permis de mettre en lumière le travail qui a déjà été effectué en la matière, et également les perspectives qui se présentent. L’atelier s’inscrit comme une suite au travail qui avait été entamé en novembre 2014, lors du Forum Mondial des Droits de l’Homme à Marrakech.

Il a pour objectifs:

  • Identifier la réalité de l’éducation aux Droits de l’Homme dans la région arabe à la lumière des développements actuels (politiques, sociaux et culturels, au niveau local, régional et international)
  • Evaluer les développements intellectuels et méthodologiques et les contributions des organisations internationaleset des institutions locales dans le domaine de l’éducation aux droits de l’homme
  • Explorer les opportunités et les exigences de l’institutionnalisation de l’éducation aux droits de l’homme, notamment suite à la déclaration de Marrakech
  • Ouvrir le domaine de la coopération, la mise en réseau et l’échange d’expériences entre les parties concernées par l’éducation aux Droits de l’Homme dans la région arabe.

 

La première série de conférence a ensuite porté sur les “grands défis face à l’éducation aux droits de l’Homme”, à savoir:

Premier Axe

 

  • Dans les conflits et les guerres (Présentés par Mme Sama Awidha, Centre d’Etude des Femmes, Palestine)
  • Face au Terrorisme et l’Extrémisme (M Mazen Shaqoura, Bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, Tunisie)
  • Face à l’exclusion et la discrimination (M Ibrahim Makram, organisation evangélique copte des services sociaux, Egypte)
  • Dans la production des connaissances et le renforcement des capacités (Dr Wolfgang Benedekt, Institut de droit international et relations internationales, Université de Graz, Autriche

Le projet Equitas qui vise à renforcer les réseaux régionaux afin que les jeunes puissent faire valoir leurs droits, a ensuite été présenté par M Jean-Sébastien Vallée, du centre international pour l’éducation et les droits de l’homme Equitas.

 

La deuxième session de conférences a porté sur le cadre conceptuel de l’éducation aux droits de l’homme. Les thèmes suivants ont été abordés:

 

 

La deuxième journée était destinée à quatre groupes de travail qui se sont penchés sur les quatre thématiques traitées lors de la première série de conférences. L’objectif de ces groupes était d’obtenir des recommandations claires pour les futures rencontres et de partager les bonnes pratiques déjà existantes. La restitution des travaux a ensuite été faite et figurera dans une série de rapports générés par l’IADH.

Avant de conclure, les intervenants se sont posés la question de la vision pour l’institutionnalisation et la pérennité de l’Education aux Droits de l’Homme, pour la mise en oeuvre de la Déclaration de Marrakech, conceptualisée une année plus tôt. Ces ateliers s’inscrivent donc dans une optique de rencontre régulière pour un suivi et une concrétisation graduelle du travail effectué en matière d’Education aux Droits de l’Homme.

 

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Terrorisme et Radicalisation, quel positionnement pour la Société Civile?

Par Emilien Miner,

Dans le cadre du Jamaity Meeting du 04 mars 2016, plusieurs acteurs de la société civile ont été conviés par Jamaity pour débattre du positionnement de la société civile face au terrorisme et à la radicalisation en Tunisie. Cette rencontre s’inscrit dans un contexte de montée constante de la radicalisation et de l’extrémisme violent qui, on l’a encore constaté avec effroi ce lundi 07 mars, est une problématique plus qu’urgente.
Étaient présentes lors de cette rencontre les associations suivantes: Association DHIAA, MASSAR, SHAMS, Association Tunisienne de Soutien aux Minorités, Association Dom Polski, Association Manouba pour les Monuments et la Culture, Association de Sauvetage des Tunisiens Bloqués à l’Etranger, Association Jeunes Artistes, La Troupe Théâtrale de la Chebba, ADAM for Equality and Development, Findme .

La piste principale de débat concernait la position que devrait adopter la société civile pour lutter efficacement et prévenir au mieux la radicalisation. Une série de constats et de recommandations a émané de ce débat.

Les constats, tout d’abord peuvent être classés en deux catégories. Les intervenants ont tout d’abord relevé des données factuelles liées à la radicalisation et au terrorisme. D’un autre côté, ils ont aussi procédé à une recherche des causes de cette radicalisation et à une auto-critique de la société civile pour, enfin, expliquer les erreurs qui ont empêchées de stopper la montée de la radicalisation.

 

Constat:

 Données factuelles:

  • Selon le ministère de l’intérieur:
    • 5500 tunisiens environ combattent aux côtés de Daech
    • 800 y ont perdu la vie
    • 12 000 personnes ont été arrêtées en tentant de rejoindre Daech
    • 1000 personnes sont dans les prisons pour acte, ou préparation d’acte terroriste
  • Il existe trois niveaux de radicalisation (D’après les études psychologiques, les deux premières catégories peuvent revenir à la raison et recevoir un suivi psychologique efficace, mais n’en bénéficient malheureusement que très rarement):
  • Les personnes en phase d’endoctrinement
  • Les personnes déjà endoctrinées
  • Les personnes étant passées à l’acte de tuer
  • Selon les statistiques (Association RATTA), les principales cibles pour la radicalisation sont les jeunes entre 18 et 35 ans, surtout issus du Sud-Est, avec un profil scientifique
  • Le terrorisme et l’influence de l’islam radical et violent se retrouve de plus en plus dans la société tunisienne
  • Une grande partie de la radicalisation se fait en prison
  • Les personnes étant rentrées en Tunisie après avoir combattu dans les rangs de Daech, même celles s’étant enfuies, sont presque systématiquement mises en prison sans étude préalable au cas par cas
  • La société civile n’a pas le droit d’entrer en contact avec les prisonniers
  • Trop peu d’organismes tunisiens travaillent sur la radicalisation sur internet

 Causes:

  • La société civile, malgré l’augmentation des attaques sur le territoire tunisien, n’a que peu réagi et jamais d’une voix commune. Elle a échoué pour ce qui est de la coordination et n’a pas su se présenter comme une alternative crédible contre le terrorisme.
  • Les lois trop répressives en Tunisie sont la cause d’une grande partie de la radicalisation, car elles mettent un grand nombre de personnes en prison. Il s’agit notamment des lois visant les minorités (concubinage sous l’appellation “atteinte aux bonnes mœurs”, homosexualité etc.) ou concernant des délits mineurs (consommation et détention de cannabis etc.)

 

Recommandations:

Suite à ces constats, les participants se sont penchés sur les mesures à adopter pour commencer à lutter efficacement contre ces phénomènes. Une série de recommandations a donc été établie. Nous pouvons les classer de la manière suivante: Celles qui portent sur la prévention de la radicalisation, celles qui portent sur le travail post-radicalisation (aspect curatif), celles qui portent sur le travail que devrait effectuer la société civile pour gagner en efficacité.

 Sur la question de prévention:

  • Inclure les familles et l’entourage lorsqu’un travail sur la sensibilisation est effectué
  • Effectuer des recherches sur quelle approche adopter afin d’adapter les messages de prévention au grand public
  • Faire du plaidoyer pour changer la loi concernant l’accès de la société civile aux prisonniers
  • Renforcer le plaidoyer pour l’assouplissement des lois sur les minorités et les délits mineurs
  • Il serait également bon de faire intervenir des organisations expertes sur la radicalisation et la communication liée à cette thématique telles que:
    • RAN: Radicalization Awarness Network (Pays-Bas)
    • ICSR: International Center for Studying Radicalization (Royaume-Uni)
    • RICU (Royaume-Uni)

 Sur la question de l’aspect Curatif:

  • Créer plus de centres de réhabilitation avec un accompagnement psychologique
  • Établir une stratégie à adopter pour les personnes qui sont rentrées des zones de conflits (qui diffère de la stratégie répressive du gouvernement)
  • La société civile doit travailler sur la réintégration des ex-détenus pour prévenir tout sentiment d’abandon

Sur le travail sur la société civile:

  • La société civile est trop souvent élitiste et paraît très éloignée des individus et notamment des jeunes. Il faut donc à tout prix laisser de côté l’ego pour parler d’une seule voix et devenir une alternative crédible au terrorisme. Le travail en réseau doit devenir une priorité. Cela peut se faire par exemple, en organisant un congrès national pour présenter la société civile comme alternative et œuvrer en faveur de la sensibilisation et la prévention. Il faut, pour cela le rendre attractif (y compris dans le choix du nom) d’un point de vue marketing pour attirer les jeunes.
  • La raison pour laquelle Daech attire autant de jeunes est notamment que ce groupe maîtrise les outils de communication. La société civile doit donc renforcer ses capacités à communiquer
  • Donner la parole aux jeunes et les convaincre de leur utilité et du rôle qu’ils peuvent jouer (art, culture, gouvernance, éducation, sport etc.), notamment pour combattre le sentiment d’incapacité et de désœuvrement auquel ils font face
  • Créer une feuille de route commune à toute la société civile et faire de la thématique “radicalisation” une thématique transversale que chacune des associations peut traiter avec son domaine spécifique d’activité

Il est aujourd’hui, plus que temps de se mobiliser. La thématique “Terrorisme” concerne tous les domaines d’activité et doit être combattue par toutes les associations en fonction de leurs domaines d’activités. Ces dernières doivent travailler main dans la main, quelques soient les divergences politiques ou d’opinion. Le terrorisme prend des vies et détruit des familles au quotidiens. La société civile peut représenter une alternative idéale pour revaloriser les jeunes et leur permettre de créer des changements et avoir leur mot à dire.

Acteurs de la société civile, nous sommes l’arme contre le terrorisme!

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القانون الأساسي للميزانية: نحو مزيد من الشفافية في التصرّف في المالية العمومية؟

Par Amal El Mekki,

مثّل مشروع القانون الأساسي الجديد للميزانية موضوع ملتقى نظّمته وحدة التصرّف حسب الأهداف التّابعة لوزارة المالية بالإشتراك مع منظمة التعاون والتنمية الاقتصادية لفائدة ممثّلي المجتمع المدني، وذلك يوم الجمعة 12 فيفري الجاري.

الملتقى الّذي افتتحه وزير المالية سليم شاكر وحضره ممثّلون عن عشرات الجمعيات والمنظّمات ووسائل الإعلام، تناول بالتقديم والنقاش قانون الميزانية الأساسي الجديد وتوقّف خاصّة عند منظومة التصرّف في الميزانية حسب الأهداف.

حيث أكّد وزير المالية سليم شاكر أنّ أهمية القانون المقترح تكمن في سماحه بمزيد من الوضوح والشفافية في التصرّف في الميزانية، موضّحا أنّ الميزانيات المرصودة لفائدة الوزارات ستكون على أساس برامج محدّدة وذات مؤشّرات أداء موضوعة مسبقا. بحيث يمكن لمجلس نوّاب الشعب المصادقة على المشاريع وميزانياتها ثمّ تقييمها ومعرفة ما إذا تمّ تحقيق الأهداف المحدّدة أم لا، وفق تعبيره.

واعتبر الوزير في كلمته الافتتاحية أنّ القانون الجديد سيمكّن، في حال المصادقة عليه، من إضفاء ديناميكية جديدة على التصرّف في المالية العمومية قوامها العلم والثقة والشفافية.

وكان مجلس الوزراء قد صادق في نوفمبر 2015 على المشروع المذكور قبل أن يحيله إلى مجلس النوّاب للدّرس والمصادقة.

الملتقى الذي انتظم في حصّتين صباحية ومسائية، شهد تقديم ثلّة من الخبراء التونسيين والأجانب والإداريين وموظّفي وزارة المالية مداخلات حول القانون المقترح ومنظومة التصرّف حسب الأهداف ودراسة مقارنة لهذه المنظومة مع نظيرتها الفرنسية. تخلّلتها حصص نقاش أمّنها ممثّلو المجتمع المدني المدعوّون وشفعت بمداخلة لممثّل جمعية “البوصلة” تضمّنت توصياتها بالتنقيح والتعديل للقانون.

ويمثّل تكريس مبادئ الشفافية والمساءلة والمصداقية والتقييم أهمّ أهداف مشروع القانون الجديد وفق ما بيّنه المدير العامّ للهيئة العامّة للتصرّف في ميزانية الدّولة صلب وزارة المالية طارق بن حاج صالح، مضيفا أنّه سيكون أكثر ملاءمة لمتطلّبات التصرّف الحديث وللدستور التونسي وسيتجاوز النقائص الموجودة في القانون الحالي. حيث ستكون الشفافية والمرونة والمساءلة والتقييم والتحكّم في التوازنات وتكريس أحكام الدستور التوجّهات الكبرى لهذا القانون.

وأوضح بن حاج صالح أنّه على خلاف القانون الحالي الذي يتكوّن من 3 عناوين هي: الأحكام العامّة، ومشروع قانون المالية، وتنفيذ وغلق الميزانية، يتكوّن القانون المقترح من 7 عناوين هي: الأحكام العامّة، وموارد الدّولة وتكاليفها وحساباتها، ومشروع قانون المالية، والتصرّف في ميزانية الدولة، والمراقبة والتقييم، وغلق ميزانية الدولة وأخيرا الأحكام الإنتقالية والختامية.

وعن كيفية ضمان الشفافية في ميزانية الدولة، كشف المدير العامّ للهيئة العامّة للتصرّف أنّ مشروع القانون الأساسي ينصّ على تحديد الميزانيات وفق السياسات العمومية (البرامج)، أي توزيع الميزانية حسب المهمّات والبرامج مع تحديد أهداف مستقرّة لكلّ برنامج ومؤشّرات لقيس مدى تحقيق الأهداف. ممّا من شأنه أن يجعل ميزانية الدولة أكثر وضوحا ويساهم في تحسين نجاعة التصرّف في المالية العمومية ويضمن المساءلة حول إستعمال الموارد وتحقيق الأهداف وتحديد المسؤوليات.

وأضاف أنّه، بمقتضى القانون المقترح، ستصبح كلّ وزارة “مهمّة” تقوم على برامج تنقسم بدورها إلى سياسة عمومية وبرنامج فرعي. بحيث تكون مختلف الوزارات بما فيها رئاسة الجمهورية “مهمّات” ويكون كلّ من مجلس نوّاب الشعب والمجلس الأعلى للقضاء والمحكمة الدستورية والهيئات الدستورية المستقلّة ونفقات التمويل والنفقات الطارئة وغير الموزّعة “مهمّات خاصّة”.

من جهتها، بيّنت مستشارة المصالح العمومية ريم كنزاري أنّ منظومة التصرّف في الميزانية حسب الأهداف التي تمثّل أحد ركائز قانون المالية الجديد، تمثّل أسلوبا حديثا للتصرّف العمومي ورصد الميزانيات وتنفيذها وتندرج في إطار برنامج إصلاح المالية العمومية بما يمكّن من  ترسيخ الحوكمة وتحسين نجاعة السياسات العمومية وتوفير معطيات حول أداء القطاع العمومي الأمر الذي يستجيب لانتظارات المواطن ودافع الضرائب والمتعامل مع الإدارة.

وعدّدت كنزاري في مداخلتها أهداف هذه المنظومة وهي دعم الشفافية والمراقبة البرلمانية، وتوجيه التصرّف العمومي نحو تصرّف مبنيّ على النتائج إضافة إلى جعل السياسات العمومية واضحة ومفهومة من قبل الجميع.

أمّا خصائص منظمومة التصرّف في الميزانية حسب الأهداف فتتمثّل أساسا، وفق مستشارة المصالح العمومية، في تقسيم الميزانية بحسب البرامج وفق أفق زمني متوسّط المدى. بحيث يترجم كلّ برنامج سياسة عمومية ويتكوّن من مجموعة متناسقة من العمليات الرّاجعة بالنظر إلى نفس الوزارة والتي تساهم في تجسيم خطّة ذات مصلحة وطنية. إذ يهدف التقسيم البرامجي إلى بيان المحاور الاستراتيجية لتدخّل الوزارة، بحيث تخصّص لكلّ برنامج جملة من الإعتمادات وفق إطار زمني متوسّط المدى قصد تحقيق أهداف محدّدة ونتائج يمكن تقييمها. كما يتولّى قيادة البرنامج “رئيس للبرنامج” يعيّن من طرف الوزير المعنيّ.

على الرّغم من وصوله إلى طاولة النقاش بمجلس نوّاب الشعب، فإنّ ممثّلي المجتمع المدني الذين حضروا الملتقى قدّموا عددا من الملاحظات والتوصيات القاضية بتعديل بعض جوانب مشروع القانون بشكل يسمح وفق رأيهم بضمان أكثر شفافية ومصداقية في التصرّف في المالية العمومية. حركة إيجابية أكّدت على ديناميكية المجتمع المدني ودوره الريادي في تقييم السياسات العمومية.

لمزيد المعلومات حول القانون الأساسي للميزانية ومنظومة التصرّف في الميزانية حسب الأهداف، يمكنكم الاطّلاع على الوثائق التالية:

 

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التمويل العمومي : تنقيحات قد تحدث التغيير نحو أكثر شفافية وعدالة

Par Aly Bouzwida,

مواصلة لعمل مركز الكواكبي للتحولات الديمقراطية إنعقدت يوم 02 فيفري 2016 ندوة حول إصلاح منظومة التمويل العمومي للجمعيات بدعم المركز الدولي لقوانين المجتمع المدني بالشرق الأوسط وشمال إفريقيا, حيث نظمت مصالح الوزير لدى رئيس الحكومة المكلف بالعلاقة مع الهيئات الدستورية والمجتمع المدني بالشراكة مع مركز الكواكبي للتحولات الديمقراطية ثلاث لقاءات حول منظومة التمويل العمومي في كل من تونس باجة وصفاقس بحضور عدد هام من الجمعيات من كل الولايات,    خبراء في مجال الجمعيات ومجموعة من المسؤولين بالجهات المكلفة بملفات التمويل العمومي

وقد تبين على إثر صدور الأمر 5183 لسنة 2013 المتعلق بضبط شروط وإجراءات إسناد التمويل العمومي للجمعيات, بعد فترة من تطبيق  بعض مقتضياته, وجود إشكالات وهانات, طالبت كل المصالح ذات الصلة بوجوب إدخال تعديلات
وفي هذا الإطار انكب عدد من خبراء القانون من بينهم الأستاذ سليم اللغماني على إعادة تنقيح الأمر 5183 والهدف منه تلافي النقائص والصعوبات المعترضة قصد تبسيط الإجرات ودعم مبادئ الشفافية والعدالة على منظومة التمويل العمومي للجمعيات وذلك من خلال توسيع مفهوم التمويل العمومي ليشمل كل ما هو تمويل عيني (من مقرات أو قاعات لعقد الندوات ) أو في شكل خدمات يمكن أن تقدمها الدولة (كوضع أطباء على ذمة الجمعيات أو تخصيص يوم معين لإسداء خدمة ما) في كل المجالات  أو تخصيص يوم معين لإسداء خدمة ما) في كل المجالات

وقد تم استثناء الجمعيات الرياضية والجمعيات التي تسدي خدمات لموظفي الدولة (الوداديات/ التعاونيات والجمعيات الرياضية) كما تم إستثناء الجمعيات التنموية    للمدارس

مزيد تكريس مبدأ الشفافية من طرف الهياكل العمومية من خلال نشر في بداية كل سنة الاعتمادات المخصصة للتمويل العمومي للجمعيات

ادخال مرونة على شرط سلامة وضعية الجمعيات تجاه إدارة الجباية والصناديق الاجتماعية، بتمكينها من الحصول على القسط الأول من التمويل حتى وان كانت الوضعية غير سليمة على شرط التزامها بتصحيحها في أجل ثلاثة أشهر،  ويتم سحب الموافقة وارجاع المبالغ المسندة في صورة عدم الايفاء بالالتزام باعتبار أن هذا الشرط كان من أكثر الشروط التي طالبت الجمعيات بالاستغناء عنه

فتح المجال للجمعيات للحصول على تمويل بعنوان نفس المشروع من عدة هياكل عمومية في نفس الوقت

التخلي عن ربط التمويل العمومي في اطار طلبات مباشرة بسقف معين وترك أكثر مرونة للهيكل العمومي في اسناد التمويل وتوزيعه على مختلف الآليات

تحديد آجال لتقديم  الطلبات المباشرة لتمكين الهيكل العمومي من آجال معقولة  للنظر في الطلبات المباشرة ومن حصول الجمعية على التمويل قبل آجال تنفيذ النشاط لتحقيق مزيد من النجاعة والفاعلية

إقرار مبدأ بطلان قرارات اللجان الفنية فيما يتعلق بجمعية ما في صورة ثبوت تضارب المصالح في أحد أعضاء اللجنة الفنية المشاركين في مداولاته

ضمان حق الجمعيات في المطالبة باحترام بنود العقد المبرم مع الهيكل العمومي والزامه بذلك

مواصلة الدولة وبصفة استثنائية وإلى غاية 31 مارس 2019 التكفل بإسداء المنح  والتمويلات والأجور للجمعيات المحدثة قبل 2011 والتي اضطلعت بمهمة إسداء مرفق عام في إطار معاضدة مجهودات الدولة والتي واجهت صعوبات في التأقلم مع النظام الجديد للتمويل نظرا لغياب الشفافية في التصرف في مواردها مع انعدام التسيير الديمقراطي

 جدير بالذكر أن التنقيحات تستجيب في مجملها لما طالبت به الجمعيات من دعم للشفافية والعدالة بين المتقدمين لطلب تمويل عمومي لكن لم تتم الإشارة إلى سبل توفير موارد مالية تضمن إستدامة الجمعيات عدا عن إقتصارها على تمويل المشاريع وتوفير دعم عيني (من مقرات أو قاعات لعقد الندوات ) وقد يكرس هذا الأمر إستفادة الجمعيات التي تمتلك مداخيل دائمة وذات الهيكلة الجيدة من هذه المنظومة الجديدة للتمويل

2016-02-02 09.45.22

 كما يمكنكم الإطلاع على كل ما قدَم خلال الندوة من خلال الوثائق التالية
تقرير لقاء تشاوري حول التمويل العمومي للجمعيات2013
تقرير حول استشارة التمويل العمومي بباجة وصفاقس
جدول تنقيح الأمر عدد 5183 لسنة
شرح أسباب التنقيحات
مشروع تنقيح الأمر5183
ملاحظات المركز الدولي لقوانين المجتمع المدني على الأمر 5183

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Dar Essaida : les droits de l’Homme au cœur de la cité

Par Ghada Hadhbaoui,

Durant l’année 2009, l’Institut Arabe des Droits de l’Homme (IADH) a acquis une vieille auberge (Oukala) couvrant un terrain de 1550 m² se composant de trois blocs à 2 niveaux avec 50 pièces autour de deux patios et une grande salle. Le local se situe dans une zone centrale du grand Tunis, dominant à l’Est le quartier résidentiel « Montfleury » et surplombant à l’Ouest le quartier populaire de « Sijoumi ».

Capture

Le centre Dar Essaida est un pôle culturel populaire dont les diverses activités tourneraient autour des droits de l’Homme dans leur acception universelle et intégrale. Pour la restauration et le réaménagement de ce bâtiment, l’IADH a mis à contribution plusieurs intervenants supervisés par un bureau de pilotage en Tunisie pour coordonner et superviser les travaux de réaménagement.

Nous avons rendu visite à Dar Essaida fin janvier 2016, cet espace réaménagé est un centre dont l’emplacement est stratégique. Le choix de cet emplacement a une portée symbolique. D’après les déclarations de Monsieur Abdelbasset Ben Hssan, dans une interview qu’il nous a accordé, le choix de l’emplacement relève d’une conviction profonde de l’IADH celle “des droits de l’Homme pour tous”. Il insiste sur le fait que “cette culture ne doit aucunement être l’apanage de certaines classes aisées au dépend d’autres et qu’elle tire même sa valeur du fait d’intégrer les classes exclues et marginalisées”.

Dar Essaida serait donc un espace de proximité pour  les enfants et les jeunes de Sijoumi et ce afin de développer un leadership plus proche des communautés. Ce centre vise à développer de nouvelles méthodologies et pédagogies qui intégreraient toutes les classes sociales.

A la question de la duplication de ce projet dans d’autres régions, Mr Ben Hssan a exprimé son vif souhait de rendre cette approche plus générale. Selon lui, les associations des droits de l’Homme ont souffert à l’ère Ben Ali de marginalisation et d’une quasi exclusion de l’espace social. Il déclare à ce propos : « les associations des droits de l’Homme manquent peut-être de filiations sociale, d’une présence dans la société qui peut rallier les gens autour de leurs objectifs »,  et c’est en ce sens que le centre Dar Essaida peut apporter une réponse. Ce centre s’inscrit dans la continuité d’une réflexion stratégique profondément menée par l’IADH : comment les droits de l’Homme peuvent être fédérateurs ? Comment peuvent-ils bannir le cloisonnement ?

Le centre Dar Essaida aura atteint ses objectifs une fois pris en charge par la société civile et les institutions concernées par les droits de l’Homme. Ce centre devra être exploité par tous les défenseurs des droits humains même de la région arabe car l’un des objectifs de l’IADH est d’initier des dynamiques dans la région. «  Nous serions satisfait, une fois le centre devenu une plateforme d’échange nationale et internationale » nous confie le  président de l’IADH.

Au-delà de toutes les opportunités et les projets que peut initier Dar Essaida, cet espace est un véritable message d’espoir pour les jeunes et les enfants afin qu’ils développent leur intelligence et l’esprit d’initiative, au profit de la société mais également une occasion pour mettre l’Homme au cœur de la société et des politiques du pays. Une telle approche ne peut selon Mr Ben Hssan que «  donner aux jeunes des possibilités de rêver ». Et oui, le rêve et la dimension idéaliste et utopique des droits de l’Homme prennent une forme grâce à cet espace puisque le voisinage a beaucoup aidé lors de la construction de Dar Essaida. Les artisans, les autorités locales n’ont pas hésité à mettre une pierre à l’édifice, chacun avec ses moyens. Ils ont très vite intégré les locaux après les travaux «  depuis la rénovation, on a fondé un club de cinéma pour enfant qui continue à organiser des activités régulièrement. Le club « cinéma Essalém » connait un succès énorme, il a reçu le 1er prix en participant à un festival international au Maroc ».

L’IADH a également formé un conseil scientifique dont les membres sont les 17 directeurs des écoles primaires et lycées de la région et il démontre que le désir de culture n’est pas le dada des classes aisées mais qu’il y a une réelle soif pour la culture qui nous donne espoir et nous réconforte dans ce choix stratégique.

Les prochaines grandes étapes pour le centre Dar Essaida sont :

  • Equiper le centre avec les moyens techniques qui assureraient le bon fonctionnement
  • Installer une radio et une web tv (formation des journalistes en droits de l’Homme et citoyenneté)
  • Préparer l’hébergement
  • Développer des mécanismes d’interaction avec le quartier

Dar Essaida projet initié par l’IADH et ses partenaires est une initiative qui met du baume au cœur et qui rappelle que la culture des droits de l’Homme sans toutes les classes sociales est une culture vouée à l’échec dans le processus de mise en place des politiques économiques et sociales de la Tunisie.

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L’itSMF, le Forum pour booster l’IT en Tunisie

Par Ahmed Zoghlami,

Depuis 2011, la Tunisie connait un nombre important d’évolutions dans plusieurs domaines grâce notamment à l’effort des associations professionnelles. Le domaine des Technologies de l’Information (IT) compte parmi les secteurs qui ont connu le plus de changements, notamment grâce à l’essor du secteur corporatif et de la société civile.

Dans ce sens, et pour inspirer un changement positif stimulé par l’ascension de la technologie, l’association itSMF pousse depuis quelques années au partage des bonnes pratiques parmi les professionnels et leaders du monde de l’IT et de la gestion.

L’association, qui fait partie d’un réseau international de partage de bonnes pratiques (itSMFI),

La 3eme édition de l’itSMF a eu lieu le 28 janvier dernier rassemblant d’éminents décideurs (Directeurs Généraux, Directeurs des systèmes d’information, Chief Technology Officers, Chief Information Officiers…) sous le thème “The new Style of IT”. Lors de ce forum, deux points clés ont été traités : Le Cloud computing et la sécurité.

Au programme, des experts tunisiens et internationaux ainsi que des décideurs, diagnostiquent et partagent des solutions; objectif: pousser le management et les équipes IT à mieux communiquer pour mieux collaborer et résoudre mutuellement les problèmes auxquels ils pourraient faire face, de manière efficace.

Les interventions se basent sur les prescriptions recommandées par l’ITIL (Information Technology Infrastructure Library) et de la gestion des services informatiques.

Life-Cycle-Phases-ITILL’importance de l’ITIL a très bien été mis en valeur à travers un scénario ou le Titanic aurait pu être sauvé si ces formes de recommandations existaient à l’époque.

Le cloud computing a été au coeur des débats et les groupes de télécommunications sont les premiers concernés. Leurs responsables ont exposé les enjeux de la technologie et les défis à relever pour les années à venir.


Dans le même sens, le ministère de la technologie et du développement numérique insiste sur l’importance du cloud dans le plan de développement quinquennal et son impact sur la Tunisie de demain

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Plus d’amples informations sur l’événement et l’association, nous vous invitons à écouter l’intervention de Monsieur Imed AYADI, Secrétaire Général d’itSMF Tunisia sur les ondes de Shems fm.

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