Il ne vous est pas passé inaperçu que nous croulons sous les ordures en Tunisie et cela depuis 2011. Cette situation représente clairement une menace pour notre santé aussi physique que morale. Plusieurs initiatives ont essayé de trouver des solutions à ce problème via des campagnes de nettoyage éparses mais ces solutions sont temporaires vu la nature des déchets mais aussi les habitudes des tunisiens.
Comprenant que le défit est d’instaurer une solution sur le long terme, l’agence de communication digitale Blast crée la plateforme “We Clean”.
Qu’est ce que We Clean ?
WeClean est une plateforme collaborative et mobile dont le but est d’impliquer directement le citoyen dans le signalement des zones polluées et la collecte des déchets ménagers.
Le concept est assez simple, l’internaute s’inscrit sur la plateforme en précisant la zone dans laquelle il souhaite intervenir et devient alors “WeCleaner”, à savoir membre de la communauté “WeClean”.
Ce dernier peut ensuite signaler les endroits où il y a des déchets en prenant des photos.
D’autres WeCleaners créent alors un événement avec l’heure et l’endroit pour nettoyer la zone signalée. Enfin les intéressés participent à l’événement en confirmant leur présence et le tour est joué !
Même si le but premier de l’initiative est de responsabiliser les citoyens, Blast a prévu d’apporter un coup de pousse à son projet en instaurant un partenariat avec GIZ et WAMA Network pour créer un réseau pour la gestion communale des déchets.
Même si, seules 3 municipalités ont donné leur accord pour participer aux actions de nettoyage des zones dites”sales”, une vingtaine de municipalité semblent être séduites par le projet et prêtes à en faire partie.
Il ne vous est pas passé inaperçu que nous croulons sous les ordures en Tunisie et cela depuis 2011. Cette situation représente clairement une menace pour notre santé aussi physique que morale. Plusieurs initiatives ont essayé de trouver des solutions à ce problème via des campagnes de nettoyage éparses mais ces solutions sont temporaires vu la nature des déchets mais aussi les habitudes des tunisiens.
Comprenant que le défit est d’instaurer une solution sur le long terme, l’agence de communication digitale Blast crée la plateforme “We Clean”.
Qu’est ce que We Clean ?
WeClean est une plateforme collaborative et mobile dont le but est d’impliquer directement le citoyen dans le signalement des zones polluées et la collecte des déchets ménagers.
Le concept est assez simple, l’internaute s’inscrit sur la plateforme en précisant la zone dans laquelle il souhaite intervenir et devient alors “WeCleaner”, à savoir membre de la communauté “WeClean”.
Ce dernier peut ensuite signaler les endroits où il y a des déchets en prenant des photos.
D’autres WeCleaners créent alors un événement avec l’heure et l’endroit pour nettoyer la zone signalée. Enfin les intéressés participent à l’événement en confirmant leur présence et le tour est joué !
Même si le but premier de l’initiative est de responsabiliser les citoyens, Blast a prévu d’apporter un coup de pousse à son projet en instaurant un partenariat avec GIZ et WAMA Network pour créer un réseau pour la gestion communale des déchets.
Même si, seules 3 municipalités ont donné leur accord pour participer aux actions de nettoyage des zones dites”sales”, une vingtaine de municipalité semblent être séduites par le projet et prêtes à en faire partie.
Ecolibree est un projet à la fois inédit et audacieux, qui ose faire tomber des tabous dans le monde arabe en créant des serviettes hygiéniques lavables et accessibles à toutes les femmes qui n’ont pas les moyens de s’acheter des serviettes jetables.
Certaines jeunes filles tunisiennes se retrouvent de nos jours encore confortées à des problèmes sanitaires assez alarmants.
Entre manque de moyens et incompréhension de leurs anatomies, certaines filles se voient obligées à utiliser des bouts de tissus ou des mousses de matelas en guise de protection hygiénique lors de leurs menstruations.
Genèse de L’idée Ecolibree
Un jour, lors de la visite d’un internat à Makthar dans le Nord‐Ouest de la Tunisie, l’équipe de « Wallah We Can », de association Génération Liberté, a constaté que la mousse synthétique sale des vieux matelas dans le dortoir des filles, était mystérieusement arrachée. « Fautes de moyens, les jeunes filles se servent de la mousse des matelas lorsqu’elles ont leurs règles, pour se confectionner des serviettes hygiéniques » a expliqué la responsable de l’internat, non sans embarras.
Intolérable et alarmante à tous points de vue, cette situation récurrente a conduit l’association Génération Liberté à s’inspirer d’une méthode éprouvée déjà en Inde et à développer un modèle tunisien de serviettes jetables.
En collaboration avec le club Enactus IHEC Carthage, Génération Liberté lance un projet d’économie solidaire permettant de trouver une solution éthique, rapide, économique et durable à ce problème de santé publique en produisant des serviettes hygiéniques lavables et réutilisables : Ecolibree™ .
La production de serviettes lavables Ecolibree™ répond à trois enjeux sociétaux majeurs:
Un enjeu sanitaire : Faute d’accès à des produits d’hygiène menstruelle pour des raisons de pouvoir d’achat,les femmes et les jeunes filles des régions rurales paupérisées mettent gravement en danger leur santé allant jusqu’à des complications pouvant entraîner la stérilité et conduire parfois à la mort.
Un enjeu éducatif : Se retrouvant dans l’impossibilité de gérer leurs cycles menstruels dignement, et souvent par pudeur ou par ignorance, une fille sur dix reste à la maison pendant ses menstruations, compromettant ainsi sa scolarité.
Un enjeu socio-économique : La production des serviettes hygiéniques lavables est assurée par des femmes rurales de la même région. Elles bénéficient ainsi d’un emploi pérenne et d’une autonomie financière grâce à cette nouvelle source régulière de revenus.
Ecolibree™ ,un produit d’hygiène féminine éco citoyen issu du commerce équitable
Les serviettes hygiéniques lavables sont fabriquées par des femmes rurales dans des tissus naturels et absorbants (coton). Ergonomiques, pratiques et discrètes, grâce à des ailes munies d’un bouton pression, elles peuvent être pliées et stockées dans leur pochette en toute sécurité avant d’être lavées, séchées et réutilisées.
Le Forum Social Mondial (FSM) s’est réuni pour la première fois à Porto Alegre au Brésil en 2001, en se postionnant comme alternative au Forum Economique Mondial de Davos en Suisse.
Cette manifestation se veut un espace dédié aux associations, mouvements sociaux et syndicats ainsi qu’aux citoyens qui luttent contre la mondialisation néolibérale et ses effets sur la vie des communautés, des travailleurs, des minorités mais aussi sur l’environnement.
Après avoir été organisé au Brésil (2001, 2002, 2005, 2009), en Inde (2004), au Kenya (2007) et au Sénégal (2011), le FSM atterrit en 2013 en Tunisie, pour soutenir le processus de démocratisation impulsé par ” Le Printemps Arabe”.
Pour consolider ce processus et accompagner les organisations de la société civile des pays de la région, le Conseil International de FSM a décidé de tenir l’édition de 2015 une nouvelle fois en Tunisie.
Les crises politiques, les conflits armés, les inégalités économiques et sociales nécessitent la mobilisation et la solidarité de toutes les forces vives à travers le monde. La Tunisie post révolution est amenée à relever plusieurs défis à la fois, politiques, économiques, sociaux et civiques.
Le FSM offre d’énormes opportunités pour débattre de ces questions, échanger, lier les participants et s’ouvrir sur les expériences des autres pays.
Le FSM est un espace participatif ouvert à tout le monde à la seule condition d’adhérer à la charte de Porto Alegre. En effet, toute organisation, association ou individu peut participer ou s’inscrire à une activité en s’enregistrant via ce lien . Il est également possible de participer à l’organisation du FSM en rejoignant les commissions du FSM ou en tant que volontaire pendant le forum en s’inscrivant à ce formulaire ou en envoyant un email à volontaire@fsm2015.org
Programme Forum Social Mondial
24 Mars 2015
Marche d’ouverture
Assemblée des Femmes
Assemblée des Jeunes
25 Mars 2015
Activités auto-organisées
26 Mars 2015
Activités auto-organisées
27 Mars 2015
Assemblée de Convergence
28 Mars 2015
Assemblée de Convergence
Partage et Restitution des Convergences
Marche de Solidarité avec le peuple palestinien
Clôture
Suite à la première vidéo et de la deuxième concernant l’éducation financière, Mercy Corps nous dévoile sa 3ème capsule Ludo-éducative sur la gestion des dettes.
Bien que les prêts sont utiles et même essentiels dans bon nombre de cas, il faut savoir distinguer un bon crédit d’un mauvais crédit.
Bien gérer ses dettes est essentiel pour assurer un bien être financier.
Pourquoi s’endette-t-on ? Comment reconnaître sa capacité à s’endetter ? Comment éviter le surendettement ?
Journée de la femme, journée des femmes, journée de lutte pour les droits des femmes, journée des droits de la femme ou des femmes, personne ne semble se mettre d’accord ni sur l’appellation de cette journée, ni sur son sens.
Machiste et rétrograde pour certains, essentiels pour d’autres, cette journée est tantôt décrite comme un symbole de la lutte pour les droits de la femme, tantôt comme une fête inutile et dévalorisante.
Aujourd’hui, on semble être noyé dans un océan de définitions et d’idéaux liés à cette journée. Mais, au fait, la fête de la femme c’est quoi au juste ?
« Le 8 mars : un jour de rébellion des femmes travailleuses contre l’esclavage de la cuisine » (affiche soviétique de 1932)
En 1910, à Copenhague Clara Zetkin (Parti social-démocrate d’Allemagne) et Alexandra Kollontaï (menchevik du Parti ouvrier social-démocrate de Russie) propose l’idée d’une « Journée internationale des femmes ».
Cette journée est approuvée à l’unanimité d’une conférence réunissant 100 femmes en provenance de 17 pays.
Clara Zetkin aurait souhaité par cette journée contrecarrer l’influence des « féministes de la bourgeoisie » sur les femmes du peuple.
C’est en 1910, à la Conférence internationale des femmes socialistes, qu’on parle la toute première fois de l’organisation d’une journée de la femme afin de faire campagne pour le droit de vote des femmes.
La première Journée Internationale des femmes est célébrée l’année suivante, le 19 mars 1911 pour revendiquer le droit de vote des femmes, le droit au travail et la fin des discriminations au travail.
En Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse, plus d’un million de personnes participent aux rassemblements.
En 1917, en Russie, alors que deux millions de soldats sont morts pendant la guerre, des femmes choisissent le dernier dimanche de février pour faire grève et réclamer « du pain et la paix ». Ce dimanche historique tombe le 8 mars : c’est le début de la Révolution russe. Quatre jours plus tard, le tsar abdique et le gouvernement provisoire accorde le droit de vote aux femmes.
C’est en souvenir de cette première manifestation de la Révolution que, le 8 mars 1921, Lénine décrète la journée « Journée internationale des femmes ». Par la suite, la journée est célébrée dans tout le bloc soviétique.
En 1921, lors de la Conférence internationale des femmes communistes, la journée de la femme devient la journée internationale des femmes qui sera célébrée partout le 8 mars, date à laquelle cette journée est célébrée en Russie .
En 1977, la résolution 32/142 de l’ONU, invite les pays à proclamer «un jour de l’année Journée des Nations unies pour les droits de la femme et la paix internationale» plus communément appelée par l’ONU « Journée internationale de la femme ».
Aujourd’hui, outre les polémiques qui dénoncent les « opérations marketing sexistes » qui ont lieu pendant cette journée, la journée de la femme sert à revendiquer l’égalité et de faire un bilan sur la situation des femmes dans la société.
معرض
A woman paints a girl's face during an anti-government march organized by women's rights organizations to commemorate International Women's Day in Managua, Nicaragua, Sunday, March 8, 2015. (AP Photo/Esteban Felix)
Le 5 Mars 2015 s’est tenu à la Cité des sciences de Tunis un colloque internationale intitulé “Genre et VIH au Maghreb : la Relation d’Aide à Distance à l’écoute des populations clés”. Différents intervenants internationaux ont témoignés sur la thématique de l’assistance et de l’écoute téléphonique sur la santé sexuelle et plus spécifiquement sur l’atteinte par le VIH/SIDA et tout ce qui s’en suit de suivi juridique et psychosocial.
Le colloque a rassemblé des intervenants de plusieurs associations et organismes non gouvernementaux français tels que le réseau SIS ( Mr Patrice Gaudineau), la coordinatrice de la plateforme ELSA ( Mme Anne Susset) et la psychologue et coordinatrice régionale de Sida Info Service ( Mme Gaelle Sitbon) . L’intervention de ces différents orateurs était riche et surtout intéressante vue leurs expériences dans le domaine de l’écoute et de l’encadrement à distance des individus concernés par le VIH.
Jeunes, âgés, homme, femme, toute les tranches de la société ont accès facilement à l’aide à distance ce qui garantit une grande couverture. L’aide à distance permet à l’interlocuteur, en l’occurrence la femme dans notre cas, de discuter de ses problèmes d’une manière plus directe et spontanée et par la suite d’avoir une intervention plus adaptée.
Quel est donc le rapport entre le genre, le VIH et l’importance de l’aide à distance?
Actuellement, nous observons une féminisation de l’épidémie : 15 à 24 ans représentent 22% des nouvelles infections dans le monde. Plus spécifiquement en Afrique, 58% des personnes vivants avec le VIH sont des femmes.
La disparité entre les genres dans la zone africaine est des plus flagrantes et augmente ainsi la difficulté de bien mener les campagnes de prévention.
Parmi ces difficultés, le manque d’accès à l’information, à l’éducation, au travail des femmes mais aussi les stéréotypes socio-culturels et la difficulté d’instaurer la parité dans certaines structures et plus spécifiquement au niveau des hauts échelons. Ces paramètres empêchent, directement ou indirectement, d’axer la sensibilisation d’une manière efficace et adaptée à la population féminine.
La zone du Maghreb possède un faible taux de couverture médicale concernant le VIH malgré une faible prévalence du virus comparé aux pays d’Afrique sub-saharienne ( une petit idée ici ). Les différents intervenants ont ainsi mis l’accent sur l’importance de la Relation d’Aide à Distance comme un outil simple et direct vu qu’il préserve l’anonymat, garantit la confidentialité et qui s’est montré efficace dans les premières lignes de lutte.
L’échange était très fructueux surtout que les associations tunisiennes telles que ATL MST SIDA, malgré leur initiative Infosida Tunisie depuis quelques années, manquent d’expérience.
La ligne Infosida a été crée en 1993 et depuis s’est vue s’étendre sur trois gouvernorats tels que Tunis, Sousse et Sfax.
La majorité des appelants ont entre 20 et 35 ans et sont principalement de Tunis. le nombre d’appels de femmes a augmenté depuis de 2008. Il n’empêche que pour s’étendre Infosida a besoin de plus de ressources.
Une participation marocaine a été aussi notée. Mr Mohcin Harri, Responsable du centre de santé sexuelle et reproductive “El Borj” a présenté une initiative innovante avec un haut taux d’impact en traitant directement avec une population clé de la zone.
Il est clair que l’Aide à Distance est une approche capitale et innovante pour la sensibilisation aux VIH mais surtout un outil simple d’accès pour les personnes intéressées. L’échange des expériences était effectif et a permis aux associations tunisiennes d’avoir une vision plus claire et pérenne; Comment faire évoluer le service de Relation d’Aide à Distance afin de garantir une lutte efficace contre le VIH, avoir un encadrement adéquat et garantir une information fiable et accessible à toute personne.
Longtemps l’humanité a privilégié sa course effrénée à la croissance économique et industrielle au détriment de l’environnement.
Ce n’est qu’aux début des années 60, que la question de l’environnement a été prise au sérieux. Depuis, plusieurs initiatives se multiplient dans le monde pour faire prendre conscience de la fragilité de notre écosystème et de la nécessité de le protéger.
Pourquoi la Earth Hour ?
La World Wide Fund for Nature (WWF) et le Sydney Morning Herald ,un grand quotidien australien organisent, depuis 2008, la manifestation mondiale Earth Hour où heure de la terre.
Cette initiative consiste à couper les lumières et débrancher les appareils électriques non essentiels pour une durée d’une heure afin de promouvoir l’économie d’électricité et, par conséquent, la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la lutte contre le réchauffement climatique.
La Earth Hour compte plus de 5 millions d’adhérents et un réseau mondial de plus de 100 pays / territoires. C’est l’un des plus grands organismes dans le monde de la conservation.
En 2014 La campagne a connu la plus forte croissance depuis 2009, et poursuit ses efforts pour aller au-delà des résultats des années précédentes en lançant la campagne “I Will if youwill “
معرض
-tun
Earth Hour en Tunisie
En 2013 et 2014, l’événement a été associé à l’Agence Nationale pour la Maîtrise de l’Energie “ANME” et a été un véritable succès .
En 2013 , près de 3070 personnes venant de 10 villes ont participé à l’événement qui a eu lieu à l’Avenue Habib Bourguiba.
En 2014, plus de 6000 personnes étaient au rendez-vous avec la participation des membres du gouvernements.
L’année 2015 sera l’occasion de fêter Earth Hour E.H pour la troisième année successive.
L’événement consistera en une journée sans voiture ouverte à tous le public (une estimation de présence de 12000 à 15000 participants ) avec une animation par les bénévoles de WWF autour de l’événement, une sensibilisation du grand public à la maîtrise d’énergie et l’utilisation rationnelle des ressources naturelles ,des activités sportives ( marathon , voilier et circuit vélo) et une animation musicale des troupes folkloriques de la région.
Vous vous souvenez surement de la première vidéo sur l’éducation financière que nous avons partagé il y a quelques semaines et qui expliquait comment “gérer son budget”, voici la suite avec une vidéo sur la thématique de l’épargne.
Petit rappel:
C’est dans le cadre du programme Tounes Tekhdem de Mercy Corps, que la série des 7 capsules ludo-éducatives sur l’Education Financière ont été faites.
L’objectif de ces vidéos est de sensibiliser les internautes aux concepts d’éducation financière, et de contribuer à l’inclusion financière en Tunisie.
من البديهي جدا إعادة النظر في المنظومة القضائية وكل ما يحيط بها، خاصة بعد الثورة وفي ظل الفترة الانتقالية، فلا نجاح إلّا بقضاء مستقل يأسس بدوره لدولة القانون والحريات، هكذا كانت افتتاحية الأستاذ مختار الطريفي الرئيس الشرفي للرابطة التونسية لحقوق الإنسان، قبل أن يفتح المجال لتدخلات المشاركين في مجموعة العمل “العدالة” للشبكة الاورومتوسطية لحقوق الإنسان حيث تركز العمل على ثلاث محاور أساسية
واقع المنظومة القضائية –
واقع المنظومة السجنية –
تنقيح المجلة الجزائية ومجلة الإجراءات الجزائية –
إن حضور رجالات المهنة من قضاة محامين مستشارين وناشطين فاعلين في مجال القضاء والعدالة والعدالة الانتقالية، جعل من ورشة العمل ثرية بالتفاعلات ومحفزة للنقاش، باعتبار التمثيلية المحترمة لأجهزة الدولة، الإدارة العامة للسجون والإصلاح، ممثل عن وزارة العدل، رئيس اللجنة المكلفة بتنقيح المجلة الجزائية ومجلة الإجراءات الجزائية. بالإضافة للتمثيل الدولي، بعض الملحقين القضائيين في السفارة الفرنسية، المكلفة بملف العدالة لدى البعثة الأوروبية بتونس، المكلف بالبرامج لدى مركز جنيف للرقابة الديمقراطية لدى القوات المسلحة، ومديرة برنامج دعم تنقيح القوانين.
اسْتُهِلت الورشة بمناقشة حال المنظومة القضائية وأبرزت القاضية كلثوم كنو واقع الإجراءات القضائية من إيقاف احتفاظ ومعوقات استوفاء شروط المحاكمة العادلة في غياب حسن المعاملة: أماكن احتفاظ مزرية، غياب محامي مع موكله فترة الاستنطاق، عدم وجود ترجمة لغير الناطقين باللغة العربية وكذلك بعد الموقوف عن مكان سكناه مما يعتبر عقوبة ثانية. كل هذا أحال مجموعة العمل للتوصية بوجوب الدفع نحو توفير شروط المحاكمة العادلة وأكثر ضمانات للموقوف خلال فترة الاستنطاق والمحاكمة وفترة تقضيته للعقوبة السجنية. كما أن المجموعة توصي بضرورة تدخل المجتمع المدني والهيئات الوطنية والمشاركة في توفير ظروف لائقة وضمانات المحاكمة العادلة والكرامة الإنسانية للموقوف والسجين
إن ما يحصل في المؤسسة السجنية من تجاوزات: سوء معاملة، ظروف إقامة سيئة، افتقار لأدنى مقومات الكرامة الإنسانية يدفع المجتمع مدني للتنبيه له داعين للتوضيح و إيجاد حلول استراتيجية لتجاوز المشاكل في هذا القطاع المسكوت عنه حيث أبرز المدير المكلف بتنفيذ العقوبات في المصلحة العامة للسجون والإصلاح أن عدد الموجودين داخل المؤسسات السجنية يتجاوز ال 25.000 شخص في حين أن طاقة الاستيعاب لا تتجاوز 18.000 سرير كما أن المساحة المخصصة لكل شخص 1.4 م²، وتعود هذه الأسباب عديدة: تدهور البنية التحتية وقصور المادة التشريعية
ومن هنا بَنَتْ مجموعة العمل توصياتها التالية: ضرورة الترفيع في عدد الوحدات السجنية لضمان الحد الأدنى من الكرامة الإنسانية وتطبيق المعايير الدولية 3 م² لكل سجين بالإضافة لمراجعة المادة الجزائية ومجلة الإجراءات الجزائية للتخفيض من عدد الموقوفين الذي يمثل 56% من نسبة السجناء. كما دعت مجموعة العمل إلى ضرورة إيجاد صبغة شراكة بين المؤسسة السجنية والمجتمع المدني لإبرام اتفاقيات مراقبة بين الطرفين وتجدر الإشارة لتذمر الإدارة العامة للسجون والإصلاح من بعض الجمعيات من غير ذوي الاختصاص القضائي والحقوقي بالتطاول على المؤسسة دون معرفة أو دراية بأبجديات العمل الحقوقي وآليات العمل لدى المؤسسات السجنية
استحسن الحضور مشاركة الاتحاد الأوروبي وكان لها أثر إيجابي من خلال الدفع نحو تشريك هذا الطرف الاستراتيجي في مساعي لتطوير وتحسين المنظومة القضائية، وخاصة توطيد العلاقة بين مكونات المجتمع المدني من ذوي الاختصاص والاتحاد الأوروبي خدمة للصالح العام وقد أبدى الاتحاد الأوروبي تساهلًا وتعاونًا في هذا المجال ودفع نحو استقلالية القضاء، العدالة الانتقالية ومواجهة الإرهاب
وتبقى مداخلة الأستاذ بشير الفرشيشي رئيس لجنة تنقيح المجلة الجزائية ومجلة الإجراءات الجزائية الأبرز والأهم من خلال تطرقه بكل تفصيل حول آليات عمل اللجنة موضحًا انفتاح اللجنة على كل المقترحات مع تعهده الشخصي بعرض مشاريع القوانين على مؤسسات المجتمع المدني مؤكدًا على ضرورة أن تكون هذه المؤسسات من ذوي الكفاءة الخبرة والاختصاص لمزيد إثراء اللجنة وعدم تعطيلها
وفي الختام تجدر الإشارة أن لقاء مجموعة العمل كان الأخير في برنامج لجنة العدالة التابعة للشبكة الأوروموتوسطية لحقوق الإنسان، مُوصِين بضرورة مواصلة العمل بهدف الارتقاء بالمنظومة القضائية في تونس وتشكيل خلية عمل للتباحث حول سبل مناصرة مقترحات اللجنة لدى الفاعلين وصاحبي القرار في مجال القضاء، القانون والعدالة الانتقالية