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C’est dans le cadre du projet intitulé « Mobilisation de la société civile dans le suivi des relations entre la Tunisie et l’Union européenne » que s’est tenu la 3e et la dernière session du groupe travail Droits économique et sociaux.
Durant trois sessions de travail, différents acteurs clés de la société civile se sont concertés et ont débattu de sujets d’actualités afin d’émettre des recommandations auprès des instances gouvernementales tunisiennes, de l’UE de certains de ses pays membres et de la délégation de l’union européenne en Tunisie.
Le partage des expériences au cœur de l’apprentissage
Un panel d’acteurs éminents et militants pour les droits économiques et sociaux en Tunisie ont partagé tour à tour leur expertise ainsi que leurs expériences, aussi bien stratégiques qu’opérationnelles, en Tunisie. Ceci a généré un débat riche en idées et a produit une base d’entente générale dans le groupe de travail.
La session de travail a commencé par l’intervention de Mme Lilia Rebaï qui a exposé les progrès faits durant ce projet, dans l’édification de nouvelles traditions basées sur le dialogue constructif entre la société civile, l’UE ainsi que les structures gouvernementales tunisiennes.
Monsieur Lotfi Ben Aissa est intervenu par la suite eta exposé plusieurs statistiques pertinentes issues de l’observatoire national de l’emploi et la qualification ainsi que de l’Institut National de Statistiques.
Début de la 1ère session: Droits économiques et sociaux et sa relation avec la formation et l'employabilité par M.Lotfi Ben Aissa #GDES
Monsieur Atef Hermassi,Coordinateur technique spécialisé en Inclusion Financière auprès de Mercy Corps, est intervenu sur le thème de l’éducation financière en Tunisie. Riche de son expérience sur le terrain et dans les zone de développement prioritaires, M.Hermassi a partagé ses observations et a expliqué comment le manque de conscience financière des jeunes cause en partie leur perte.
Le principal blocage au développement économique et social en #Tunisie est juridique #GDES
M.Abdeljalil Bedoui a pris la parole par la suite pour faire un riche exposé sur l’évolution historique des droits économiques et sociaux en Tunisie et exprimer ses inquiétudes sur les perspectives d’évolution de ces dernière lors des prochaines années en Tunisie.
Le dumping social, fiscal et écologique entretient le modèle économique fragile actuel de la #Tunisie#GDES
M.Bedoui a présenté différents arguments pour montrer que les DES est une responsabilité partagée et qu’une stratégie inclusive est à implémenter au plus vite pour réduire les écarts entre les régions, genres et classes sociales. Selon lui, combattre la corruption est la 1 ère bataille à mener dans les administrations en Tunisie en appliquant les fondement de la transparence à travers notamment la mise en place de plateformes de communication et dénonciation des dépassements observés.
Plusieurs exemples d’anomalies en matière de gestion des ressources du pays ont été cités comme “la mauvaise gestion de la Présidence de la République tunisienne, qui a connu la réduction de ses prérogatives et qui au même moment connait une augmentation démesurée de son budget” – Dixit M. Bedoui.
Des recommandations ont commencé à émerger du débat. Parmi ces dernières figurent la révision de la conception de l’Etat, la redéfinition du rôle des acteurs et des relations entre eux, le redéploiement des ressources du pays et leur redistribution sur une base plus juste et plus équitable. Le rééquilibrage entre l’import et l’export (ainsi que la révision des destinations traditionnelles). Enfin les participants ont recommandé au gouvernement de fixer des priorités de réformes en gardant à l’esprit celle du système bancaire tout en s’assurant de la cohérence des actions à entreprendre en les inscrivant dans un cadre stratégique globale.
L’après-midi, ce fut au tour de M.Vincent Forest, Directeur du Département Plaidoyer du Réseau Euromed, de présenter les méthodes et techniques de plaidoyer avec l’Union Européenne. M.Vincent a présenté à cette occasion les différentes structures et mécanismes de l’Union Européenne afin que les membres présents puissent, lors de leurs missions de plaidoyer mieux identifier et mieux cibler personnes adéquates.
Durant la fin de la 1ère journée, la plénière s’est divisée en 4 groupes pour travailler sur les recommandations qui seront adressées aux décideurs concernés et entre autorités locales, nationales et l’union européenne.
La deuxième journée a commencé avec la santé comme thème principal. La 1ère intervention,par M.Moncef Belhadj Yahya, a porté sur l’accès des tunisiens et leurs droits à la santé. Durant cette session, M.Belhadj Yahya a exposé l’évolution du système de santé et a expliqué, chiffres et statistiques à l’appui, le large fossé qui existe entre les engagements de la Tunisie et la réalité . Pire encore, selon l’intervenant, le système de santé publique subit une dégradation considérable et est à l’origine d’injustice sociale.
A titre d’exemple: “Les dépenses “catastrophiques” de la santé représentent 40% des dépenses des ménages, touchent 5% d’entre eux et entraînent certains sous le seuil de la pauvreté”
La #Tunisie a adhéré au Pacte relatif aux Droits économiques et sociaux en Avril 1968. #GDES
Pour remédier à ces dysfonctionnements, M.Belhadj Yahya propose d’appliquer les principes de la discrimination positive comme prévu dans la constitution.
Suite à cet exposé, s’en est suivit un tour de table pour un échange autour des perspectives du système de la santé en Tunisie qui souffre, outre de la mauvaise gestion des ressources, du manque de techniciens suffisamment formés .
M.Nabil Ben Nassef, représentant de l’Union européenne dans le groupe de travail, est intervenu pour exprimer son soutien au groupe de travail féliciter les représentants de la société civile pour l’incroyable travail qu’elle est en train d’accomplir en Tunisie. Le groupe de travail a profité de l’occasion pour communiquer ses recommandations en matière de Droits économiques et sociaux.
La Tunisie post révolution témoigne de plus en plus de cas d’exclusion et d’inégalité et ce dans plusieurs domaines.
Conscient que l’élimination de ces inégalités est une condition primordiale à la réalisation des revendications de la révolution de 2011 , Le programme « Soyons actifs/actives » a vu le jour.
Fruit d’une collaboration tuniso -française, « Soyons actifs/actives » est une initiative de la société civile tunisienne portée par l’association Française « Solidarité Laïque » et soutenue également par l’Agence Française de Développement et le Ministère des Affaires Etrangères.
Ce programme ambitionne de renforcer une cohabitation sereine entre les deux rives sud/nord et s’engage à réduire, sur le long terme, les problèmes d’inégalités sociales, économiques et territoriales dont souffre la Tunisie post-révolution.
Comment s’est construit le programme ?
Le programme a tout d’abord mené une phase pilote dédiée à l’exploration, l’identification et la compréhension de la situation actuelle des régions défavorisées. Cette étape s’est réalisée à travers un ensemble de consortiums ou groupes de travail dans plusieurs régions tunisiennes .
Ces groupes de travail comportent des membres d’associations locales ,des citoyens directement concernés par la situation, des experts qui ont une connaissance du terrain et des acteurs de la société civile Tunisienne et Française. Ces participants se sont exprimés librement , ont échangé leurs histoires et se sont concertés pour remédier aux problèmes d’inégalité dans les régions, le tout dans un cadre participatif et démocratique.
Les objectifs de ces consortiums sont comme suit:
Recueillir des diagnostics citoyens qui émanent des populations victimes d’inégalités.
Enrichir les dynamiques de collaboration/partenariat entre les acteurs de la société civile dans les régions.
Identifier le potentiel et les conditions d’inclusion de chaque territoire.
C’est à travers des formations, des échanges de volontaires entre France-Tunisie, des entretiens individuels, des questionnaires, des séminaires publiques, des caravanes d’informations et des tables rondes que le programme a pu établir des constats propres à chaque région .
Cette approche de concertation a, en outre, permis la création de dynamiques inter-associations dans les régions défavorisées. Elle a abouti à l’élaboration d’une méthodologie de travail et à la manifestation d’une vision commune visant à développer des moyens durables pour remédier aux problèmes existants.
Une expériences qui a réussi
Une expérience concluante est parvenue à explorer 10 territoires tunisiens : Gafsa, Sfax, Gafsa, Ras Jebel, Ariana , Bizerte, Manouba, Tozeur, Gafsa ,Kasserine, Sidi Bouzid traitant de plusieurs thématiques liées aux inégalités de tout genre comme l’éducation, l’insertion professionnelle, l’égalité de genre .
Au delà, des concertations menées sur terrain , un comité de pilotage a également accompagné le programme avec une auto-évaluation afin de soulever les réussites et les points d’amélioration de l’expérience.
2ème phase du programme, les objectifs ?
La 2ème phase du programme vise à apporter une dimension « pluri-acteurs », à fois plurielle et unie.
Le programme vise à se positionner comme un accompagnateur technique et pédagogique aux acteurs de la société civile afin de renforcer les partenariats entre associations et partenaires techniques et financiers et faire perdurer la démocratie participative
Le Réseau Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme REMDH a organisé au mois de Janvier dernier 3 sessions de travail intitulées « Droits des femmes et égalité hommes-femmes » pour élaborer des recommandations sur le projet de loi intégrale sur les violences faites aux femmes et aux filles en cours de préparation. Alors que les 2 premières sessions ont traité respectivement de l’aspect juridique de la violence à l’égard des femmes et de leur vie publique et politique, la 3ème session a porté sur l’autonomisation économique et la traite des femmes en mettant l’accent sur l’importance du dialogue entre société civile et instances gouvernementales à savoir le secrétariat d’Etat des affaires de la femme et de la famille.
Des acteurs de la société civile qui œuvrent pour les droits de la femme et l’égalité du genre telles que les militantes de l’ATFD, de l’UNFT, de l’AFTURD, de Doustourna, de la LTDH, et de l’association Amal y ont participé afin de présenter leurs recommandations au gouvernement. Les sujets abordés durant la session focalisaient sur l’employabilité des femmes et l’exploitation des catégories les plus vulnérables notamment les femmes, jeunes filles et enfants.
Les solutions proposées pour faire face aux fortes différences régionales étaient les suivantes:
L’adaptation des politiques publiques en faveur de l’accès des femmes à un emploi décent au niveau régional.
L’allègement du travail domestique des femmes.
La promotion de la mixité dans les projets de formation professionnelle.
Le soutien de l’entrepreneuriat féminin.
La favorisation de l’accès aux transports en milieu rural.
La scolarisation des filles.
En outre l’association Beity a insisté sur la nécessité d’une loi contre l’exclusion des femmes et la discrimination du genre.
Monsieur Mehdi Ben Brahem, universitaire et expert au Bureau international du Travail, voit qu’un meilleur ciblage des catégories sociales les plus vulnérables, l’articulation entre les volets de prévention et de prise en charge dans le cadre d’une politique sociale intégrée permettraient d’améliorer le sort des enfants tunisiens victimes du travail domestique infantile. Enfin l’association Amal a insisté sur l’importance de la sensibilisation autour du sujet de la traite des personnes, la nécessité de faire une formation spécialisée en matière d’intervention et de protection des victimes de traite et un plaidoyer pour la promulgation de la loi sur la traite et sur l’asile.
Cependant les participantes de la 3ème session de travail « droits des femmes et égalité hommes-femmes » ont exprimé leur déception quant à l’absence du Secrétariat d’Etat des affaires de la femme et de la famille à qui ces recommandations s’adressent.
WikiArabia est la première conférence régionale à propos de #Wikipedia et #Wikimedia dans le monde arabe. Dans ce qui suit, l’aventure #wikiArabia comme si vous y étiez.
50 contributeurs et éditeurs venus de toutes les régions du monde se sont rassemblés sous le soleil de Monastir pour la première rencontre de WikiArabia. Ce moment de partage de bonnes pratiques à l’échelle de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord commence le jeudi 2 avril à l’occasion d’une cérémonie d’innoguration.
CC 2.0 – By Habib Mhenni
CC 2.0 – By Habib Mhenni
Le lendemain, la communauté commence l’agenda avec l’introduction de WikiArabia. L’initiative à été discuté pour la première fois lors du #Wikimania qui a eu lieu en Angleterre quelques mois auparavant et tout à commencé d’un rêve: rassembler les connaissances de l’humanité dans un même endroit, la région MENA comprise.
Les différents groupes d’utilisateurs de chaque pays (Égypte, Algérie et Tunisie) et des contributeurs de l’état des Emirates unis, Maroc, Iraq, Jordanie… ont exposé l’incroyable travail qu’ils ont fait. Un point commun: tous testent différentes approches et apprennent en expérimentant.
Durant les présentations suivantes, différents experts mettent la lumière sur les défis à relever dans la zone MENA.
Ça commence avec la présentation de Mr Mark Graham qui expose le fossé entre les contributions par pays et démontre que la région à tout à faire. Il relève cependant la richesse des langues et cultures dans cette dernière.
Début de la 2éme journée de travail avec la passionnante intervention de Madame Lila Tretikov, directrice exécutive de #WikiMediaFoundation ou elle parle de sa vision dans un monde noyé dans l’information et ou on confond informations, connaissances et vérité.
Elle a évoqué par ailleurs les différentes problématiques qui sont au coeur des discussions à la WikiMedia Foundation à savoir la politique de confidentialité ainsi que la liberté du savoir à une échelle globale.
Réfléchir à une échelle globale et agir à l’échelle locale
C’est au tour de Tighe Flanagan, Walaa AbdelManaem et de Reem AlKasheef de monter sur scène pour partager leurs expériences dans l’implémentation du Programme d’éducation de Wikipedia avec ses défis et ses succès et de parler de l’engagement des wikipediens.
Bien connaître le problème est la moitié de la solution
Suite à ces sessions passionnantes, tout le monde a du faire un choix difficile: un choix entre plusieurs ateliers parallèles.
Durant ces ateliers, plusieurs sujets brûlants ont été débattus par la communauté et le lecteur final était constamment au coeur de ces débats comme dans l’atelier “comment motiver les utilisateurs de Wikipedia ?” par Mohamed Ouda, l’atelier des “projets Wikipedia au maghreb” (Mourad Ben Abdallah) et dans le monde (Mohamed Bachounda).
D’autres ateliers au contenu controversé se sont passés au même moment principalement autour de la neutralité du contenu en arabe qui est souvent difficile à évaluer.
La science a aussi été de la partie à l’occasion de 2 ateliers “les dilemmes des termes scientifiques” et “les traductions issues du monde médical”.
Un oeil sur le présent, un oeil vers le future
La 3ème journée de travail commence par un diagnostic du capital confiance des lecteurs de Wikipedia en arabe pour cerner leurs intérêts suivi par diverses propositions de collaborations futures notamment avec les universités et les académiciens.
Helmi Hamdi présente un diagnostic rapide des actions de la communauté à l’échelle régionale, sa vision de WikiArabia dans 5 ans et les actions pour y arriver.
Hamdi Helmi, #Tunisie, présente sa façon de voir #WikiArabia dans le future et comment y arriver à travers ses actions concrètes
Les conférences qui suivent n’arrêtent pas de démontrer le pouvoir créatif que Wikipedia donne aux enfants à travers le projet #wikiKids et à l’humanité à travers la licence #CreativeCommons. Rappelons que cette dernière permet aux producteurs de contenu de les rendre disponibles en toute légalité au grand public.
Durant la session assurée par Fatima Al Harbi, la communauté à débattu un des obstacles principaux à l’évolution de Wikipedia en arabe: l’usage des dialectes locaux vs la langue arabe
#WikiArabia: le défi majeur des dialectes et langues arabes
L’association CLIBRE, la garante d’une 1ére édition #wikiArabia réussie
Fidèles à leurs habitudes, les organisateurs n’ont pas raté l’occasion de s’entretenir avec les invités de marque du mouvement Wikipedia à l’occasion d’une vidéo prévue à cet effet. Mr Andy Mabett ouvre le bal suivi de Madame Siko Bouterse et de la directrice exécutive de la fondation WikiMedia.
On ne peut pas parler de #wikiArabia sans évoquer l’excellent travail de préparation de l’équipe organisatrice, le WikiMedia TN user group.
La fin de la conférence souligne le début d’une longue aventure pleine de défis à relever et les groupes d’utilisateurs de la région en sont conscients.
Découvrez plus d’informations sur le WikiArabia 2015 en vous rendant sur ce lien.
Jamaity Awards, l’initiative qui vise à mettre en valeurs vos associations va bientôt clôturer son appel à candidature le Vendredi 10 avril 2015 à 22h.
Pour les retardataires, pas de panique ! ce petit article vous explique en deux temps, trois mouvement ce que vous devez faire pour rejoindre l’aventure !
Qu’est ce que Jamaity Awards ?
Jamaity Awards est l’initiative de Jamaity pour valoriser les associations tunisiennes, ainsi que le rôle joué par ces dernières dans l’émergence d’une société civile active. Cet événement est un concours, auquel les associations tunisiennes peuvent postuler pour remporter des prix “Awards” selon 5 catégories.
Prix durabilité
Prix Innovation
Prix Impact Local
Prix coalition & réseautage
Prix plaidoyer & mobilisation communautaire
Pourquoi participer à Jamaity Awards !
Pour toute association qui accomplie un excellent travail sur terrain il est impératif de se faire connaitre au près de la société civile et du grand public afin d’augmenter ses chances de trouver de nouvelles opportunités.
En participant à Jamaity Awards vous vous offrez une chance de briller et dévoiler vos talents.
Notre concours vise à récompenser les meilleures initiatives associatives tunisiennes et sera couronné par une cérémonie qui récompensera et mettra en valeur les associations gagnantes, elle sera également l’occasion de rencontres privilégiées entre les associations et les Partenaires Techniques et Financiers.
Au delà de la somme de 5000 dinars et de l’attention médiatique dont bénéficieront les 5 associations gagnantes dans chaque prix, toutes les associations nominés auront l’opportunités de rencontrer les Partenaires Techniques et Financiers qui travaillent en Tunisie lors d’une séance de networking en plus d’un rapport d’évaluation de leurs associations établie lors de la visite terrain de l’expert externe.
L’association doit tout d’abord consulter le manuel de candidature disponible sur Awards.localhost/jamaity (encadré en rouge sur la photo ) afin de déterminer pour quel prix elle souhaite postuler, ou elle peut également lire la définition de chaque prix sur la plateforme de Jamaity Awards.
2/ Jamaity vous recommande ensuite de lire le règlement de Jamaity Awards et la foire aux questions disponible surJamaity Awards pour plus de précisions sur les modalités de participation . (encadré en rouge sur la photo)
3/Après avoir décider dans quelle catégorie vous souhaitez postuler, vous devez remplir le formulaire disponible sous chaque prix pour postuler
votre candidature doit comprendre:
Des informations sur votre associations
Une histoire qui retrace l’histoire et les activités de votre associations
4 photos qui montrent votre association à l’oeuvre
Une vidéo qui présente votre associations (facultatif)
La révolution tunisienne a permis l’essor des initiatives en faveur du développement de la société civile, cela dit il est important d’apporter de l’homogénéité et de la coordination dans ces mouvements.
Le programme des nations unies pour le développement (PNUD) a donc engagé un processus consultatif avec de nombreux partenaires en vue de dresser un état des lieux de la situation actuelle et de formuler une ligne directrice pour les perspectives d’avenir.
Dans cette optique, 16 conférences regroupant des acteurs issus des 24 gouvernorats du pays ont été organisées. Cette démarche s’est déroulée au cours des mois de novembre et décembre 2013. Un rapport complet, terminé en Mars 2015 et adressé aux décideurs publics, à l’ensemble des organisations de la société civile ainsi qu’aux partenaires techniques et financiers œuvrant en Tunisie a été dressé suite à ces consultations. Les grandes lignes de ce dernier vont être synthétisées dans cet article, dans le but de le rendre abordable au plus grand nombre.
Des participants de milieux divers
Le PNUD a tenté de convier un échantillon pertinent de chaque acteur ayant un impact sur le développement de la société civile. Quatre catégories sont dégagées :
Les médias
Les autorités religieuses (importantes au niveau local et régional)
Les organisations de la société civiles
Les personnalités locales
Une trentaine d’universitaires de différentes spécialités étaient également présents pour orienter et accompagner les participants dans les discussions.
Plusieurs thématiques abordées
Pour définir le cadre des discussions, le PNUD s’est adressé à 1100 jeunes pour connaître leurs attentes concernant la transition démocratique en Tunisie. Les huit sujets les plus importants selon eux sont :
L’emploi
Les disparités régionales
Le rôle de la femme dans la transition démocratique
Le rôle des jeunes dans la transition démocratique
La sécurité
La lutte contre la corruption
La violence politique
L’environnement
Recommandations et mesures envisagées
Ces dernières vont être abordées ici, pour chacune des thématiques qui ont guidé les discussions.
Concernant l’emploi, les demandes portaient sur:
Plus de sensibilisation des hommes d’affaire à investir au niveau local et régional, de formation des demandeurs d’emploi et d’accompagnement dans les recherches.
Une dynamisation de la créativité et le lancement de projets en développant un plus grand soutien des projets dans les communes rurales
Une plus grande plaidoirie auprès des autorités pour améliorer la politique de l’emploi
Une adaptation des formations et des diplômes aux besoins du marché de l’emploi
Concernant les disparités régionales, les demandes portaient sur :
Une plus grande activité de promotion (favoriser une approche régionale des questions de développement, mise en place d’une « discrimination positive » en faveur des régions défavorisées etc.)
Développer les activités de contrôle, de veille et de collectes de données.
Concernant le rôle des femmes dans participation à la transition démocratique, les demandes portaient sur
L’information, la formation et la sensibilisation des femmes vis-à-vis de leurs droits
Le renforcement des cadres administratifs et législatifs
La mobilisation et l’appui de la société civile
L’insertion des femmes dans la vie politique
L’accompagnement et l’encadrement des femmes vulnérables
Le réaménagement du cadre socioprofessionnel de la femme active
Concernant le rôle des jeunes dans la participation à la transition démocratique, les demandes portaient sur :
La sensibilisation, la formation et l’encadrement
La révision des systèmes éducatif et législatif, ainsi que des réformes des politiques publiques
L’implication effective des jeunes dans la prise de décision
Une communication plus importante et ciblée
Le renforcement et l’élargissement de la représentativité et de l’implication des jeunes
La dynamisation des structures culturelles.
Concernant la sécurité, les demandes portaient sur :
La formation et la sensibilisation des citoyens
La mise en place d’un cadre propice à l’échange entre police et citoyens
La prévention et le traitement en matière de « radicalisation »
Concernant la lutte contre la corruption, les demandes portaient sur :
Le développement de la réglementation et des mécanismes de contrôle
Le renforcement du rôle des associations dans la lutte contre la corruption
La sensibilisation autour de la lutte contre la corruption et du rôle des médias
La garantie de la neutralité politique de l’administration et des associations
Concernant la violence politique, les demandes portaient sur :
La sensibilisation et la formation en faveur de la société civile et des partis politiques en matière de communication non-violente, résolution pacifique des conflits, sciences politiques, droits de l’homme et citoyenneté
La mise en place d’espaces propices aux échanges en dehors de l’arène politique
La veille et le contrôle de la part des citoyens (par le biais de formations à l’école, les maisons de jeunes etc.)
Concernant l’environnement, les demandes portaient sur :
La sensibilisation, l’éducation et la mobilisation (par le biais de vulgarisation et multiplication de pratiques “écoresponsables”)
Le contrôle et la mise en place de pressions, notamment au niveau des autorités étatiques, avec la mise en place de mesures protégeant l’environnement
La mise en place de mesures alternatives, telles que le tri sélectif, la création d’emplois en matière d’environnement etc.
Le but de ce rapport est, au-delà d’un bilan de la situation actuelle et des perspectives, est de sensibiliser les décideurs publics les partenaires techniques et financiers quant à leurs prises de décisions. Le but étant la conception de politiques efficaces accompagnées d’un suivi. En développant la concertation et la participation des différents acteurs sociétaux, il est possible de dynamiser et améliorer le processus de transition démocratique mis en place depuis la révolution.
Un nouveau pas a été fait dans le sens de la coopération internationale en matière de protection de la biodiversité. En effet, ce vendredi 20 mars 2015 s’est achevée la quatrième édition de la semaine forestière méditerranéenne (SFM). Après Antalya, Avignon et Tlemcen, c’était au tour de Barcelone d’accueillir cet événement, regroupant différents acteurs de la protection de la biodiversité et la lutte contre le changement climatique et notamment le réseau méditerranéen des forêts modèles dont la Tunisie est membre actif, ainsi que les ministères français et espagnol de l’agriculture.
A cette occasion, de nombreuses conférences sur les perspectives et les solutions d’avenir se sont tenues.Principales concernées, les forêts Tunisiennes, Algériennes, Marocaines et Libanaises. Après un bilan des résultats suite à la déclaration de Tlemcen qui fixait les principaux objectifs à suivre, des sujets tels que entrepreneuriat basé sur les services et les produits issus des forêts méditerranéennes,l’exploitation responsable ou encore la prévention des feux ont été abordés.Un livret d’information regroupant les initiatives et les interventions a également été mis en ligne et est consultable sur le site de la SFM.
Une inversion de la tendance
Il semblerait en tout cas que la revalorisation du patrimoine forestier méditerranéen rentre progressivement au cœur des préoccupations. Après avoir été délaissées et exploitées abusivement, la tendance s’inverse pour nos forêts et ce patrimoine devient une réelle richesse à laquelle une importance est accordée. Selon un rapport de l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’Agriculture datant de 2013, les surfaces forestières dans les pays du pourtour de la Méditerranée ont augmenté de près de 12 millions d’hectares au cours des vingt dernières années, alors que la consommation en bois issu de ces forêts est restée la même. C’est la preuve que l’on commence à exploiter durablement et de manière responsable les ressources issues de nos forêts.
Ce constat assez encourageant, par rapport à celui fait pour les forêts d’Amérique du Sud qui malgré une accalmie connaissent une situation préoccupante, est dû aux nombreuses associations qui se sont développées en faveur de la protection de notre patrimoine forestier. On peut aussi féliciter les gouvernements qui ont progressivement pris conscience de ces problématiques et qui ont engagé des initiatives en ce sens, à l’échelle nationale ou internationale (comme l’élaboration d’un code des forêts, établi en 2010 par la Tunisie).
Ces trois mots décrivent parfaitement le projet de la ferme thérapeutique de Sidi Thabet. La ville voit en effet, depuis six ans, se développer une structure d’accueil pour les personnes en situation de handicap venant pour la plupart de milieux modestes.
L’action s’articule autour de nombreux volets. Une multitude de moyens thérapeutiques visant à un accès à l’éducation et l’intégration sociale sont mis en place. Ils sont divers : zoothérapie, théâtre, musique, sports et bien d’autres. Responsable, cette démarche s’inscrit également dans une optique écologique et alternative. Les projets de cultures bios et d’utilisation d’énergies vertes s’y sont développés et sont encore en plein essor.
L’insertion professionnelle constitue également un aspect important du projet. Un label « entreprise solidaire » a été mis en place pour faciliter l’intégration des jeunes handicapés dans le monde du travail. La ferme travaille également à la création d’un bureau pour la gestion des microprojets entrepris par des jeunes formés dans ses locaux.
Pour diversifier les activités de la ferme, des partenaires interviennent ponctuellement, à l’instar du Centre National de Céramique de Sidi Kacem El Jelizi qui, en 2013, qui a enrichi les jeunes par le biais d’ateliers d’initiation à la céramique avec l’aide d’une vingtaine de ses membres.
De plus, les perspectives de développement sont très nombreuses. La ferme se projette en tant que plateforme collaborative pour les associations travaillant dans le domaine du handicap, et souhaite partager ses services en zoothérapie. Elle souhaite également faire de ses locaux un centre de formations pour éducateurs spécialisés et d’étude pour doctorants.
Un bilan encourageant
Les résultats ne se sont pas fait attendre. Des certificats d’aptitude professionnelle couronnent les formations fournies aux jeunes en matière d’horticulture ou encore de fabrication de produits artisanaux. Ce succès n’aurait pu se faire sans l’investissement quotidien d’une équipe aux profils variés (psychologue, orthophoniste, éducateurs, professeurs de sport) répartie dans cinq départements : Agriculture, Pédagogie, Formation professionnelle, Prise en charge du site, Direction et qui travaillent encore et toujours d’arrache-pied pour développer ce beau projet.
Avec la première journée du forum social mondial 2015, s’est tenue de nombreux ateliers intéressants et traitant de problématiques variées. Jamaity a assisté à l’atelier sur les défis des organisations de la société civile et des médias indépendants dans certaines régions de la zone MENA. Cette étude s’insert dans le cadre du projet ” MedNet : civil society and media development” cofinancé par l’Union Européenne et réalisé par la coopération pour le Développement des Pays émergents” en partenariat avec AMARC europe, Palestinian Youth Union, Egyptian Association for community Participation Enhancement, Association Liberté et Développement et Red Chabaka.
Cette étude vise à soutenir l’action de la société civile et des médias indépendants dans la création d’un environnement favorable au dialogue, les droits humains et la participation démocratique dans la région méditerranéenne.
Depuis 2011, les médias indépendants et le journalisme citoyen et communautaire commence à avoir une place conséquente dans la scène médiatique actuelle. L’atelier a présenté différent témoignages des 4 pays ayant fait partie de l’étude et mis l’accent sur les défis des médias indépendants pendant le processus de la collecte, la production et la diffusion de l’information dans les quatre pays.
– La Palestine présente une situation politique particulière et complexe: La situation des médias en général sous la joug de l’occupation israelo-palestienne mais aussi les tiraillements entre fatah et Hamas rendent le travail journalistique assez fastidieux. On peut citer le contrôle voir l’interdiction des déplacement et l’interdiction de la distribution de certaines publications.
Le cadre juridique restreint qui ne présente aucune protection pour les journalistes mais aussi le manque de ressources financières, rendent la production de contenu difficile.
La société civile en Palestine milite ainsi pour la liberté d’expression en limitant la domination de l’état sur le secteur médiatique et la promulgation d’un texte de loi relatif à la liberté de l’information.
– Pour l’Egypte, l’étude a montré clairement la multiplicité des obstacles.
Le cadre juridique défavorable au développement des médias indépendants est l’une des première causes: Les textes
de loi ayant pour objectif le contrôle de l’information, celle à l’encontre des journalistes.
L’absence aussi des textes de lois garantissant la sécurité et la liberté des médias indépendants, l’absence d’un
cadre juridique pour la presse électronique mais aussi le manque de reconnaissance juridique pour ces médias associatifs. Il est clair que le terrain juridique présente déjà assez de contraintes pour les médias associatifs, ajoutant à cela le manque de ressources financières qui affecte la durabilité.
Un déséquilibre de répartition géographique a aussi été cité, les médias indépendants sont ainsi localisé principalement dans les grandes villes ce qui empêche la démocratisation du journalisme communautaire, axé sur la proximité.
Il est sans doute ainsi que la priorité de la société civile est se battre pour la réforme du cadre
juridique et de militer en faveur des droits humains et de la liberté d’expression.
– La Tunisie représente le pays qui a observé la meilleure évolution des médias associatifs et indépendants avec 10 radios associatives ayant obtenu une licence de la part de la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle et ainsi une reconnaissance sur le cadre légale de leur existence. Cependant, certains détails entravent le travail journalistique dont la difficulté d’octroie de la carte de journaliste. Les médias indépendants en Tunisie manque aussi de professionnalisme vue le caractère général d’une bonne partie d’eux et le non recours aux différents
genres journalistiques dans le travail quotidien.
Actuellement, les différentes organisations de la société civile tunisienne œuvrent pour la création d’un fonds de soutien pour les radios associatives afin de permettre une plus longue viabilité de ces médias, en général en difficulté financière. Un autre volet est le décret numéro 2011-41 relatif à l’accès à l’information administrative qui nécessite une rectification et la révision de certaines disposition du code pénale.
– Le cas du Maroc est un cas appart aussi tout comme les autres exemples. Les médias indépendants marocains ont joué un rôle important dans la diffusion d’un nouveau contenu informationnel qui se distingue de celui produit par les médias conventionnels. Les défis pour les médias marocains ne diffère pas de celui des autres pays , les reformes juridiques insuffisantes malgré l’intégration de nouvelles dispositions pour la liberté d’expression dans la constitution de 2011, tel que l’article 24 prévoyant pour la confidentialité des communications ainsi que des sources d’information et l’article 27 mettant en avant le droits des citoyens à obtenir l’information demandée auprès des
administrations publiques et les institutions élues et les organismes chargées de la gestion des services publiques.
Cependant, nombreux sont les décrets de loi qui contiennent des articles qui limitent la liberté d’expression et condamnent les journalistes à de lourdes peines.
Le faible partenariat entre les acteurs du secteur médiatique et l’état , un manque de coordination
qui pénalise les différents acteurs de la scène médiatique ( indépendants et conventionnels)
rendant ainsi l’évolution du cadre légale non concomitante à celle de la scène médiatique .
Le manque de professionnalisme de la production médiatique et le manque de ressources financières figurent aussi parmi les problématiques récurrentes.
Dans ce sens, la société civile marocaine a pour priorité la reconnaissance des médias communautaires par un nouveau cadre législatif de régulation et d’autorégulation.
La réforme du cadre juridique pour protéger et assurer la liberté d’expression afin de ne plus avoir de violations de
la liberté d’expression.
Le projet “MedNet: civil society and media developpement” est sans nié un projet précurseur dans le domaine des médias indépendants dans les pays arabes qui depuis 2011 observent des changements radicaux: changement socioculturels, changement du visage médiatique et concrétisation des droits humains et surtout de la liberté d’expression.
Le rapport dont est tiré cet article et qui fut présenté durant l’atelier a au final révélé que les différents pays ayant fait parti de l’étude ont les même problématiques quant à l’implémentation des médias indépendants : un cadre juridique inadéquat leurs statuts voir limitant leurs implémentation, un manque de moyens technique et financier. Le manque de professionnalisme est un problème transitoire voir inhérent au fait que ce genre de médias émanent d’une manière générale d’un engagement citoyen et non journalistique.
:الحكاية كتيبتها ساهلة و قواعدها بسيطة، أطرح 5 أسئلة أساسية تمثل هيكل القصة
( ـ ماذا ؟ (شنية الحكاية
(ـ لماذا ؟ (علاش الحكاية صارت
(من ؟ (شكون عمل الحكاية-
(ـ متى ؟ (وقتاش صارت الحكاية
(ـ أين ؟ (وين صارت الحكاية
لازم تكتب بلوغة واضحة (من غير كلمات صعاب) يفهمها طفل عمرو 9 سنين وزادة تكون مكتوبة بالواضح بش يقراها شخص عمرو 60 سنة. تنجمو إطّوْرُوا القصة و تزيدوا تطرحوا سؤال: كيف ؟ (كيفاش تعملت الحكاية) التطورات متاعها وممكن تدخلوا أكثر في النتائج وتعملوا مقارنات وتزيدوا شواهد.
هكا تكون القصة مصقولة ومتقونة عندها قيمة وواضحة للقارئ