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L’ONU adopte un nouveau programme de développement

من طرف: Emilien Miner,

25 septembre 2015, la majorité a tranché, un nouveau plan de lutte contre la pauvreté a été adopté par les 193 Etats-membres des nations unies. D’ici 2030, “Nous embarquons ensemble sur la voie du développement durable, pour nous consacrer collectivement à la poursuite du développement mondial et d’une coopération mutuellement bénéfique, susceptible d’apporter d’énormes gains à tous les pays et toutes les régions du monde”  affirme la Déclaration adoptée par les Etats membres.

Mais plus précisément en quoi consiste ce plan?

Nous connaissions en effet les objectifs millénaires des Nations Unies, notamment en terme de lutte contre la pauvreté. En quoi ce plan est-il différent?

Tout d’abord, ce plan se décline en 17 objectifs objectifs de développement durable (ODD) et 169 cibles. C’est donc un travail plus précis que les 8 objectifs millénaires et leurs 21 cibles. Ces derniers par exemple, concernant la lutte contre la pauvreté, s’appliquaient uniquement aux pays pauvres et à la pauvreté extrême. Alors qu’ici, l’objectif est de couvrir toutes les populations pauvres du globe, ainsi que tous les types de pauvreté, et ce, dans une période donnée beaucoup plus courte, donnant à ce projet un aspect plus concret et moins théorique.

Les 17 objectifs sont donc les suivants:

  • Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde
  • Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable
  • Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge
  • Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie
  • Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles
  • Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau
  • Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable
  • Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous
  • Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation
  • Réduire les inégalités dans les pays et d’un pays à l’autre
  • Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables
  • Établir des modes de consommation et de production durables
  • Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions
  • Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable
  • Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des sols et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité
  • Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes
  • Renforcer les moyens de mettre en œuvre le partenariat mondial pour le développement durable et le revitaliser

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Accord de libre-échange (ALECA): Les associations revendiquent leur participation aux négotiations

من طرف: Emilien Miner,

L’Europe et la Tunisie négocient en ce moment un nouvel accord de libre-échange (ALECA) qui prendra effet courant du mois d’octobre. Il a pour objectif de combler les carences observées lors de la signature du précédent accord qui n’a pas apporté les améliorations promises, notamment vis à vis de la recherche scientifique, de l’augmentation des exportations tunisiennes et  de l’investissement direct européen destiné à remplacer les pertes tunisiennes en matière de ressources douanières.

Ces accords successifs sont le fruit d’un long processus qui a commencé en 1995. La Tunisie fût à l’époque le premier pays de la rive Sud de la Méditerranée à signer l’accord d’association avec l’Union Européenne, définit encore  aujourd’hui les domaines de coopération que sont la politique,  l’économique, mais également les thématiques  sociales, scientifiques et culturelles. En 2008 s’est ajoutée la dimension “espace de libre-échange”.

Après la révolution de 2011, l’Europe et la Tunisie se sont mis d’accord pour que la Tunisie franchisse un pallier supérieur d’intégration. C’est ainsi que le Conseil d’Association du 19 novembre 2012 a approuvé ainsi l’accession de la Tunisie au statut de partenaire privilégié avec les plans d’actions liés à celui-ci.

Ces étapes ont abouti à l’ALECA qui doit permettre une amélioration des conditions d’accès de biens et services tunisiens et européens dans leurs marchés respectifs, au développement du climat d’investissement.

Les principaux domaines concernés sont:

  • Défense commerciale
  • Transparence
  • La concurrence dans l’Aleca
  • Douane et facilitation des échanges
  • Questions liées à l’énergie
  • Les obstacles non tarifaires au commerce
  • Le commerce et le développement durable
  • Droits de propriété intellectuelle concernés par le rapprochement
  • Mesures SPS
  • Les services et le droit d’établissement
  • les marchés publics

Les récentes négociations sur le nouvel accord portent aussi sur d’autres domaines, principalement les services (y compris de santé) et l’agriculture.

Un reproche a toutefois été émis à l’encontre de cet accord. Il s’agit de la non-consultation de la société civile tunisienne, pourtant un acteur important. C’est pourquoi, dans le cadre de cet accord, une coalition de 15 associations (dont un syndicat) a revendiqué de participer aux négociations;

l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) ont demandé officiellement au gouvernement tunisien l’ouverture d’un débat national sur l’ALECA.

D’autres associations, ayant joué un rôle important dans la société civile tunisienne, comme  l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), ont demandé à être consultées par la commission européenne (CE) et le parlement européen, selon Lobna Jeribi, ancienne députée à l’ANC (Ettakattol) et responsable à l’association “Solidaire Tunisie sociale”, initiatrice de cette coalition. Cette dernière aurait le soutien du groupe parlementaire des sociaux démocrates. Les associations tunisiennes dont le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), le conseil de l’ordre des ingénieurs (COI) et l’Institut arabe des droits de l’homme (IADH), ont également revendiqué leur participation.

Dans un contexte économique et social où la société civile a joué un rôle fondamental, il serait pertinent, voir indispensable d’en faire participer des acteurs actifs tels que les organisations citées plus haut aux négociations sur cet accord.

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Sfax accueille la 1e classe avec des élèves malvoyants

من طرف: Eya Chemli,

Cette année, 7 enfants malvoyants rejoindront le banc d’une école publique pour la première fois en Tunisie et dans le monde Arabe. Un vrai espoir pour les parents d’enfants souffrant de troubles visuels qui pourront désormais voir leurs enfants s’épanouir dans un environnement scolaire ordinaire .

En effet, une classe spécialisée au sein de l’école Med Ali Balhaouane à Sfax a été crée et va permettre à des élèves malvoyants de suivre des cours et s’intégrer au sein d’une école non spécialisée.
C’est les enseignants de l’école qui vont assurer les cours de cette classe de 7ème année. Par ailleurs,le cadre enseignant de l’école a suivi une formation afin de pouvoir assurer les cours de cette classe qui demande une attention spécifique.

Bien évidemment , cette classe a été munie d’équipements nécessaires afin d’offrir un cadre propice aux élèves de cette classe.

Cette initiative, fruit d’un partenariat entre l’association tunisienne d’éducation des enfants aveugles à Sfax et le ministère de l’éducation est un premier pas vers l’accès à l’éducation pour tous. D’après le président de l’association  Monsieur Nabil Triki , celle ci souhaite élargir ce projet pilote à l’échelle nationale et créer un centre dédié à l’encadrement éducatif,social et psychologique des personnes non voyantes .

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Feuille de route de l’UE pour l’engagement envers la Société Civile: Contexte et engagement actuel

من طرف: Alya Belkhodja,

La feuille de route de l’UE pour l’engagement avec la société civile contient une analyse du contexte de la société civile tunisienne, une analyse de l’engagement entre l’UE et les OSC dans le pays, les priorités pour l’engagement, les actions y afférents ainsi qu’un un tableau de bord pour le suivi du processus.

Voici les points essentiels à retenir.


Suite aux événements de décembre 2010 et janvier 2011, le paysage de la société civile tunisienne s’est complètement métamorphosé. Plus de 9000 associations ont vu le jour en moins de 3 ans.

Près de 18 000 organisations sont recensées en Tunisie.
IFEDA (Centre d’information, de formation, d’études et documentation sur les associations)

L’acquis de la révolution: Le décret-loi n° 88-2011

L’adoption du décret-loi n° 88-2011 le 24 septembre 2011, a permis à la société civile de jouir de ses droits et ses libertés . Ce décret loi a permis la libéralisation de l’activité associative et la mise en place d’ensemble de garanties, droits et obligations pour apporter les meilleurs conditions de travail aux associations.

-La création des associations: les statuts de l’organisation doivent  se garder d’appeler à la violence, à la haine, à l’extrémisme et à la discrimination sur des bases religieuses, sexuelles ou régionales. Ils doivent en outre se conformer aux règles de l’État de droit, de la démocratie, du pluralisme, de l’égalité et des droits humains, tels que définis dans les conventions internationales ratifiées par l’État.
Lire:Créer une association, étape par étape
-Obligations:  Le décret astreint les associations à des obligations administratives et  comptables.
Lire: La comptabilité pour les associations

-Soutien financier et de capacité juridique: Dès leur création, les associations obtiennent le droit d’acquérir des biens, d’accéder à la propriété et à la gestion des ressources et de leurs biens, ainsi que celui d’accepter des subventions, donations, dons ou legs, et ce, même avant la publication au Journal officiel (JORT) et l’accès à la -personnalité juridique.

Financement public: C’est le décret n° 2013-5183 du 18 novembre 2013  qui a fixé les critères, les procédures et les conditions d’octroi, et déterminé les modalités de suivi et de contrôle applicables des financements publics.
Les associations bénéficiaires, dans le cadre d’un appel à candidatures ou d’un accord de partenariat, doivent transmettre à l’organisme public concerné et au ministère des Finances un rapport annuel sur l’emploi des fonds publics octroyés et l’état de progression des projets financés. Toute association désirant l’obtention d’un financement public est tenue d’accompagner sa demande par une liste de documents.

Financement étranger: Le recours au financement étranger devient libre avec le nouveau décret, en contrepartie d’une simple déclaration de l’origine et du montant des fonds, qui doit être publiée dans un média écrit et sur le site web de l’organisation s’il existe (art. 41)

Il est à noter que les dispositions du décret-loi ne s’appliquent pas aux associations sportives, de micro-crédit, de chasseurs, agricoles et à certaines associations professionnelles.

Contexte socio-économique

Sayada_Armoirie

Depuis le 14 janvier 2011, la transition économique de la Tunisie a été marquée par  l’incertitude et l’instabilité .En 2014, avec le retour progressif de la confiance , la croissance économique devrait permettre une reprise de l’activité, soutenue par une reprise des secteurs des phosphates et du tourisme. La croissance pour l’année est projetée à 2,6 % et à 4,5 % sur le moyen terme. Le déficit courant est anticipé par le FMI à 7,2 % 2014 et 6,3 % en 2015.

Le défi de l’emploi reste la préoccupation majeure de la Tunisie. En 2013, le taux de chômage était estimé à 15,3 %. 30 % des jeunes diplômés et 31,9 % des diplômés de l’enseignement supérieur étaient au chômage. Les femmes étaient nettement plus touchées par le chômage que les hommes (21,9 % contre 12, 8 %).2 De plus, ce phénomène touche deux fois plus de diplômés du supérieur femmes (41,9 %) que de diplômés hommes (21,7 %).

Société civile: Un rôle croissant malgré des cadres de concertation à renforcer

Avant la révolution, , les associations n’étaient surtout impliquées qu’au stade de l’exécution des activités. Les acteurs étatiques invitaient des associations à bénéficier de subventions pour réaliser des activités prévues par le ministère ou la direction considérée. Suite à la révolution, les associations envisagent  leur rôle dans le champ public autrement, avec l’ambition d’œuvrer  à la construction de la démocratie et de l’État de droit, en étant un partenaire actif de l’État, voire un contre-pouvoir et un agent de contrôle démocratique de ce dernier.


Engagement actuel de l’Union Européenne:

Depuis 2011 , l’UE propose une approche renforcée et plus stratégique dans son engagement avec les OSC des pays partenaires, y compris la Tunisie.
Dans ce sens, la Communication européenne (2012) intitulée « Les racines de la démocratie et du développement durable : L’engagement de l’Europe avec la société civile » a défini trois priorités importantes pour ce partenariat stratégique et renforcé entre l’UE et la société civile :
1) Renforcer les efforts visant à promouvoir un environnement propice pour les organisations de la société civile dans les pays partenaires
2) Encourager une participation constructive et structurée des organisations de la société civile aux politiques intérieures des pays partenaires, au cycle de programmation de l’UE et aux processus internationaux
3) Accroître la capacité des organisations locales à exercer plus efficacement leur rôle d’acteurs indépendants du développement En Tunisie, la coopération et l’appui à la société civile sont en pleine croissance.
l’UE dialogue avec la société civile aux différentes étapes du cycle de programmation. Lors de l’élaboration de sa stratégie « Droits de l’Homme » et de son plan d’action, elle consulte la société civile de manière systématique.

L’Union européenne soutient également un projet de « mobilisation de la société civile dans le suivi des relations UE-Tunisie », mis en œuvre par le Réseau euro-méditerranéen pour les droits de l’Homme (REMDH). Ce projet a pour objectif d’aider la société civile à se structurer pour mieux suivre et participer aux relations entre l’UE et la Tunisie, tout en améliorant ses techniques de plaidoyer et sa représentativité. Le projet se concentre sur quatre secteurs : justice, migration, droits des femmes et droits économiques et sociaux.

Lire:REMDH-Situation et Recommandations sur les Droits de l’Homme en Tunisie

L’UE a également travailler sur la coordinations des différentes parties prenantes de la société civile, notamment grâce à  la formation de la plateforme Jamaity.org qui recense désormais plus de 1400 associations et 120 PTF.
Cette plateforme associative permet aux associations, PTF, ainsi qu’au grand public d’avoir accès à un répertoire des organisations de la société civile et des partenaires techniques et financiers , d’avoir un référencement des guides, manuels, best practices et rapports utiles au travail associatif. Elle fournit également un calendrier des événements impliquant la société civile en Tunisie .

Priorités

Priorités 1 : Renforcement des capacités techniques, de gestion et de structuration des organisations de la société civile
Priorité 2 : Mise en place d’un environnement favorable à l’action de la société civile
Priorité 3 : Renforcement de la participation effective des OSC au dialogue politique et aux politiques nationales et locales
Priorité 4 : Renforcement de la coordination effective entre OSC et PT


معرض

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Test de la honte : Mobilisation de la société civile pour la dignité humaine

من طرف: souhayel hedfi,

Le 22 septembre 2015, un homme de 22 ans a été condamné à une peine d’un an de prison ferme pour cause d’homosexualité à Sousse.
La sanction est tombée apr%S3s que le test médical demandé par le juge ait été positif. Ce test médical qui est à l’encontre de la dignité humaine et aux droits de l’Homme a provoqué la colère d’une partie de la société civile.


 

Sayada_Armoirie

Il est à connaitre qu’en Tunisie l’article 230 du code pénale criminalise l’homosexualité (relation entre deux individus du même sexe).
La société civile largement indignée a dénoncé et critiqué cette condamnation. Différentes associations de défense des droits de l’Homme et des droit des minorités se sont mobilisées contre cette violation des droits les plus fondamentaux et de la Constitution tunisienne.
Ainsi, elles ont émis des communiqués des presse afin de dénoncer de telles pratiques. Elles y détaillent les effractions faites

Commençant par la Constitution tunisienne à la convention des droits de l’Homme ET celle de la Convention Internationale contre la torture.
Parmi ces associations ayant agit: l’association DAMJ, l’Association Tunisienne de soutien des Minorités, l’association de soutien des minorités,  l’Association Shams et l’association without restriction.


معرض

Le président de l’association DAMJ pour la justice et l’égalité œuvrant pour la défense et l’intégration des minorités, s’est indigné qu’en Tunisie,  l’homosexualité soit encore considérée comme un crime et que des tests médicaux de cette nature soient pratiqués pour condamner les personnes.
Cette association a été présente dés le début de l’affaire avec a un suivi consciencieux; une assistance juridique, une assistance morale pour la famille et le jeune homme mais aussi avec un travail médiatique soutenu.

Une campagne  a été lancée par différents membres de DAMJ sur les réseaux sociaux avec différents Hashtags:

  • Non au test de la honte !
  • #‏لا_لفحوصات_العار
  • Non à l’article 230 !
  • #‏لا_للفصل_230
  • #TestanalHontenationale

L’association Shams a également rejoint le mouvement en lançant une campagne sur Facebook, sous la forme d’un événement sous le titre “Non au test de la Honte” .
L’association de soutien des minorités a clairement déclaré qu’une telle pratique outre son atteinte aux droits humains représente une effraction de la convention internationale contre la torture qui est ratifiée par l’Etat tunisien.

Nombre de ces associations ont qussi demandé à l’ordre des médecins de prendre position contre cette pratique, qui est à l’encontre de l’étique médicale et qui instrumentalise la  profession.

Cet événement qui n’arrête pas de prendre de l’ampleur, aussi bien médiatiquement qu’aux yeux de l’opinion publique représente une avancée dans le sens où la société civile est plus que jamais vigilante pour la protection des droits humains, des droits des individus et surtout des droits des minorités.

Il est à savoir, qu’une pétition existe depuis Mai 2015 afin de mettre fin à l’inique loi 230 du code pénale : Signez ici

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Journée mondiale pour la paix

من طرف: Emilien Miner,

Ce Lundi 21 septembre a été fêtée à l’échelle internationale la Journée Mondiale de la Paix. L’occasion pour chaque pays de se rappeler que le dialogue doit être privilégié face à la violence. Établie en 1981 suite à la résolution 36/67 de l’assemblée générale des Nations Unies, cette journée comporte chaque année une thématique différente. Cette année, c’est la “Dignité pour tous” qui est à l’honneur.

Difficile de trouver de la paix au vue de la situation de nombreux pays, notamment en Afrique Subsaharienne et au Moyen-Orient. Plus tard, en 2001, s’est donc ajouté la résolution 55/282 qui invite à la non-violence et au cessez-le-feu lors de cette journée. Les Nations Unies invitent tous les pays et tous les peuples à respecter l’arrêt des hostilités durant cette Journée et à la commémorer avec des mesures éducatives et de sensibilisation du public aux questions liées à la paix.

Malheureusement, cette journée n’existant qu’à titre indicatif n’est pas respectée. Certaine initiatives ont toutefois été observées aux Etats-Unis, mais également au Liban. Bien que ces manifestations soient rares, il est bon de faire part de la tenue de cette journée, pour participer à la sensibilisation des populations.

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Le site d’Oued Elleben à Sidi Bouzid, bientôt réserve naturelle ?

من طرف: Emilien Miner,

Le site d’Oued Elleben, situé à Sidi Bouzid est un milieu auquel il faudrait attribuer la mention “Réserve naturelle”. C’est ce qu’ont proposé des activistes de la société civile et des écologistes réunis, samedi, à une conférence de presse, tenue à Maknassi et à laquelle ont assisté des représentants des ministères de l’Agriculture et de l’Equipement.

Selon le président de l’association de l’Environnement et de la Défense sociale à Maknassi, Mohamed El Kamel Jaoued, le projet de l’usine de phosphate et les stations d’assainissements mettent en danger l’équilibre de cet écosystème.

En plus de sa flore riche et diverse, les habitants utilisent ses produits comme fourrages ou pour la construction d’abris pour les animaux. Oued Elleben constitue également une réserve pour de nombreuses espèces d’oiseaux tels que les perdrix, les aigles, les hiboux ou des espèces d’oiseaux migrateurs.
Le site regorge également de plantes et d’argile qui servent de matières premières pour la fabrication d’ustensiles de cuisine et autres produits domestique. L’argile extraite d’oued Elleben est aussi utilisée dans le traitement de certaines maladies de la peau et des allergies et dans d’autres cas comme un produit de soin.
L’histoire de ce lieu est aussi riche, puisque des populations et tribus, dont la fameuse tribu d’Abou Hilal y ont vécu. Plusieurs grottes et d’autres monuments et sites archéologiques s’y trouvent tels que Ksar Khelifa Zinati.
D’après le chercheur Mohamed Salah Alibi, il serait d’un grand apport éducatif pour les élèves des établissements scolaires et doit être préservé pour ses spécificités et son écosystème. Un avis partagé par les participants à la conférence de samedi à Maknassi, qui veulent enregistrer le site comme réserve naturelle protégée et l’inscrire sur la liste des parcours touristiques écologiques.

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TIMUN 2K15, la Jeunesse tunisienne célèbre les 70 ans des Nations Unies

من طرف: Alya Belkhodja,

Fondé en octobre 2009, le club “Tunisian International Model United Nations” (TIMUN) vise à promouvoir les buts et les principes des Nations Unies et à renforcer les compétences des jeunes étudiants.

Le TIMUN organise chaque année une simulation où les participants (des étudiants et des lycéens pour la plupart) se mettent dans la peau d’un représentant d’un pays membre des Nations Unies et en défendent la position de manière réaliste.

Pour sa 6e conférence de simulation “TIMUN 2K15”, le TIMUN a choisi le thème La Jeunesse tunisienne célèbre les 70 ans des Nations Unies.

La conférence s’est déroulée dans 3 endroits différents,  à la Chambre des Conseillers du Bardo pour l’ouverture où   Monsieur Taieb Baccouche, ministre des affaires étrangères, a prononcé un discours, à l’Université Tunis Carthage pour la Simulation, et enfin à l’Acropolium de Carthage pour la clôture.

Le conférence a vu la présence de monsieur  Taieb Baccouce qui a inauguré la simulation à la Chambre des Conseillers du Bardo et Monsieur Kamel Jendoubi qui a remis un rapport contenant les recommandations de la jeunesse Tunisienne sur des questions d’actualités discutées lors de la simulation et la clôture.
10 intervenants (militaires, Professeurs, diplomates etc.) ont participé dans les comités afin de consolider les connaissances des participants sur les questions traitées. Enfin, 300 délégués participants tunisiens et internationaux (13 Nationalités) entre 16 et 25 ans ont participé à cette aventure.

La remise des trophées s’est déroulée le dimanche 20 septembre 2015. Présidant la cérémonie de clôture, Kamel Jendoubi, ministre auprès du chef du gouvernement chargé des relations avec les instances constitutionnelles et la société Civile, a affirmé que le pari de la jeunesse constitue un atout majeur pour l’impulsion du projet de développement et la transition en Tunisie.
De son coté le président de l’association tunisienne « TIMUN » Mohamed Ghedira a précisé qu’au-delà des organes onusiens traditionnels tels le conseil de sécurité ou le comité des droits de l’homme. Les projets de simulation ont touché, cette année, des sujets brûlants et d’actualité tels la division au sein de la Ligue des Etats Arabes, les conflits en Libye, au Yémen et au Soudan, la prolifération des groupes terroristes et le réchauffement climatique.

Rendez-vous sur l’article “24info” pour en savoir plus.

 


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Migrants et Réfugiés: quelles différences?

من طرف: Emilien Miner,

La crise migratoire que connait actuellement l’Europe, du fait de la situation géopolitique et économique de nombreux  pays qui l’entourent, sur le continent Africain et Moyen-Oriental notamment, est une préoccupation majeure pour ses dirigeants. De ce fait, la situation des réfugiés sur son territoire est loin d’être optimale.

Mais la Tunisie connait aussi un afflux migratoire conséquent, qu’il s’agisse de migrants économiques ou de réfugiés politiques. Une partie de la société civile s’est attachée à traiter ces problématiques. Quel bilan peut-on donc dresser de leur situation dans le pays, quel en est le nombre, et à quels acteurs sont-ils principalement confrontés?

A l’heure où de nombreux amalgames sont commis, il est important de définir les termes. Migrants et réfugiés sont deux catégories distinctes de personnes aux yeux de la loi. Les résidents étrangers en Tunisie sont une catégorie de migrants, mais qui vivent sur le territoire tunisien de manière légale. Ils constituent la catégorie de migrants la plus représentée.

D’autre part, parmi les immigrants clandestins, certains ont la possibilité d’obtenir le statut de réfugié, de par la situation géopolitique de leur pays ou leur situation sociale. Les autres sont entrés sur le territoire tunisien de manière illégale pour différentes raisons, mais la situation qu’ils connaissaient dans leur pays ne remplit pas les critères pour obtenir ce statut.

La Convention de 1951 relative aux statuts des réfugiés définit ce statut et sert de référence, mais l’attribution du statut relève des Etats et donc peut donc varier selon une juridiction plus ou moins souple.

Selon le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR), en mai 2015, la Tunisie comptait 1024 réfugiés, principalement des syriens. Les chiffres ont augmenté depuis avec le flux constant de personnes fuyant le conflit. Sur toute la région Maghreb, on en dénombre plusieurs dizaines de milliers et plus de 100 000 en Egypte.

Les principales organisations qui œuvrent pour leur fournir les aides de bases sont notamment le HCR, mais également la Maison du Droit et des Migrations, partenaire de Terre d’Asile, du Conseil Tunisien pour  les Réfugiés et les Migrants, Article 13, Croissant rouge et l’Association des étudiants et stagiaires africains en Tunisie.

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Lab’ESS fait sa rentrée

من طرف: souhayel hedfi,

La  matinée du 10 Septembre 2015 au centre Lab’ESS s’est tenue une conférence de presse afin de présenter le centre sous un nouveau visage pour sa 3éme rentrée: de nouvelles couleurs, une nouvelle charte graphique mais surtout de nouveaux projets et un nouvel élan !
La conférence de presse s’est déroulée dans une ambiance conviviale avec la présence de différents partenaires de Lab’ESS tel que Jamaity, l’Institut Français de Tunis, Cult’art, Avocats sans frontières, d’autres acteurs de la société civile et quelques médias.

Cela fait deux ans que le centre Lab’ESS se mobilise pour la société civile avec une panoplie de services. Il a été crée en 2013 et est porté par l’Association Développement Sans Frontières Tunisie. Le centre oeuvre pour le renforcement des capacités des associations tunisiennes et des porteurs de projets d’entrepreneuriat social à travers le conseil, la formation et la mise en réseau.
Actuellement, ses activités se répartissent sur deux pôles : le Bureau Associations Conseil ( formation et accompagnement pluridisciplinaire pour les associations ) et l’incubateur Impact ( pour le coaching et l’accompagnement des entreprises sociales en Tunisie).
Durant la matinée, une partie du rapport d’activités de 2014 a été présentée par Mme Lobna Saidi, directrice déléguée DSF. Pour faire court et en chiffre : 37 formations on été organisées un peu partout en Tunisie: 27 à Tunis et 10 dans les régions dont Gafsa, Kairouan, Le Kef, Sbeitla, Kelibia, Beja, Sfax, Monastir et Djerba. Concernant les formations la majorité s’axent sur le montage de projet suivi de la communication et de la recherche de financement.
le Bureau association conseil a accompagné 107 associations en 2014 avec environ 314 réunions de travail. Concernant l’incubateur Impact: 10 entreprises sociales on été hébergées, 22 projets accompagnés sous forme de 65 jours d’accompagnement et 12 formations collectives.
La mise en réseau, vu que c’est un axe de travail indirect, se manifeste par l’ensemble de conférences et rencontres organisées.

En chiffres : 5 conférences portant sur différentes thématiques ayant accueilli 662 participants, 29 intervenants et 42 médias. 10 rencontres ont été organisées regroupant 530 participants pour un échange d’idées et d’expériences.

Pour une lecture plus détaillée du rapport, cliquez ici .

Pour cette année et  suite à son action réussite, focalisée sur le grand Tunis et une douzaine de régions, lab’ESS veut  s’immiscer encore plus dans les régions pour apporter leur soutien et leur savoir faire, varier ces partenariat mais aussi élargir sa gamme de services.

On commence d’abord par le changement le plus notable est la charte graphique: de nouvelles couleurs et de nouveaux logos pour aller de paire avec le nouvel élan.
Ensuite, de nouveaux partenariats ont été initiés avec différentes ONG, principalement cinq:

  • SEED Euromed pour entreprendre un programme d’échange pour les entrepreneurs sociaux sur la zone euro-méditerranéenne.
  • Un programme ayant vu le jour durant le Forum Méditerranéen Jeunesse de l’Institut Français de Tunis et qui consiste à accompagner les 12 lauréats dans l’élaboration de leurs projets.
  • Le projet SwitchLab en collaboration avec l’ONG SwitchMed qui consiste en un atelier pour renforcer l’innovation sociale et écologique via l’accompagnement de 20 participants.
  • Un renforcement d’actions sur mesure pour l’association Beyti en collaboration avec Oxfam. Ce partenariat vise à permettre à l’association de se développer sur le long terme et garantir sa pérennité.
  • Un partenariat non moins intéressant avec le MEPI pour de développer les synergies au niveau local, pour les régions de Tozeur et de Gafsa afin de faciliter la coopération entre les pouvoirs locaux et les organismes de la société civile.

Le réseautage a aussi été pris en compte via la création de différents espaces de rencontres et d’échanges sous trois formats : Lab’session, Lab’Conf et Lab’Atelier. Ces espaces se veulent être adaptés au partage, à l’échange et à la capitalisation des expériences réussies.

Consultez le dossier de presse pour en savoir plus sur Lab’ESS.

 

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