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communiqué de presse sur les violences à kasserine FTDES

من طرف: Ghada Hadhbaoui,

 

Communiqué

La ville de Kasserine vie depuis dimanche 17 janvier une ascendance des protestations des jeunes suites au décès du jeune Ridha Yahyaoui à cause d’un choc électrique après son suicide du haut d’un poteau d’électricité qui se trouve dans la place en face du gouvernorat de Kasserine pour protester sur la suppression de son nom d’une liste des nouveaux recrutés et des suspicions sur une manipulation de la liste de recrutement des diplômés chômeurs.

Le ministère de l’intérieur à décréter le couvre-feu hier soir dans le gouvernorat de Kasserine suite aux manifestations organisées par l’UDC.

Le Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux rend hommage au défunt Ridha Yahyaoui et rappel son soutien au droit au travail revendiqué par les jeunes de la région et de toutes les autres régions marginalisées et exclues, ainsi que son soutien à leurs mouvements pacifiques pour défendre leurs droits et les droits de leurs régions au développement et la promotion sociale.

Le Forum rappel au gouvernement et à l’opinion publique ses demandes répétitives envers les autorités publiques pour trouver des solutions urgentes et sérieuses pour mettre fin à la souffrance des jeunes, des classes populaires et des habitant-e-s des régions de l’intérieure du pays, et il :

  • Alerte à nouveau du danger de continuer à ignorer les revendications des marginalisé-e-s et des pauvres 5 ans après la révolution de la liberté et de la dignité.
  • Déclare son refus du retour aux solutions sécuritaires qui ont prouvé leur échec durant le règne de l’ancien régime, et qui sont en désaccord avec l’Etat de droit et de la constitution de la deuxième république qui garantit le droit au travail, à l’éduction, à la santé et à la protestation pacifique.
  • Invite la coalition gouvernementale à adopter un programme de développement urgent pour les régions les plus pauvres et à mettre en œuvre des réformes fiscales audacieuses pour réduire l’injustice sociale et redistribuer plus équitablement la richesse.
  • Le forum appel toutes les composantes de la société civile et les forces politiques et sociales vers un front de salut qui adopte les revendications sociales légitimes pour un développement juste, lutter contre la corruption et concrétiser l’ensemble des principes et des droits stipulés par la constitution.

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Mobilisation de la société civile dans le suivi des relations entre la Tunisie et l’Union Européenne.

من طرف: Ghada Hadhbaoui,

Après la révolution, une volonté claire est apparue du côté européen pour répondre à l’une des revendications clés de la société civile tunisienne, à savoir, la participation de cette dernière dans le suivi des affaires publiques, notamment des  relations entre la Tunisie et l’Union Européenne, surtout suite au rôle primordial qu’elle a joué dans le processus de transition démocratique. Cette demande a rencontré une réponse graduelle de la part du Gouvernement Tunisien, réponse qui s’est notamment manifestée à travers les liens tissés dans le cadre du projet de mobilisation de la société civile dans le suivi des relations entre la Tunisie et l’Union Européenne lancé par le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme(REMDH) en janvier 2014. Le projet consiste en un dialogue tripartite rassemblant le Gouvernement Tunisien, l’Union Européenne et les composantes de la société civile et vise à faire participer activement la société civile dans le dialogue bilatéral.

Le projet est basé sur quatre thématiques principales traitées dans le cadre des relations entre l’Union Européenne et la Tunisie, à savoir :

Les droits des femmes et l’égalité hommes-femmes, la réforme du système judiciaire et la garantie de l’indépendance de la Justice, la mobilité et la défense des droits des migrants et des réfugiés, et le respect des droits économiques et sociaux à travers la mise en place d’un modèle de développement économique et social respectant les droits de l’Homme, réduisant le chômage – surtout dans les rangs de diplômés – , encourageant l’égalité des  chances  entre les personnes et luttant contre les disparités régionales.

Dans ce cadre, Rami Salhi, directeur du bureau Maghreb du REMDH, a déclaré que : « Ce projet vise à faire participer la société civile tunisienne dans le suivi des affaires politiques y compris les relations internationales qui lient la Tunisie à ses partenaires et surtout à l’Union Européenne et ses États membres. »

Il a souligné d’un autre coté que « le premier défi de ce projet consiste à créer une collaboration et une interaction entre la société civile et le Gouvernement, basée sur des propositions précises et réalistes qui prennent en compte l’ensemble des défis qu’affronte la Tunisie, avec la nécessité de respecter parfaitement les droits de l’Homme, les libertés, la souveraineté nationale et le droit des générations futures aux richesses du pays. »

Rami Salhi a ajouté que « ce projet a été initié afin de surmonter les défis relatifs à certains accords signés entre la Tunisie et l’Union Européenne et qui ne répondent pas aux principes fondamentaux des droits de l’Homme, tels que l’accord de partenariat de mobilité dont l’annonce politique a été signée en mars 2014 en l’absence des organisations de la société civile et qui comprend plusieurs violations des droits de l’Homme et surtout des droits des migrants et des réfugiés ». « Il s’agit en outre d’un accord ne garantissant pas la liberté de circulation et qui fait primer la protection de frontières européennes au détriment des intérêts des migrants, ce qui a entraîné plusieurs tragédies et catastrophes humanitaires et engendré des milliers de victimes et de disparus. Sans oublier les grandes difficultés que rencontrent les tunisiens pour l’obtention d’un visa et la sélectivité dont font preuve les États membres », a-t-il précisé.

Il a souligné que « l’accord, malgré ce qu’il a intégré d’éléments et de signaux impliquant une politique de développement visant à réduire le phénomène de disparités entre les régions ainsi que le chômage, demeure insuffisant et déséquilibré », soutenant que « la société civile, si elle est impliquée activement, est en mesure de modifier ces accords et de parvenir ainsi à une vision unifiée et convergente sur de nombreux points, surtout que le pays s’apprête à discuter un grand nombre d’accords importants où la vision de la société civile et ses propositions sont nécessaires, tels que l’accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA) dont les négociations démarreront en juin 2015. »

Synthèse des recommandations: « mobilisation de la société civile dans le suivi des relations entre la Tunisie et l’Union européenne »

Synthèse des recommandations des groupes de travail du projet « mobilisation de la société civile dans le suivi des relations entre la Tunisie et l’Union européenne » mis en place par le Réseau Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme (REMDH), en partenariat avec l’Union européenne (UE), en vue de la mission de plaidoyer sur la situation des droits de l’Homme en Tunisie. –  Bruxelles, 22-24 juin 2015

La présente mission de plaidoyer est entreprise dans le cadre de l’aboutissement du projet « mobilisation de la société civile dans le suivi des relations entre la Tunisie et l’Union européenne » (projet Tunisie-UE), mis en place par le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme en partenariat avec l’Union européenne. Ce document vise à présenter les recommandations et positions exprimées par les organisations de la société civile membres des 4 groupes de travail thématiques tout au long de ces 18 mois (janvier 2014-juin 2015).

Concernant l’implication de la société civile dans le dialogue UE-Société civile, la délégation appelle l’UE à :

  • Mettre en place des mécanismes et des procédures permettant à la société civile d’accéder à l’information pertinente dans des délais lui permettant de réagir à temps ainsi que d’être pleinement associée dans la discussion sur les questions stratégiques relatives à la pérennisation du processus démocratique et au développement inclusif du pays;
  • Mettre en place des mécanismes permettant à la société civile de suivre le financement alloué par l’UE à la Tunisie ainsi que l’usage qui en est réellement fait ;
  • Impliquer la société civile dans la planification et l’évaluation des projets mis en place par l’UE en Tunisie ;
  • Assurer que la révision de la Politique Européenne de Voisinage, actuellement en préparation, prenne réellement en considération les besoins spécifiques du pays et soit fondée sur le respect des droits humains en privilégiant les intérêts communs, y compris en ce qui concerne la dimension sécuritaire.

Concernant la garantie d’une égalité de genre et la lutte contre toutes les formes de discrimination et de violences à l’égard des femmes en Tunisie, la délégation de la société civile appelle l’UE, dans ses relations bilatérales avec la Tunisie, à encourager cette dernière à :

  • Adopter la loi intégrale contre la violence à l’égard des femmes et des filles et effectuer les réformes législatives en conséquence ;
  • Ratifier la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre les violences à l’égard des femmes et la violence domestique (Convention d’Istanbul) ;
  • Lever la réserve sur déclaration générale de la Tunisie relative à la Convention des Nations Unies sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) ;
  • Inclure la dimension genre dans l’élaboration des lois, des budgets de l’Etat et des plans de développement ;
  • Ratifier les conventions de l’Organisation internationale du travail, en particulier la Convention 183 et les conventions relatives aux droits économiques et sociaux des femmes pour garantir l’égalité de rémunération et combattre le chômage des femmes ;
  • Garantir la parité horizontale et verticale dans la loi électorale relative aux élections municipales et veiller à une représentativité équitable des hommes et des femmes dans les postes de décision.

Sur la question de la protection des droits des migrants et la politique migratoire européenne, les représentants de la société civile tunisienne appellent l’UE à :

  • Respecter les droits humains des personnes migrantes, réfugiées et demandeuses d’asile dans la politique migratoire de l’UE et dans la coopération avec la Tunisie. En ce qui concerne la coopération avec la Tunisie, encourager l’adoption et la mise en oeuvre de textes législatifs tunisiens en pleine conformité avec les conventions internationales. Plus précisément, encourager la Tunisie à ;

– supprimer les sanctions prévues en cas d’entrée, de séjour ou de sortie non autorisés et abroger la loi du 3 février 2004 ;

– adopter des lois sur les migrations en conformité avec les traités internationaux ratifiés par la Tunisie et lutter contre toutes les formes de discrimination, de racisme et d’exclusion à l’égard des populations migrantes en Tunisie ;

– ratifier les conventions de l’Organisation internationale du travail n°97 et n°143 relatives aux travailleurs migrants et la convention des Nations Unies sur la protection des migrants et des membres de leur famille ;

– mettre en place un système d’asile effectif basé sur le respect des droits humains et l’application du principe de non-refoulement ;

– mettre rapidement en place le conseil supérieur des tunisiens à l’étranger et renforcer la consultation de la société civile sur les questions migratoires et la protection des droits des travailleurs migrants ainsi que sur le partenariat pour la mobilité.

  • Exclure la clause de réadmission de tous les partenariats et accords signés avec la Tunisie ;
  • Assurer, dans le cadre des conventions bilatérales et du Partenariat de Mobilité, une liberté de circulation réelle et effective pour les ressortissants tunisiens en offrant une facilitation d’octroi de visa accessible à toutes et à tous et non pas seulement aux personnes hautement qualifiées ;
  • Lutter contre la traite des migrants en assurant des conditions d’accès à l’emploi digne pour toutes et tous, en ne pénalisant pas les victimes de trafic qui seraient en séjour irrégulier, et en permettant aux victimes de trafic d’obtenir réparation pour la violation de leurs droits (soutien médico-social ; accès effectif à la justice ; condamnation des trafiquants). Travailler au démantèlement des réseaux de recrutement illicites ;
  • Renforcer la coopération entre les acteurs de la société civile en Tunisie pour la défense des droits des personnes migrantes tunisiennes et notamment via la coopération syndicale.

En ce qui concerne les droits économiques et sociaux, les membres de la délégation appellent l’UE à adopter les orientations suivantes :

  • Orienter l’aide de l’UE vers les besoins nationaux et non pas plier les stratégies nationales des pays partenaires en fonction des fonds existants ;
  • Adopter des solutions concrètes, communes avec les Etats membres de l’UE, pour alléger l’endettement actuel de la Tunisie qui pénalise la transition démocratique en cours ;
  • Encourager la Tunisie à assurer la sécurité alimentaire, une meilleure autonomie énergétique et une meilleure gestion de l’eau. Appuyer dans ce sens la coopération technique et scientifique dans le domaine des énergies renouvelables et de l’économie sociale et solidaire ;
  • Eviter les conditionnalités qui entrainent l’adoption de réformes et de politiques d’austérité défavorables aux droits économiques et sociaux des citoyens et citoyennes en Tunisie ;
  • Plus spécifiquement, concernant l’ALECA :

– Envisager l’ALECA dans un cadre de coopération plus équitable (asymétrique en faveur de la Tunisie). En effet, et puisqu’il s’agit d’un accord entre pays ayant des niveaux très différents, l’équité des échanges doit être assurée ;

– Assurer la transparence de l’information dans les négociations de l’ALECA, permettre à la société civile d’accéder à l’information concernant les discussions en cours et mettre en place des échanges tripartites ;

– Ne pas remettre en question la protection de l’Etat tunisien concernant le secteur agricole tant que la Politique agricole commune (PAC) existe ;

– Assortir la liberté de circulation des biens, des services et des capitaux de la libre circulation des personnes.

Pour accompagner un processus de réforme de la Justice respectueux des droits humains et des principes fondamentaux d’un Etat de droit, la délégation appelle l’UE, dans ses relations bilatérales avec la Tunisie, à encourager cette dernière à :

  • Assurer un processus de réforme de la Justice transparent et participatif, reconnaissant la nécessité et l’importance d’impliquer la société civile tunisienne en tant qu’acteur concret dudit processus ;
  • Informer et sensibiliser les citoyennes et citoyens quant à leurs droits, plus précisément :

– En garantissant un accès facile et complet à l’information juridique ;

– En garantissant un accès facile à l’aide juridictionnelle et en particulier pour les groupes les plus vulnérables ;

  • Renforcer la capacité des magistrats et des avocats en matière de déontologie pour assurer leur indépendance, leur impartialité et leur intégrité dans le respect de la Constitution tunisienne et des conventions internationales ratifiées par la Tunisie ;
  • Assurer une justice de proximité en décentralisant la justice administrative et en réformant la carte judiciaire ;
  • Amender la loi sur la justice transitionnelle pour assurer sa conformité avec la nouvelle Constitution et les standards internationaux dans le but d’assurer l’aboutissement du processus et de lutter contre la politisation de ce dernier, notamment :

– revoir le nombre et la répartition des chambres spécialisées au sein des tribunaux de première instance ;

– assurer le respect du droit au double degré de juridiction par la création de chambres spécialisées au sein des Cour d’appel.

  • Assurer à la société civile tunisienne un meilleur accès à l’information et l’impliquer dans le suivi des activités de l’Instance Vérité et Dignité dans le but que la société civile puisse assurer un monitoring citoyen ;
  • Clarifier les textes de loi relatifs aux archives pour assurer un accès et une utilisation encadrés et pertinents, conformément aux nécessités de la justice transitionnelle.

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Du nouveau dans la micro-finance

من طرف: Emilien Miner,

Introduisant la micro-finance en Tunisie en 1995, Enda inter-arabe a reçu l’autorisation, le 31 décembre 2015 de lancer officiellement sa société de micro-finance intitulé “Enda Tamweel“. Des fonds seront pourvus par des actionnaires internationaux et nationaux pour permettre au projet de disposer d’un maximum de ressources, Enda Inter-arabe restant toutefois l’actionnaire principale. Plus d’un million et demi de micro-entrepreneurs pourraient ainsi bénéficier de crédits d’ici 2020 allant jusqu’à 20 000 dinars, somme rendue possible par la loi sur la micro-finance adoptée en 2011. Parmi les cibles envisagées, le projet vise notamment les femmes et les jeunes micro-entrepreneurs.

Les 78 agences de l’ONG, employant environ 1300 personnes, dont principalement des jeunes comptent un total d’environ 300 millions de dinars, actuellement en cours d’utilisation pour environ 270 000 porteurs de projets.

Divers produits financiers

La prestation de micro-assurances, transferts et paiement par mobile seraient envisagés, selon Michael Cracknell, co-fondateur d’Enda. En parallèle, l’ONG continuera d’offrir des services non financiers: des formations pour améliorer les capacités entrepreneuriales et managériales des micro-entrepreneurs, l’appui à la commercialisation notamment pour les artisans et les producteurs agricoles, des conseils et de l’accompagnement à la création d’entreprise ainsi que de l’éducation financière et citoyenne.

Un grand nombre de micro-entreprises ont vu le jour et se sont développées grâce au travail d’Enda. Ce sont en effet plus de 2 millions de micro-crédits, pour une valeur de 1,9 milliards de dinars qui ont été versés depuis le lancement de l’ONG sur le territoire tunisien. Au total, 600 000 tunisiens, dont 70% de femmes et 35% de jeunes ont pu bénéficier des services d’Enda. Aujourd’hui, grâce à son développement, le projet pourra bénéficier à un nombre plus large d’acteurs économiques, notamment les “start-ups” des jeunes sur l’ensemble du territoire, favorisant ainsi l’accès à l’emploi. L’objectif est aujourd’hui d’avoir “un impact direct et indirect sur l’amélioration des conditions de vie d’environ un million de tunisiens parmi les plus défavorisés.

Visitez le site officiel d’Enda Inter-Arabe pour en savoir plus.

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DECLARATION SUR LA JOURNEE INTERNATIONALE DES MIGRANTS

من طرف: Ghada Hadhbaoui,

DECLARATION SUR LA JOURNEE INTERNATIONALE DES MIGRANTS

MOBILISATION, SOLIDARITE ET ENGAGEMENT MONDIAUX POUR UNE VIE DIGNE DES MIGRANTS BASEE SUR LE RESPECT DES DROITS FONDAMENTAUX DE L’HOMME

 

A l’occasion du 18 Décembre 2015, date anniversaire de la célébration de la Journée Internationale des migrants, coïncidant avec le 40ème anniversaire de l’adoption de la convention 143 de l’OIT sur les Travailleurs migrants, 1975

Les Organisations Signataires de cette déclaration :

  • Notant un développement des mouvements migratoires accompagné par l’aggravation constante de la violation des droits des travailleurs migrants, plus particulièrement ceux des femmes (49% des migrants), et des enfants (10% des migrants sont âgés de moins de 15 ans), la précarisation de leurs situations,
  • Prenant connaissance des déclarations des différents sommets et autres réunions régionales et sous régionales, sans engagements concrets pour une réponse humaine à la tragédie humanitaire des migrants et réfugiés,
  • Affirmant que les migrations ne doivent nullement être considérées comme un danger et une menace pour la sécurité et la stabilité des pays d’accueil, mais comme un facteur d’enrichissement mutuel, une opportunité d’épanouissement et de progrès, une occasion pour vivre ensemble et travailler ensemble dans le respect réciproque.
  1. Expriment leurs vives préoccupations au sujet de la dégradation des droits des Migrants et l’aggravation des manifestations de xénophobie, de discrimination, de racisme, de vulnérabilité et d’exclusion qui menacent la stabilité sociale mondiale,
  2. Exhortent instamment les Etats à ratifier et mettre en œuvre les dispositions des conventions de l’OIT (97 et 143) sur les Travailleurs migrants, de la convention des Nations Unies (1990) pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille et celles relatives à la convention de l’OIT (189) les travailleuses et travailleurs domestiques,
  3. Soulignent la nécessité de respecter les dispositions du Pacte International sur les droits économiques et sociaux relatives à la liberté de circulation des personnes ainsi que la Déclaration universelle des droits de l’Homme qui stipulent que toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat et que toute personne a le droit de quitter tout pays y compris le sien et de revenir dans son pays,
  4. Dénoncent toutes mesures de verrouillage des frontières (construction de murs et installation de barbelés), d’amalgame migrations/terrorisme, de dénigrement des immigrés du sud, et ce, en plus des restrictions de visas et actions de refoulement vers les pays d’origine et les pays de transit. Les murs n’arrêtent pas les flux de migrants et réfugiés,
  5. Demandent instamment la fermeture des centres de rétention et de tri qui constituent des violations des droits humains fondamentaux,
  6. Exigent la suppression de Frontex dans sa caractéristique super sécuritaire et la révision de ses modalités d’activités en se basant sur le respect des droits de l’Homme,
  7. Considèrent que les défis et les difficultés complexes des Migrations internationales exigent une coopération solidaire, responsable, globale et cohérente entre les différents pays et les régions, en partenariat étroit avec les principaux acteurs de la société civile. Ils exigent aussi un meilleur partage des responsabilités entre les différents pays et le respect intégral des droits de l’Homme des migrants quel que soit leur statut.
  8. Appellent la communauté internationale à se souvenir des migrants et réfugiés disparus et à prendre toutes les mesures nécessaires pour établir la vérité sur les conditions de leur disparition. A cet effet, le Secrétaire Général des Nations Unies a déclaré « l’année 2015 est une année marquée par les souffrances humaines et la tragédie des migrants, 5000 femmes, hommes et enfants ont perdu la vie, alors qu’ils cherchent la sécurité et une vie meilleures ».
  9. Saluent l’engagement des dirigeants mondiaux, dans le cadre de l’agenda 2030 de développement durable, de protéger les droits du travail des travailleurs migrants et de lutter contre les réseaux criminels transnationaux de traite des être humains et de favoriser la régulation de voies de migrations sûres et la mobilité réelle. Ces déclarations doivent cependant être traduites en actes. Les Déclarations pour la Mobilité signée par l’UE avec certains pays sont souvent apparentées à des accords d’immobilité,
  10. Exigent la régularisation de la situation des sans-papiers et leur insertion économique et sociale, car les travailleurs migrants sans-papiers étant souvent exposés à la violence, à l’exploitation, à la discrimination et surtout au refoulement,
  11. Se félicitent de la création du Réseau Syndical Migrations Méditerranéennes Sub-Sahariennes (RSMMS) pour la protection des droits des migrants et du partenariat qu’il développe avec le Réseau Syndical Européen et les autres observatoires, régionaux et sous régionaux pour la défense et la promotion des droits des migrants,
  12. Appellent les organisations syndicales et les acteurs de la société civile à renforcer leur solidarité pour se positionner sur l’échiquier international comme interlocutrices incontournables sur les débats en cours sur la problématique migratoire,
  13. Considèrent que la question migratoire, dans sa dimension transversale, doit être analysée dans ses causes profondes liées aux politiques de développement, de paix, de justice, de travail décent, de droits humains, d’environnement, de genre….

18 Décembre 2015

 

LES ORGANISATIONS SIGNATAIRES

  • Forum Tunisien pour les Droits Economiques et sociaux FTDES
  • Réseau Syndical Migrations Méditerranéennes Sub-Sahariennes (RSMMS) -UGTT Coordinateur
  • Freidrich Ebert Fondation
  • REMDH

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Symposium de la Société Civile

من طرف: Emilien Miner,

Du 11 au 13 Décembre se sont réunies plus de 100 associations nationales et internationales lors du Symposium de la Société Civile. Cet événement avait pour intitulé “Les synergies entre ONGs Nationales et Internationales : Défis et Perspectives”. Les acteurs présents, répartis en quatre groupes (en respectant des critères de représentativité: région, genre, thématique, type d’ONG), ont travaillé au cours des trois jours sur les thématiques suivantes:

  • Bilan de la collaboration entre les organisations locales, nationale et internationales durant les dernières années
  • Clarifier les mandats et les attentes des diverses composantes de la société civile
  • Discuter du cadre juridique des associations à l’éclairage des contraintes pratiques (loi des associations, acquis et lacunes, et perspectives de réforme)
  • La refonte entre ONGs nationales et internationales (relations entre ONGs, bailleurs et structures d’appui technique : défis, perspectives, redevabilité, transparence…)
    • Discuter de l’appui financier
    • Discuter de l’appui technique
  • Priorités d’intervention de la Société Civile en terme de démarche, méthodologie et gouvernance
  • Charte éthique de collaboration et réflexion sur les études en perspectives

Ces ateliers ont donné lieu à une charte approuvée par les acteurs présents.

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Le portail MIZANIATOUNA du ministère de la Finance: un pas vers la transparence ?

من طرف: Ghada Hadhbaoui,

Le gouvernement s’engage un peu plus dans la transparence, la gouverance ouverte et l’accès à l’information budgétaire aux citoyens grâce au portail MIZANIATOUNA du ministère de la Finance. Mais de quoi s’agit-il ?

Le Portail du Budget Ouvert présente des données budgétaires relatives au budget de l’Etat. Ces données présentées sous forme simplifiée et avec graphiques concernent les recettes et dépenses de l’Etat, des fonds du Trésor, et des établissements publics à caractère administratif, et ce depuis 2008. Ces données ont été en grande partie extraites du système d’information de gestion financière ADEB (Aide à la Décision Budgétaire) du Ministère des Finances, en recourant à la méthodologie de l’outil BOOST élaborée par la Banque Mondiale. L’outil BOOST est une bases de données basée sur Excel qui organise des données budgétaires extraites des systèmes informatiques du gouvernement dans un format convivial et simple, tout en étant conformes aux dimensions du système de classification budgétaire du pays.

Le Portail du Budget Ouvert comprend de multiples fonctionnalités et onglets, allant de visualisations globales jusqu’aux données détaillées afin de répondre aux différentes demandes d’information des citoyens:

 

  • TENDANCES GLOBALES : Le premier onglet vous permet d’être informé sur les grandes tendances des finances publiques de la Tunisie, depuis 2008, tant du point de vue des recettes que des dépenses de l’Etat et du déficit correspondant. L’utilisateur est en mesure d’identifier les grandes catégories qui constituent les recettes et les dépenses de l’Etat Tunisien
  • OÙ VA L’ARGENT ? Cet onglet illustre la répartition des montants alloués et payés du budget de l’Etat par catégorie de dépense (les parties: par exemple les salaires, les investissements, le service de la dette, …) et aussi par secteur (ou administration). L’utilisateur peut aussi afficher la répartition des budgets et des dépenses d’un ministère spécifique, par nature de dépenses.
  • FONDS :Cet onglet vous permet de suivre l’évolution des recettes et des dépenses des Fonds du Trésor. L’utilisateur est en mesure de tracer l’évolution de ces fonds en fonction du ministère de tutelle ou par nature des dépenses. Alors que les Fonds de soutien ne sont pas classés.

Vous trouverez sur ce site d’autres onglets qui vous permettront notamment de suivre l’évolution des recettes et des dépenses  de fonctionnement des institutions publiques.

Cette initiative peut être considérée comme une avancée considérable de la part du gouvernement dans la transparence et l’offre de l’accès à l’information aux citoyens pour faciliter l’interprétation des données, dans chaque onglet il y a des explications supplémentaires afin de guider l’utilisateur.

Ce site a l’avantage de poser des chiffres sur des problèmes ou données économiques jusque là opaques pour le citoyen tunisien. il lui permet ainsi de visualiser clairement les fonds alloués et les déficits budgétaires.

Si le terrorisme et la sécurité restent la première préoccupation des tunisiens, l’économie  tunisienne n’en est pas moins importante aux yeux des citoyens. Ainsi, ce site peut apporter un nombre de réponses à leurs interrogations  et aider les spécialistes et même les médias à parler de la question économique et du budget de l’état avec beaucoup plus de précision.

Après première utilisation, nous devons saluer les efforts fournis pour la mise en place de ce portail et indiquer qu’il y aurait quelques améliorations à faire :

– une meilleure mise en valeur du contenu

– adapter le portail au mobile

– préciser les sources plus clairement

–  mettre à jour le contenu !

Bonne navigation sur le portail du Budget Ouvert MIZANIATOUNA et croisons les doigts pour que cette politique de la transparence soit généralisée par rapport aux autres ministères.

 

 

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الذكرى 67 للاعلان العالمي لحقوق الانسان 10 ديسمبر 1948 – 10 ديسمبر 2015

من طرف: Ghada Hadhbaoui,

نحيي اليوم مع باقي شعوب العالم ذكرى الاعلان العالمي لحقوق الانسان الصادر يوم 10 ديسمبر 1948 عن الجمعية العامة للأمم المتحدة و الذي مثّل منطلقا جديدا من اجل ترسيخ مبادئ الحقوق المدنية و السياسية و الحقوق الاقتصادية و الاجتماعية من خلال الاتفاقيتين الصادرتين لاحقا سنة .1966.
لقد قدّمت مختلف شعوب العالم تضحيات كبرى منذ ذلك التاريخ و قبله من أجل تحويل هذه المبادئ من اعلانات عامة الى واقع ملموس يتمتع فيه كل انسان دون تمييز عرقي او ديني او جنسي بحقوقه كاملة و لاتزال الطريق طويلة من اجل ازالة كل أشكال التمييز القائمة الى الان بين النساء و الرجال و بين الفئات و الطبقات و بين الجنسيات.
و يتميز الظرف العالمي الذي نحيي فيه هذا العام هذه الذكرى بتراجع لافت لمبادئ حقوق الانسان تحت تهديد نزعات التطرف الديني و القومي من جهة و تعدد مظاهر العنف فضلا غن تراجع الحقوق الاقتصادية و الاجتماعية و البيئية من جهة أخرى أمام استمرار السياسات الليبرالية المتوحشة و المتبعة منذ عقود على حساب حقوق الشعوب ويتزامن احيائنا لذكرى هذا الاعلان في تونس بحصول الرباعي الراعي للحوار الوطني على جائزة نوبل للسلام و هي جائزة جاءت لتؤكد مدى الاعتراف الدولي بالخطوات الناجحة لمسار الانتقال الديمقراطي التي قطعناها.
لقد كانت كلفة هذه الخطوات المقطوعة غالية بعد سلسلة العمليات الارهابية التي استهدفت السياسيين و الامنيين و العسكريين و الاهالي و الذين نجدد اليوم الترحم على أرواحهم الطاهرة .
و نحن اذ نعتبر معركة التصدي للإرهاب معركة كل الوطنيين و معركة الدولة و المجتمع فإننا نبقى على يقين راسخ في المنتدى التونسي للحقوق الاقتصادية و الاجتماعية ان نجاح التحول الديمقراطي يقتضي:
1. استكمال بناء مؤسسات دولة القانون و الحكم الديمقراطي على المستوى المركزي و الجهوي و المحلي حتى تتجسد فعلا مبادئ المواطنة و المشاركة الفعلية في ادارة الشأن العام .
2. ازالة كل العراقيل امام تحقيق عدالة انتقالية فعلية تضمن تحقيق المصالحة بعد المسائلة و كشف الحقيقة و جبر الضرر تجسيدا لأهداف الثورة و تطلعا لنظام ديمقراطي لا ينتكس .

3. بلورة رؤية تنموية متكاملة للحد من الفقر و التفاوت بين الجهات و الطبقات لضمان حق النفاذ الى التعليم و الصحة و الخدمات العامة لكل مواطن تونسي دون تمييز و من أجل تحسين ظروف اوسع للفئات الشعبية امام ارتفاع كلفة العيش و ارتفاع نسبة التضخم.
4. وضع استراتيجية وطنية لمعالجة مشكل البطالة الهيكلية و المزمنة في صفوف الشباب خاصة الحاملي الشهادات و الذين تبقى نسبتهم مرتفعة خمسة سنوات بعد الثورة.
5. تعزيز قدرات المجتمع المدني و تنمية موارده حتى يكون قوة تعديل ازاء الدولة و ضامن لبناء مقومات ديمقراطية تشاركية مستقرة و ناجعة لا تحتكر فيها مؤسسات الدولة المجال العام.
و يبقى المنتدى حريصا على تجسيد علاقاته و تشبيكها على المستويين الوطني و المغاربي و الدولي خدمة لمبادئ حقوق الانسان و للثقافة الديمقراطية عموما.

عن الهيئة المديرة للمنتدى التونسي للحقوق الاقتصادية و الاجتماعية
الرئيس عبد الرحمان الهذيلي

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Les premières “Assises du Genre” en Tunisie.

من طرف: Ghada Hadhbaoui,

Dans le cadre de leur partenariat, le CREDIF et l’UNESCO -secteur des Sciences Sociales et Humaines – ont organisé les premières ” Assises du Genre” en Tunisie. Ces assises s’inscrivent dans le cadre de la campagne ” 16jours d’activisme contre la violence fondée sur le genre” lancée par les Nations Unies à travers le monde.  Elles avaient pour premier objectif de faire le point sur l’existant en matière de recherches et formations dans le domaine du genre en Tunisie, et d’envisager les actions à mettre en place pour que les universités exercent leur responsabilité sociale, en contribuant efficacement à réaliser la culture de l’égalité, au sein de la société tunisienne. Le second objectif est de chercher la pertinence et la signification de ce qui a été accompli et dans quel sens il faudra orienter ces recherches et formuler des propositions pour l’avenir, fondées sur un diagnostic solide et participatif. Le but ultime étant de structurer la recherche et les formations sur le genre en Tunisie.

Dans le cadre de ces assises, un rapport réalisé par le CREDIF avec le soutien de l’UNESCO, a été généré : ” Rapport de l’état des lieux des études, des recherches et de la formation en genre en Tunisie”. Ce rapport élaboré avec la collaboration de Mme Khedija Ben Hssinetire quelques conclusions assez importantes en voici un résumé :

– les études de genre restent le fait de quelques universitaires militantes malgré une prise de conscience de l’importance du problème.

– l’approche genre qui est considérée par certains comme un luxe pourrait être un outil de compréhension de la société arabo-muslmane et de la condition de la femme.

– il faut combler le manque entre le besoin de la société et les institutions d’une part et la production de l’université d’autre part. Les études ne se contenteraient plus d’apporter un savoir mais elles serviraient à améliorer les droits des femmes dans la société.

Le rapport a également abouti à un nombre de recommandations dont voici un résumé :

– introduire la question du genre dans l’enseignement primaire et secondaire, un cours similaire à celui des droits de l’Homme.

– un travail de sensibilisation à la question du genre aussi bien pour les enseignants que pour les élèves et étudiants.

– créer un master, une unité ou un laboratoire de recherches pour le genre où les recherches se font d’une manière autonome.

– mettre en place un master de recherche ou professionnel pluridisciplinaire et polyvalent entre deux ou trois institutions.

Selon différents témoignages, il y aurait de la résistance au genre. Amel Grami déclare à ce propos : ” on ne doit pas se poser la question si on doit parler du genre mais comment parler de genre à des étudiants qui, pour la plupart, n’ont jamais réfléchi à leu condition féminine ou masculine, à une génération qui a grandi exposée aux chaînes qui propagent l’islamisme radical, qui interprètent tout écart par rapport à ce qu’elles ont fini par prendre pour la vérité, comme une guerre contre l’islam? Cela ajouté au refus psychologique de tout ce qui les renvoie sur les rapports de sexe. Normal qu’ils ne soient pas à l’aise quand on leur propose un enseignement sur les rapports sociaux de sexe (genre), il y a une résistance, un embarras et une phobie de toute remise en question des rapports conventionnels et établis des sexes”.

Il semblerait donc, suite à ces assises, nécessaire de rompre avec l’événementialité et la périodicité quant au traitement de la problématique du genre. Il Faudrait mettre en place des organisations pérennes pour le recueil de données et la construction d’indicateurs pertinents en ce qui concerne les questions de genre.

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Institut Français: Programme PISCCA

من طرف: Emilien Miner,

Le programme “Projets innovants des Sociétés civiles et Coalition d’Acteurs” (PISCCA) a pour but d’appuyer des petites initiatives associatives locales, portées par des structures n’ayant jamais reçu de financements ou très rarement.

Ce programme s’articule autour de trois composantes :

  • Encourager la participation inclusive des jeunes et des femmes à la vie publique locale
  • Favoriser les activités génératrices de revenus et d’emplois en lien avec l’économie sociale et solidaire
  • Soutenir des projets innovants et de mobilisation citoyenne en matière de développement durable et d’environnement

Il concerne trois espaces géographiques :

  • Les gouvernorats de l’intérieur et du centre et du nord-ouest
  • Les quartiers défavorisés des grandes villes
  • Les zones rurales

La logique d’intervention du PISCCA est de soutenir des micro-projets de taille adaptée aux besoins et aux capacités de bénéficiaires portés par des associations locales. Ce soutient se fait par des financements entre 8 000 et 30 000 DT pour des projets de 6 à 24 mois (pour une enveloppe totale de 600 000€). 10% d’autofinancements sont toutefois exigés pour les projets participant (avec possibilité d’inclure de la valorisation du bénévolat ou des locaux, par exemple.

Les projets incluant des dimensions liées à la durabilité ou à l’autoformation (y compris l’intervention d’un formateur extérieur) seront privilégiés. Il sera par ailleurs également possible d’ajouter à votre projet une annexe « actions de mise en réseau » qui inclura des activités de mise en réseau cohérentes avec le projet mais non indispensable à la réussite de celui-ci. Il est donc conseillé de réfléchir à un projet d’échelle modeste et qui permettra à votre association de gagner en expérience.

Un site officiel est en cours de publication, tous les détails concernant la participation y figureront. L’appel à candidature sera lancé officiellement fin Janvier.

Pour faciliter la participations d’une majorité d’associations, un chargé de mission par zone d’intervention accompagnera, dès maintenant les associations dans la préparation de leur projet, pour  qu’elle aient un maximum de chance de voir leur projet sélectionné. Un suivi du projet sera également effectué. Consultez le site de l’institut français pour prendre contact avec les chargés de mission.

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Le programme “Soyons Actifs/ Actives” au mois de novembre.

من طرف: Ghada Hadhbaoui,

« Soyons Actifs / Actives » est un programme pilote initié par Solidarité Laïque en Tunisie, d’une durée de 22 mois, ayant pour objectif de contribuer à la lutte contre les inégalités au sein des territoires marginalisés de Tunisie à travers des interventions en matière de promotion de la citoyenneté, d’éducation et des formations à l’insertion professionnelle. L’approche retenue pour cette démarche est le renforcement des organisations de la société civile tunisiennes, leur mise en réseau ainsi que leur ouverture aux autres acteurs de développement au niveau local (notamment les collectivités locales), national et international.

Pour le mois de Novembre 2015, le programme a connu nombres d’activités dont voici un aperçu:

Le comité de pilotage Tuniso-français s’est réuni en visioconférence le 10 novembre 2015 afin de boucler la stratégie d’intervention du programme pour les trois prochaines années. Trois axes de travail ont été retenus suite aux consultations effectuées avec les membres du programme :

· 1er Axe : innovation sociale sur les questions d’éducation et d’insertion socioprofessionnelle et d’économie sociale et solidaire

· 2ème Axe : démocratie participative et décentralisation

· 3ème Axe : dialogue et influence sur les acteurs privés et publics

Le programme a également lancé des pôles thématiques « éducation » et « insertion socioprofessionnelle ». La première réunion du pôle « Insertion socioprofessionnelle/Economie sociale et solidaire » a eu lieu les 22 et le 23 Octobre 2015 tandis que celle du pôle « éducation » a eu lieu le 11 et le 12 Novembre. Ces travaux ont permis d’élaborer une feuille de route pour les trois prochaines années, un plan d’actions pour 2016 ainsi que des modalités d’organisation et de fonctionnement de ces espaces.

Lors de la Solidarité Internationale à Lyon les 12, 13 et 14 Novembre 2015 , le programme Soyons Actifs/Actives était présent. Cette visite d’échange s’inscrivait dans le cadre du cycle de travail sur la décentralisation. La délégation a ainsi pu rencontrer des acteurs de la démocratie participative du Grand Lyon et la région Rhône Alpes. Les membres du programme ont ensuite animé une table ronde publique sur le rôle de la société civile dans la décentralisation et la démocratie participative en Tunisie. 

Le programme a également organisé une formation sur les techniques de plaidoyer et ce dans le cadre du cycle de formation « Approche basée sur les Droits Humains », la 3éme session de formation sur les techniques de plaidoyer s’est tenue du 6 au 8 Novembre 2015 à Kasserine. Cette session avait pour objectif de définir ce qui est un plaidoyer et comment le réussir. Elle sera suivie d’un exercice sur terrain dans la région de Kasserine autour de l’école rurale.

La chargée de communication du programme soyons actifs /actives, Hela Chebbi, afin de mieux connaître les associations membres du programme, leurs besoins en matière de communication, mais également l’avancée du programme, a commencé une tournée depuis le 26 Octobre 2015. Il est à noter que toutes les organisations membres du programme seront rencontrées d’ici la fin de l’année.

Pour tous ceux et toutes celles qui sont intéressés par le programme soyons actifs/ actives, nous vous rappelons que nous vous communiquerons à chaque fois les nouvelles activités en temps voulu. Sinon vous pouvez d’ores et déjà suivre l’actualité à cette adresse

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