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Des jeunes tunisiens remportent une nouvelle victoire au championnat VEX

من طرف: Satouri Ilhem,

Représentée par 6 jeunes lycéens à peine âgés de 15 ans, l’association First Skills Club (FSC) a remporté le prix du jury à Kentucky aux Etats-Unis en marge du « VEX Robotics World Championship », une des plus larges manifestations de robotique dans le monde.

Tenu du 24 au 30 avril 2019, le championnat du monde VEX Robotics est un événement international organisé annuellement par la fondation Robotics Education and Competition (REC). La compétition réunit les meilleures équipes scolaires de robotique, réparties en 3 catégories (VEX IQ, VEX EDR et VEXpro), qui ont pour mission de concevoir, construire et programmer des robots pouvant accomplir des tâches spécifiques.

Cet événement international a pour objectif de réunir des jeunes talents scientifiques et leur donner la chance de faire part de leurs passions dans le domaine de l’ingénierie et d’explorer les possibilités illimitées de la robotique. A travers l’énorme tournoi, les fondateurs veulent aussi stimuler l’intérêt des jeunes à travers le monde pour les STIM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques).

 


معرض

 

La compétition, qui rassemble chaque année des jeunes talents venus du monde entier, a enregistré pour cette édition la participation de 1650 équipes issues de plus de 40 pays.

Sur les 1650 équipes participantes, la Tunisie a réussi à se démarquer en remportant le prix du jury. Et, cerise sur le gâteau, l’équipe tunisienne était composée de cinq filles et d’un garçon. L’équipe étant majoritairement féminine, preuve qu’il n’y a pas besoin d’être un homme pour se passionner pour les domaines liés aux STIM et voire même en faire carrière.

Notons enfin que First Skills Club est une association tunisienne éducative basée à Sfax. Créée en 2011, l’association a parcouru, depuis, un sacré chemin. Plus de 500 jeunes ont été formés dans le domaine de la communication et des soft skills grâce et via les nouvelles technologies. Par la pratique d’activités scientifiques et techniques, l’association vise notamment à inciter les jeunes à s’intéresser aux STIM afin d’acquérir des compétences essentielles pour répondre à un contexte économique et sociétal en perpétuelle mutation.

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Les BDS : Un pont entre chercheurs et acteurs associatifs

من طرف: Satouri Ilhem,

Comment faire de la recherche scientifique autrement ? Quels rapports peuvent se nouer entre le champ de la science et celui de la société ? Est-il possible de connecter le monde des chercheurs et le milieu associatif ? Voilà autant d’interrogations qui interpellent à la fois les chercheurs professionnels et les acteurs de terrain. Les « Boutiques des Sciences » (BDS) ouvrent des voies de réponse à ces questions croisées.

C’est dans ce contexte que s’est déroulée l’école du printemps organisée conjointement par l’Institut Pasteur de Tunis (IPT) et l’Université de Lyon dans le cadre du projet InSPIRES (Ingenious Science shops to promote Participatory Innovation, Research and Equity in Science). L’école du printemps InSPIRES, tenue les 22 et 23 avril à l’IPT, a réuni des participants venant de pays différents (Tunisie, Sénégal, Bénin, Canada, France etc.) avec des profils variés (étudiants, doctorants, enseignants, chercheurs, praticiens, experts et acteurs associatifs) autour des Boutiques des Sciences (Science Shops, en anglais). L’objectif de la rencontre était de favoriser l’interaction durable entre chercheurs et acteurs de la société civile pour développer les synergies nécessaires à la co-construction de projets de recherche permettant de proposer des réponses adaptées aux contextes locaux. C’était également l’occasion d’assister à des témoignages et des retours d’expérience des BDS.

La première journée a été consacrée à l’ouverture officielle de l’école du printemps InSPIRES. La cérémonie d’ouverture a été suivie par une matinée de réflexion débutée par un focus sur l’initiative de monter des Boutiques des Sciences. Lors de cette session, un panel pluridisciplinaire d’experts, particulièrement actifs sur le sujet des BDS, ont partagé leurs connaissances autour de ce dispositif.

Apparues pour la première fois dans les années 1970 aux Pays-Bas, à l’Université de Delft, les Boutiques des Sciences sont présentées comme une forme de recherche participative (nommée aussi recherche collaborative). Il s’agit d’un dispositif permanent et indépendant intégré, en général, à la structure d’une université pour lui permettre de conduire à des changements sociétaux significatifs en faisant travailler ensemble acteurs associatifs et acteurs de la recherche scientifique. Ce mouvement est né de la conscience que pour répondre aux questions citoyennes, la recherche ne s’effectue pas dans l’ignorance du terrain. « Les établissements universitaires ne doivent plus se contenter de leurs fonctions académiques traditionnelles. Outre la formation et la recherche scientifique, l’Université est appelée à expérimenter des approches innovantes afin de participer à la résolution des problèmes socio-économiques qui émergent. C’est dans cette lignée que la Boutique des Sciences de l’IPT « Science Ensemble » a été créée », résume Hichem Ben Hassine, coordinateur du projet InSPIRES à l’IPT.

De son côté, Florence Piron, professeure à l’Université Laval à Québec, nous a parlé de la Boutique des Sciences « Accès Savoirs » qu’elle a pu mettre sur pied en 2011. Entre autres pistes, elle a souligné l’importance de la recherche-action participative dans la mesure où elle permet de briser le mur entre la science et la société et de générer « des savoirs nouveaux, durables et pertinents ». Selon elle, ce type d’outil de la science participative permet aussi de stimuler le sens de la responsabilité citoyenne chez les étudiant.e.s.

Pour Pierre Cornu, professeur à l’Université Lumière de Lyon 2, la Boutique des Sciences se veut un dispositif pilote qui sert de pont entre l’Université et son territoire. Selon lui, « il faut développer un regard critique sur nos écosystèmes académiques ». « Nous avons besoin de sortir du monde académique pour faire émerger des questions nouvelles », poursuit-il.

Depuis la naissance du concept jusqu’à aujourd’hui, une centaine de BDS fonctionnent dans de nombreux pays du monde dans les domaines les plus divers, mais elles partagent le même objectif, celui de contribuer au rapprochement entre la science et la société. La session de l’après-midi a commencé par un jeu « un projet BDS : comment ça marche ? ». A travers ce jeu les participants ont pu acquérir des connaissances sur le processus de projet et les différentes parties prenantes d’une Boutique des Sciences. La suite de l’après-midi a été rythmée par des ateliers dédiés à la présentation de retour d’expériences. Des exemples concrets de Boutiques des Sciences ont illustré la séance.

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Libertés individuelles : « Bas les masques ! »

من طرف: Satouri Ilhem,

Le Collectif Civil pour les Libertés Individuelles (CCLI) a présenté son rapport intitulé « Etat des Libertés Individuelles 2018 : Bas les Masques ! », à l’occasion d’une conférence de presse, tenue ce jeudi, 11 avril 2019, au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), à Tunis.

Depuis sa création, en janvier 2016, le Collectif Civil pour les Libertés Individuelles (CCLI), regroupant une quarantaine d’organisations de défense des droits humains, consacre ses efforts au renforcement du respect et de l’exercice effectifs de la totalité des droits et des libertés individuelles sans discrimination aucune. Ces efforts ont été traduits, entre autres, par la publication d’un rapport intitulé « Etat des Libertés Individuelles 2018 : Bas les Masques ! ».

Le rapport du CCLI, rédigé avec le soutien du réseau Euromed Droits, Avocats Sans Frontières (ASF), l’Association Tunisienne de Défense des Libertés Individuelles (ADLI) et la fondation Heinrich Böll STiftung, a été présenté, jeudi 11 avril 2019, lors d’une conférence de presse tenue au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) à Tunis. Le document dresse un état des lieux inquiétant des libertés et droits individuels en Tunisie. Dans ce document, le Collectif déclare que malgré l’adoption d’une législation pouvant être considérée comme « progressiste », les atteintes aux libertés fondamentales persistent en Tunisie.

Ainsi, le rapport dresse une liste des diverses violations aux droits et aux libertés commises durant l’année 2018 : violations des droits des enfants, violations des libertés sur la base de la protection des bonnes mœurs et de la pudeur, violations de la liberté de la manifestation pacifique, violation du droit d’association etc.

Le rapport attire aussi l’attention sur les pratiques arbitraires de l’Etat qui continuent à violer les droits les plus fondamentaux des individus. « Après cinq années, les autorités continuent à bafouiller les droits les plus élémentaires des Tunisiennes, des Tunisiens, des non-Tunisiennes et non-Tunisiens sur la base de pratiques policières et judiciaires et de textes juridiques obsolètes qui sanctionnent encore le droit au libre choix dans son sens le plus strict : choisir son mode de vie, son comportement et son apparence », s’alarme le Collectif.

Le CCLI revient également, dans son rapport, sur quelques avancées en matière de libertés individuelles. Sur le plan législatif l’année 2018 a été marquée par 3 acquis législatifs considérables : l’adoption de la loi du 15 janvier 2018 portant approbation de l’adhésion de la Tunisie à la convention du conseil de l’Europe sur la protection des enfants contre l’exploitation et les abus sexuels (Lanzarote), l’adoption de la loi du 23 octobre 2018 relative à l’élimination de toutes formes de discrimination raciale et la loi du 29 octobre 2018 relative à l’instance des droits de l’Homme. Les avancées sont aussi d’ordre institutionnel et juridictionnel.

 

Pour plus de détails et de précisions, voici le rapport « Etat des Libertés Individuelles 2018 : Bas les Masques ! ».

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La Tunisie, terre d’accueil et de migration

من طرف: Satouri Ilhem,

Mercredi dernier, le Centre d’Information et Education au Développement (CIES) et l’INTES ont organisé une journée d’étude réunissant des représentants associatifs et universitaires afin de réfléchir ensemble sur la question des migrations humaines et proposer des pistes de réflexion permettant de mieux appréhender ce phénomène.

Depuis quelques années, les contours d’un nouveau contexte de migration ont commencé à se dessiner en Tunisie. Longtemps considérée comme un pays d’immigration, la Tunisie se retrouve actuellement au cœur d’une dynamique communautaire marquée par une inversion considérable des flux migratoires. Peu à peu, cette réorientation des flux a engendré la transformation de ce pays en une des premières destinations des migrants, en particulier ceux originaires de l’Afrique subsaharienne.

Face à une politique nationale « insuffisante » en matière de migration, les organisations de la société civile déploient beaucoup d’efforts pour favoriser la construction et la mise en place de mécanismes plus efficaces et structurés en matière de défense des droits des migrants en Tunisie. Tel est le contexte dans lequel s’inscrit la journée d’étude, portant sur le thème « Migration, vulnérabilité et inclusion : Dynamiques institutionnelles et logiques des acteurs », qui s’est ténue mercredi 03 avril 2019 à Tunis.

Cette journée a été organisée par le Centre d’Information et Education au Développement (CIES), l’Union Tunisienne de Solidarité Sociale (UTSS), l’Université La Sapienza de Rome et l’Institut National du Travail et des Etudes Sociales (INTES). Elle s’inscrit dans la suite des activités menées dans le cadre du projet PINSEC « Jeunes, femmes et migrants : Parcours d’Inclusion Sociale et Economique en Tunisie », cofinancé par l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS).

La rencontre avait pour objectif de réunir des représentants associatifs et universitaires afin de réfléchir ensemble sur la question des migrations humaines et proposer des pistes de réflexion permettant de mieux appréhender ce phénomène.

Le premier cycle de la journée d’études s’est ouvert par une séance inaugurale assurée par Fathi Rekik, Professeur HDR de sociologie à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Sfax, intitulée « Migrations et vulnérabilités ». Dans son discours, M. Rekik a tenu à signaler la distinction entre la migration classique et celle de nos jours. Selon lui, il convient de parler, aujourd’hui, de mobilité plutôt que de migration tant « les trajectoires sont individualisés, discontinus, imprévus et donc non contrôlables ». Pour lui, ces nombreux déplacements ont pour causes principales les guerres, les impasses politiques et les changements idéologiques enclenchés «  dans différentes régions chaudes du monde ».

La journée a été aussi l’occasion de présenter les résultats de travaux empiriques consacrés aux problématiques traitant la migration.

Dans son étude, Ali Belhaj, expert international en gouvernance de la migration, s’est penché sur la catégorie des migrations de retour « non volontaire » ou « forcé » du phénomène migratoire. Cette étude, qui s’est focalisée sur le contexte tunisien, a permis d’identifier le profil de cette catégorie de migrants « expulsés ». Les chiffres montrent qu’il s’agit généralement d’un individu de sexe masculin, jeune (59% ont moins de 40 ans), faiblement instruit et provenant majoritairement d’un quartier modeste. Par ailleurs, M. Belhaj a attiré l’attention sur la vulnérabilité de cette population dont la réinsertion ne semble pas, selon lui, constituer une priorité publique. « La négligence et l’ignorance ne peuvent que renforcer un penchant marginaliste dont les retombées sociales seraient désastreuses », a-t-il conclut.

Dans les deux interventions suivantes, il a été choisi de mettre l’accent sur les migrations subsahariennes. Chokri Arfa, de l’Institut National de Travail et des Etudes Sociales (INTES), a exposé l’enquête « santé et recours aux soins des migrants en Tunisie ». Les résultats soulignent certains freins à l’accès aux soins auxquels sont confrontés les migrants tels que les barrières linguistiques, la stigmatisation et le manque d’information sur le système de santé. Lassaad Laabidi a ensuite présenté son travail sur les conditions de vie des immigrés provenant de l’Afrique subsaharienne et occupant des emplois informels en Tunisie. Selon lui, face à un code de travail perçu comme restreint et rigide, les migrants sont confrontés à plusieurs formes de maltraitance et d’exploitation. « Il s’agit d’un code qui n’a pas été révisé pour répondre aux nouvelles conditions du marché de travail tunisien et aux nouvelles exigences économiques du pays » a-t-il expliqué.

Enfin, Giovanni Cordova, de l’université La Sapienza de Rome, a clôturé la journée avec une étude développée au sein du projet PINSEC et focalisée sur le patrimoine culturel des migrants subsahariens présents en Tunisie.

Dans une dernière partie, les présentations des intervenants ont été enrichies par des échanges-débats auxquels les participants et partenaires associatifs ont été invités à participer.

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De la parole aux actes pour lutter contre la violence envers les femmes

من طرف: Satouri Ilhem,

Une coalition réunissant plus de 60 associations locales, nationales et internationales s’est formée, en 2015, pour revendiquer leur part de changement en défendant une loi contre la violence faite aux femmes. Le même réseau dénonce, un an après l’adoption de cette loi, le manque de volonté politique et de moyens concrets pour éradiquer ce fléau.

Mercredi 26 juillet 2017, la Tunisie a tourné une nouvelle page de son histoire. Longtemps réclamé et défendu par les militants et les organisations de la société civile, un texte « historique » garant des droits des femmes a été adopté par le Parlement tunisien. Concrètement, la loi votée met en place des mécanismes permettant de protéger les femmes et filles contre toutes les formes de discrimination et de violence, notamment à travers des mesures incluant prévention, protection et prise en charge des victimes. Néanmoins, et malgré les avancées significatives enregistrées, plusieurs défis demeurent reliés à l’application de cette loi sur le plan pratique.

Dans ce contexte, et pour pallier aux lacunes en matière de lutte contre le phénomène de violence fondée sur le genre, d’importants efforts ont été déployés par les acteurs de la société civile. En vue de conduire un plaidoyer pour le changement, des réseaux associatifs se sont formés et se sont mobilisés sous différentes formes. Dans la même optique, une soixantaine d’associations locales, nationales et internationales se sont réunies au sein de « la Coalition Nationale Associative contre les Violences » (CNAV) pour s’attaquer aux violences faites aux femmes. La CNAV vient en réponse au constat partagé, dressé par les partenaires la composant, des insuffisances que révèle cette loi.

Les activistes et organisations de la CNAV, militant depuis 2015 pour l’adoption de la loi, ont pu se positionner comme force de proposition. Ce réseau se dote d’un comité de pilotage constitué de l’ATFD, la LTDH, l’AFTURD, Beity, la LET, WAAI, La FIDH, Euromed Droits, et est coordonné par Oxfam. Riche des organisations impliquées qui la composent, la Coalition a entamé un travail de réflexion pour développer une stratégie concertée permettant de suivre la mise en œuvre effective de la législation à l’échelle nationale comme à l’échelle locale. Dans la poursuite de cet objectif, la CNAV a lancé un projet intitulé « Une loi qui nous protège réellement contre les violences » appuyé par la Coopération Espagnole pour le Développement (AECID).

En marge des manifestations marquant la célébration de la journée mondiale des droits de la femme, la CNAV a tenu, le 05 mars 2019 à Tunis, la conférence de clôture du projet « Une loi qui nous protège réellement contre les violences ». Ce dernier vise à promouvoir la mise en œuvre et le respect de la loi organique n°2017-58 sur l’élimination de la violence faite aux femmes aussi bien au niveau national, que régional et local. Lors de la conférence de presse, une présentation du bilan du projet a été réalisée. Devant les participants, la CNAV a dressé un bilan inquiétant de la mise en application et le système de suivi de cette loi, un an après sa publication. Les conférenciers dénoncent, à cet égard, le manque de volonté politique de la part de l’Etat pour rendre effective la mise en application de la loi n°2017-58. Dans la partie qui suit, la Coalition a présenté un rapport indiquant les résultats des activités menées dans le cadre de ce projet, notamment dans les régions. Le rapport exposé a relevé le besoin d’améliorer la coordination entre la société civile et les acteurs institutionnels concernés par la loi. Une interrogation a également été portée sur l’absence d’un budget alloué à l’application de la loi 58.

Notons que l’adoption de la loi organique n°58-2017 n’est qu’une étape d’un long parcours. Malgré les avancées accomplies en termes de lutte contre les discriminations basées sur le genre, la question de l’égalité demeure un chantier entamé mais encore largement inachevé en Tunisie.

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DJ Workshop for Girls | La Fabrique X Future Female Sounds

من طرف: Trabelsi Emna,

In the occasion of the international women’s day la fabrique in partnership with Future Female Sounds organized a one-week DJ workshop for women in Tunisia.

12 Tunisian participants had the chance to take part of an intensive DJ course including Intro to Djing,Learning how to mix music, preparing and practicing a live performance and Self-promotion.

DJ Workshop for Girls is the first Academy encouraging women to enter to the Djing labor in the Mena region.

Yet, this is not a first for Future Female Sounds which is a non-profit organization and a social enterprise promoting young female musical talent, based in Copenhagen, Denmark. Future Female Sounds functions as a talent incubator highlighting female DJs, through DJ workshops, cultural management masterclasses, and  preparing them to work with sounds in the future.

La fabrique – Coworking  Studio is a program launched by the association Notre Culture D’abord to promote young musicians and support their musical creation. It is a coworking space dedicated to musicians for rehearsals and live recording. The DJ Workshop for la fabrique is not a first as well initiating three Djing sessions in the last year with tunisian female DJs.

The Academy lasted for a week and was closed March the 8th 2019 by a party where the participants performed a 10 minutes sets celebrating the international women’s day with 10 rising female DJs giving a fresh and a new feminist perception to this labor.

 

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Réforme de la loi relative aux associations : une menace sur la liberté associative ?

من طرف: Satouri Ilhem,

L’élaboration d’un nouveau cadre juridique régissant les associations en Tunisie a engagé la réflexion de nombreux acteurs. Dans ce cadre, un colloque s’est tenu sur cette question. Ce colloque se veut l’occasion de relancer le débat sur la réforme du décret-loi n°88-2011 qui garantit la liberté de constituer des associations, d’y adhérer et d’y exercer des activités.

 

Depuis la révolution, les initiatives de la société civile tunisienne jouissent d’une liberté sans précédent. Cette liberté s’est particulièrement illustrée par le nombre des associations qui a connu un véritable boom. Selon les statistiques du centre IFEDA pour le mois de février 2019, on en compte aujourd’hui plus de 22.000 associations réparties sur les 24 gouvernorats et intervenant dans tous les domaines : la protection des droits humains, la jeunesse, le genre, la citoyenneté, l’environnement, la culture etc.

La multiplication du nombre d’associations créées et de leurs adhérents s’explique aussi par la publication du décret-loi n°88 du 24 septembre 2011 promulgué pour rompre avec la législation répressive de l’ancien régime. Ce texte de loi, qui garantit la liberté des associations et leur autonomie, a autorisé la constitution d’une société civile dynamique et engagée.

En dépit de ses acquis indéniables, la loi régissant les associations n’a pas été à l’abri des critiques tout au long de son parcours. Face à ces critiques, une demande de révision du décret-loi n°88-2011 a été lancée. Afin de soutenir cette demande, un projet de loi est actuellement en cours d’examen. Cependant, ce changement représente un véritable sujet d’inquiétude pour certains acteurs de la société civile préoccupés par les éventuelles mesures de restrictions qui pourraient être imposées à l’action associative.

Cette réforme a été l’objet du colloque qui s’est tenu les 21 et 22 février à la faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis autour du thème « le droit des associations en question(s) ». Ce colloque, organisé par le Département du droit public de la FSJPST, l’association pour la recherche sur la transition démocratique (ARTD) et l’association tunisienne des sciences administratives (ATSA) avec le soutien de la fondation Hanns Seidel, s’inscrit dans le cadre du débat sur le projet de loi portant organisation des associations.  

Lors de la première journée du colloque, l’accent a été mis sur le cadre juridique et financier qui réglemente la liberté des associations. La rencontre s’est déroulée en présence de plusieurs professeurs, chercheurs et acteurs de la société civile. Les intervenants n’ont pas manqué de fournir des propositions d’amélioration du cadre juridique et légal régissant la création d’associations en Tunisie.

Dans son rapport introductif, M. Slim Laghmani, professeur à la faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis a souligné l’importance du décret-loi n°88-2011. Il a affirmé que « le décret-loi portant organisation des associations représente l’un des principaux acquis de la révolution ». « D’où la méfiance légitime qu’éprouvent la plupart des acteurs associatifs envers ce projet de loi » continue-t-il. De son côté Mme Hafidha Chekir, professeur à la faculté de droit et de science politique de Tunis a recommandé qu’au lieu de réformer le décret-loi existant, il faut veiller à respecter ses dispositions. Les recommandations des intervenants ont porté également sur la révision du système de sanctions et l’harmonisation des dispositions législatives aux normes internationales.

En conclusion des présentations, un débat a été ouvert laissant la place aux questions et aux échanges. Différents participants ont appelé au maintien de la législation existante craignant les restrictions qui peuvent être apportées à l’exercice de cette liberté sous prétexte de lutte antiterroriste et de répression du blanchiment d’argent. Pour le directeur du centre Al-Kawakibi pour les transitions démocratiques, Amine Ghali, présent à l’événement, « l’amendement du décret-loi n°88-2011 vise à réduire l’espace civique et à contrôler les associations. De son côté, Zied Boussen, consultant juridique, a jugé cette réforme « inutile » et « portant atteinte à la liberté des associations ».

 

Consultez le policy brief

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Recommandations de la société civile tunisienne aux acteurs de la sphère électorale

من طرف: Satouri Ilhem,

Six organisations de la société civile tunisienne ont proposé, dans un document conjoint, une série de recommandations destinée aux acteurs politiques et associatifs pour assurer le bon déroulement des prochaines élections législatives et présidentielles.

 

Dans un contexte de transition politique, un cycle électoral constitue un moment déterminant pour l’avenir d’un pays. Dans le cas tunisien, lors des différentes élections de l’après-révolution, les acteurs indépendants des organisations de la société civile se sont mobilisés et ont redoublé de vigilance et d’effort pour garantir la tenue d’élections libres, transparentes et  inclusives.

Dans cette perspective, et pour plus d’efficacité, un groupe de six organisations s’était constitué en réseau et a commencé, en juillet 2017, à collaborer pour relever les défis qui se posent à l’observation électorale. Il s’agit du Centre Tunisien Méditerranéen (TU-MED), Coalition Ofiya, IWatch, Jeunesse sans frontière (JSF), Mourakiboun et Observatoire Chahed.

Pour surveiller le déroulement des élections municipales de 2018, les six partenaires ont déployé plus de 3,500 observateurs dans l’ensemble du pays. « Nous nous sommes engagés à mener une observation objective et impartiale des élections municipales en Tunisie. Par la présence et la discipline de nos observateurs, nous cherchons à faire face au comportement négatif tout en renforçant la confiance des citoyens tunisiens dans les élections », déclare la synergie. Ayant pu couvrir les différents aspects du processus électoral, ces groupes ont constaté une série de lacunes et obstacles lors de l’exercice du droit au vote.

Compte tenu des observations notées, ces organisations ont pu élaborer, à l’issue de divers échanges, un ensemble de recommandations prioritaires se fondant en particulier sur les lacunes et failles constatées. Tout en restant neutre dans le jeu politique, la série de recommandations a été détaillée dans un rapport conjoint daté du 29 janvier 2019. A travers l’élaboration de ce document, les six organisations souhaitent interpeller l’attention des partis politiques, de la société civile et des différents acteurs impliqués dans le processus électoral en vue de contribuer à l’amélioration des prochains scrutins. “Nous cherchons à travailler de manière ouverte et constructive avec les institutions impliquées dans la conception et la gestion du processus électoral : l’ISIE, l’ARP, la HAICA, la Cour des comptes et le Tribunal administratif, entre autres”, indique le rapport.

Parmi les recommandations figurent l’amplification de la sensibilisation électorale, la mise en place d’une sélection inclusive des candidats et la mise à jour des renseignements relatifs aux électeurs. Le groupe appelle, également, à adopter une approche participative pour améliorer les modalités d’interaction entre l’ISIE et la société civile. Il est, aussi, recommandé de réexaminer le texte de la loi électorale afin de clarifier davantage les définitions floues.

 

Pour consulter la liste complète des recommandations (Egalement disponible en Arabe et en Anglais) :

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Commémoration du 173ème anniversaire de l’abolition de l’esclavage en Tunisie

من طرف: Satouri Ilhem,

La journée nationale de commémoration de l’abolition de l’esclavage s’est tenue mardi dernier, 23 janvier 2019, en Tunisie. Diverses manifestations ont eu lieu pour célébrer cette date qui marque un tournant important dans l’histoire de ce pays.

 

C’était il y a 173 ans !

Certes, l’épisode de la traite des personnes et l’esclavage est loin d’être un incident anecdotique. Vieil de plusieurs siècle, ce phénomène ne se limite pas à une civilisation, ni à un espace géographique. C’est aussi une tragédie présente tout au long de l’histoire humaine. Cette tragédie a affecté la vie de plusieurs millions d’êtres humains qui furent arrachés à leur terre, privés de leurs familles et séparés de leurs proches.

En Tunisie, l’histoire de l’esclavage est un sujet qui prend une résonance particulière d’autant que ce pays fut le premier, dans le monde Arabe, à l’avoir aboli définitivement. C’était il y a 173 ans, qu’Ahmed Bey 1er a décidé de tourner la page de cette pratique abominable via un décret beylical promulgué en date du 23 janvier 1846. Le souverain modernisateur a procédé à une avolition progressive en ordonnant, dès 1841, la fermeture du Souk d’El Berka, où se vendaient les esclaves, puis en annonçant que tout individu né dans la régence de Tunis était libre peu importe l’origine de ses parents.

 

Le 23 janvier, une fête révolutionnaire

Depuis des années, les militants tunisiens des droits de l’Homme tentent de faire de cette date historique du 23 janvier 1846, officiellement, une fête nationale annuelle. Cette journée, désignée pour commémorer la traite et son abolition, vise à honorer le souvenir des esclaves inconnus qui ont participé à la construction de cette nation. Au-delà d’être un simple rappel du passé, cette date serait aussi l’occasion d’engager une réflexion approfondie sur la question de l’esclavage, crime reconnu comme l’une des pires atteintes aux droits de l’Homme et sa dignité.

Cette année marque le 173ème anniversaire de l’abolition de l’esclavage en Tunisie. A cette occasion, plusieurs organisations de la société civile se sont mobilisées pour le célébrer.

 

Un colloque international consacré à la lutte contre la traite des êtres humains

Dans le cadre des activités célébrant l’abolition de l’esclavage en Tunisie, un colloque international intitulé “Traite des personnes en Tunisie : Etats des lieux et mécanisme national de référencement” s’est tenu mardi, 23 janvier 2019, à Tunis. Le colloque a été organisé par l’Instance Nationale de Lutte contre la Traite des Personnes (INLTP) en collaboration et avec l’appui du Conseil  de l’Europe, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), Avocats Sans Frontières (ASF), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDC) et l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC). Cette rencontre a réuni plusieurs experts, professionnels du droit, associations locales et organisations internationales.
La session d’ouverture a été marquée par la présentation du rapport annuel de l’INLTP. Ensuite, les participants ont eu l’opportunité de partager leurs expériences et bonnes pratiques en matière de lutte contre cette violation des droits humains. Le colloque a été également l’occasion de renforcer les discussions entre les différents acteurs impliqués qui ont pu réfléchir en commun autour de la mise en place du mécanisme national de référencement. En marge de ce colloque, s’est tenue, mercredi 24 janvier 2019, une tente d’information et de sensibilisation a été installée à l’avenue Habib Bourguiba, à Tunis. Au menu, plusieurs panels portant sur des questions relatives à la traite des êtres humains et une foire aux initiatives.h

 

La Tunisie demeure, à ce jour, l’un des premiers pays à avoir banni ce phénomène qui continue aujourd’hui, dans certaines sociétés, devançant en cela la France de deux ans. Et depuis mardi dernier, 22 janvier 2019, cette date symbolique est inscrite dans notre calendrier national.

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Le projet « Bladi » voit le jour

من طرف: Satouri Ilhem,

AMIDEAST, Shanti et Jamaity lancent un nouvel appel à manifestations d’intérêt dans le cadre du projet « Bladi – Building Local Associations for Development and Innovation » pour soutenir les organisations de la société civile tunisienne ciblant les communautés locales marginalisées et vulnérables à l’extrémisme.

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