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Cet article vous a été présenté par l’association Rawafed pour le développement.
Soutenu par L’Ambassade de la République fédérale d’Allemagne à Tunis , l’association RAWAFED lance son nouveau projet autour de la municipalité intelligente à Sidi Bouzid
GOVTUNOVATION est un projet porté par l’association RAWAFED pour le développement et soutenu par L’Ambassade de la République fédérale d’Allemagne à Tunis, il œuvre à la co-création d’une plateforme interactive et intelligente et à l’innovation de nouveaux canaux de communication entre les citoyen/ennes et les municipalités nouvellement élues.
L’objectif de GOVTUNOVATION est de Faciliter l’accès à l’information municipale et d’éduquer la gouvernance locale à travers des ateliers de formation et la co-création d’une plateforme interactive.
Des focus groupes vont être organisés dans chaque municipalité cible : Lessouda , Souk Jedid et Fayedh. Cette activité sera conduite en étroite collaboration avec des associations locaux afin de découvrir les différents points de vue autour de la participation citoyenne active et la gouvernance locale . Les échanges vont permettre en premier lieu de favoriser l’émergence de connaissances, d’opinions et d’expériences. En deuxième lieu, ces focus groupes vont nous permettre de cartographier des jeunes et femmes qui vont suivre par la suite nos programmes de renforcement de compétences .
Une table ronde, par la suite va être réalisée autour de la municipalité intelligente, l’E-gouvernance locale et la communication digitale au service des municipalités, une activité qui est conçue pour aider les citoyens et les conseils municipaux à motiver la conversation autour de la bonne gouvernance locale.
Des sessions de formation (renforcement des capacités) pour 30 jeunes et femmes en gouvernance locale et participation citoyenne active selon le code des collectivités locales, méthodologie d’observation et prise de décision. Cette session de formation aide les participants à comprendre tous les astuces liés à la gouvernance locales, surtout la procédure juridique insérée dans le code des collectivités locales, ou le citoyen peut savoir ses droits et ses devoirs face à sa municipalité.
Le projet va accueillir un événement de Hackathon “ l’innovation technologique au service de l’engagement des citoyens”, qui s’étalera sur trois jours. C’est un concept hybride entre les ateliers pour la bonne gouvernance locale et les Hackathons qui a pour objectif de mettre la créativité technologique au service de la gouvernance locale et l’engagement citoyen. 20 participants vont former 5 équipes qui regroupent chacune quatre personnes qui ont des compétences et des talents complémentaires en informatique, design, bonne gouvernance et communication.
Un travail de documentation autour des trois municipalités sera effectué : membres des trois conseils municipaux et leur coordonnées, listes des comités municipales et leur mission , informations autour des caractéristiques de la population (statistiques genre) , biens immobiliers , ressources , projets en cours et le taux de réalisation , budget en cours , les calendriers des activités municipales , les PV ) .
Une journée va être consacrée pour le lancement officiel et final du site web interactif, d’où les 30 points focaux des trois municipalités vont être invité et valoriser et mettre en contact et en réseau avec les trois conseils municipaux qui vont assister aussi à cette cérémonie de lancement. Un guide d’utilisation du site web va être distribué au grand public pour faciliter l’accès à ceux qui ont des difficultés de l’utilisation de la technologie.
Association RAWAFED pour le développement est une nouvelle association, elle a renforcé son équipe en enrichissant son bureau administratif par un bureau exécutif, composée d’un directeur exécutif, un responsable administratif et un responsable financier . Elle a aussi un noyau de personnes ressources pour le conseil et le partage d’expérience. Les membres de RAWAFED sont la garantie pour une meilleure réalisation des activités afin d’atteindre les résultats attendus avec leur expérience et leur vision stratégique pour le développement social dans les régions défavorisés. RAWFED pour le développement est une association à but non lucratif dédiée à la recherche de solutions citoyennes innovantes en Tunisie , fondée par un groupe de 5 citoyens enthousiastes aux changements économiques et sociaux positifs en Tunisie, qui croient à l’appui des jeunes et des femmes avec des idées de changement positif, ce qui peut produire des avantages pour la communauté locale et pour un meilleur développement en Tunisie
Une nouvelle coalition a vu le jour en juin dernier, l’Observatoire pour la Défense du Droit à la Différence en Tunisie O3DT. Initié par un ensemble d’associations et d’organisation de la société civile, ce projet se veut défendeur de « l’idée d’une société juste et égalitaire ».
L’observatoire O3DT vient renforcer les efforts de plusieurs associations tunisiennes qui militent pour le respect des droits humains, pour le soutien des minorités et pour la promotion du droit à la différence. En effet, sa mission se concentre sur la mobilisation contre la haine et la lutte contre toute forme de discrimination. Autour de cette coalition, plusieurs acteurs se sont réunis afin d’identifier et d’exposer les inégalités et les discriminations que subissent les minorités, dévoiler leurs origines et proposer des mesures efficaces pour les réduire.
Appuyé par le fonds des nations unies pour la démocratie, L’observatoire O3DT est considéré comme un nouvel espace de coordination entre les associations et les organisations. En effet, tous ses initiateurs vont entamer un travail collectif qui permettra d’examiner les injustices que subissent les minorités quotidiennement, dans toutes les régions du pays. Ce travail s’effectuera à travers un réseau qui réunit plusieurs acteurs et institutions dans le pays, et ce afin d’impliquer les différentes parties dans la responsabilité de la lutte contre la discrimination, et d’appuyer la participation citoyenne et décentralisée.
Dans ce cadre, l’équipe de l’observatoire O3DT entame actuellement une série de visites et rencontres avec des acteurs de la société civile, actifs dans les régions. Lors de réunions tenues le 14 juillet à Kairouan et le 15 juillet à Médenine, les organisations locales ont eu connaissance de l’observatoire, de ses objectifs et de ses missions, dont le but de s’y impliquer et de faire partie de son réseau.
Le projet WeGov! est un projet de trois ans cofinancé par l’Union Européenne et mis en oeuvre par GVC et ses partenaires entre 2015 et 2018, qui vise à soutenir l’implication de la société civile aux processus de prise de décisions politiques en Tunisie, Libye, Palestine et Jordanie.
Nous soussignés, partenaires du projet WeGov, sommes convaincus que le renforcement de la société civile est fondamental pour assurer une vraie participation citoyenne à la vie publique et pour construire un modèle de gouvernance ouverte, transparente et redevable. Pour cela, nous nous baserons sur une approche axée sur les droits Humains.
Nous sommes persuadés que les échanges entre OSC de différents pays sont un des moyens principaux pour améliorer notre travail associatif, car cela nous permet d’avoir des idées innovantes, discuter nos stratégies et envisager des nouveaux partenariats tout en appliquant le devoir de solidarité entre les différents activistes et associations signant cette déclaration .
Pour cela, nous exprimons notre souhait à rester en contact après la fin du projet WeGov, continuer à partager des informations sur nos activités, échanger sur les sujets qui nous intéressent, comparer les leçons apprises et les défis ainsi qu’éventuellement monter des initiatives communes.
Fait à Tunis le 24 juin 2018
WeGov is a 3-year project co-funded by the European Union and implemented by GVC and its partners between 2015 and 2018, which aims at supporting civil society participation in decision making in Tunisia, Libya, Palestine and Jordan.
We undersigned, partners of the WeGov project, are convinced that strengthening civil society is key to ensure real citizen participation in the public sphere and to build a model of open, transparent and accountable governance. To achieve this, we will adopt a human rights based approach.
We are persuaded that interaction between CSOs from different countries is one of the main ways to improve our civil society work, as it allows us to get innovative ideas, discuss our strategies and envisage new partnerships while applying a duty of solidarity among activists and CSOs signing this declaration.
For these reasons, we express our wish to stay in touch after the end of the WeGov project, continue sharing information on our activities, debate on the topics we are interested in, compare lessons learnt and challenges as well as possibly create common initiatives.
WeGov is a 3-year regional project, cofinanced by the European Union, implemented by the Italian NGO GVC with its partners MAAN and HAI (Palestine), ACHRS (Jordan), ACCUN (Tunisia) and YaBasta (Italy). The overall objective of the project was to contribute to building a favourable environment aimed at achieving inclusive, democratic and sustainable development in Jordan, Libya, Palestine and Tunisia, by promoting the involvement of CSOs. As the project was coming to an end, the final seminar was the opportunity to present the project’s outputs and achievements, including those from the projects of the 15 CSOs which received a subgrant. It was also the opportunity for all the project partners from the 4 countries to meet and share their best practices and lessons learnt on citizen and civil society participation.
Below is a summary of the different sessions of the final seminar.
Expert presentations:
Public governance (Mr Karim Ben Kahla)
Governance is a tool to set limits, a mechanism to frame the field of actions of decision-making centres. It is about setting limits to power, decentralizing, and not giving more power. It is the management of management.
The literal definition of governance defines the relationship between superior and inferior actors. Whereas, in reality, there rarely is an ordering party. The broader definition hence includes different groups of interest (employees, unions, clients, providers,…). Governance then becomes a system of relationships and communications between the different groups of interest. The end product of these relationships would then be trust, within and among the organizations.
Good governance would then be a better management of power, following two main principles: respect of the interests of the different groups involved and avoid abuses of power.
To do so, certain myths must be clarified: transparency, participation and accountability alone do not lead to good governance. A structure and set of values need to be practiced. For instance, the respect of contracts is a major component, but also inclusion, representation, participation, conflict management, fairness, leadership and communication. Furthermore, in order to avoid abuses, integrity, transparency, accountability, competition, durability, justice, knowledge management and precautions are also essential.
Role of civil society on the local level (Mr Mondher Bousnina)
Some key issues related to local governance are:
when we vote for local officials we need to bring people together; municipalities need to give gradual power to local communities.
local communities are not used to work with government, the gap is being bridged over the past years to work on decentralisation projects.
municipal revenues are very low in Tunisia compared to other countries (4% vs 10-30% of the national budget). INGOs should help by bringing revenues because municipalities are going bankrupt preventing them from implementing programs.
The lack of internal auditing and autonomy of spending in municipalities led to 274,5 billion dollars being available but not spent. Furthermore, in order to overcome the financial difficulties, communications between communities should be improved allowing resources to be shared more freely (ex. common markets, vehicles, …).
The key here seems to reside in not only funds, but mainly in the support and empowerment of human power to localities. This would prevent the circumstances faced today, where for example only a handful of architects and engineers work outside of big cities.
The development index is suggested as a tool to allocate funds in accordance to local needs. Fairness, and not equality is necessary to respond to the needs of the least developed municipalities.
Participation: research, analysis and advocacy
Presentations of projects by:
Irada Tozeur (Tunisia)
Motivators for Training (Jordan)
Impact Foundation Gafsa (Tunisia)
Debate
Researchers should work with field project executives and research should not be disconnected from concrete work in the field. CSO must play an intermediary role between research centres, donors, the private sector and local communities in order to enhance local development and push forward the multiple interests involved. A lot of work is still needed to bring closer the different actors.
It is important to question ourselves on the enrolment and participation of academics and the public administration in local projects, given the importance of local appropriation by all actors. But the question remains if academics are actually interested and open to a more collaborative relationship, and if research centres have the necessary resources. Because for now, many international and local research centres do not share their results to local communities. Furthermore, research centres are often located very far away from field workers, which is a major obstacle. There is indeed a great need for tools and forums in order to share information and knowledge between researchers and CSOs. The role of CSOs tends to include more and more the vulgarization and sharing of studies.
A major issue in Arab countries is the limited culture of access to information. Not only legislations need to change, but also the culture and ways of doing, because it happens too often that executive powers refuse to address or publish certain topics in fear of destabilizing public order: even if access to information laws do exist, they are often not enforced.
There is a strong desire to use new technologies for advocacy purposes, but other problems emerge in relation to human and technical resources with the lack of expertise and materials available. It all depends on competencies and capacities, as well as preferences of the target groups: if it is the youth then social networks are the best channel, but if we are targeting public institutions then traditional means are more suitable. The main objective for now remains to gain more knowledge on the different and more modern ways of doing advocacy.
Participation: monitoring of funding and services
Presentations of projects by:
Irada Ksar (Tunisia)
Land Defence Coalition (Palestine)
Election Network in the Arab World (Jordan)
Debate
This panel was initially directed towards monitoring of public financial expenditure and services, however it was later generalized to monitoring public policy in three of its formats: expenditure of development funds, access to services, and legislative reform.
Monitoring of public policy is key in two phases: immediate, as a form of accountability, and future improvement of the process of public policy implementation.
Two important issues at stake are how to generalize experiences of monitoring and influence on public policy, in different regions and sectors, through knowledge sharing and developing tools; and the relationship between the State and civil society in terms of questioning whether civil society is replacing the State and contributing to sustaining the status quo.
The final debate was centred around the role of law in driving change in society, inspired by the Jordanian experience, and the Tunisian experience in helping create new political players on a local level, and the impact monitoring can have on public expenditure policy in other countries, as the Palestinian experience suggested.
Jamaity is a CSO created to contribute to an enabling environment to the development of Tunisian civil society and in response to the lack of permanent access to information of good quality, but also, to gap of communication among associations and between associations and donors. Jamaity established a partnership with GVC to create the WeGov platform as a tool to share information and knowledge among project partners.
An issue at stake is whether e-participation is efficient and to what level. Civil society needs to take greater involvement in online platforms in order to ensure they are useful, in particular by sharing more information on their projects.
As the WeGov project comes to an end, the platform will remain active and its durability beyond the project duration was key in the partnership between
GVC and Jamaity, with a particular engagement from Jamaity to keep it updated.
It was suggested that Jamaity could get more directly involved with CSOs, for example with technical support in future projects. Concerning the possibility to add a forum/debate section in the WeGov platform, it is important to point out that while it is positive to stimulate CSOs to debate, experience shows that this sort of tools are seldom used by associations.
Participation: Youth, women and elections
Presentations:
Tunisian Forum for Youth Empowerment (Tunisia)
Forum des Jeunes pour la Culture de Citoyenneté – FJCC Kasserine (Tunisia)
Intermediaries Changing Center for sustainable development (Jordan)
Saba Hamlet (Jordan)
Debate
It is very important to monitor projects targeting youth and evaluate their results in order to follow them through their progress. Among the changes perceived in youth thanks to the presented projects was the higher level of interest and involvement in politics (i.e. advocacy on Facebook) as well as strengthened capacities in mediation, public speaking and self-control.
Two levels of activities were mentioned to be necessary when working with youth: entertainment (to attract them) and then the actual work. But how to maintain the initial enthusiasm, when more often than not, youth tend to lose interest, especially regarding a political system that has deceived them? One key may reside in the quality of dialogues and the trust built that has led to openness and friendships between the youth and other actors.
The importance of having project in less stable regions (i.e. Kasserine, Tunisia) is key to help prevent the spread of extremist ideas. In order to bring real changes, activities must also touch other spheres than politics, including migrations, drugs, and many more, especially in this era of deception of the youth towards the lack of employment and the depicted uncertain future.
It is also crucial to enhance coordination among the many projects focussing on youth, in order to share experiences and build networks so as to improve the impact of the projects. Of much importance is also to continue increase the gender focus of such projects.
Participation: relationships and dialogue with local authorities
Presentations:
The WeGov White Paper on CSO participation in decision-making processes
Association Citoyenneté et Développement de Haffouz (Tunisia)
Association Droits et Citoyenneté de Tataouine (Tunisia)
Tira for research and studies (Libya)
Qaryout Sports Club (Palestine)
Debate
The main challenges of participation to the management of local affairs in partnership with local authorities are the identification of the actors who can participate and establishing on what (and to what extent) they can participate. The dilemma of participatory approach is that citizens demand for quick service delivery and at the same time for participation in the management of such services, but the latter requires efforts, time and resources. The regions most in need of participative approaches are often also the ones in need of emergency interventions, which makes dialogue more difficult.
CSOs should consider, since project conception, how to sustain project by establishing institutionalised relationships with local actors.
Local authorities tend to be perceived as just the decentralised version of national authorities. However in the context of certain areas, like the Southern regions of Tunisia, relationships with authorities are not only limited to the government, but extend to a broad range of border actors.
Since public authorities often mistrust CSO monitoring activities, it is key to propose a positive message highlighting that monitoring is a win-win exercise which can enhance mutual trust. Authorities should also understand that sharing information means sharing power and that this leads to public trust, which they can benefit from. The challenge is to find the best way to present information to the public.
The seminar was closed by the signature of the “WeGov Partners Network Declaration” by all civil society participants.
تم يوم الخميس 05 جويلية 2018 بالعاصمة تنظيم ملتقى “ديناميكية الهجرة في المنطقة الأورو متوسطية: أهم التحديات المطروحة و سبل التعاون الإقليمي و العالمي” و ذلك بإشراف السيد محمد الطرابلسي وزير الشؤون الاجتماعية.
و يندرج هذا الملتقى في إطار التعاون و الشراكة بين المرصد الوطني للهجرة و جمعية “فرنسا أرض اللجوء”
( France Terre d’Asile) و فرعها بتونس و ذلك بحضور ممثلي الجمعية و عدد من مكونات المجتمع المدني من تونس و الخارج و عدد من الباحثين و الدارسين في مجال الهجرة و عدد من إطارات وزارة الشؤون الاجتماعية.
و أكد الوزير أن وجود حلول لظاهرة الهجرة و اللجوء لا يمكن أن يكون دون مراعاة الجانب الإنساني و الحقوقي للمهاجرين من أجل الوصول إلى جعل الفضاء المتوسطي فضاء للسلام و الاستقرار و حماية حقوق الإنسان و ذلك في إطار النقاش و الحوار التفاعلي بين كل الأطراف، مبينا أن ملف الهجرة و اللجوء يمثل قضية دولية مشتركة و أن معالجته لا يكون إلا في إطار الشراكة الاقتصادية و السياسية و الاجتماعية بين كل الأطراف، مبرزا أن الإجراءات الأحادية تمثل عائقا أمام التوصل إلى حلول توافقية لملف الهجرة.
وذكّر السيد محمد الطرابلسي بالتجربة التونسية في استقبال اللاجئين الوافدين من ليبيا إبان الثورة الليبية على الحدود التونسية الليبية و أهم الإجراءات التي اتخذت لفائدتهم في الإيواء و الإقامة و التي وضعت في مقدمة اهتمامها حقوق الإنسان.
و تمّ خلال هذا الملتقى الذي يهدف إلى توحيد الرؤى حول مسألتي الهجرة و اللجوء تقديم مداخلات و مناقشتها حول أهم المواضيع المتعلقة بالهجرة المختلطة في منطقة المتوسط، واقعها و آفاقها و هجرة المعرفة و العمل من المنطقة المغاربية إلى أوروبا و التعاون الإقليمي و الدولي في مجال الهجرة، أمنها خبراء من جمعية “فرنسا أرض اللجوء” و من المرصد الوطني للهجرة و من وزارة الشؤون الخارجية المغربية و من الوكالة الفرنسية للهجرة و الاندماج، إضافة إلى عدد من الخبراء و الأساتذة الجامعيين و الإعلاميين من تونس و فرنسا و ممثلين عن مكونات المجتمع المدني التونسي و الفرنسي و ممثل عن المفوضية السامية للاجئين.
كما تم استعراض بعض التجارب الدولية في مجال الهجرة و اللجوء و طرح أهم الحلول الممكنة على غرار مزيد تعزيز الاتفاقيات الدولية و تقاسم الأعباء بين كل الأطراف و المساعدة الدولية للفئات الخاصة من المهاجرين (النساء و الأطفال و ذوي الاحتياجات الخاصة…).
L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) a lancé hier mercredi 04 juillet, une plateforme numérique dédiée à la société civile, afin de renforcer la collaboration entre les deux parties.
Accessible et interactive, cette plateforme se veut un lien direct entre les députés et les organisations de la société civile, qui peuvent finalement participer aux différentes activités parlementaires et contacter instantanément les représentants du peuple. Elle est née d’une volonté d’appuyer la communication entre le parlement et la société civile ainsi que de consolider l’engagement de cette dernière envers la transition démocratique que vit le pays.
Désormais, il est possible aux associations et aux organisations de soumettre des initiatives législatives à travers des députés qui adopteront ces initiatives et les partageront ensuite avec l’Assemblé, et de présenter des propositions d’amendement de projets de lois en cours d’examen. Il leur est plus facile aussi d’observer de prés les activités des différentes commissions de l’ARP et de surveiller leur travaux.
D’après l’ARP, presque 220 associations se sont inscrites sur la plateforme dans la période du 11 au 22 juin 2018. D’ailleurs, toutes les associations peuvent accéder à la plateforme, en y enregistrant le nom. Un mot de passe est fourni par la suite par la direction du parlement aux associations inscrites, et répondant aux normes de la sécurité informatique.
A travers cette plateforme, les associations n’auront pas seulement le droit à communiquer avec les Représentants du peuple, mais aussi aux différents ministres et au chef du gouvernement -éventuellement convoqués pendant certaines plénières- puisqu’un espace dédié aux différentes interrogations adressées au gouvernement sera mis à leur disposition.
Par la même occasion, L’ARP a présenté hier le projet de la charte de coopération entre l’Assemblé et la société civile, et a lancé la discussion sur les principaux axes et recommandations pour une meilleure collaboration et co-gouvernance entre les deux dans le futur. Le projet est visible à travers ce lien
