Dream city, a cultural event held in different spots in the Medina in the Capital Tunis having as a purpose to highlight and promote the hidden beauty of the historical patrimony in the old Medina.
Curiosity took me yesterday to watch some of the shows on the table, one of them was “Amour” by Nour Riahi in the cultural club Tahar Haddad. I arrived a little early, so I seized the opportunity to explore the area that although I had the chance to pass by few times, I never got the idea of exploring its details.
I entered “Dar El Asram – House Al Asram” that now became the venue of the association charged of the maintenance of the Medina. A historical and architectural masterpiece that hides in its walls’ engravings and ceramic tiles stories and tales of the 19th century. After getting lost in the hallways and the folds of the house fantasizing about the conversations and events that once took place, I headed to the venue where the show is held – Club Tahar Haddad – that once was a warehouse appertaining to Dar El Asram.
The show started, the lights were dimmed, and Nour took us in an emotional journey that lasted 30 minutes. Amour. Love. Not the regular love stories we usually hear. This one was about the possessive love of a mother that ruins her child’s life. A story that reveals the controversy that could raise between parental protection and social status, the rigid view on success of the typical Tunisian parents, in a broader sense, the gap that often exists between the parent and child within love. It was a reflection on parental love that all of us can relate to at some level. Through this piece, Nour managed to engage very deep emotions with the simplest means, and the authenticity and historical aspect of the place boosted it up; A mixture of art and history assured by all the pieces presented in this edition of Dream city.
اختفاء للأراضي المنخفضة جراء ارتفاع منسوب مياه البحار، وحياة أكثر من مليار شخص يعيشون في المناطق الساحلية مهددة بخطر الفناء، وجفاف حاد وعواصف كثيرة واختفاء 30% من المخلوقات، تسارع في وتيرة ذوبان الجليد اذ زاد معدل الذوبان 6 مرات في الأربعين سنة الأخيرة كلها مؤشرات جعلت من عديد المنظمات الدولية والبيئية في العالم تعلن حالة استنفار وغضب للدفاع على كوكب أصبح عاجزا على الدفاع عن نفسه أمام تواصل غطرسة الانسان
تظاهر منذ نهاية شهر سبتمبر الفارط مئات الآلاف من المحتجّين في قرابة 2600 مدينة من مدن العالم في خمس قارات من أجل حماية المناخ وشارك حسب عديد المتابعين قرابة ثلاثمائة ألف إنسان في احتجاجات من أجل مستقبل أفضل فيما يخص حماية المناخ
وقد عبّر المحتجّون على مخاوفهم من استمرار ارتفاع درجة حرارة الأرض وارتفاع مستوى سطح البحر ما يعرض الكثير من المدن الساحلية والجزر إلى الغرق بشكل دائم وخاصة بعد الإعلان عن ان ارتفاع درجة الحرارة لأكثر من 1.5 درجة مئوية سيؤدي إلى ضرر لا يمكن تغييره في منظومتنا البيئية حسب ما أصدرته قمة العمل المناخي لسنة 2019
وبالرغم من أنّ المسألة البيئية والإيكولوجية لم تطرح بشكل جدّي اليوم ضمن أولوّيات الرأي العام التونسي إلاّ أنّ حركة “الشبيبة من اجل المناخ” وفي نفس اليوم التي انتظمت فيه عديد الاحتجاجات في أركان الأرض، أي يوم 20 سبتمبر 2019، نظمت احتجاجا من اجل المناخ امام المسرح البلدي بتونس العاصمة
وحسب المنظّمين فإن احتجاجهم المتبنّي لشعارات العالمية المطالبة بحماية الكوكب هدف الى شيئين أساسييّن أولهما رفع الوعي التونسي لدى كل المواطنين بالمخاطر الداهمة جرّاء التغيرات المناخية، أما الثاني فكان المطالبة بقرارات حكومية فورية وجدية لمقاومة تغيرات المناخ وتطبيقها على ارض الواقع مع اعلان حالة طوارئ بيئية، نظرا لخطورة الوضع البيئي التونسي، معتبرين أن مثل هذه الإجراءات ستساهم في خلق خطة بيئية واضحة ومدروسة مع العلماء والخبراء لمحاولة ايجاد حلول لإنقاذ “المستقبل” على حدّ تعبيرهم
وسط كل هذا تبقى المعطيات المتعلّقة بالمناخ العالمي صادمة لكل المتابعين خاصة عند المعرفة بأن الحرارة أذابت خلال أسبوعين فقط من شهر جويلية الماضي حوالي ملياري طن من الجليد، وفق باحثين يرصدون التآكل في الغطاء الجليدي، ليبقى الحال على ما هو عليه الى أن تلتفت الحكومات الى صرخات المنظمات المنادية بضرورة انقاذ الكوكب الأزرق
L’Institut Danois Contre la Torture DIGNITY, en étroite coopération avec ses partenaires associatifs et institutionnels, a élaboré un guide d’identification et d’orientation de victimes de torture. Ce manuel vise à fournir des directives pratiques devant aider les professionnels de première ligne à détecter les victimes de torture et à les orienter pour qu’elles reçoivent le soutien approprié dont elles ont besoin pour reconstruire leur vie.
La torture, une réalité tenace
Il y a 71 ans, le 10 décembre 1948, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration universelle des droits de l’Homme qui consacre expressément le principe de l’interdiction absolue de tout acte de torture et toute autre peine ou traitement cruel, inhumain ou dégradant. La protection contre la torture apparaît également dans plusieurs autres conventions internationales relatives aux droits humains et les Etats doivent en assurer le respect. Pourtant, en Tunisie, la situation était bien différente sous l’Ancien Régime alors que la torture et les traitements cruels, inhumains ou dégradants étaient pratiqués de façon systématique.
Des recherches ont montré que les personnes qui ont traversé la terrible épreuve de la torture souffrent de traumatismes chroniques, de crises de panique, de cauchemars, de dépressions ou de douleurs persistantes. Si elles ne sont pas traitées, ces réactions complexes peuvent empêcher les victimes elles-mêmes, mais aussi leur entourage, à retrouver une vie normale.
Intervenir auprès des survivants de la torture
Documenter l’état physique et psychologique des survivants peut aider ces derniers à avoir accès à des programmes de réhabilitation comprenant des soins médicaux ou psychologiques adaptés pour retrouver leurs capacités physiques et mentales. La documentation efficace des cas de torture aide également à empêcher de nouvelles violations à l’encontre de ces personnes et leur permet de faire valoir leurs droits. En pratique, cependant, le travail de documentation est généralement très difficile ; dans la réalité, la plupart des cas ne sont pas documentés car les victimes de la torture ne sont souvent pas identifiées comme telles que ce soit par l’auto-identification ou par l’identification par une tierce personne. En même temps, cette question de l’identification des victimes de la torture est une condition préalable indispensable pour tout processus de documentation.
C’est dans ce contexte qu’a pris naissance le projet de l’Institut Danois contre la Torture – DIGNITY. Dans le cadre de sa mission de réhabilitation des victimes de la torture, l’organisation Danoise a lancé un processus visant à explorer de nouvelles voies qui faciliteront la détection des cas présumés de torture. Lors de ce processus, de vastes consultations et réunions stratégiques ont eu lieu pour coordonner l’élaboration de directives de bonnes pratiques. Les ateliers ont réuni une variété de partenaires, dont des acteurs de la société civile, des experts et des praticiens de première ligne. Le résultat des efforts déployés par le groupe de coordination fut l’élaboration d’un ensemble de lignes directrices sur l’identification et l’orientation de victimes de tortures.
Lignes directrices de DIGNITY
Lors d’une conférence qui s’est tenue, à Tunis le 28 septembre 2019, le projet de DIGNITY a été présenté et le manuel d’identification et d’orientation de victimes de torture a été officiellement lancé. Selon Nadya Ghaoui, coordinatrice de projet à DIGNITY, le principal objectif de ce travail est de « résoudre le problème des lacunes en matière d’identification des victimes de torture et d’accroître la documentation de la torture par les organismes de défense des droits de l’homme de la société civile, ce que le projet identifie comme une documentation de base de la torture ».
Le document résulte d’un travail collectif visant à fournir les connaissances nécessaires aux personnes susceptibles de rencontrer des victimes de la torture dans la pratique. Il est divisé en trois sections principales. La première partie présente un large éventail d’informations pour soutenir les professionnels de première ligne dans leurs activités concrètes pour savoir comment entrer en contact et gérer une rencontre avec une personne victime de torture. La seconde partie traite des éléments concrets concernant la démarche d’orientation et les mesures de soutien à proposer une fois l’identification réalisée. La dernière partie aborde les notions essentielles relatives à la torture et les mauvais traitements. Le manuel fournit également des clarifications sur des concepts-clés tels que la victimisation et l’impunité.
Enfin, le manuel, avant sa publication finale, fera l’objet d’un processus d’évaluation et de révision. En se basant sur les résultats obtenus lors de la première phase de mise en pratique, une seconde version du guide sera largement diffusée.
A propos de DIGNITY
L’institut Danois contre la Torture « DIGNITY », qui porte ce projet, est une ONG indépendante établie depuis 1982 au Danemark. DIGNITY est présente et active dans plus de 20 pays à travers le monde avec plus de 30 ans d’expérience dans le domaine de la prévention de la torture, de la réhabilitation et la violence organisée.
تحت شعار “دعم تكافؤ الفرص بين النساء والرجال في إدارة الشأن المحلي ” وضمن اشغال اللجنة الوطنية لدعم المساواة بين النساء والرجال في ادارة الشأن المحلي، نّظم مركز البحوث والدراسات والتوثيق والإعلام حول المرأة (كريديف) بالشراكة مع المركز الدولي للتنمية المحلية والحكم الرشيد يوم الثلاثاء 1 أكتوبر 2019 ندوة وطنية لعرض حصيلة الأنشطة التي انجزت ضمن هذه اللجنة الوطنية منذ تأسيسها في جوان 2014
ومثّلت هذه الندوة حسب القائمين عليها فرصة لإبراز انجازات لجنة دعم المساواة بين النساء والرجال في إدارة الشأن المحلي التي تأسست بمبادرة من مركز البحوث والدراسات والتوثيق والإعلام حول المرأة (الكريديف) والمركز الدولي للتنمية المحلية والحكم الرشيد وحظيت برعاية وزارة المرأة والأسرة والطفولة وكبار السن وبدعم عديد الهياكل الحكومية وغير الحكومية والمنظمات الدولية ذات العلاقة بالحوكمة المحلية وتكافؤ الفرص بين الجنسين
وأعلن المركز الدولي للتنمية المحلية والحكم الرشيد والكريديف خلال هذه الندوة على انطلاق المرحلة الثانية من تفعيل اللجنة الوطنية لدعم المساواة بين الجنسين في إدارة الشأن المحلي
وتم خلال الندوة عرض فيلم وثائقي بعنوان “رئيسات بلديات، قيادات منتخبات” قدّمت خلاله ستة رئيسات بلدية عبر تقديم مساراتهن الشخصية والسياسية كنساء، وذلك حسب منظمي الندوة، من أجل تسليط الضوء على التحديات الحقيقية التي تواجههن يوميًا في الحكم المحلي
وقد أكّد المتدخلون على أهمية جعل المقاربة الجندرية أداة تخطيط حقيقية في الحكم المحلي، مؤكدين على أن واقع البلديات اليوم بعيد عن المساواة الحقيقية بين الجنسين، مشيرين الى ضرورة العمل على تحسين القانون الانتخابي، والى ضرورة جعل لجنتي “المرأة والأسرة” و “تكافؤ الفرص” لجانا فاعلة ومتداخلة مع أشغال باقي اللجان من أجل تفعيل وتطوير القوانين وتحسين الممارسات حتى تكون الحوكمة المحلية جامعة ومحترمة للمساواة فعليا
وقدم محمد حجيج، الخبير لدى المركز الدولي للتنمية المحلية والحكم الرشيد، من جهته، نتائج دراسة بعنوان “رئيسات البلديات في تونس: المعيش والنفاذ إلى المجالس البلدية” والتي كشفت أن واحدة من كل ثلاث رئيسات بلدية تقر أنه لم تكن لها تجربة سياسية سابقة للانتخابات البلدية. في المقابل، 56.5 في المائة منهن كن نشيطات في المجتمع المدني. فيما يتعلق بحملاتهن الانتخابية، تؤكد رئيسة من كل خمس رئيسات بلدية أنها كانت ضحية للعنف خلال حملتها الانتخابية، وذكرت 86.7 في المائة من رئيسات البلديات أنهن يتعرضن إلى صعوبات خلال مباشرة مهامهن بسبب نوعهن الاجتماعي
واختتمت أشغال الندوة بتوقيع المركز الدولي للتنمية المحلية والحكم الرشيد مع الكريديف لاتفاقية تفتح آفاقا جديدة للتعاون بين المنظمتين بحضور كل من وزير الشؤون المحلية والبيئة، مختار الهمامي ونبيل بن فرج، رئيس ديوان وزارة المرأة والأسرة والطفولة وكبار السن
نظمت جمعية كن صديقي اليوم 28 سبتمبر 2019 ورشة عمل لإعداد برامج لنوادي الصحافة في المؤسسات التعليمية التونسية: الإعداديات والمعاهد. يأتي هذا النشاط كإطلاق لمشروع تربوي للجمعية في المدرسة الإعدادية بالسيجومي يستهدف 80 تلميذ تتراوح أعمارهم بين 12 و 16 سنة.
ويندرج مشروع كن صديقي في إطار بلادي، مشروع موضوع من طرف امديست بالشراكة مع جمعيتي وشانتي يهدف إلى دعم المجتمع المدني وتمكينه من الاليات اللازمة لتسهيل وتحسين عمل الجمعيات المحلية.
انطلقت الورشة بكلمة للسيدة كوثر القليبي رئيسة جمعية كن صديقي أين قامت بتعريف الجمعية وتجربتها في مجال تكوين الشباب في تقنيات التربية على وسائل الإعلام.
“اختيارنا لاعدادية السيجومي كان ينم عن قناعة ثابتة من أن هذا الحي الشعبي المتاخم لتونس العاصمة يزخر بمواهب يكفي أن تمد لها يد العون لتفجر طاقة متعددة الألوان والأذواق. هكذا انطلقت تجربة كن صديقي منذ بداية السنة الدراسية الحالية عبر تأسيس نوادي اعتمدت في نشاطها على مواضيع تشقل بال تلاميذ المرحلة الإعدادية وهي الصحافة المكتوبة والتدريب على التنشيط الإذاعي والمواطنة والرسم والمطالعة بالتوازي مع تنظيم ورشات دورية لتدريب النشأة على الإسعافات الأولية والإنقاذ”. كوثر القليبي
كما إنقسم الحضور إلى ثلاثة مجموعات للمشاركة في حلقات العمل التالية:
الورشة الأولى: التفاعل التربوي مع الفضاء السمعي البصري ويؤثث هذه الورشة الأستاذ بمعهد الصحافة وعلوم الإخبار السيد نور الدين الحاج محمود.
الورشة الثانية: برنامج نادي الصحافة المكتوبة والالكترونية بالاعداديات تترأسها وهيبة الغالي باحثة بمعهد الصحافة وعلوم الإخبار.
الورشة الثالثة: برنامج نادي صحافة الموبايل الميسر من طرف مديرة إذاعة تونس الدولية سميرة المهداوي.
في نهاية الورشات الثلاثة قامت كل مجموعة بتقديم مخرجات العمل ومقترحات برامج لنوادي المدارس الإعدادية والثانوية لتكون بذلك جمعية كن صديقي اتخذت المنهج التشاركي في تحرير دليل للمكونين في نوادي المدرسة الإعدادية بالسيجومي.
نظمت جمعية تونسيات يوم 20 سبتمبر 2019 بنزل أفريكا تونس ندوة صحفية تحت عنوان “نضج مشاركة المرأة في الحياة العامة و السياسية في تونس ” . في هذا الإطار قدمت جمعية تونسيات دراسة ميدانية حول واقع مشاركة المرأة في الحياة العامة و السياسية و في الشأن المحلي .
تهدف هذه الدراسة بالأساس إلى تقييم اثر المشاريع و البرامج و السياسات العامة على النساء و الرجال من خلال قياس فجوات المشاركة بين الجنسين و حسب الجهات. وقد تم فيها التركيز على المواضيع المتعقلة بالمشاركة في العمل الجمعيات و الحزبي و الانتخابات و صياغة برامج التنمية المحلية. كما تعرضت الدراسة إلى تشخيص أسباب العزوف عن العمل الجمعياتي و الحزبي و رصد الفجوات حسب الجنس و العمر و الوسط و الولاية
و حسب ما جاء في الدراسة فقد كان للمراة التونسية حضورا واضحا في مراكز قرار الجمعيات التي تركز في عملها على حقوق المراة و العمل الاجتماعي مقابل تراجع حضورها في الجمعيات التنموية المحلية .
كما لاحظت الجمعية غياب حضور المراة في المكتب التنفيذي للاتحاد العام التونسي للشغل. اما في العمل النقابي فان العنصر النسائي لم يتجاوز 4.2% سنة 2011.
كذلك عرجت الجمعية على علاقة المراة التونسية بالعمل الحزبي حيث تغيب في مراكز القرار في الاحزاب في كل الجهات.
أما بالنسبة لمنهجية الدراسة فقد اعتمدت هذه الأخيرة على استبيان مباشر تم توزيعه على عينة عشوائية تمثيلية متكونة من 1451 شخص من 24 ولاية من الريف و المدينة ينتمون إلى شرائح عمرية مختلفة تتراوح بين 18 و 60 سنة سواء كانوا منخرطين او غير منخرطين في أحزاب أو جمعيات و ذلك بتدريب 48 شخص اي شخصين عن كل ولاية
تندرج هذه الدراسة في إطار دعم جمعية تونسيات المتواصل منذ تأسيسها في 2011 لحقوق المرأة ومشاركتها في الشأن العام وفي الشأن السياسي
Le vendredi 21 juin 2019, s’est tenue une mission de suivi des projets associatifs dans le cadre du projet «7oumti, m’engager pour mon quartier»initié par Mercy Corps Tunisie et financé par l’Agence Française de Développement, à Sbeïtla et Kasserine.
Une rencontre qui a réuni une cinquantaine de participants; maires des deux municipalités, des conseillers
municipaux de Sbeïtla et Ennour, l’association ACDS, et d’autres associations locales, Jamaity, l’Agence
Nationale de Gestions des déchets et l’équipe du projet Mercy Corps Tunisie.
Les 5 projets associatifs ont été présentés durant la séance de travail dans les municipalités et ont été suivis de la projection d’un spot de sensibilisation réalisé par l’association ACDS autour de la protection de l’environnement.
Suite aux réunions, les participants ont entamé une visite des sites aménagés:
La visite de Sbeitla a permis aux participants d’apercevoir les aménagements réalisés à l’espace publique de l’école primaire situé à Essourour, un quartier populaire défavorisé dont les déchets envahissent les alentours de l’école primaire. L’activité avait pour objectif la dissolution des points noirs autour de l’école accompagné des messages des gestions des déchets et aussi la création d’un club de citoyenneté et de protection de l’environnement à l’école.
La visite de Kasserine fut une occasion de découvrir le résultat des journées de sensibilisation et de
nettoyage qui ont été organisées dont la dissolution des points noirs avec la participation des chiffonniers, le conseil municipale et les citoyens et de découvrir également, les travaux de Yamen Abdelli, artiste qui transforme les déchets en bancs et poubelles qui ont été installés par la suite sur le parcours de santé de cité Ennour.
Durant la table ronde dans les municipalités ; il y’a eu une présentation des perspectives, réflexion à la mise en œuvre d’actions, en lien avec les axes d’amélioration à moyen et long terme, notamment pour donner une meilleure visibilité au projet et continuer un soutien durable et responsable auprès de la municipalité de la région.
Cet évènement a permis aux différentes parties prenantes du projet de confronter leurs expériences avec les autres participants, de progresser dans leurs pratiques et d’améliorer leurs compétences.
La diversité des partenaires (associations, municipalités, autorité local, société civile …) a contribué à la richesse des échanges.
Il s’agit d’une véritable opportunité d’innover sur la question de gestion des déchets et l’aménagement des
espaces publiques , pratiquer le benchmarking avec les autres municipalités de la Tunisie et identifier des pistes d’amélioration et d’innovation pour les communes afin de garantir la durabilité des actions.Avec le soutien de : l’Agence Française de Développement, Jamaity, l’Anged, ACDS.
Cet article vous a été proposé par Sabrine Chennaoui.
Depuis sa création en 2014, l’Association tunisienne de prévention positive, œuvre pour consolider la riposte nationale au VIH et l’accès à la prévention contre cette infection. Elle lutte également pour favoriser l’accès au traitement des personnes vivant avec le VIH et garantir leurs droits dans une démarche globale de défense des droits humains.
Dans le cadre de la mise en œuvre de son plan d’action et suite à la multiplication des cas de discrimination faite aux personnes vivant avec le VIH (PVVIH) en Tunisie, en particulier dans les milieux hospitaliers, l’Association tunisienne de prévention positive a réalisé une étude et une analyse des textes juridiques afférents à la protection des droits de ces personnes.
Elle a relevé de nombreuses lacunes qui se rapportent non seulement au principe de non-discrimination mais aussi à l’accès au travail, au droit à la protection de la vie privée, à la sécurité sociale, ou encore les droits économiques, civils et politiques.
En Tunisie quoi que la loi numéro 92-71 relative aux maladies transmissibles datant de 1992, qui stipule que « nul ne peut faire l’objet de mesures discriminatoires à l’occasion de la prévention ou du traitement d’une maladie transmissible », garantit un ensemble de droits aux PVVIH tel que la non-discrimination et la gratuité des soins, elle reste néanmoins une loi d’ordre médical et accès principalement sur la protection de l’ordre public. Selon l’ATP+ cette loi présente des défaillances auxquelles il faut remédier.
Dans son Art.10, cette même loi consacre le droit de se faire soigner gratuitement dans les structures sanitaires publiques. Un droit qui a été plus tard consolidé par la publication en février 2001 de la circulaire du ministère de la Santé publique n°16-2001, qui élargit la gratuité des soins à la trithérapie dont bénéficient les personnes vivant avec le VIH.
La loi de 1992 oblige dans son Art. 7 les professionnels de la santé à déclarer aux autorités sanitaires les cas d’atteintes de maladies transmissibles mentionnées dans l’annexe de cette loi, notamment VIH/Sida. Ceci constitue une violation aux droits des patients et aux législations en vigueur, relatives à la protection des données personnelles (Loi de 2004 sur la protection des données à caractère personnel et la Convention européenne 108).
Notons qu’en vertu de la dite loi, cette déclaration n’est pas considérée comme une violation du secret professionnel.
L’Association tunisienne de prévention positive a également souligné, dans son analyse des textes juridiques, le non-respect des droits civils des PVVIH en particulier le droit à l’information. La loi de 1992 couvre uniquement le droit du patient d’être informé de sa maladie, ses répercussions, et ses devoirs en termes de prévention pour éviter la contamination d’autrui. Le droit d’accès à la justice et aux différents services sociaux ou encore la prise en charge, ne sont pas mentionnés.
Le droit d’accès à la prise en charge est par ailleurs réservé uniquement aux Tunisiens résidents en Tunisie. Il n’existe aucun cadre juridique qui réglemente le droit d’accès aux soins pour les migrants.
L’absence de réglementation touche aussi à d’autres domaines et situations. La loi tunisienne ne prévoit aucune disposition particulière en ce qui concerne la situation des PVVIH dans le milieu professionnel. La contamination au VIH peut en effet affecter la conservation du travail et bien que la maladie en elle-même ne soit pas considérée comme faute grave et par conséquent un motif de licenciement, elle peut en être l’origine. La contamination par le VIH/Sida et le traitement pourraient réduire les capacités productives d’un travailleur et ainsi l’exposer au risque de se faire licencier.
L’absence de textes de loi à ce niveau constitue donc une atteinte aux droits économiques et sociaux des personnes vivant avec le VIH.
Outre les lacunes juridiques susmentionnées, la loi tunisienne stigmatise les populations clés particulièrement vulnérables au VIH. Il s’agit de la communauté LGBTQI++ (lesbienne, gay, bisexuel, transgenre, queer, intersexe, ++), les travailleurs et travailleuses du sexe, la population carcérale ou encore les utilisateurs et utilisatrices de drogues injectables. Ces groupes sont souvent écartés de l’accès aux services adéquats tels que les mesures de prévention. A titre d’exemple, les établissements pénitentiaires en Tunisie ne reconnaissent pas les modes de prévention contre le VIH (préservatif et matériel d’injection stérile) et misent uniquement sur les méthodes répressives : séparation et contrôle de ses communautés.
Après avoir mis en exergue la nécessité d’harmoniser les textes juridiques afin de garantir au mieux les droits des personnes vivant avec le VIH, l’Association tunisienne de prévention positive a élaboré un ensemble de recommandations :
élaborer un cadre juridique spécifique aux PVVIH qui prend en considération leur situation particulière, renforce leurs droits civils, politiques, économiques et sociaux, formule clairement l’interdiction de toute forme de discrimination à leur encontre,
consolider la législation sur la protection des données personnelles des PVVIH et sanctionner lourdement la divulgation de ces informations,
intégrer le VIH/Sida à la liste des maladies chroniques de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM),
supprimer la pénalisation injustifiée dont sont victimes les populations clés vulnérables au VIH,
assurer des formations sur les droits des PVVIH aux agents des établissements pénitentiaires, et toutes les personnes intervenantes
Il convient de rappeler que jusqu’à 2017, le ministère tunisien de la Santé publique a recensé plus de 2500 cas d’atteinte au VIH et 1800 de PVVIH.
La Tunisie a aussi adopté en février 2018 un plan quinquennal pour la lutte contre les infections sexuellement transmissibles et le Sida. Ce plan initié par le ministère de la Santé publique en collaboration avec le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/Sida (ONUSIDA) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a pour objectif de consolider davantage la stratégie de prévention contre cette infection par le dépistage et le diagnostic précoce.
L’association tunisienne de prévention positive lance un appel aux décideurs politiques pour réviser leurs positions et considérer la situation des personnes vivant avec le VIH et leur vécu.
Leur garantir leurs droits ne peut qu’assurer la prévalence de l’État de droit
Le « Grand Forum de réinsertion », s’inscrivant dans le cadre du projet « Lemma » financé par l’UE, s’est tenu le mercredi 26 juin 2019 au Palais des Congrès de Tunis. L’occasion d’échanger avec des acteurs de la société civile et des représentants de la sphère publique sur les enjeux de mobilité et les questions migratoires.
Dans la période qui a suivi la révolution, des dizaines de milliers de tunisiens, fuyant une situation économique et politique instable, ont tenté de traverser irrégulièrement la Méditerranée pour gagner l’Europe. Ces individus, qui font ce choix de risquer leur vie, se lancent dans les aventures de l’immigration clandestine dans l’espoir d’atteindre un « Eldorado » européen fantasmé.
Si certains se sont débrouillés, ce n’est pas le cas pour d’autres, qui eux, n’ayant pas réussi leur intégration, sont revenus de façon volontaire en Tunisie.
Comme la Constitution tunisienne garantit, dans son article 25, à toute personne le droit de pouvoir rentrer à tout moment à son pays, un plan national de réinsertion des Tunisiens de retour de l’étranger a été mis en place. La question de réintégration de ces individus était au centre du « Grand Forum de la réinsertion ».
Cette manifestation s’inscrit dans le cadre du projet « Lemma – ensemble pour la mobilité » fruit du partenariat pour la mobilité signé entre la Tunisie, d’une part, et, de l’autre, l’Union Européenne et ses Etats membres. Initié en 2014, « Lemma » est né de réflexions autour du rôle des migrations et leur apport à l’économie des pays. D’une durée de 3 ans, ce projet tend à soutenir le Gouvernement tunisien dans l’élaboration et le développement de sa stratégie nationale migratoire. Il s’agit également de renforcer les capacités des autorités et des organisations de la société civile afin qu’elles soient en mesure de suivre et d’apporter un appui à la réinsertion des Tunisiens de retour.
Des représentants des autorités publiques, des organisations de la société civile, des experts et des acteurs intervenant sur les problématiques relatives à la gestion des migrations et la dynamique du retour ont été présents. Dans son intervention, Ahlem Hammami, de la Direction Générale de la Coopération Internationale en matière de Migration au Ministère des affaires sociales, a décrit les contours du projet « Lemma » et a fait le point sur l’impact des travaux menés dans ce cadre. Sur le plan quantitatif, le bilan s’est avéré globalement positif, avec notamment l’accompagnement de 91 personnes issues de territoires touchés par des flux migratoires importants.
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Depuis son démarrage, la société civile a été largement impliquée dans le projet « Lemma ». 4 associations tunisiennes ont été sélectionnées pour recevoir des subventions et suivre un programme de formations leur permettant de soutenir les chantiers de réintégration des bénéficiaires. Grâce à un accompagnement adapté aux besoins des bénéficiaires, le programme a donné naissance à plusieurs projets dont certains sont en cours de finalisation.
En parallèle au déroulement du forum, une scène d’animation s’est tenue sous forme d’un « village des acteurs ». Il s’agit d’un espace d’exposition dédié aux acteurs associatifs et publics qui déploient des efforts concrets en faveur de cette population. Les stands des partenaires publics (ANETI, OTE, OFII etc.) et associatifs (CIT’ESS de Mahdia, CCDE, de Bizerte, APDES Smart Solutions de Sidi Bouzid, CEFA, GIZ, etc.) ont servi d’espace d’information, d’orientation et de sensibilisation. Outre les stands, l’espace a proposé en continu des témoignages réels, l’occasion de capitaliser sur les travaux engagés et les initiatives émanant des porteurs de projets. L’introduction et l’animation du « village des acteurs » a été assurée par Lobna Saidi, de l’association Shanti.
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Pour rappel, l’article 25 de la Constitution tunisienne stipule qu’ « il est interdit de déchoir de sa nationalité tunisienne tout citoyen, ou de l’exiler ou de l’extrader ou de l’empêcher de retourner à son pays ».
تنظم مجموعة العمل من أجل السيادة الغذائية بالتعاون مع مؤسسة فريديريتش آبارت ستيفتونغ بشمال افريقيا يوم السبت 29 جوان 2019 بنزل الماجستيك بالعاصمة ابتداءً من التاسعة ونصف صباحًا ندوة صحفية تليها ندوة مفتوحة تحت عنوان «غذاؤنا، فلاحتنا، سيادتنا» و ستقدّم المجموعة بهذه المناسبة أول دراسة أنجزتها حول واقع الفلاحة التونسية من وجهة نظر فئة الفلاحين.
هذه الدراسة التي دامت سنة ونصف، راوحت بين العمل الميداني والبحث ضمن مقاربة نقدية تهدف إلى تحليل منظومات الإنتاج الفلاحي في ظل فشل السياسات الفلاحية والانهيار المتواصل للقطاع الفلاحي وتأزم الأوضاع الاجتماعية والاقتصادية والبيئية في المجال الريفي عمومًا. وفي الأفق، اتفاقية التبادل الحر الشامل والمعمق «#الأليكا» مع الاتحاد الأروبي وتغيّرات مناخية لا ريب فيها.
حيث يعيش القطاع الفلاحي أزمة متعددة الأبعاد، تطال منظومات الانتاج الحيوية وتدمر الفلاحة المعاشية التي تنتج للاستهلاك المحلي والتي تعتمد اساسا على صغار ومتوسطي الفلاحين والعاملات والعاملين في القطاع. في الاثناء يتواصل الاعتماد على نفس السياسات الفلاحية الفاشلة المفقرة للفلاحين والمدمرة للفلاحة إستنادًا لمقولة الأمن الغذائي.
ستَعرض الندوة تأثيرأطروحة الأمن الغذائي على الفلاحة التونسية وانعكاساتها الاجتماعية والاقتصادية والثقافية والمناخية، وذلك من خلال الارتكاز على مفهوم السيادة الغذائية بوصفه أطروحة بديلة تهدف إلى تحرير الفلاحة التونسية من التبعية وهيمنة أشكال الاحتكار والمضاربة واستنزاف الإنسان والبيئة، ورد الاعتبار لصغار ومتوسطي الفلاحين، المنتجين الحقيقيين للغذاء. وعلى ضوء مفهوم السيادة الغذائية ستقدم مجموعة العمل تصوراتها العامة لمشروع فلاحي-مجتمعي بديل.
و تعوّل مجوعة العمل من أجل السيادة الغذائية من خلال الدعوة المفتوحة للجميع على المشاركة بآرائهم وملاحظاتهم وتفاعلاتهم…