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Toujours à l’affut de nouvelles idées et de concepts inédits au profit de la société civile en Tunisie, l’agence de communication responsable O10 s’est rendue à la 6ème édition du Salon des Solidarités, qui s’est déroulée du 19 au 21 mai 2016 au Parc des Expositions à Paris, sous le thème « Après l’émotion l’engagement ».
La vocation de cet événement est de réunir l’ensemble des acteurs de la solidarité internationale, des professionnels, du grand public et des acteurs de l’aide humanitaire. Le pari a été tenu. En témoigne le nombre d’associations présentes au salon qui a dépassé 200 dont : Action contre la Faim, Médecins Sans Frontières, Médecins du Monde, Handicap International, Greenpeace…
Le salon se présente sous la forme de trois villages (Europe-Francophonie, Financement et Entreprises) qui se déclinent en onze espaces thématiques.
Nous vous proposons de voyager avec nous à travers ces espaces et de découvrir les belles surprises du salon.
Mais, avant de commencer, un petit mot sur Humanis, co-organisateur avec A.S.A.H. du Salon des Solidarités. Humanis, qui opère depuis plus de 20 ans, est un collectif international de 106 associations actives dans des domaines divers, qui interviennent dans plus de 40 pays. Ce collectif, qui a pour mission d’apporter un soutien administratif, technique et méthodologique aux associations membres, a édité trois guides offrant des conseils méthodologiques et pratiques dans le montage de projet, la logistique et l’événementiel, ainsi qu’un annuaire des associations actives dans le domaine de la solidarité internationale. A lire absolument.
L’espace « Développement » nous a permis de découvrir Aviation Sans Frontières, une association qui utilise le réseau aérien ainsi que sa propre flotte pour venir en aide aux plus démunis. Parmi ces supports de communication, une magnifique bande dessinée retraçant l’historique de l’ONG et ses différentes missions. Inspirant.
Le stand de l’association « La Gerbe », une ONG de solidarité qui intervient en France et à l’étranger, est unique à plusieurs égards. Cette association a pour vocation de venir en aide, sur le plan du logement ou du travail aux personnes en difficulté, qui se retrouvent à un moment de leur vie exclues de la société. Le stand nous a attiré par son originalité ; Il se présente sous la forme d’un parcours de santé ou plutôt du combattant, qui retrace le chemin jonché d’obstacles, que doit parcourir une personne, vivant au Congo, avant d’arriver à la première structure de santé.
Au pavillon « Réfugiés » une association, née d’une initiative citoyenne, nous a particulièrement interpellés. Fondée à Berlin, SOS MEDITERRANEE est née à l’initiative du capitaine de marine marchande allemand Klaus Vogel et de la française Sophie Beau. Indignés par la situation en Méditerranée, ils ont décidé de mobiliser leurs réseaux pour monter une association européenne de sauvetage dans la mare nostrum. Cette association survit grâce aux dons des particuliers.
L’innovation dans les stands a été aussi pour nous très stimulante. Parmi les expositions qui nous ont marqués, nous citerons celle mise sur pied par l’association « Portes Ouvertes », ONG qui vient en aide aux minorités chrétiennes opprimées. Pour ce salon « Portes ouvertes » a installé un conteneur dédié à la projection d’un court métrage, qui raconte le drame d’un groupe de chrétiens en Erythrée qui ont été enterrés vivant dans des conteneurs. L’idée est de mettre les visiteurs dans des conditions qui rappellent celles que les victimes ont enduré.
« Collectez davantage de fonds, recrutez de nouveaux donateurs est le mot d’ordre de itiQiti, installée dans l’espace « financement ». ItiQiti est une start-up qui organise des tombolas numériques en ligne. Les internautes peuvent faire des dons par le biais d’achats de tickets de tombola dont les bénéfices sont reversés à une association partenaire. Les donateurs participent alors au tirage au sort avec plusieurs cadeaux à la clé (voyages, bijoux, etc.).
Dans le même espace, nous avons aussi allé à la rencontre de Ulule, une plate-forme de financement participatif (crawd funding) qui a réussi à financer plus de 13.000 projets créatifs. Cette plateforme permet aux associations ou aux particuliers de présenter leurs projets et les donateurs intéressés peuvent les financer en ligne.
Microdon a été l’un de nos coups de cœur du salon. Cette ONG a recours à des des concepts très intéressants pour récolter des dons pour les associations :
L’arrondi sur salaire : il offre la possibilité aux salariés de soutenir les actions d’associations de leur choix, en réalisant chaque mois des micro-dons sur leur net à payer. L’employeur en s’associant à l’opération, double le montant du don. Il s’agit d’une opération de de co- solidarité « employeur-employé ».
Le micro-don en caisse : Proposer aux clients d’un magasin de faire un micro-don en caisse au profit d’une association soutenue par ce même
1001pact offre la possibilité d’investir dans des entreprises et des projets à vocation sociale, sociétale ou environnementale. Le donateur pourra, par la suite, suivre le projet en toute transparence. La sélection des projets se fait selon l’impact sur la société.
Le pavillon « Web Solidarité » abrite entre autres Carenews, partenaire médiatique du salon. Cette start-up se spécialise dans l’actualité du monde du mécénat et des associations. En plus du site, un journal trimestriel permet aux acteurs de la société civile de se renseigner sur l’actualité de la communauté.
Compétences Solidaires est une autre association a attiré notre attention. Il s’agit d’une ONG qui s’est donnée pour mission de mettre en réseau des associations et des experts, afin de faire bénéficier celles-ci de l’expertise d’experts bénévoles ; Ces derniers peuvent intervenir sur les projets même quand ils ne peuvent pas se rendre sur le terrain. Les réunions se faisant via Skype.
Le Public Internet Registry propose aux associations d’inscrire un nom de domaine en .ong . Dès la validation de votre statut d’association, vous bénéficiez du nom de domaine, gage d’existence de l’association, mais aussi d’une inscription sur le site OnGood, une base de données des associations référencées qui les mets en contact entre-elles mais aussi avec leurs partenaires et membres.
Pour terminer ce périple , nous vous proposons un petit arrêt à l’espace « Entreprises ». Dans cet espace, Raptim Humanitarian Travel et Keytravel, deux agences de voyage dédiées aux organisations humanitaires sur l’ensemble des continents, offrent toutes les deux des prix exclusifs aux acteurs des associations qui doivent effectuer des actions au niveau international (participations à des événements, actions de terrain, etc.). Les deux agences se complètent : Raptim ne propose que les long-courriers alors que Keytravel couvre toutes les destinations. Une opportunité à ne pas manquer pour les associations.
As’truc est une société spécialisée dans les jeux et ouvrages pédagogiques. Elle propose des supports de sensibilisation destinés aux enfants en bas âge. Les jeux, très simples, sont évolutifs et traitent de thèmes divers comme la prévention des accidents domestiques, la prévention des accidents de la route et la sauvegarde de la nature.
Pour conclure, nous dirons que toutes ces idées à la fois simples et ingénieuses peuvent être une source d’inspiration pour les associations tunisiennes, qui agissent pour une Tunisie meilleure et plus équitable.
Missionés :
Reem Bouarrouj
Directrice Clientèle
reem.bouarrouj@o10.tn
Rani Marzouki
Chef de Projets
rani.marzouki@o10.tn
NB : L’agence de communication responsable O10 travaille depuis 4 ans avec les acteurs de la société civile (associations, Partenaires Techniques et Financiers, experts et consultant, etc.). Pour plus d’information, visitez notre site : www.O10.tn et suivez-nous sur notre page LinkedIn : linkedin.com/company/O10
Du 24 au 26 mai 2016 ont été organisées les journées de l’Europe, au Palais des Congrès de Tunis à l’occasion des 40 ans de coopération entre l’Union Européenne et la Tunisie depuis 1976. Cet événement a eu pour but de viser à mieux faire connaître ce partenariat, son ambition, ses projets, ses réalisations, et son impact, tout particulièrement depuis 2011, dans une période de transition démocratique majeure en Tunisie.
A travers plusieurs centaines de projets, l’Union Européenne et ses États membres interviennent dans tous les domaines du développement, en participant au renforcement de l’État et à l’émergence d’une société civile active et responsable.
Durant ces 3 jours de promotion de la coopération Tuniso-Européenne, ce sont tenus différents panels, dont le panel du jeudi 26 mai intitulé “La société civile, actrice et promotrice de changement”, avec comme panélistes présents SEM Kamel Jendoubi : Ministre chargé des relations avec les Instances constitutionnelles et la société civile et des droits de l’homme, SEM Hamish Cowell : Ambassadeur du Royaume-Uni en Tunisie, Mme Lilia Rebaï : Directrice du bureau Tunisie Euro Med, Droits de l’Homme, Nour Kaabi : Coordinatrice de Jamaity, M. Boubaker Houmane : Président de l’association RANDET, M. Jawhar Ben Mbarek : Coordinateur général du mouvement citoyen Doustourna, Mme Saïda Garrach : Conseillère à la Présidence de la République, chargée de la société civile et M. Achref Aouadi : Président de l’ONG I Watch, avec comme modérateur M. Salim Ben Hassen, Consultant.
Les acteurs de la société civile étaient également présents afin de participer et animer ce débat présentant de vifs intérêts et préoccupations pour chacun d’entre eux.
Dans cette phase de transition démocratique, il a été rappelé à plusieurs reprises comment le pays fait figure d’exception dans le Monde Arabe, notamment en établissant un constat des situations critiques que connaissent d’autres pays comme la Libye, la Syrie, ou encore l’Égypte après le printemps Arabe. La société civile Tunisienne présente de nombreux enjeux et défis à relever et se trouve actuellement être un atout maître de cette construction démocratique. Que ce soit la société civile sous l’ère de la dictature, et l’actuelle société civile, toutes deux comportent des acteurs actifs et présents sur la scène nationale afin de permettre à cette transition post révolutionnaire d’évoluer de manière bénéfique.
Néanmoins, cette société civile présente des équilibres fragiles et instables, et manque de renforcement dans beaucoup de ces actions, notamment dans le domaine associatif. A l’heure actuelle, 18 738 associations sont officiellement recensées en Tunisie selon IFEDA en Mai 2016, et pas plus de 3000 d’entre elles sont actives.
Selon Nour Kaabi, le paysage associatif est très hétérogène et présente des modes de fonctionnement très diversifiés selon les régions, de ce fait, il est très difficile de mettre en place une stratégie effective d’action à l’échelle nationale.
Le problème des associations unipersonnelles à également été évoqué, ce mode de fonctionnement empêchant les transferts de compétences, et de connaissances.
Le problème de la mauvaise connaissance du milieu juridique par les associations et les lourdes procédures administratives auxquelles elles sont confrontées au quotidien, celles-ci étant dignes de procédures purement commerciales, ne sont pas adaptés du tout au milieu associatif et engendrent l’éloignement de certaines associations du système. Les enjeux de développement, politiques, de professionnalisation et de coordination sont donc majeurs.
Cette société en transition présente donc deux enjeux, remis en question à de nombreuses reprises durant ce panel : la question de la réforme constitutionnelle, et comment celle-ci est perçue par les citoyens, ainsi que la question sécuritaire, minée notamment par le terrorisme.
Au sein des acteurs de la société civile, de nombreuses critiques et mécontentements ont été exprimés au sujet de ces enjeux complexes et nombreux qui peinent à évoluer dans un contexte politico-économique très fragile, et le constat d’un grand nombre d’associations utilisant leur statut à des fins politiques et économiques à été soulevé. De plus, le manque de stratégie claire et de fonctionnement dit transparent, notamment avec le gouvernement, est un constat général pour les acteurs de la société civile. Pour conclure, M. Jawhar Ben Mbarek a justement insisté sur l’importance de développer le savoir et de conceptualiser la société civile, en réfléchissant avant d’agir.
Le 16 mars dernier, une table ronde à été organisée par l’association ATP +, en partenariat avec le réseau Mena Rosa, avec la présence d’autres associations œuvrant pour l’égalité, la justice, la lutte contre les comportements à risques, et ayant eu pour thématique “Initiative 0 violence – 0 discrimination à l’égard des femmes et des jeunes filles en régions rurales”. Suite à cette table ronde, une série de recommandations a été élaborée afin d’améliorer la situation critique des femmes et des jeunes filles séropositives en zones rurales.
L’association Tunisienne de prévention (ATP +) est une association fondée en 2014 ayant pour travail de lutter par diverses activités contre le VIH/SIDA en identifiant les lacunes liées à ce problème, en améliorant la prise en charge des minorités en ce qui concerne l’égalité des genres, la santé sexuelle et reproductive, les droits des femmes, la transmission entre mère et enfant en Tunisie. De plus, elle vise à améliorer les conditions de vie de ces personnes pour leur permettre plus de dignité et d’équité. Son action est centrée sur les populations les plus vulnérables, notamment les femmes et les jeunes filles affectées et infectées par le VIH/SIDA, et victimes de violences (mères célibataires, femmes isolées, travailleuses du sexe, femmes sans domicile fixe, femmes isolées dans les zones rurales, …)
Le réseau Mena Rosa est, quant à lui, le premier réseau régional des femmes séropositives de l’Afrique du Nord et du Moyen Orient. C’est une initiative de 7 pays, créée en 2010, avec l’appui financier et technique du bureau régional de l’ONU Sida.
Cette table ronde a permis le partage des expériences de différentes organisations de la société civile Tunisienne contre les discriminations et les violences subies par les femmes séropositives afin d’attirer l’attention sur le vécu critique et difficile de ces femmes, et afin d’œuvrer au mieux dans une réflexion pour de nouveaux mécanismes de protection, mais également pour permettre un renforcement moins négatif de l’image de ces femmes par le peuple Tunisien .
La mise en évidence d’une situation critique pour ces femmes est indéniable. En effet, de par les témoignages et les différents propos recueillis auprès de ces victimes, de nombreux problèmes émergent : le manque d’accès aux médicaments, le traitement non respectueux envers les victimes, la difficulté à soigner les nouveaux-nés après la naissance, le manque d’information au sein des hôpitaux, le mauvais traitement par certains professionnels de santé, la stigmatisation omniprésente de ces victimes, le manque de présence de l’entourage en cas de séropositivité, la violence envers les personnes touchées, … Ces pratiques contraires aux droits de l’homme sont courantes en Tunisie.
Suite à cette table ronde, les participants ont insisté sur l’importance d’investir et de dépénaliser les femmes et les jeunes filles séropositives, en veillant à leur offrir tous les moyens nécessaires afin d’accéder à une vie digne, de cesser la stigmatisation et d’éviter toutes formes de violences, surtout pour celles vivant dans les zones rurales. Pour ce faire, un meilleur financement pour réaliser leur suivi, ainsi qu’une écoute spécifique afin de préserver leur intégrité physique et morale est primordial. La mise en place d’un suivi, passant par un coaching personnel spécifique (renforcement de la confiance personnelle, plus de liberté d’expression, de positivité, …) Enfin, l’insertion sociale est un élément non négligeable à la mise en place de ces aides, passant notamment par la création de petites et moyennes entreprises permettant à ces femmes de gagner en indépendance et de renforcer leur confiance personnelle.
L’Institut supérieur d’Informatique (Association Enactus ISI) a lancé récemment un projet d’aide et de soutien aux différents problèmes liés aux troubles de l’apprentissage. En collaboration Rotaract Rades et AJCA Rades, l’organisme travaille actuellement sur l’abandon scolaire des enfants en Tunisie suite à de nombreux troubles d’apprentissage comme la dyslexie, la dyspraxie, la dyscalculie, … qui engendrent de nombreux cas de rejet de l’apprentissage.
Ces problèmes ont été recensés très nombreux, notamment dans la banlieue Sud de Tunis.
Enactus ISI est une organisation estudiantine quireprésente une communauté dont les membres essayent d’améliorer les vies de certaines personnes nécessiteuses, en leur donnant de leur temps, et de leur énergie pour leur permettre d’arriver à leurs objectifs. Les membres de l’Enactus ISI participent activement aux projets d’entrepreneuriat, et créent des liaisons avec les représentants du monde des affaires, ce qui leur permet d’acquérir de l’expérience ainsi que du savoir faire. Enactus ISI permet ainsi la mise en œuvre d’une nouvelle génération de dirigeants et responsables de la vie sociale. De nombreux projets sont réalisés chaque année en Tunisie grâce à leurs initiatives.
Le projet, intitulé “Dys Care Center” est un projet qui consiste à mettre en place un centre de soutien, une première en Tunisie, pour les enfants scolarisés et non scolarisés, qui ont des troubles de l’apprentissage scolaire pouvant engendrer une éventuelle déscolarisation. Ce projet aide les enfants, en leur proposant un soutien scolaire, des soins spécifiques, des soutiens psychologiques. Ce projet multidisciplinaire est encadré par de nombreux professionnels de santé comme des psychologues, des orthophonistes, des psychomotriciens et des éducateurs spécialisés. De plus, il permettra une prise en charge complète afin de traiter tous les aspects de la maladie afin de permettre à ces enfants de pouvoir poursuivre leur parcours scolaire.
Soutenez ce projet et venez en aide à ces enfants, le dimanche 15 mai 2016 à Dar Bouassida!
تنتظم أيّام 14،13 و15 ماي الجاري فعاليات مهرجان تونس العالمي للفنّ النسوي في دورته الثانية، وذلك بتنظيم من جمعية “شوف أقليّات” بفضاء ماد آرت بقرطاج
“شوفتوهنّ”، شعار المهرجان وعنوانه، جاء نتيجة تساءل ثلّة من النساء حول كيفية الولوج إلى الثقافة والفنّ في ظلّ الوضع الحالي للبلاد. ومن رحم هذا التأمّل، ولدت فكرة تمكين النساء المبدعات في تونس وخارجها من مساحة في المكان والزمان حيث يستطعن تبليغ أصواتهنّ ومشاركة إبداعاتهنّ.
تقول بشرى التريكي، عضو لجنة تنظيم المهرجان، في تصريح ل”جمعيتي” إنّ إدارة “شوفتوهنّ” تلقّت أكثر من 100 ترشّح من 32 جنسية مختلفة للمشاركة في المهرجان في شتّى الأصناف الفنية المبرمجة ، مؤكّدة أنّ الدورة الثانية تحمل في جعبتها العديد من التطورات مقارنة بسابقتها. حيث يمتدّ “شوفتوهنّ 2” على ثلاثة أيام في حين كان بيوم واحد في دورته الأولى. وكذلك الشأن بالنسبة للاتصال والإعلام حول المهرجان، إذ أنّ العاملين على “شوفتوهنّ” قاموا هذا العام بتكثيف الجهود اتّصاليا لتأمين بلوغ المعلومة إلى أكبر عدد ممكن من المبدعات المهتمّات بالترشّح أو مريدي الثقافة والفنون المهتمّين بالحضور والمشاركة.
وتجيب بشرى على سؤال “جمعيتي” حول راهنية تنظيم مهرجان نسوي اليوم في تونس ب”علاش لا؟”، مبيّنة أنّ مهرجانا مماثلا يستمدّ راهنيته من ضرورة فسح مجال أكبر للنساء المبدعات ومنحهنّ مساحة أوسع لعرض إبداعاتهنّ وتبيلغ أصواتهنّ. وأضافت بأنّ لجنة تنظيم المهرجان قد تلقّت عديد الترشحات للتطوّع بغرض السّهر على حسن سير المهرجان وضمان نجاحه.
ويأتي “شوفتوهنّ” في دورته الثانية لمواصلة تذليل العقبات أمام الفنانات التونسيات والأجنبيات على غرار “العنصرية والدّين والنظام الأبوي، والنخبوية، والتقاليد، والتعليم والطّبقية…” وفق بيان للجمعية المنظّمة “شوف أقليات” على صفحة الحدث بموقع الفايسبوك
ويعدّ هذا المهرجان الأوّل من نوعه في تونس والمنطقة. وسيقام على امتداد الأيام الثلاث من عمره معرض للوحات فنية مختلفة وعروض في صنوف فنية مختلفة داخل المنافسة وخارجها. كما سينظّم بالتّوازي مع ذلك عدد من المؤتمرات وورشات العمل والحفلات المسائية
وتجمع المنافسة ستّ فئات فنية أساسية هي الفن التشكيلي والسينما والتصوير الفوتوغرافي والموسيقى وفنون الرّكح والفنون البصرية. حيث ستمنح لجنة التحكيم جائزة عن كلّ فئة إلى إحدى المبدعات المتنافسات، فيما سيقرّر تصويت الجمهور إلى من تؤول الجائزة السابعة الشاملة
وكانت دورة المهرجان الأولى العام الماضي قد انتظمت حول مقولة زياد رحباني:”بعد 5 دقائق من ولادتك ، سيقرّرون إسمك ، جنسيتك ، دينك وطائفتك … وستقضي طول حياتك تقاتل وتدافع بغباء عن أشياء لم تخترها.” في حين ستكون مقولة هذه الدورة “نساء كثيرات جدّا في عدد كبير من البلدان يتحدّثن نفس اللّغة: الصّمت” لأناسويا سينغوبتا
يعرّف “شوفتوهنّ” نفسه على أنّه “مهرجان فنّي قبل كلّ شيء” ولكنّه أيضا ضرب من النّشاط الحقوقي النسوي. هو إذن صرخة نسوية تهتف “أنا هنا” في وجه القوى التّي تحاول إخماد شعلة التحرّر والثورة في كلّ إمرأة توّاقة للإنعتاق، فهل من مجيب؟
Lire ou feuilleter un livre en attendant le métro, tel est le projet lancé par l’association estudiantine internationale présente en Tunisie : AIESEC Médina, intitulé “Lis et laisse autrui lire”.
Dans un premier temps, il s’agira d’installer des présentoirs garnis de livres dans les stations de métros, afin d’inciter les citoyens à lire et passer le temps agréablement en attendant le métro et par la même occasion permettre aux usagers du métro de ne plus subir les retards fréquents des transports en commun Tunisiens.
Ces présentoirs sont actuellement présents dans quelques stations de métro (10 décembre, Bab Saadoun, l’Artisanat, Barcelone), puis, par la suite, le projet sera lancé sur les plages de Tunisie ainsi que dans certains hôpitaux dès le mois de juillet.
Ce projet a, pour le moment été accueilli positivement par la plupart des citoyens Tunisiens, entre curiosité et intérêt, selon Leila Bezzine, membre du comité organisateur du projet.
Ce projet arrive dans un contexte ou de nombreux sondages énoncent le fait est que les Tunisiens ne sont pas des lecteurs assidus et n’accordent pas grande importance à la lecture et aux livres en général. En effet, selon un sondage réalisé par Emrhod Consulting en 2015, 79% des Tunisiens ne possèdent pas de livres autre que le Coran ou des magazines, 8% seulement ont acheté un livre pendant ces 12 derniers mois, et 81% n’ont lus aucun livre en entier lors de cette période en dehors du Coran).
في تونس العميقة وجوه عذراء ماتزال… 100 وجه وصوت لا يعرفه التونسيون أو تناسوه. ستجدهم إن قصدت مقرّ المرصد الوطني للشباب معلّقين على جدران القاعات الكبرى يطالعونك في صمت. وجوه من بلادي لا تخش من الوطن سوى النسيان ولا تطلب سوى الحقّ في الحياة.
لزائر “ماتنسوناش” أن يبصر بعينه ويقرأ بقلبه ما تقوله عينا طفل في ريف القيروان لا يجد ماء صالحا للشرب في مدرسته ولا بيته، وتجاعيد أمّ في أرياف نابل تصنع بيديها أحذية فاخرة ليبيعها المستثمر الأجنبي ب90 يورو وينقدها مقابلها 700 مليم، وتنهّدات أب في أرياف سيدي بوزيد لا يجد في منطقته مستوصفا مجهّزا يصطحب إليه إبنته المريضة. كلّ ذلك الكلام تقوله الصور التي التقطها علي جابر وزهير أحمدي ومحمد الرقي لينقلوا في مظاهرة صامتة ما لم يخرج أصحاب الصور في مظاهرات ليقولوه. الحق في الحياة، وفي الماء، وفي الصحّة، وفي الكرامة مطالب قد تبدو لوهلة أمرا بديهيّا لكنّ توثيق غيابها في صور لم يدع مجالا للشكّ في أنّ الوطن الّذي يجمعنا يقسو في كثير من الأحيان على أبنائه.
“ما تنسوناش” مشروع تصوير فوتوغرافي من تنفيذ الجمعية التونسية للإعلام البديل والمؤسسة الأوروبية من أجل الديمقراطية. وهو عبارة عن 100 قصّة فوتوغرافية ألتقطت في 40 منطقة موزّعة على كامل التراب التونسي. وتتمحور حول 8 مواضيع أساسية هي الماء، والمرأة، والبنية التحتية، والتلوّث والحالات الاجتماعية، والمواقع الأثرية المهملة، والتعليم والثقافة، ومستقبل الطفولة.
وقد تمّ إنجازالمشروع على مرحلتين هما أوّلا العمل الميداني الّذي خصّص للتصوير طيلة 3 أشهر، وثانيا الجزء التقني المتمثّل في انتقاء الصّور وطباعتها والتحضير للمعرض الّذي جاب ولايزال عدّة مناطق وعدّة دور شباب في مختلف الولايات التونسية.
يقول زهير أحمدي، أحد مصوّري “ما تنسوناش” ل”جمعيتي” إنّه وزملاءه قد اشتغلوا على الصورة الصحفية التلقائية دون أيّ إخراج وتعمّدوا إرفاقها بنصوص قصيرة للإجابة عن بعض الأسئلة التي تطرحها كلّ صورة. صور يقول زميله علي جابر إنّ لها قيمة توثيقية ستترسّخ بعد 10 سنوات وأكثر وبالتّالي فإنّ الجهد الّذي بذل من أجلها لن يذهب سدى.
فكرة المشروع يواصل عليّ جاءت “من منطلق وجود مئات التونسيين المهمّشين الّذين لم يخرجوا يوما في مظاهرة للمطالبة بحقوقهم المغيّبة، فرأينا أن نقوم بالتقاط لحظات من حياتهم.” ويضيف “جبنا المناطق التي تستغلّ عادة في الحملات الانتخابية ثمّ تنسى وأردنا أن نقوم بالمعرض الأوّل في مقرّ مجلس النوّاب قصد إحداث ضغط نفسي وأخلاقي على نوّاب تلك الجهة غير أنّ إدارة المجلس لم تردّ على مطلبنا سواء بالقبول أو بالنّفي”.
تقول منى الطرابلسي رئيسة الجمعية التونسية لللإعلام البديل إنّ الشخوص الظاهرة في الصّور لا تظهر لتستجدي عطفا بل لتبيّن في أنفة أنّها تفتقر إلى حقوقها الأساسية، وإنّ هناك صورا ألتقطت لم يتمّ إدراجها في المعرض لطابعها الصّادم”، مضيفة “صحيح أنّنا قمنا بعمل جيّد لكنّنا لا ندّعي تقديم الحلول لكلّ الحالات الإنسانية التي قدّمناها”.
“ماتنسوناش” سيواصل ترحاله عبر ربوع تونس من قفصة إلى نابل فصفاقس، محاولا في كلّ محطّة أن يذكّر زائريه بأنّ في تونس من يكابد مشاقّ الحياة في صمت ولا يطلب سوى أن يرى فيسمع فلا يعود مصيره النّسيان.
“المرأة العاملة في القطاع الفلاحي بولاية سيدي بوزيد بين الحق والإنتهاك” عنوان دراسة ميدانية أنجزتها أكاديمية شباب راصد لانتهاكات حقوق الإنسان تحت إشراف الجمعية التونسية للحراك الثقافي وبالشراكة مع الرابطة التونسية للدفاع عن حقوق الإنسان فرع سيدي بوزيد والاتّحاد الجهوي للشغل وبالتّنسيق مع الشبكة الأورومتوسطية لحقوق الإنسان.
وبيّن رئيس جمعية الحراك الثقافي رياض العبيدي في تصريح ل”جمعيتي” أنّه قد سبق الدراسة تكوين لعشرات الشباب في العمل الميداني وهم فريق عمل موزّع على مختلف معتمديات ولاية سيدي بوزيد. حيث تمّ مطالبة كلّ متدرّب بتنفيذ استبيان مع حوالي 50 إمرأة عاملة في الجهة، قبل أن يتمّ تجميع كلّ نتائج الإستبيان وعرضها على أساتذة مختصّين لتحديد مخرجات الدراسة.
الدّراسة التي شملت 996 إمرأة عاملة في القطاع الفلاحي بسيدي بوزيد امتدّت بين ديسمبر 2015 وجانفي 2016. وقد ارتكزت على مهجية تجمع بين عدّة جوانب هي كالتالي: جانب نظري تكويني عبر القيام بدورات تدريبية حول حقوق المرأة العاملة في القطاع الفلاحي وجانب تطبيقي ميداني من خلال القيام باستبيان يستهدف العاملات في القطاع الفلاحي بسيدي بوزيد وجانب دراسي عبر تحويل مخرجات الاستبيان إلى معطيات خرائطية وبيانية. حيث تمّ الإعتماد على المقاربة البيانية لضمان نجاعة الدراسة عبر الجمع بين الجدية العلمية وتبسيط المعلومة وإمكانية توظيفها وسرعة استقرائها ثمّ التحليل والتثمين والتوظيف من خلال طرح الأسئلة على الأطراف المعنية والمتدخّلة والمسؤولة في معالجة موضوع المرأة العاملة في القطاع الفلاحي، وفق ما جاء في الدّراسة.
وقد وقع الإختيار على ولاية سيدي بوزيد لإجراء الدراسة باعتبارها تشهد تحوّلات هيكلية في بنيتها الاقتصادية من الاقتصاد الرعوي إلى الاقتصاد الفلاحي العصري، إضافة إلى أنّها أكثر الولايات التي تعاني البطالة و داعيات الاختلال التنموي في تونس.
وشملت الدّراسة التي أجراها شباب من الجنسين الانتهاكات الممكنة لحقوق المرأة العاملة في القطاع الفلاحي انطلاقا من الانتداب وساعات العمل والأجور والعطل مرورا بسوء المعاملة والتحرش الجنسي والنقل والاستقرار في العمل وصولا إلى الضمان الاجتماعي والصحة والسلامة المهنية والتدريب المهني الفلاحي والحق النقابي.
وتمّ التركيز أثناء العمل على ترسانة مكوّنة من المواثيق الدولية الضّامنة للحقوق الاقتصادية والاجتماعية وفي مقدمتها العهد الدولي الخاص بالحقوق الاقتصادية والاجتماعية والثقافية واتفاقيات منظمة العمل الدولية التي صادقت عليها الجمهورية التونسية فضلا عن اتفاقية الأمم المتحدة للقضاء على جميع أشكال التمييز ضد المرأة (سيداو). وكذلك التشريعات الوطنية التي تكفل هذه الحقوق و خاصة الدستور التونسي ومجلة الشغل والاتفاقية الإطارية المشتركة في القطاع الفلاحي بين الاتحاد العامل التونسي للشغل و الاتحاد التونسي للفلاحة والصيد البحري لسنة 2015.
غير أنّ مخرجات الدراسة أثبتت أنّ هذه الترسانة من الحقوق، إضافة إلى ما يزعم من أسبقية تونس في ضمان حقوق المرأة على المستوى التشريعي، لا تزال في أغلبها حبرا على ورق خاصّة إذا تعلّق الأمر بالمرأة الريفية عموما و العاملة في القطاع الفلاحي على وجه الخصوص، أين تنتهك الحقوق بالجملة في ظل غياب تام للدولة الجهة المسؤولة عن إعمال هذه الحقوق وتفعيل هذه التشريعات ومحدودية اهتمام منظمات المجتمع المدني والنقابات المعنية بهذا القطاع غير المنظم، حسب ما جاء في بيان لجمعية الحراك الثقافي على موقعها الرّسمي.
حيث بيّنت الدّراسة الميدانية أنّ الانتداب في العمل الفلاحي لا يزال خارج أطر القنوات الرسمية وبطرق تقليدية ودون أي عقد يضبط التزام كل من المؤجر والمرأة العاملة في القطاع الفلاحي. كما أظهرت انتهاكا واضحا لحقّ المساواة في الأجر فعلاوة على أن جميع المستجوبات صرّحن أنهن يتقاضين أجرا دون 13د، كشفت الدراسة أيضا عن تمييز في الأجر بين النساء والرجال في نفس العمل ونفس المهمة بلغ 99,2 ℅ وأنّ 99,5 % من النساء المستجوبات لا يتحصلن على أي منحة.
وفيما يلي بعض مخرجات الدراسة بالأرقام:
–الضمان الاجتماعي:97,9 % من العاملات لا يتمتعن بتغطية اجتماعية.
–العطل الممنوحة للمرأة العاملة في القطاع الفلاحي:صرّحت 10% من النساء المستجوبات بحرمانهنّ من العطلة الأسبوعية لأسباب مختلفة أهمّها عدم استرسال أيام العمل.
–الصّحة و السلامة المهنية: صرّحت 36,1 % من المستجوبات أنهن يمارسن عمل يمثل خطورة على الصحة.
–التكوين المهني للمرأة العاملة في القطاع الفلاحي: 99℅ من النساء لم يتلقّين أي تكوين سابق و48 ℅ منهنّ تلقّين تكوينا بسيطا أثناء العمل.
–العلاقة بين أطراف الإنتاج و الحق النقابي: 43,3 % من المستجوبات عبّرن عن استعدادهن للانضمام إلى نقابة و 35,8 % من العاملات صرّحن أنّهن لا يعترضن على تشكيل نقابة.
–ظروف النقل: صرّحت 76% من المستجوات أنّ ظروف نقلهنّ رديئة جدّا في حين تعتبر 2% منهنّ فقط أنّ ظروف نقلهنّ للعمل في الضيعات الفلاحية جيدة جدّا.
–المعاملة و تنوّع أشكال الاعتداء:التعرّض للتحرش الجنسي والمضايقة: 8,2 ℅والتعرّض للعنف اللفظي والمادي: 16,9 ℅.
ولئن أثبتت هذه الدّراسة انتهاكا لحقوق المرأة العاملة في سيدي بوزيد، فإنّه لا مناص من إنجاز دراسات أخرى في سائر المناطق الفلاحية في البلاد لإثبات ما تكابده هذه الفئة العمّالية من معاناة يومية. غير أنّ كلّ دراسة يجب أن تكون متبوعة بتظافر مجهودات هياكل الدّولة ذات الصّلة وفعاليات المجتمع المدني قصد إيجاد الحلول ووضع آليات التدخّل الضرورية لوقف الانتهاكات وإرساء اقتصاد اجتماعي وتضامني.
افتتحت منظّمة إندا العالم العربي أمس الثلاثاء 12 أفريل 2016 فضاء جديدا مخصّصا لبعث المؤسّسات لفائدة شباب الأحياء المهمّشة أطلقت عليه إسم “الكاهنة”، وذلك بمناسبة عودة المنظّمة إلى مقرّها القديم بحيّ التحرير.
حيث أكّدت السيدة أسماء بن حميدة، مؤسّسة إندا والمديرة التنفيذية لإندا تمويل، على أهمّية الدّور الّذي اضطلعت به المؤسّسة منذ ما يزيد عن 25 سنة وخاصّة بعد جانفي 2011 على مستوى دعم الشباب التونسي الرّاغب في بعث مشاريعه الخاصّة. وبيّنت أنّ حلم إندا يتمثّل في تمويل 100 ألف باعث مشروع.
من جهتها، أعربت سفيرة سويسرا السيدة ريتا آدم عن فخرها بنجاح الشراكة مع “إندا” وتمكّن هذه الأخيرة من دعم 10 آلاف باعث مشروع حتّى الآن، مؤكّدة على وقوف الكونفدرالية السويسرية إلى جانب تونس في مجال التشغيل والتنمية.
وقد استعرض عدد من المتمتّعين بتمويلات من “إندا” تجاربهم الناجحة أمام الحضور داعين كلّ الشباب الحالم ببعث مشروعه الخاصّ إلى الحذو حذوهم.
وتضع إندا على ذمّة روّادها الّذين قد أطلقوا لتوّهم مشاريعهم الخاصّة مكاتب عصرية وشبكة انترنت وقاعة اجتماعات. وتمكّنهم من ورشات عمل ودورات تدريبية ومرافقة واستشارات قانونية وإدارية والتوجيه نحو مصادر التمويل وفرص الاستثمار. أمّا الّذين قاموا بالفعل ببعث مشاريعهم، فتقوم المنظّمة بمرافقتهم خلال السنوات الأولى لضمان الديمومة من خلال تطوير المهارات في التقييم الذاتي للمشروع، وتقديم الخبرة والاستشارة لتجاوز العراقيل ودعم التسويق للمنتجات أو الخدمات والترويج لها.
ويهدف فضاء “الكاهنة” ومن ورائه مؤسسة إندا العالم العربي إلى نشر ثقافة المبادرة ودعم المشاريع الصغرى كآلية للتنمية الجهوية والاستقلالية الاقتصادية للشباب. على أن تكون الأولوية للمشاريع المركّزة في الأحياء الشعبية والمناطق الريفية، والمجدّدة، وذات الطاقة التشغيلية العالية وذات الأثر الإجتماعي والبيئي.
احتضن فضاء “بشيرة آرت” بسبّالة بن عمّار من 5 إلى 8 أفريل الجاري فعاليات لقاء التشبيك وتعزيز القدرات الّذي نظّمته الجهات الرّاعية لمشروع “ساوث ميد سي في” (الثقافة للجميع). حيث قام ممثّلو 12 جمعية تونسية ومغربية وجزائرية بتقديم مشاريعهم المموّلة في إطار البرنامج الإقليمي “ثقافة ميد” (Med Culture) المموّل بدوره من طرف الاتّحاد الأوروبي.
وقد قدّم ممثّلو 6 جمعيات تونسية متمتّعة بتمويل “ساوث ميد سي في” مشاريعهم الّتي تهدف إلى تقريب الثقافة من الجميع. وهي على التوالي مشروع “لنكتب الفصل القادم القادم” لجمعية تونس الفتاة بأركانه المتراوحة بين أكاديمية للقصّة والشعر وأكاديمية للمناظرة وملتقى يراع للأديبات الناشئات ونشر كتاب جماعي. ومشروع (Sail) أي شراع لجمعية مسار للثقافة البديلة الهادف لتمكين الأطفال من وسائل إبداعية فنّية يحمون بها أنفسهم من العنف والتطرّف. ومشروع “مدى للموسيقى ضدّ الإعاقة” لجمعية الأنس بسوسة والّذي يعمل على تسخير الموسيقى أداة للصغار المكفوفين للتعبير والإبداع. ومشروع “نوادي السينما 2.0” الذّي تشرف عليه الجامعة التونسية لنوادي السينما ويرنو إلى إيصال السينما للجميع وفي كلّ الجهات. ومشروع “الملتقى الدولي للصورة الفوتوغرافية” بغار الملح ة لجمعية التنمية البيئية والحوار الثقافي. وأخيرا مشروع “ديبّو 52” لجمعية تعبير والّذي يدعم الفنّانين في كلّ من تونس ولبنان بالوسائل التقنية واللوجستية قصد تعزير دور الفنون في إحداث التغيير في المجتمعات.
وحضر اللّقاء كلّ من المنسّق العامّ لمشروع الثقافة للجميع “طوني كوتس” وممثّلة اللّجنة الألمانية لدى الاتحاد الأوروبي “كريستين ميركل” إلى جانب عدد من أعضاء تنسيقية المشروع في منطقة جنوب المتوسّط.
“الثقافة للجميع” مشروع غير ربحي مموّل من طرف الاتحاد الاوروبي يهدف إلى تمكين الجميع من الثقافة وتعزيز التعاون بين الجمعيات في إطار التشبيك. وقد تحصّلت 19 جمعية في دول جنوب متوسطية مختلفة على تمويل لمشاريعها الثقافية بمقتصى الدعوة الأولى إلى الترشح في أت 2015، وسيتمّ فتح باب الترشحات مرّة أخرى في أوت المقبل.