« Les libertés et droits individuels doivent être protégés par les autorités tunisiennes qui doivent s’opposer à toute tentative de les compromettre pendant le mois de Ramadan ». Ainsi a commencé la lettre ouverte du Collectif pour la défense des libertés individuelles, adressée aux autorités tunisiennes.
Face à l’augmentation des discours de haine et des menaces contre les libertés de conscience, de religion, d’opinion et d’expression, et face aux textes flous sur l’atteinte aux bonnes mœurs et à un ancien circulaire utilisé pour la condamnation des non jeûneurs, une trentaine d’associations et plusieurs citoyens appellent les autorités à cesser toutes les violations des libertés individuelles et prendre les mesures nécessaires pour protéger tous les citoyens tunisiens sans exception.
Cet appel vient répondre à la lettre du Mr le ministre de l’intérieur à l’Assemblé des Représentants du Peuple dans laquelle il a invoqué le premier article de la constitution, les menaces terroristes et la situation sécuritaire du pays, et ce pour justifier les restrictions exercées souvent contre les libertés individuelles, ainsi que la mise en vigueur du Décret 1981 qui interdit l’ouverture des cafés et des restaurants pendant ramadan.
Pour appuyer son appel, le Collectif pour la défense des libertés individuelles a lancé la campagne ROMDANKOM HORRIA pour rappeler la nécessité de respecter les textes constitutionnels garantissant les libertés individuelles et les libertés confessionnelles.
بمناسبة شهر رمضان يطلق الإئتلاف المدني من أجل الحريات الفردية حملة "رمضانكم حرّية" للتذكير بأنّ الحريات الفردية عامّة وحرّية الضمير خاصّة هي حقوق مضمونة لكل التونسيّين والتونسيّات ومنصوص عليها في الدستور التونسي#رمضانكم_حرية
#Mouchbessif ou #Fater sont deux hashtags à travers lesquelles nombreux citoyens expriment leur mécontentement des répressions que subissent les non jeûneurs. Ils se sont mobilisés aussi pour défendre leurs droits et leur liberté de ne pas jeûner, et pour dénoncer la discrimination entre étrangers et tunisiens, surtout dans les cafés des lieux touristiques avec l’absence d’un texte ou une loi le justifiant.
De son coté, le comité supérieur des droits de l’Homme et des Libertés fondamentales a publié un communiqué dans lequel elle appelle au respect des articles 6, 21 et 49 de la Constitution et condamne les déclarations du ministre de l’Intérieur incitent à la violation des libertés individuelles. Le comité invite par ailleurs les autorités à prendre les mesures nécessaires pour faire face à ces violations et affirmer leur rôle de garant des libertés individuelles
تحت هذا العنوان أصدرت التنسيقيّة الوطنية للحركات الاجتماعية بيانها الذّي ندّدت فيه بإستعمال القوّة العامّة ضدّ أهالي مدينة جلمة من ولاية سيدي بوزيد متابعة أنّ الهجمة الشرسة على معتمدية جلمة التي انطلقت بأمر مباشر من والي الجهة صباح هذا اليوم تتنافى مع حقّ الدّستوري للمواطنين و الذّي يكفل لهم التمتع بالماء الصالح للشراب و للزراعة.
و كان سكّان مدينة جلمة قد واجهوا الكثير من التهديدات التي قابلوها بالرّفض عبر تنظيم تظاهرات و مسيرات سلمية جابت كل المنطقة. غير أنّ الحكومة جابهتهم بأساليب قمعيّة أغرقت المنطقة بشتى أنواع الغاز والرش طالت المنازل والمعاهد وحتى رياض الأطفال
و قد أكّدت التنسيقيّة في بيانها على :
-الدعم الكلي لموقف اهالي جلمة و مكونات المجتمع المدني بها في الدفاع عن حقها في الوجود.
-دعوة كل نشطاء الحراك الاجتماعي للتظاهر نصرة لجلمة وتنديدا بالقمع
-تحميل السلطة المحلية الجهوية والمركزية مسؤولية أي تطور محتمل
-المطالبة بسحب التعزيزات الأمنية من المدينة
-الاستعداد لخوض كل المعارك الاجتماعية ميدانيا مع اهالي جلمة و بقية الجهات المنكوبة.
-الانخراطنا في الاضراب العام الذّي ستعيشه المدينة اليوم 15 ماي.
من ناحية أخرى أيضا أصدر المرصد التونسي للمياه البارحة بيانا يستنكر ما يحدث في جلمة نستعرضه كاملا في ما يلي :
تشهد مدينة جلمة (ولاية سيدي بوزيد) منذ أيام إحتجاجات على خلفية إشكال ربط بئر “جلمة 9 – السوايبية” و التي تمّ حفرها من طرف الشركة الوطنية لإستغلال و توزيع المياه منذ سنة 2014. و تعطّل إستغلالها بسبب مخاوف الأهالي من إستنزاف المائدة المائيّة المحيطة بها في ظلّ نضوب عديد الآبار و الصعوبات التي يواجهها صغار الفلاحين و كذلك النقص الفادح في مياه الشرب بالجهة.
و في منعرج خطير، شهدت المدينة صباح يوم الإثنين 14 ماي 2018 تدخّلا قمعيّا واسعا على المعتصمين و المحتجّين ممّا أدّى إلى إصابة العشرات و إيقاف العديد منهم من طرف قوات البوليس.
و أمام هذه الوضعيّة و نظرا لهذه التطورات، يهمّ المرصد التونسي للمياه أن يعبّر عن :
رفضه التّام للحلول الأمنيّة في التعاطي مع إحتجاجات الأهالي من أجل حقّهم في الماء
تضامنه المطلق مع أهالي جلمة و بقيّة جهات البلاد المعطّشة في دفاعهم عن حقّهم في الماء.
مطالبته بإطلاق سراح جميع الموقوفين و إيقاف جميع التّتبعات العدليّة ضدّهم.
دعوته إلى إنتهاج لغة الحوار لحلّ مشاكل المناطق المحرومة عوضا عن إستعمال القوّة و رمي الإتهامات جزافا على الأهالي.
تذكيره لمن يهمّه الأمر أنّ آبار مائدة ” سبيطلة – جلمة ” توفّر 96000 متر مكعّب من المياه يوميّا، نصيب ولاية سيدي بوزيد منها 21000 متر مكعب و الباقي يتم تحويله إلى ولاية صفاقس. و أنّ البئر محلّ الخلاف ستوفّر بعد تشغيلها 5184 متر مكعّب يوميّا.
تأكيده على أنّ الماء ثروة وطنيّة وجب الحفاظ عليها و توزيعها بعدالة بين الجهات.
دعوته كلّ القوى المدنيّة و الإجتماعيّة و السّياسيّة لتحمّل مسؤولياتها في إسناد تحرّكات الأهالي بعديد الجهات المعطّشة من أجل حقّها في #الماء الذي لطالما قيل أنّه مضمونا في الدّستور التونسي و عديد المواثيق الدّولية.
يشار في الختام أنّ قرابة ال20 منطقة في مدينة جلمة (حوالي 500 عائلة ) لا تزال دون ربط بالمياه الصّالحة للشّراب !
En vue du bon déroulement des élections municipales en Tunisie, une mission d’observation électorale a été déléguée par l’Union Européenne sur invitation de l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE) et du Gouvernement Tunisien. Composée de 28 observateurs répartis dans les 24 gouvernorats, cette mission d’observation électorale (MOE) aura pour but de suivre le déroulement du scrutin ainsi que la compilation des résultats.
Pour se faire, cette mission sera dirigée par le chef observateur Fabio Massimo Castaldo, membre du parlement européen. Il sera accompagné d’une équipe de 8 experts en matière électorale, de 28 observateurs de longue durée dans un premiers temps et de 28 observateurs de courte durée dans un second temps, qui les rejoindront début mai. Cette équipe sera constitué d’un chef observateur adjoint, un analyste électoral ,un analyste juridique,une analyste politique,une analyste des médias,un analyste des données,une coordinatrice des observateurs et d’une attachée de presse.
La MOE sera renforcée par une délégation du Parlement Européen et par des diplomates de la délégation de L’Union Européenne et des Etats membres en poste en Tunisie.Le jour des élections la MOE comprendra une centaine d’observateur venus des Etats membres de L’UE, de Suisse ,de Norvège et du Canada. Tous les observateurs sont tenus de rester impartiaux et de respecter le code de conduite des observateurs de L’union européenne et le code de conduite élaboré par L’ISIE et sont tenus de respecter les lois Tunisiennes.
La MOE sera chargée de l’évaluation approfondie impartiale et à long terme du processus électoral au regard des normes internationales pour les élections démocratiques, ils observeront si le processus électoral est conduit conformément au cadre juridique tunisien et dans quelle mesure les lois nationales permettent le respect des obligations régionales et internationales de la Tunisie.
Un rapport contenant les premières observations et conclusions de la MOE sur le processus sera présenté deux jours après le scrutin dans une conférence de presse. Ce rapport sera exposé aux autorités et au public quelques semaines après la proclamation des résultats. Il comprendra une évaluation plus approfondie du processus électoral ainsi que les recommandations pour les scrutins à venir.
L’Organisation internationale du Travail (OIT) remercie l’ensemble des associations candidates ayant soumis des propositions dans le cadre de l’appel à projets « Appui aux projets de l’Economie Sociale et Solidaire dans les quatre gouvernorats du Nord-Ouest » lancé du 20/10/2017 au 15/12/2017 par le projet PROMESS, financé par le Royaume des Pays-Bas et mis en œuvre par l’OIT en partenariat avec le Ministère de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, et annonce la liste des projets sélectionnés suite à l’examen rigoureux par les comités régionaux de sélection au niveau de chaque gouvernorat des dossiers de candidatures.
Résultat de la sélection : Au total 32 projets proposés par 28 associations ont été sélectionnés sur un total de 80 associations candidates. La liste des associations ainsi que des projets sélectionnés par gouvernorat figurent dans le tableau suivant :
Gouvernorat de Siliana
Groupement Femmes artisanales – Makthar / Les PAM : Vecteur de promotion de l’ESS et de l’écotourisme: Association de Développement Al Wifak Bargou- Siliana
Autonomisation sociale et économique des artisans de BouAbdellah: Fondation Tunisienne pour le Développement Communautaire FTDC
Appui à l’élevage apicole – Rouhia: Association Fidélité pour le Développement et la Promotion Rouhia -AFDP El Rouhiya
Apiculture sources de revenus verts – Kesra: Les Aventuriers pour le développement Siliana)
Petite entreprise agricole”Grand Avenir” Laaroussa: Association THABBORA Culture et Environnement
Transformation artisanale du lait: Association développement sans Frontière Rouhia (ADSF Rohia)
Production Cire d’abeilles et élevage reines: Association la Voix des Jeunes du KRIB
Gouvernorat du Kef
Création d’un centre de promotion culturel, touristique et artisanal: Association de sauvegarde et de développement de la Médina du Kef
Création d’une miellerie moderne: Association Bio El Kef
Appui aux élevages de poulet de ferme et de cailles: Association de développement Al Baraka Nebeur
Promotion de l’emploi local autour des activités d’apicultures: Association pour la promotion de l’emploi et du logement APEL
Contribution à la valorisation des petits élevages apicoles pour les femmes rurales: sociation INSAF El Kef du développement durable
Ta MaMat (Apiculture): Association Horizons El Kef pour le développement intégral AHKDI
Renforcement des capacités du GDA de Takrouna ( PAM): Association Formation -Emploi des femmes et des jeunes en milieu rural du Kef
La voie durable de la Femme artisane (Transformation de laine): Association des Artisanes de Tejerouine
Gouvernorat de Jendouba
Valorisation des produits de terroir Produits forestiers non ligneux: Association de l’appui à l’investissement, au développement et l’environnement à Ain drahem AIDE
Elevage caprin et fromagerie: Association Khemir Environnement et développement AKED
Poulet de ferme: Association pour la promotion de l’emploi et de logement APEL
Promotion de l’innovation apicole au Nord-ouest: Association Namaa Fernana
Elevage ovin et production laitière: association Rayhana pour femmes de Jendouba
Apiculture : Unité collecte recyclage cire: Association pour la protection de la nature et de l’Environnement de Ghardimaou APNEG
Atelier de sculpture sur bois: Association Khir et Khemir pour tourisme alternatif et développement durable AKKTADD
Poulet de ferme: Association BULLAREGIA
Gouvernorat de Beja
Poulet de ferme: Association pour la promotion de l’emploi et de logement APEL
Unité de conditionnement du miel / Production de miel: Association Nationale pour la Création et Développement Béja(Ex Association nationale de créativité en industries artisanales)
Valorisation des produits agroforestiers: Association de Développement intégré et Durable à Béja ADID
Unité d’hébergement, de restauration biologique (Biotourisme): Association de sauvegarde de la nature et de l’Environnement et du Développement Durable à Nefza ASNEDDN
Produits agro-alimentaires traditionnels (Jus, confiture..): Association INMAA Testour
Valorisation du cire gaufré: Association pour la protection de l’Environnement de Béja APEB
A l’approche des élections municipales 2018, 2074 listes électorales débuteront la campagne électorale samedi prochain, 14 avril. Dans ce cadre, Mourakiboun lance l’application Baladiyati 2018.
Elle permet aux citoyens de suivre les campagnes électorales des élections municipales 2018. L’application met à la disposition de ses utilisateurs différentes informations sur les listes électorales dans tout le pays.
Pour faciliter l’accès à l’information, l’application permet de sélectionner la liste recherchée selon l’emplacement (gouvernorat, communauté), et selon le type de liste (liste partisane, liste de coalition ou liste indépendante). Baladiyati 2018 affiche des informations complètes et vérifiées: nom de la liste, type de la liste, président de la liste, les candidats, le programme électoral..
Initiée par le réseau Mourakiboun en partenariat avec Democracy International, l’application Baladiyati 2018 est téléchargeable gratuitement, disponible en version Android à travers ce lien
A l’occasion de son septième anniversaire, I Watch présente le projet et la nouvelle plateforme I-Assist.
I Watch a présenté au public le projet et la plateforme I-Assist lors d’une conférence de presse organisé le 21 mars
Le projet I-Assist vise à renforcer le processus de la décentralisation en Tunisie et à appuyer la transparence et l’intégrité dans la gouvernance locale, et ce à travers un contrôle et un suivi efficaces des administrations régionales et locales, et un engagement et participation réels de la société civile locale.
Suite à la réussite du projet dans une première phase au niveau des gouvernorats du nord ouest, I Watch a choisi d’étendre l’impact de ce programme qu’elle a développé pour atteindre les 20 gouvernorats du pays, outre le grand Tunis. Avec le support du MEPI et l’Union Européenne, I Watch apportera au cours des deux prochaines années, un soutien financier et technique aux associations et aux organisations partenaires, avec une allocation de 600 000 dinars.
I-Assist est composé essentiellement de 3 étapes: I Watch assurera d’abord la formation des associations en observation des élections. Un appui technique et financier sera fourni au profit de ces derniers pour la mise en place des différentes dispositions de fonctionnement. I Watch accompagnera ensuite les associations partenaires dans l’observation électorale.
Par ce projet, I Watch œuvre à partager son expérience dans la dans la lutte contre la corruption avec d’autres organisations de la société civile et à leur passer son expertise dans l’observation des élections municipales et le renforcement du processus de décentralisation. En effet, I Watch se concentrera sur le contrôle financier des campagnes électorales pour les prochaines élections municipales, et les associations partenaires auront la mission d’observer et de contrôler les différentes étapes des élections dans tout le pays.
La plateforme d’E-Learning I-Assist
Composante essentielle du projet, la plateforme I-Assist vient appuyer la décentralisation et l’accès à l’information. Première plateforme d’E-Learning destinée aux différents acteurs de la société Civile en Tunisie, la plateforme I-Assist met à la disposition de ses utilisateurs des cours sur 3 différents modules: les Elections, la Lutte Contre la Corruption/Gouvernance et Soft Skills. Les cours sont disponibles en niveau débutant ou avancé, et sont suivis par des questions Quizz pour évaluer les connaissances acquises.
Une bibliothèque est aussi à la disposition des utilisateurs de I-Assist. Elle contient essentiellement des guides sur l’opération électorale, la participation aux élections, l’observation.. destinées aux jeunes, organisations, experts et médias. Afin d’encourager les interactions entre les utilisateurs et créer un espace d’échange d’idées et de propositions, un forum est dédié aux débats. Les utilisateurs peuvent y partager leur expériences et y discuter des sujets et des thématiques liés aux élections, à la décentralisation et à la gouvernance locale
Le jeudi 8 mars, a eu lieu la journée de lancement de la plateforme Expertes Tunisie, organisée par l’Ambassade de France en Tunisie, en partenariat avec le groupe Egaé, l’association Jamaity, l’ATFD, Huffpost et le CREDIF.
130 femmes expertes de tous les domaines ont été réunies lors du “Forum des expertes”, qui s’est tenu de 9h à 16h, pour une journée de formation au média-training et de mise en réseau, visant à renforcer leurs qualifications et à contourner l’auto-censure.
L’après-midi a été marqué par la tenue de deux tables rondes, autour de la participation des femmes dans les médias. Inauguré par l’Ambassadeur de France en Tunisie, Olivier Poivre d’Arvor et animé par Myriam Belkadhi, le premier panel a rassemblé 4 femmes représentantes des différentes organisations; Nour Kaabi de Jamaity, Mounia Ben Jemia de l’ATFD, Sonia Ben Djemia du Credif et Caroline De Haas du Groupe Egaé. Une deuxième table ronde a été ensuite animée par Semia Cherif du Huffpost, mettant à l’honneur 3 expertes de différents domaines; Khaoula Ben Mansour, Feryel Mbarki et Khansa Bouasida.
Les débats furent riches en échange sur des questions liées aux inégalités professionnelles de genre, notamment, sur la sous-représentation des femmes dans les médias audio-visuels “Les femmes sont fortement sous- représentées dans les médias tunisiens et leur présence ne dépasse pas les 11% contre 89% d’hommes, révèle une étude de la HAICA, intitulée “Place et représentation des femmes dans les fictions télévisuelles”. Selon cette même étude, l’image de femme dans les médias est également mal représentée et fait l’objet d’une infériorisation via de nombreux stéréotypes: la femme démoniaque, victime, femme hyper- émotive, matérialiste, en position de faiblesse, et en situation d’échec.
Ce n’est pas un hasard si le lancement a coïncidé avec la Journée internationale des droits des femmes. ExpertesTunisie, est créé pour lutter contre ces inégalités et le manque de visibilité des femmes dans les médias en recensant plusieurs centaines de femmes chercheuses, professionnelles et responsables d’associations dans différents domaines.
Ayant comme ambition de favoriser la place des expertes dans les médias, Expertes-Tunisie.com est un moteur de recherche à destination des journalistes. Chaque experte dispose d’une fiche personnelle comprenant sa biographie résumée, ses publications mais également ses passages médias, permettant aux journalistes d’accéder à leurs coordonnées complètes en s’accréditant sur le site.
Vous êtes chercheuse, professionnelle ou responsable d’association en Tunisie ? Dites Oui aux médias et rejoignez la plateforme en s’inscrivant, dés maintenant, par ici:http://bit.ly/2HsIYVj
L’organisation Democracy Reporting International (DRI) a organisé une série de rencontres et débats à Tunis et dans les régions sur la Cour constitutionnelle et l’importance du rôle qu’elle joue dans la garantie de la primauté effective de la Constitution. Ces rencontres étaient l’occasion de présenter au public la Cour constitutionnelle, sa composition, ses compétences et ses fonctions, mais également d’appeler à l’urgence de sa mise en place.
Rencontre sur la Cour constitutionnelle organisée par Democracy Reporting International, à Tunis
En effet, la Cour constitutionnelle est fondamentale pour le processus de la justice transitionnelle. Cependant, trois ans après l’adoption de la loi organique n°2015-50, cette instance judiciaire tarde toujours de voir le jour et de commencer ses activités. L’élection de ses membres par l’Assemblé des Représentants du Peuple (ARP) est devenue aujourd’hui, à la veille des élections municipales, une priorité, et ce afin d’accélérer sa mise en place et de traduire cette promesse dans la réalité.
Ultime garantie de la démocratie, la Cour constitutionnelle veille sur l’indépendance des différents pouvoirs, puisqu’elle est l’unique structure en Tunisie qui a la mission de contrôler et d’assurer la constitutionnalité des lois. Elle se compose de douze membres, dont les trois quarts sont spécialisés en droit, avec une expérience de vingt. Ces membres sont élus par le Président de la République, l’ARP et le Conseil Supérieur de la Magistrature, pour un mandat unique de neuf ans.
Les membres de la Cour constitutionnelle ont l’autorité de vérifier les projets de lois, les projets de lois constitutionnelles, les traités internationaux, les lois et le règlement intérieur de l’ARP
Dans un communiqué publié le 8 février, le ministère de la justice a annoncé que le Conseil de l’Europe a accepté l’adhésion de la Tunisie à la Convention du Conseil de l’Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains.
La demande d’adhésion a été formulée par les autorités tunisiennes en Juillet 2017, et elle s’inscrit dans le cadre de renfoncement du partenariat entre le Conseil de l’Europe et la Tunisie. Cette adhésion est le fruit de plusieurs réunions de travail organisées, qui ont rassemblé des représentants des deux parties, afin de présenter et discuter les développements de la coopération et l’identification des priorités pour l’année 2018.
La Convention sur la lutte contre la traite des êtres humains est un traité du Conseil de l’Europe sur l’interdiction du trafic d’êtres humains autant que l’abus sexuel et travail forcé. Elle met l’accent aussi sur l’importance de la sensibilisation dans la lutte contre ces phénomènes. Son Cette convention met à disposition un mécanisme d’observation réalisé par le groupe d’experts sur la lutte contre la traite des êtres humains (GRETA), qui veille à sa mise en application.
Le texte de la Convention du Conseil de l’Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains est visible à travers ce lien
L’association pour la promotion du droit à la différence ADD e ses partenaires ACD et ADO+ ont organisé 6 février une conférence de presse durant laquelle ils ont clôturé le projet Action Citoyenne des femmes et des jeunes pour une meilleure prévention contre la radicalisation à Douar Hicher et Zarzouna.
Ce projet de 15 mois (novembre 2016 – février 2018) a l’objectif de promouvoir l’intégration des femmes et des jeunes dans la vie publique et promouvoir leur participation à la prise de décision dans un environnement social sans violence ni radicalisation. Soutenu par l’Entité des Nation Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ONU Femmes, ce projet a été effectué à Douar Hicher et Zarzouna, deux communautés des plus denses, mais aussi des plus pauvres et des plus marginalisés.
Avec le manque de mécanismes de prévention contre la radicalisation et la violence, le projet ACPR vise à instaurer une véritable participation efficace entre l’état, les acteurs de la société civile, les femmes et les jeunes dans ces régions. Observant l’impact positif qu’a eu ce projet sur les jeunes et les adolescents de Zarzouna et Douar Hicher, les citoyens appellent à la continuité des activités de ce projet car ça présente un bon encadrement aux jeunes de ces régions.
Dans ce même cadre, une étude «le processus des facteurs majeurs de la radicalisation des jeunes à Zarzouna et Douar Hicher » a été mené par l’association. Avec 450 personnes interrogées, l’étude met en évidence l’importance des facteurs sociaux, économiques, culturels et urbanistiques dans la propagation ou la prévention de la radicalisation des jeunes.
L’étude « le processus des facteurs majeurs de la radicalisation des jeunes à Zarzouna et Douar Hicher» est visible à travers ce lien