Cet article vous a été présenté par l’association Rawafed pour le développement.
Soutenu par L’Ambassade de la République fédérale d’Allemagne à Tunis , l’association RAWAFED lance son nouveau projet autour de la municipalité intelligente à Sidi Bouzid
GOVTUNOVATION est un projet porté par l’association RAWAFED pour le développement et soutenu par L’Ambassade de la République fédérale d’Allemagne à Tunis, il œuvre à la co-création d’une plateforme interactive et intelligente et à l’innovation de nouveaux canaux de communication entre les citoyen/ennes et les municipalités nouvellement élues.
L’objectif de GOVTUNOVATION est de Faciliter l’accès à l’information municipale et d’éduquer la gouvernance locale à travers des ateliers de formation et la co-création d’une plateforme interactive.
Des focus groupes vont être organisés dans chaque municipalité cible : Lessouda , Souk Jedid et Fayedh. Cette activité sera conduite en étroite collaboration avec des associations locaux afin de découvrir les différents points de vue autour de la participation citoyenne active et la gouvernance locale . Les échanges vont permettre en premier lieu de favoriser l’émergence de connaissances, d’opinions et d’expériences. En deuxième lieu, ces focus groupes vont nous permettre de cartographier des jeunes et femmes qui vont suivre par la suite nos programmes de renforcement de compétences .
Une table ronde, par la suite va être réalisée autour de la municipalité intelligente, l’E-gouvernance locale et la communication digitale au service des municipalités, une activité qui est conçue pour aider les citoyens et les conseils municipaux à motiver la conversation autour de la bonne gouvernance locale.
Des sessions de formation (renforcement des capacités) pour 30 jeunes et femmes en gouvernance locale et participation citoyenne active selon le code des collectivités locales, méthodologie d’observation et prise de décision. Cette session de formation aide les participants à comprendre tous les astuces liés à la gouvernance locales, surtout la procédure juridique insérée dans le code des collectivités locales, ou le citoyen peut savoir ses droits et ses devoirs face à sa municipalité.
Le projet va accueillir un événement de Hackathon “ l’innovation technologique au service de l’engagement des citoyens”, qui s’étalera sur trois jours. C’est un concept hybride entre les ateliers pour la bonne gouvernance locale et les Hackathons qui a pour objectif de mettre la créativité technologique au service de la gouvernance locale et l’engagement citoyen. 20 participants vont former 5 équipes qui regroupent chacune quatre personnes qui ont des compétences et des talents complémentaires en informatique, design, bonne gouvernance et communication.
Un travail de documentation autour des trois municipalités sera effectué : membres des trois conseils municipaux et leur coordonnées, listes des comités municipales et leur mission , informations autour des caractéristiques de la population (statistiques genre) , biens immobiliers , ressources , projets en cours et le taux de réalisation , budget en cours , les calendriers des activités municipales , les PV ) .
Une journée va être consacrée pour le lancement officiel et final du site web interactif, d’où les 30 points focaux des trois municipalités vont être invité et valoriser et mettre en contact et en réseau avec les trois conseils municipaux qui vont assister aussi à cette cérémonie de lancement. Un guide d’utilisation du site web va être distribué au grand public pour faciliter l’accès à ceux qui ont des difficultés de l’utilisation de la technologie.
Association RAWAFED pour le développement est une nouvelle association, elle a renforcé son équipe en enrichissant son bureau administratif par un bureau exécutif, composée d’un directeur exécutif, un responsable administratif et un responsable financier . Elle a aussi un noyau de personnes ressources pour le conseil et le partage d’expérience. Les membres de RAWAFED sont la garantie pour une meilleure réalisation des activités afin d’atteindre les résultats attendus avec leur expérience et leur vision stratégique pour le développement social dans les régions défavorisés. RAWFED pour le développement est une association à but non lucratif dédiée à la recherche de solutions citoyennes innovantes en Tunisie , fondée par un groupe de 5 citoyens enthousiastes aux changements économiques et sociaux positifs en Tunisie, qui croient à l’appui des jeunes et des femmes avec des idées de changement positif, ce qui peut produire des avantages pour la communauté locale et pour un meilleur développement en Tunisie
Une nouvelle coalition a vu le jour en juin dernier, l’Observatoire pour la Défense du Droit à la Différence en Tunisie O3DT. Initié par un ensemble d’associations et d’organisation de la société civile, ce projet se veut défendeur de « l’idée d’une société juste et égalitaire ».
L’observatoire O3DT vient renforcer les efforts de plusieurs associations tunisiennes qui militent pour le respect des droits humains, pour le soutien des minorités et pour la promotion du droit à la différence. En effet, sa mission se concentre sur la mobilisation contre la haine et la lutte contre toute forme de discrimination. Autour de cette coalition, plusieurs acteurs se sont réunis afin d’identifier et d’exposer les inégalités et les discriminations que subissent les minorités, dévoiler leurs origines et proposer des mesures efficaces pour les réduire.
Appuyé par le fonds des nations unies pour la démocratie, L’observatoire O3DT est considéré comme un nouvel espace de coordination entre les associations et les organisations. En effet, tous ses initiateurs vont entamer un travail collectif qui permettra d’examiner les injustices que subissent les minorités quotidiennement, dans toutes les régions du pays. Ce travail s’effectuera à travers un réseau qui réunit plusieurs acteurs et institutions dans le pays, et ce afin d’impliquer les différentes parties dans la responsabilité de la lutte contre la discrimination, et d’appuyer la participation citoyenne et décentralisée.
Dans ce cadre, l’équipe de l’observatoire O3DT entame actuellement une série de visites et rencontres avec des acteurs de la société civile, actifs dans les régions. Lors de réunions tenues le 14 juillet à Kairouan et le 15 juillet à Médenine, les organisations locales ont eu connaissance de l’observatoire, de ses objectifs et de ses missions, dont le but de s’y impliquer et de faire partie de son réseau.
نظّمت وزارة المرأة والأسرة والطفولة وكبار السن بالشراكة مع هيئة الأمم المتحدة للمساواة وتمكين المرأة ومركز المرأة العربية للتدريب والبحوث “كوثر” يوم الأربعاء 4 جويلية، ندوة للإعلان عن إطلاق خطة العمل الوطنية لتنفيذ قرار مجلس الأمن 1325 بشأن “المرأة والسلام والأمن”.
هذه الخطّة التي تم ضبطها بالشراكة بين الهياكل الحكومية والمجتمع المدني وبدعم من فنلندا وهيئة الأمم المتحدة للمساواة وتمكين المرأة، تهدف إلى تمكين النساء والفتيات وتعزيز مشاركتهن الفعالة في بناء السلام الدائم والاستقرار والمساهمة في القضاء على جميع أشكال التمييز القائم على النوع الاجتماعي والعمل على تحصين المجتمع ضد مخاطر النزاعات والتطرف والإرهاب.
و في هذا السياق إعتبرت وزيرة المرأة أنّ تنفيذ هذه الخطة الوطنية مسؤولية كبيرة ومشتركة و أن العمل الفعلي سينطلق بعد المصادقة عليها من قبل مجلس وزاري والشروع في ضبط استراتيجيا تنفيذية لها، ومن ثمة ترجمتها على أرض الواقع.
و في نفس السياق أيضا أبرزت المديرة التنفيذية لمركز “كوثر” سكينة بوراوي تميز التجربة التونسية في إعداد هذه الخطة الوطنية باعتبارها أنجزت في وقت وجيز عبر تكامل وتناغم جميع الأطراف المشاركة من هياكل حكومية ومجتمع مدني، داعية إلى ضرورة العمل على التعريف بأهمية هذه الخطة الوطنية في حماية ووقاية النساء أثناء وبعد الحروب والنزاعات.
أمّا ممثلة هيئة الأمم المتحدة للمساواة بين الجنسين وتمكين المرأة بالمغرب العربي ليلى رحوي فقد بيّنت أن أغلب الدراسات الدولية حول الحروب تفيد بأن المرأة هي الأكثر والأشد عرضة إلى الانتهاكات الجسدية والجنسية البشعة خلال الحروب كما أنها تتعرض إلى الإقصاء لدى مفاوضات السلام ولا يقع تشريكها في اتخاذ أي قرارات تتعلق بالحفاظ على الأمن والسلام. فيما أكد رئيس اللجنة الوطنية لمكافحة الإرهاب العميد مختار بن نصر على أهمية ضمان تشريك المرأة في عمليات الحفاظ على الأمن وبناء السلام وفي تسوية الصراعات وحلها وتحقيق السلام المستدام وفي صنع القرارات، بما يتيح تنفيذ قرار مجلس الأمن 1325 معتبرا أنّه فعلا ‘لا سلام دون نساء’
من جانبها بينت سفيرة فنلندا بتونس لينا قاردمايستر أن تونس أصبحت مثالا يحتذى على مستوى ضمان حقوق المرأة عموما، مثمنة التعاون المثمر والثري بين تونس وفنلندا في ما يتعلق بإعداد خطة العمل الوطنية لتنفيذ قرار مجلس الأمن 1325 .
تجدر الإشارة ختما إلى أنّ الأمم المتحدة اعترفت في عام 2000 عبر مجلس الأمن ليس فقط بالتأثير الخاص للنزاعات على النساء ولكن أيضا بالحاجة إلى تضمين النساء باعتبارهن صاحبات مصلحة نشطة في مجال درء الصراعات وحلها. واصدر مجلس الامن قراره رقم 1325 بشأن المرأة ، السلام والأمن مشددا على الحاجة إلى:
مراعاة خصوصية المرأة وإشراكها في عمليات الحفاظ على الأمن وبناء السلام وخصوصا في المناطق المتضررة من النزاع.
توعية قوات حفظ السلام والشرطة والسلطة القضائية بخصوصية المرأة في الصراع واتخاذ تدابير لضمان حمايتها والالتزام بحقوق الإنسان للنساء والفتيات.
تأمين الاحتياجات الخاصة للنساء والفتيات في النزاعات.
دعم دور المرأة في مجالات المراقبين العسكريين والشرطة المدنية والإنسانية ومراقبي حقوق الإنسان.
تمثيل نساء المجتمعات التي شهدت صراعات مسلحة لإسماع أصواتهن في عملية تسوية الصراعات ولتكن جزءا من جميع مستويات صنع القرار كشريك على قدم المساواة لمنع الصراعات وحلها وتحقيق السلام المستدام.
و لتنفيذ هذا القرار، يتعين على الدول الأعضاء وضع وتنفيذ خطط العمل الوطنية بهذا الشأن.
L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) a lancé hier mercredi 04 juillet, une plateforme numérique dédiée à la société civile, afin de renforcer la collaboration entre les deux parties.
Accessible et interactive, cette plateforme se veut un lien direct entre les députés et les organisations de la société civile, qui peuvent finalement participer aux différentes activités parlementaires et contacter instantanément les représentants du peuple. Elle est née d’une volonté d’appuyer la communication entre le parlement et la société civile ainsi que de consolider l’engagement de cette dernière envers la transition démocratique que vit le pays.
Désormais, il est possible aux associations et aux organisations de soumettre des initiatives législatives à travers des députés qui adopteront ces initiatives et les partageront ensuite avec l’Assemblé, et de présenter des propositions d’amendement de projets de lois en cours d’examen. Il leur est plus facile aussi d’observer de prés les activités des différentes commissions de l’ARP et de surveiller leur travaux.
D’après l’ARP, presque 220 associations se sont inscrites sur la plateforme dans la période du 11 au 22 juin 2018. D’ailleurs, toutes les associations peuvent accéder à la plateforme, en y enregistrant le nom. Un mot de passe est fourni par la suite par la direction du parlement aux associations inscrites, et répondant aux normes de la sécurité informatique.
A travers cette plateforme, les associations n’auront pas seulement le droit à communiquer avec les Représentants du peuple, mais aussi aux différents ministres et au chef du gouvernement -éventuellement convoqués pendant certaines plénières- puisqu’un espace dédié aux différentes interrogations adressées au gouvernement sera mis à leur disposition.
Par la même occasion, L’ARP a présenté hier le projet de la charte de coopération entre l’Assemblé et la société civile, et a lancé la discussion sur les principaux axes et recommandations pour une meilleure collaboration et co-gouvernance entre les deux dans le futur. Le projet est visible à travers ce lien
Une nouvelle initiative artistique s’ajoute à la scène culturelle tunisienne, Manarat, le festival du cinéma méditerranéen de Tunisie. Lors d’une conférence de presse organisée hier, le public a eu connaissance du programme, participants, invités et rencontres du festival.
Organisé par le Centre national du cinéma et de l’image (CNCI), le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) et l’Institut français de Tunisie (IFT) du 9 jusqu’au 15 juillet, Manarat s’ajoute aux peu nombreuses manifestations dédiées au cinéma méditerranéen. Il est né d’une volonté de réunir les cinéastes et les cinéphiles des deux rives, d’une volonté aussi de faire de la Tunisie une plateforme régionale de création et d’échange autour du cinéma, de l’image et de l’art visuel.
Pour sa première édition, le festival s’est concentré sur les questions qui chamboulent la méditerranée. Immigration, frontières, intégration et diversité culturelle présentent les principales thématiques que traitent les films sélectionnés. On en trouve 10 films en compétition, avec 2 pays invités: le Maroc et la Palestine.
Profitant du contexte estival et essayant de démocratiser le cinéma et l’accès gratuit à l’art, les projections des films ne se limiteront pas aux salles de cinéma (l’Agora, Zéphyr, Mad’art, cinémathèque de la cité de Culture et cinémathèque de l’IFT), mais se feront aussi sur les plages de plusieurs régions du pays.
Parallèlement, Manarat propose une panoplie d’événements, réunissant les professionnels, les amateurs et le grand public. En effet, 4 rendez-vous professionnels auront lieu durant le festival: des rencontres avec des producteurs et des réalisateurs pour partager leurs expériences et pour discuter la dynamique cinématographique qui existe dans la région, notamment en Tunisie. Un master class sera organisé pour les jeunes cinéastes sur le métier du comédien, ainsi qu’une présentation détaillée des fonds de soutien disponibles au développement cinématographique et à la création artistique.
Manarat, le festival du cinéma méditerranéen de Tunisie, sera aussi l’occasion de créer l’Arab Film Institute Commission, qui regroupe les centres de cinéma de la région, afin de réunir les efforts pour le développement du secteur du cinéma et de mettre l’accent sur les différents problèmes qui touchent le cinéma arabe tels que le financement, les sous-titrage…
ينصّ الدستور التونسي الجديد لسنة 2014 على أن ” القانون ييسر اللجوء إلى القضاء ويكفل للغير القادرين ماليا الإعانة العدلية. فمن منطلق أنّ النفاذ إلى العدالة يعتبر أحد أهم مبادئ سيادة القانون و حـقا أساسـيا و شرطا ضــروريا لحمايــة وتعزيــز ســائر الحقــوق المدنيــة والثقافيــة والاقتــصادية والــسياسية و الاجتماعيّة ، يتوجب على الدول أن تعمل على إزالة كل العقبات التي تحول دون النفاذ إلى العدالة و وضع إطار قانوني ومؤسساتي يسهل النفاذ إلى القانون و الإعانة القضائية. في تونس ، رغم بعض الانجازات التشريعية التي تهدف إلى تعزيز خدمات الإعانة القضائية وحضور المحامي يبدو أن المنظومة بأكملها لا تلبي احتياجات المتقاضي المعرض للانتهاكات خلال فترة الاحتفاظ.
لذلك سعيا لمجابهة هذا الخلل ، شرعت الدولة في عملية إصلاح واسعة النطاق لمعالجة التهميش القانوني على المستوى الوطني فقد أدرجت وزارة العدل النفاذ إلى العدالة ضمن محاور رؤيتها الاستراتيجية للفترة 2020-2015 كما وضعت وأقرت خطة عمل لإصلاحات واسعة النطاق تشمل تحديث النظام القضائي والسجني.و في إطار تشريك مختلف مكوّنات المجتمع المعنيّة بعمليّة الإصلاح إنتظم على امتداد يومي الخميس 21 و الجمعة 22 جوان 2018 بتونس العاصمة المؤتمر الوطني حول النفاذ إلى العدالة.
شكّل هذا المؤتمر ﻓﺮﺻﺔ أوﱃ جمّعت اﻟﺴﻠﻄﺎت اﻟﻮﻃﻨﻴﺔ وﻣكونات المجتمع المدني من منظمات و شركاء تقنيين و ماليين ( محامون بلا حدود – البرنامج الإنمائي للأمم المتحدة – برنامج دعم إصلاح القضاء Parj- الجمعية التونسية للدفاع عن الحريات الفردية – المنظمة العالمية لمناهضة التعذيب – لجنة المساعدة القانونية ببلجيكا- هيئة المحامين ببروكسيل – العيادة القانونية سان دونيه بفرنسا- بيتي – مركز الدراسات القانونية و القضائية – الهيئة الوطنية للمحامين – جمعية النساء الديمقراطيات – برنامج التعهد بالنساء و الفتيات ضحايا العنف- الرابطة التونسية للدفاع عن حقوق الإنسان.
الكلمات الإفتتاحيّة لهذا الحدث ألقاها كلّ من غازي الجريبي وزير العدل و محمد الطرابلسي وزير الشؤون الإجتماعية و هادي القديري رئيس المجلس الأعلى للقضاء و عامر المحرزي عميد الهيئة الوطنية للمحامين بتونس و سفير الإتحاد الأوروبي بتونس باتريس برغاميني و المنسق المقيم لمنظومة الأمم المتحدة و ممثل البرنامج الإنمائي للأمم المتحدة بتونس دياقو زوريلا.
و استعرض الحضور فيما بعد اﻟﻮﺿﻊ اﻟﺮاﻫﻦ ﻟﻠﻨﻔﺎذ إﱃ اﻟﻌﺪاﻟﺔ ﻣﻦ وﺟﻬﺔ ﻧﻈﺮ ﻣؤسسات الدولة و القضاة و المحامين و المجتمع المدني واستنادا إلى ﺗﺠﺎرب المتقاضين ، ﻻ ﺳﻴما اﻷﺷﺨﺎص ﰲ وﺿﻌﻴﺔ ﻫﺸﺔ، وﺗﻘﺪﻳﻢ ﺗﺠﺎرب ﻣﺒﺘﻜﺮة ﰲ ﻣﺠﺎل ﺗﻌﺰﻳﺰ اﻟﻨﻔﺎذ إﱃ اﻟﻌﺪاﻟﺔ ﻟﻼﺳترشاد ﺑﻬﺎ ﰲ إﺻﻼح المساعدة اﻟﻘﺎﻧﻮﻧﻴﺔ اﻟﺬي ﺗﻌﺘﺰم اﻟﺪوﻟﺔ اﻟﺘﻮﻧﺴﻴﺔ اﻟﻘﻴﺎم ﺑﻪ. كما تخلّل فعاليات الملتقى 3 ورشات تفكيرية:
إطار المساعدة القانونية في تونس : بين القانون و الممارسة (تحليل إدارة و حوكمة نظام الإعانة العدلية)
خارطة الفاعلين في مجال المساعدة القانونية ، أوجه التكامل و سبل التعاون من أجل تفعيل النفاذ إلى العدالة
وضعيات الهشاشة و النفاذ إلى العدالة.
ختاما اعتمد المؤتمر منذ تصوره نهجا تشاركيا سعى إلى ترسيخ مبدإ التفاف كافّة المعنيين من أجل تجسيد مبدإ العدالة و تمكين كلّ فئات المجتمع من تكافؤ الفرص أمام القضاء.
منذ أن شرعت لجنة الفلاحة والأمن الغذائي والتجارة والخدمات ذات الصلة ، في مناقشة مشروع القانون عدد 2018/30 المتعلق بالسجل الوطني للمؤسسات الذي سبق و أن أودعته وزارة العدل بمكتب الضبط المركزي التابع لمجلس نواب الشعب بتاريخ 2 أفريل 2018، تحرّكت العديد من مكوّنات المجتمع المدني على غرار : جمعيتي – أوكسفام– مركز الكواكبي للتحولات الديمقراطية – محامون بلا حدود – الشبكة الأورومتوسطية لحقوق الإنسان – البوصلة – الرابطة التونسية لحقوق الإنسان – برنامج لنكن فاعلين / فاعلات – الفيدرالية الدولية لحقوق الإنسان – المرصد الدولي للجمعيات و التنمية المستدامة … ، لرفض إقحامها في هذا المشروع مسجّلة إستنكارها لعدم تشريك ممثلين عن المجتمع المدني في هذه المبادرة التشريعية التي تمس من حق تكوين الجمعيات في تونس.
و يندرج السجل الوطني للمؤسسات حسب ما عبّرت عنه جهة المبادرة ضمن خطة شاملة للاصلاح تقتضي الحسم في مسألة السجل الورقي بالغاءه وتعويضه بالسجل الالكتروني و الإستجابة للمعايير الدولية في التصدي لتبييض الاموال. و يهدف إلى تشجبع الناشط الاقتصادي على القيام بنشاطه في اطار شرعي وتقريب الخدمات من المواطن عن طريق الاعلامية واحداث تمثيليات للمركز الذي سيهتم بالسجل التجاري. كما أنّ هناك جانبا ردعيا وجانبا زجريا الهدف منه هو المساواة بين كل المتدخلين الاقتصادييين.
و من هذا المنطلق لا يخفى على كلّ من يطّلع على مشروع القانون أنّه يكتسي صبغة إقتصاديّة بحتة و انّ كلّ ما ذكر فيه و يتعلّق بالجمعيّات و المنظمات الغير ربحية يأتي مسقطا و يعتبر حزمة جديدة من الإجراءات التي تضاف إلى الموجودة سابقا و هو ما يتنافى أساسا مع المجهودات الرّامية إلى تخفيف دور الإدارة و بيروقراطيتها و كثرة الإجراءات و غياب النجاعة.
و قد إنبنت معارضة المجتمع المدني لهذه المبادرة على عدد كبير من الإخلالات التي يحملها في طياته على غرار :
عدم تشريك المجتمع المدني في صياغة مشروع القانون على الرغم من انّه يمس بصفة مباشرة من حقوق الجمعيات .
عدم التفريق بين انواع الجمعيات حيث تمّ ذكر الجمعيات على اساس انّها ناشط اقتصادي غير انّ الجمعيات ليست كذلك الاّ بصفة عرضية او بالنسبة لبعض الجمعيات فقط .
خرق احكام الفصل 65 من الدستور لان هذا الفصل يحيل على ان القوانين التي تنظم عمل الجمعيات لابّد ان يكون من خلال قانون اساسي وليس قانون عادي.
تضارب في المبادرات التشريعية فيما يخص الجمعيات حيث ان نفس المشروع والموضوع تشتغل عليه وزارة حقوق الانسان و وزارة العدل في ان واحد.
زيادة وظائف جديدة للجمعيات منها التسجيل في السجل التجاري والاستظهار بمعرف جبائي الى جانب الرجوع الى نظام التاشيرة الذي يوجب على الجمعيات خلال 15 يوم من تاريخ فتح المقر الاجتماعي ان يودع مطلب تسجيل و عليه تصبح شكلية التسجيل مانعة للجمعية من ممارسة نشاطها.
العقوبات المالية المشطة المسلطة على الجمعيات التي ستؤدي الى الحدّ أو إنهاء عملها
كما عبرت الجمعيات عن الإنزعاج الشديد من تواتر المبادرات التشريعية من عديد الوزارات قصد تحجيم دور الجمعيات و السيطرة عليها و من التجييش الإعلامي ضد الجمعيات الذي تمّ رصده في العديد من المناسبات.
و في هذا الإطار طلب المرصد الدولي للجمعيات و التنمية المستدامة من لجنة الفلاحة و الأمن الغذائي و التجارة و الخدمات ذات الصلة الإستماع له لعرض أهمّ مؤاخذات الجمعيات على هذا المشروع . و انعقدت هذه الجلسة يوم الجمعة 22 جوان 2018 و قام من خلالها ممثل المرصد بتقديم ملاحظات قانونية تتعلق بالجمعيات الواردة بمشروع القانون المتعلق بالسجل الوطني للمؤسسات كما طالب المرصد بإخراج الجمعيات من نطاق هذا القانون و إعتبر أن تمرير القانون بصيغته الحالية يعد نكسة في مجال حرية الجمعيات في تونس. ( لمزيد التعمّق في الملاحظات : ملاحظات-المرصد-الدولي-للجمعيات )
ختاما تدعو مختلف مكوّنات المجتمع المدني التونسي ، كلّ الفاعلين المدنيّين ، إلى الإستنفار و التصدّي إلى محاولة حشر الجمعيّات في هذا القانون المسقط و المشتّت لمجهودات خلق نسيج جمعياتي متماسك و ذو مرجعيّة قانونية واحدة واضحة و مستمدّة من روح التحرّر.
La Tunisie a connu une vague d’immigration clandestine sans pareil, résultat d’une instabilité politique et économique suite à la révolution qui mit fin au régime de l’ancien président Ben Ali. En effet,54 opérations d’immigration non réglementaires sur le sol tunisien ont été interceptées et, 612 personnes ont été arrêtées dont 197 étaient de nationalité étrangère, et ce durant le premier semestre de 2017 selon le rapport Immigration Non Réglementaire Tunisie 2017 du FTDES.
Ce phénomène touche principalement les jeunes, dont la majorité est âgée de 16 à 20 ans, et les raisons qui poussent ces jeunes à partir sont nombreuses mais elles sont surtout économiques et sociales, en ce sens que le taux de chômage est estimé à (15,5 %) au 4e trimestre de l’année 2017 (dont (12 % ) chez les hommes et (22%) chez les femmes), le manque d’opportunités offertes par l’Etat aux nouveaux diplômés ou encore le rêve d’une vie meilleure sont les facteurs qui poussent parfois ces jeunes à tenter la traversée de la méditerranéen.
Phénomène touchant principalement les jeunes en quête d’emploi stable et d’épanouissement social qu’ils ne retrouvent pas dans leur pays d’origine, l’immigration clandestine devient malheureusement une réalité. Qu’ils soient étudiants, ou non diplômés, tous projettent le rêve parfois utopique d’une vie meilleur là ou ils auront l’occasion de voir leur désir se réaliser, pourtant ils font parfois face à une tout autre réalité sur le terrain. En effet, les migrants sont confrontés à de réels dangers, du trafic humain ou autres périples en mer avant d’arriver dans un pays qu’ils ne connaissent pas et où l’intégration est souvent très difficile, voir impossible, dû à la barrière de la langue et à la barrière culturelle, ou encore à la discrimination et au racisme.
L’immigration clandestine a souvent de graves répercutions sur nos jeunes et nos familles, comme en témoigne le naufrage survenu au large de Kerkennah- Sfax, drame qui a eu lieux dans la nuit du Samedi 2 au Dimanche 3 Juin 2018 et qui a fait de nombreuses victimes. Les rescapés de ce drame sont de nationalités différentes mais restent en majeure partie des tunisiens, d’après Lorena Lando chef mission de l’OIM, organisme des Nations unies chargé des migrations en Tunisie.
Parmi les 60 victimes transférées au service de la médecine légale à l’hôpital Habib Bourguiba de Sfax, 48 sont tunisiennes et 12 sont non-tunisiennes (6 femmes et 6 hommes), les identifications sont en cours. Les 68 survivants comptent, de leur côté, 60 Tunisiens, 2 Marocains, 1 Libyen, 1 Malien, 1 Camerounais et 3 Ivoiriens (dont 2 femmes).
En conséquence, certaines initiatives ont été prises de la part des acteurs nationaux et internationaux de la société civile en vue afin d’appeler les autorités tunisiennes à informer et soutenir les familles des victimes et à assurer une assistance psychologique aux survivants , parmi ces organisations on trouve le Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie – CRLDH, L’Association des Tunisiens en France – ATF, L’Association Tunisie Culture et Solidarité ou encore L’OIM (organisation internationale des migrants) qui a publié un communiqué suite à la tragédie de Kerkennah.
Finalement, les différents drames qui ont eu lieu doivent alarmer les autorités et les pousser à prendre conscience de leurs responsabilités dans cette crise, en développant des politiques sociales et économiques pour arrêter ces vagues d’immigration clandestine qui mettent en danger les jeunes tunisiens et ne contribue en aucun cas au développement du pays mais qui, au contraire, prive le pays de ses hommes et de ses femmes.
Face à un marché du travail en en constante évolution et à une concurrence importante entre les candidats demandeurs d’emploi, les nouvelles technologies et, notamment, l’utilisation des plateformes et des réseaux sociaux occupent désormais une place de plus en plus importante dans la création d’emploi et le recrutement.
En effet, l’association FACE Tunisie vient de lancer “Le CV-Vidéo Face à l’Emploi», le nouveau projet mis en place avec l’appui du Ministère de la Formation Professionnelle et de l’Emploi & du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Ce projet réunit des annonces d’emploi collectées et des candidatures de différents demandeurs d’emploi sous forme de vidéos filmées, dans lesquelles on trouve une présentation des candidats, leurs expériences, leurs compétences et leurs motivations.
Le lancement du projet « Le CV-Vidéo Face à l’Emploi» a eu lieu lors du salon de l’emploi FACE à FACE durant lequel il a été présenté à une vingtaine de recruteurs nationaux et internationaux à la recherche de ressources humaines qualifiées et une centaine de jeunes de diverses disciplines. De plus, des journées d’informations ont été organisées dans plusieurs régions du pays pour présenter le projet et ce nouveau concept de CV au public, constitué essentiellement de jeunes chercheurs d’emploi et étudiants de différents domaines.
Afin d’optimiser les chances des jeunes dans le marché de l’emploi et de répondre efficacement aux besoins de ce dernier, les CV Vidéos sont intégrées dans la plateforme internationale facealemploi.tv, conçue par la Fondation Agir Contre l’Exclusion. Elles sont aussi diffusées dans les différents réseaux sociaux professionnels. Le concept du CV vidéo vient appuyer l’employabilité et contribuer au matching entre recruteurs et chercheurs d’emploi, en facilitant la recherche des profils ou d’offres, ce qui fait gagner du temps et des ressources
Suite aux élections municipales 2018, et appuyant le rôle de la société civile dans les municipalités récemment élues, l’association Lam Echaml a élaboré une “Charte Nationale de la Démocratie Participative et du Développement Local“, invitant ainsi toutes les associations à s’y engager.
Cette charte vise à créer une coordination qui réunit les organisations de la société civile, les conseils locaux, les autorités et les citoyens autour de la concrétisation de ses objectifs, se résumant en trois grands axes: la lutte contre la corruption, l’accès à l’information et l’adoption de la déclaration universelle des droits de l’Homme.
En effet, cette coordination se veut un moyen d’échange et de dialogue entre les signataires afin d’optimiser le processus de la prise de décision. Elle permettra de renforcer l’autonomie locale et de garantir une gouvernance participative et efficace à travers la mise en place de partenariats et de projets de développement nécessaires.
A cet égard, la “Charte Nationale de la Démocratie Participative et du Développement Local” vient soutenir les organisations de la société civile à soumettre et à réaliser leurs activités sociales, culturelles et de développement. Egalement, elle veillera au respect du droit des citoyens à s’exprimer et à proposer, ainsi qu’à observer l’élaboration et la mise en œuvre des politiques locales.
Indispensables pour le développement local, cinq choix sectoriels principaux ont été soulignés dans la charte: L’éducation et l’emploi, l’égalité et la lutte contre la violence et la discrimination, la culture, la santé, et, le logement, le transport et la protection de l’environnement. Le respect et la promotion de ces choix sectoriels favorisera un développement économique et urbain concret, et garantira l’inclusion sociale et l’accès à l’information.
Pour pouvoir concrétiser la «Charte Nationale de la Démocratie Participative et du Développement Local», Lam Echaml invite les associations à la rejoindre et signer la charte. Leur participation permettra d’organiser une rencontre nationale afin de définir les prochaines étapes de la réalisation du projet.
Pour plus d’informations, contactez l’adresse mail charte.tn@gmail.com, ou les numéros de téléphone : 27 415 656 – 70 69 30 90
