La crise migratoire que connait actuellement l’Europe, du fait de la situation géopolitique et économique de nombreux pays qui l’entourent, sur le continent Africain et Moyen-Oriental notamment, est une préoccupation majeure pour ses dirigeants. De ce fait, la situation des réfugiés sur son territoire est loin d’être optimale.
Mais la Tunisie connait aussi un afflux migratoire conséquent, qu’il s’agisse de migrants économiques ou de réfugiés politiques. Une partie de la société civile s’est attachée à traiter ces problématiques. Quel bilan peut-on donc dresser de leur situation dans le pays, quel en est le nombre, et à quels acteurs sont-ils principalement confrontés?
A l’heure où de nombreux amalgames sont commis, il est important de définir les termes. Migrants et réfugiés sont deux catégories distinctes de personnes aux yeux de la loi. Les résidents étrangers en Tunisie sont une catégorie de migrants, mais qui vivent sur le territoire tunisien de manière légale. Ils constituent la catégorie de migrants la plus représentée.
D’autre part, parmi les immigrants clandestins, certains ont la possibilité d’obtenir le statut de réfugié, de par la situation géopolitique de leur pays ou leur situation sociale. Les autres sont entrés sur le territoire tunisien de manière illégale pour différentes raisons, mais la situation qu’ils connaissaient dans leur pays ne remplit pas les critères pour obtenir ce statut.
La Convention de 1951 relative aux statuts des réfugiés définit ce statut et sert de référence, mais l’attribution du statut relève des Etats et donc peut donc varier selon une juridiction plus ou moins souple.
Selon le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR), en mai 2015, la Tunisie comptait 1024 réfugiés, principalement des syriens. Les chiffres ont augmenté depuis avec le flux constant de personnes fuyant le conflit. Sur toute la région Maghreb, on en dénombre plusieurs dizaines de milliers et plus de 100 000 en Egypte.
Les principales organisations qui œuvrent pour leur fournir les aides de bases sont notamment le HCR, mais également la Maison du Droit et des Migrations, partenaire de Terre d’Asile, du Conseil Tunisien pour les Réfugiés et les Migrants, Article 13, Croissant rouge et l’Association des étudiants et stagiaires africains en Tunisie.
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