l’UNICRI en partenariat avec l’association IDEA MENA lancent un appel à candidatures عودة إلى الفرص

“Les voix de la paix” est un projet financé par l’Union Européenne (EU), implémenté par l’Institut interrégional de recherche des Nations Unies sur la criminalité et la justice (UNICRI), et en partenariat avec l’International Debate Education Association Middle East and North Africa (IDEA MENA).

Le projet “Les Voix de la Paix” a été créé dans le but de renforcer l’engagement des jeunes et leur participation dans la sphère publique et civique. Plus spécifiquement, il vise à prévenir et à atténuer un phénomène qui touche de plein fouet la société tunisienne, qui n’est autre que la violence et l’extrémisme religieux.

En effet, les jeunes Tunisiens comptent parmi les plus touchés par ce fléau. Cela s’explique, en partie, par le chômage, la marginalisation, le manque d’opportunités, et la mauvaise qualité de l’éducation qui a failli à instaurer un esprit critique chez ces jeunes. Cette situation est d’autant plus vraie dans les régions les plus pauvres et défavorisées du pays.

Le projet vise à consolider la paix et à pousser vers des communautés plus solidaires et ouvertes à travers la responsabilisation des jeunes dans différentes régions. Il s’agit là, principalement, de leur inculquer les compétences nécessaires, telle que la réflexion critique, pour qu’ils puissent faire face à cette problématique.

Cinq régions sont ciblées par ce programme, dont deux dans la capitale, ainsi que les régions de Kasserine, Médenine, et Jendouba. Dans chacune de ces régions, les jeunes sélectionnés seront la colonne vertébrale du projet, étant responsables de l’implémentation de “Les voix de la paix” et assurant sont impact positif sur leurs communautés.

Durant deux années, “Les voix de la Paix” fera entendre les voix des jeunes à travers les débats, les arts, et les réseaux sociaux. Vers la fin du projet, les clubs de débat établis et les réseaux des jeunes impliqués auront eu l’occasion de s’exprimer grâce à un dialogue structuré, aux radios communautaires, et aux réseaux sociaux, qu’ils utiliseront comme plateformes pour diffuser des programmes culturels et inspirants.

La derrière phase du projet réunira les efforts des jeunes dans les différentes régions pour la mise en place d’une campagne nationale contre la violence et l’extrémisme.