08 Février 2021 Il y a 4 ans
L’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), en partenariat avec les gouvernements tunisien et italien, ont développé une initiative visant à améliorer les opportunités de réintégration socio-économique pour les jeunes à risque de re-émigration irrégulière et d’autres groupes vulnérables par le biais de la formation des compétences demandées sur le marché du travail et du soutien au développement durable.
Le projet « Amélioration des possibilités de réintégration socio-économique des jeunes à risque de ré-émigration irrégulière » financé par le gouvernement italien, contribuera notamment à soutenir et à accompagner les Tunisiens exposés à un risque de migration irrégulière, en particulier ceux qui ont déjà tenté de franchir la frontière de manière irrégulière et ce, à travers un mécanisme compréhensif, pour répondre à leurs besoins économiques, sociaux et psychosociaux et favoriser la participation des acteurs locaux à la planification de la réintégration et des programmes d’assistance.
Ces mêmes intervenants sont témoins aujourd’hui du niveau élevé de chômage chez les jeunes tunisiens, particulièrement des diplômés de l’enseignement supérieur, avoisinant les 16,2 % au 3ème trimestre 2020 selon l’Institut National de la Statistique (INS).1 Ce chômage peut notamment s’expliquer par un écart croissant entre les besoins en compétences du marché de l’emploi tunisien et leurs disponibilités effective, et par un ralentissement de la reprise économique depuis 2011, qui ne permet pas d’absorber l’afflux de la population en âge de travailler – Ceci ne faisant que raviver l’insatisfaction sociale liée à l’absence de perspectives d’emploi.
Conscientes que le projet de migration est souvent motivé par le travail, comme en témoigne les dernières statistiques du Département des Affaires économiques et sociales, le nombre des migrants internationaux est estimé à près de 272 millions dans le monde, dont près des deux tiers sont des travailleurs migrants2.
L’Agence Nationale pour l’Emploi et le Travail Indépendant (ANETI) et l’OIM souhaiteraient faire un état des lieux : (a) des profils des demandeurs d’emploi inscrits dans des bureaux d’emploi, dont ceux de l’ANETI, et qui n’ont pas réussi à trouver un travail en Tunisie; (b) des causes de ces recherches d’emploi inabouties; (c) du marché de l’emploi en Tunisie et de ses tendances.
L’objectif global de cette étude est d’appuyer le gouvernement tunisien dans les défis liés au chômage, en relevant les lacunes existantes entre les programmes d’enseignement et de formation professionnelles par rapport au besoin du marché de l’emploi, et ce en répondant aux sous objectifs suivants :
Une approche mixte, qui inclut des méthodes de collecte de données quantitatives et qualitatives est envisagée pour l’étude. Ainsi, la collecte de données devra comprendre les éléments suivants :
Enquête quantitative :
L’équipe de recherche sera chargée de concevoir et mettre en oeuvre une enquête statistiquement représentative, permettant de désagréger les variables clés (lieu, sexe, âge, situation professionnelle, niveau d’étude, domaine d’études etc.). Les tailles d’échantillon et l’approche d’échantillonnage proposées doivent être incluses dans la proposition technique.
Collecte de données qualitatives :
Il est envisagé que la collecte de données qualitatives comprendra des entretiens avec des informateurs clés avec les principales parties prenantes (autorités nationales et locales, OSC, agences des Nations Unies, experts thématiques, etc.). Les données seront utilisées pour complémenter les résultats quantitatifs et fournir une pertinence contextuelle supplémentaire. Les tailles d’échantillon et l’approche d’échantillonnage proposées doivent être incluses dans la proposition technique.
Pendant la phase de lancement de l’étude, le ou les consultants doivent veiller à l’application d’une approche participative en :
L’étude doit reposer sur des méthodes quantitatives et qualitatives pour formuler des recommandations stratégiques et opérationnelles. L’évaluation du marché du travail devrait fournir des recommandations pratiques et réalisables.
Dans le cadre de sa mission, le consultant doit effectuer les activités suivantes :
La période de la consultation est prévue du 15 janvier au 15 avril 2021. Un calendrier indicatif est fourni ci-dessous. Toutefois, des ajustements peuvent être apportés si nécessaire.
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Appel à consultants Publié sur Jamaity le 27 janvier 2021
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