20 Mars 2021 Il y a 4 ans
La pêche durable : une pratique aux retombées positives pour tous.
Si les mers du globe formaient un pays, elles ne constitueraient rien de moins que la 7ème économie mondiale.
Pour rompre avec des décennies de surpêche, il est indispensable de recourir aux pratiques de pêche durable permettant à la fois de préserver les ressources marines mais aussi conserver les petits métiers de la pêche. L’environnement serait le premier bénéficiaire des bonnes pratiques de la pêche et de l’aquaculture durables. En effet, ces pratiques permettent de reconstituer les stocks halieutiques et leurs habitats et de réduire au maximum les prises accessoires. Elles sont, par conséquent, une garantie de revenus pour les individus dont la subsistance dépend de la pêche, notamment dans les pays en développement. Ces pays emploient 97% de la main d’œuvre de pêche dans le monde et la pêche durable leur assure un avenir moins incertain.
D’autres parts, le consommateur est directement impacté par les activités de pêche et d’aquaculture plus responsables. De meilleures pratiques permettraient à tous de consommer du poisson encore longtemps et ainsi, assurer une sécurité alimentaire certaine pour les générations actuelles et futures.
Le consommateur a également un rôle important à jouer. Celui-ci peut, à travers un choix bien pensé, exiger du poisson de qualité et respectant les tailles réglementaires et les saisons de pêche, il est donc important d’inciter le consommateur à aller vers un produit issue d’une pêche durable pour préserver la ressource et la qualité du produit disponible et ainsi assurer la sécurité alimentaire pour les générations actuelles et futures
La sauvegarde des océans, la reconstitution des stocks ainsi que l’assurance d’un revenu pour des millions d’individus dépendants de la pêche sont des défis que chacun peut mener au quotidien.
C’est dans cette optique que nous souhaitons évaluer la durabilité de la pêche aux poulpes en Tunisie. Une activité de grande importance économique et sociale dans la région du Golfe de Gabes, la pêche au poulpe est pratiquée selon un arrêté ministériel durant une saison bien déterminée (Novembre- Mai de chaque année). Diverses techniques sont employées allant des pierres creusées et Gargoulette traditionnelles, Nasses, pêche à la main ou à pieds ainsi que les filets divers. Le poulpe commun est commercialisé frais, transformé entre autre par le séchage aussi bien dans le marché local qu’international via l’export. Cette pêche offre de l’emploi à des milliers de personnes, contribue à l’amélioration des revenus des pêcheurs surtout les pêcheurs artisanaux, et aussi fait parties des traditions culinaires de plusieurs régions tunisiennes. Notre objectif est d’évaluer la durabilité de différentes activités de pêche au poulpe commun dans le Golfe de Gabes qui fournit déjà les plus importantes quantités débarquées en cette ressource.
La mise en œuvre de l’étude implique d’une part l’évaluation de la valeur économique de la pêche du poulpe et d’autre part l’évaluation de la durabilité des différentes pratiques liées à la pêche au poulpe dans le Golfe de Gabes.
Le/a consultant (e) sélectionné (e) sera amené à travailler en étroite collaboration avec les parties prenantes concernées et l’équipe du WWF.
L’étude couvrira la zone du Golfe de Gabès avec Focus sur la région de Djerba Zarzis el Ketf.
Durée de la consultation est estimée à 10 jours de travail pendant Avril 2021
Le/la consultant (e) présentera un rapport technique et un rapport financier avant le lancement de l’étude ou il présentera le plan de travail, le matériel et la méthodologie de travail, les résultats attendus, les personnes engagées et le programme suivant un calendrier.
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Appel à consultants Publié sur Jamaity le 10 mars 2021
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