المجالات المعنيّة بهذا الحدث حقوق النّساء
La Fondation CIDEAL, l’association Beity et l’association Femme et Citoyenneté ont l’honneur de vous inviter à participer au Webinaire :
« Du meurtre d’Ana Orante au Pacte d’État contre la violence de genre en Espagne : Un regard du mouvement féministe »
La rencontre en ligne aura lieu le 13 décembre 2021 de 10h00 à 12h00 . Une traduction simultanée Arabe – Espagnole sera disponible.
Cette rencontre d’échange d’expérience et de bonnes pratiques en matière d’observation des violences basées sur le genre au niveau international sera le premier d’une série de six webinaires qui se dérouleront mensuellement jusqu’en juin 2022.
Les rencontres sont organisées dans le cadre du projet « Appui à l’Observatoire National pour l’élimination des Violences à l’égard des Femmes (ONVEF) en Tunisie au moyen de l’amélioration des conditions-cadres et du renforcement de la société civile et des acteurs institutionnels » financé pour l’Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement (AECID).
Les rencontres sont organisées dans le cadre du projet « Appui à l’Observatoire National pour l’élimination des Violences à l’égard des Femmes (ONVEF) en Tunisie au moyen de l’amélioration des conditions-cadres et du renforcement de la société civile et des acteurs institutionnels » financé pour l’Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement (AECID).
Aperçu
Depuis les années 80, après l’arrivée de la démocratie en Espagne, les organisations féministes ont commencé à travailler sur la question des violences sexistes et ont commencé à mettre en place des services pour l’accompagnement aux femmes victimes de violence de genre.
En 1997 le meurtre d’Ana Orantes aux mains de son ex-mari, après être apparue dans une émission télévisée racontant les violences subies pendant des années, a été un choc et a eu un grand impact sur l’approche de la violence à l’égard des femmes. Ce cas a contribué à faire comprendre à la société et aux institutions que la violence de genre est un problème public, et non privé, contre lequel l’État devait intervenir. En 2003, le registre officiel des victimes mortelles de violence sexiste a commencé. En 2004, la loi organique 1/2004 du 28 décembre sur les mesures de protection intégrale contre la violence sexiste a été approuvée.
En 2017, le Pacte d’État contre la violence de genre a été approuvé. Ce 25 novembre la majorité des groupes parlementaires, sauf l’extrême droite, viennent de se mettre d’accord pour renouveler le Pacte d’État dont la validité expirait en 2022.
María Antonia Caro et Begoña Zábala, deux activistes qui ont joué un rôle très important dans ce processus en Espagne nous accompagneront dans cette première rencontre qui vise à analyser le rôle du mouvement féministe en Espagne dans la mise en place de ce cadre institutionnel de la lutte contre la violence en faisant des propositions et des critiques.
Depuis les années 80, après l’arrivée de la démocratie en Espagne, les organisations féministes ont commencé à travailler sur la question des violences sexistes et ont commencé à mettre en place des services pour l’accompagnement aux femmes victimes de violence de genre.
En 1997 le meurtre d’Ana Orantes aux mains de son ex-mari, après être apparue dans une émission télévisée racontant les violences subies pendant des années, a été un choc et a eu un grand impact sur l’approche de la violence à l’égard des femmes. Ce cas a contribué à faire comprendre à la société et aux institutions que la violence de genre est un problème public, et non privé, contre lequel l’État devait intervenir. En 2003, le registre officiel des victimes mortelles de violence sexiste a commencé. En 2004, la loi organique 1/2004 du 28 décembre sur les mesures de protection intégrale contre la violence sexiste a été approuvée.
En 2017, le Pacte d’État contre la violence de genre a été approuvé. Ce 25 novembre la majorité des groupes parlementaires, sauf l’extrême droite, viennent de se mettre d’accord pour renouveler le Pacte d’État dont la validité expirait en 2022.
María Antonia Caro et Begoña Zábala, deux activistes qui ont joué un rôle très important dans ce processus en Espagne nous accompagneront dans cette première rencontre qui vise à analyser le rôle du mouvement féministe en Espagne dans la mise en place de ce cadre institutionnel de la lutte contre la violence en faisant des propositions et des critiques.
Intervenantes :
María Antonia Caro, co-fondatrice du mouvement féministe des années 70. Elle a été coordinatrice nationale du Programme Pour de bonnes relations de l’ONG « Acción en Red ». Elle a exercé comme conseillère sur la violence sexiste pour diverses institutions.
Begoña Zábala, militante féministe depuis la création de l’Assemblée des femmes de Biscaye en 1976. Avocate, elle appartient au groupe féministe Emakume Internazionalistak et collabore avec diverses ONG et associations dans la préparation de propositions et l’analyse de la législation existante sur les questions de violence de genre, migration, etc.