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Les Hommes de l’ombre enfin sous la lumière :::
Parfois on connait leurs noms, souvent on connait leurs films mais rares sont ceux qui les connaissent vraiment. Artiste de l’ombre, créateurs d’émotions, bâtisseurs de l’imaginaire commun d’une nation, nos réalisateurs Tunisiens ont droit à une exposition.
En 2013 c’est dans les locaux de l’ARFT (Association des Réalisateurs de Films Tunisiens) que l’idée immerge; faire une exposition pour immortaliser les réalisateurs Tunisiens en photo. Pour ce fait il demande à Slown, Photographe, Portraitiste Tunisien, d’imaginer le concept et d’aller se frotter aux colosses du cinéma.
Son Concept est simple : chercher à révéler l’aura du réalisateur, dépassant le portrait classique, on s’en va à la recherche de la stature et de l’atmosphère du metteur en scène, ainsi chaque cinéaste choisie un lieu qui le représente, qui l’inspire puis doit se glisser dans la peau de ses disciples et se retrouver devant l’objectif.
Dans un format carré, comme pour les emprisonner à jamais, on retrouve à travers chaque portrait, le fruit d’une rencontre et un petit « je n’ai sais quoi » qui ne ressemble qu’a cet artiste…
Après le succès de la première édition en 2013 , l’exposition en a connu une deuxième en 2014 encore plus riche et médiatisée, se promenant entre la maison de la culture Ibn Rachiq, la maison de la culture Ibn Khaldoun, le cinéma MAD’ART de Carthage…
“Le Concept est Simple des Réalisateurs dans la peau de leur victime”
Aujourd’hui elle s’envole a Paris !
qui regroupe un florilège des deux premières expositions, une sorte de « Best Off » regroupant de grands noms, une partie de la jeune génération ainsi que quelques réalisateurs inédits vivant en France, de manière à réunir la grande famille du cinéma Tunisiens des deux rives.
Parmi les noms que l’on va retrouver il y aura le grand Farid Boughdir, qui nous a offert “Halfaouine, l’enfant des terrasses”, “Un Été a la Goulette”, le père du cinéma d’auteur de masse Tunisien puis il y aura aussi Salma Baccar, qui en plus de ses films cultes “Fatma 75”, “Fleur de l’oublie” … a été une Député militante et exemplaire à l’Assemblée Constituante, sans oublier la jeune génération ou l’on retrouve la pétillante Ismahen Lahmer, le mystique Mehdi Hmili et beaucoup d’autres…