Colloque: identité et identifications
La question identitaire fait aujourd’hui l’enjeu d’une revendication généralisée sur différents plans : anatomique et sexuel (identité génétique ou biométrique, identité genrée), politique (identité nationale), communautaire (identité religieuse, identité ethnique), sociologique (identité professionnelle), psychologique (sentiment identitaire, quête identitaire) etc…
Le terme d’identité est donc devenu un terme générique, un signifiant qui oriente le sujet vers ce qui l’unit, d’abord à lui-même comme unité psychique et qui le différencie de l’autre, l’identité différence. Mais aussi ce qui l’unit aux autres comme appartenant à un groupe particulier, l’identité ressemblance. Cette question philosophique et consciente de l’identité a été reprise en partie par les psychanalystes en particulier avec l’invention du Self par Winnicott. Ce dernier distinguait déjà un vrai Self qui assume la « continuité de la vie psychique » caché par un Faux Self fruit de l’environnement. Il faut opposer ce que l’identité a d’immuable (sexuelle en particulier) des identifications freudiennes. Comme le dit Lacan : « elles sont au sens plein que l’analyse donne à ce terme : à savoir la transformation produite chez le Sujet quand il assume une image » cela ouvre le champ de tous les possibles.
Entrée libre.