C’est sous slogan que s’est tenu le deuxième symposium annuel de la ligue des instances publiques indépendantes les 29, 30 novembre et 1er décembre 2019 à Hammamet avec la présence de plus de 500 représentants de la société civile, des Instances Indépendantes, des autorités publiques et des Partenaires Techniques et Financiers.
Cette forte mobilisation vient appuyer le travail des Instances Indépendantes et affirmer l’appui de la Société Civile et des partenaires internationaux aux travaux de ces Instances.
Composé par l’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections, l’Instance des Droits de l’Homme, l’Instance de la Bonne Gouvernance et de la Lutte Contre la Corruption, de l’Instance Nationale pour la Lutte Contre la Torture, de l’Instance Nationale d’Accès à l’Information, de l’Instance Nationale de Lutte contre la Traite des Personnes et de l’Instance Nationale de Protection des Données Personnelles, la ligue des Instances Indépendantes vise à coordonner les activités des Instances, établir une coopération étroite entre elles, harmoniser leurs efforts, programmes et projets, rationaliser leur gouvernance et optimiser la gestion des ressources disponibles en appui au processus de transition démocratique par lequel passe la Tunisie.
Avec l’appui d’EuroMed Droits, l’Institut danois des droits de l’Homme, l’Institut danois contre la torture (DIGNITY), le Centre Al-Kawakibi pour la transition démocratique et la Fondation Friedriech-Ebert Stiftung, ce deuxième symposium des Instances Indépendante vient en continuité à plusieurs ateliers de travail et quatre rencontres régionales avec les organisations de la société civile ciblant les gouvernorats de Tozeur, Gafsa, Kebili, Sousse, Monastir, Mahdia, Kairouan, Jendouba, Kef, Siliana, Béja, Médenine, Tataouine et Gabès.
Dans un contexte de mutation politique post-élection, cette rencontre était à la fois l’occasion pour les Instances de présenter leurs mandats et attributions, leurs contributions à la consolidation des mécanismes démocratiques et les enjeux auxquels ils font face.
Conscient du rôle que peut jouer la société civile dans la diffusion et la sensibilisation autour des axes d’intervention des Instances, les participants ont convenu la nécessité de mettre en place un socle de travail commun qui traduit les orientations et les priorités de chaque Instance.
En effet, associer la société civile à la mise en place des priorités des Instances leurs permettraient, sur un niveau opérationnel, de bénéficier de l’ancrage et la connaissance du terrain des organisations de la société civile. Cet ancrage terrain et cette flexibilité en termes de méthodes de travail et d’approches engageraient les Instances dans des projets pilotes qu’ils pourrait expérimenter avec la société civile. L’engagement des associations dans la réalisation des objectifs des Instances serait à même de lui permettre d’avoir une portée nationale de ses actions.
Réfléchir leur relation avec les acteurs de la société civile devient dès lors primordial en vue de mettre en place des projets communs qui s’inscrivent dans une démarche de mutualisation des efforts et de création de cadre de concertation.
Organismes concernés
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