Le 22 septembre 2015, un homme de 22 ans a été condamné à une peine d’un an de prison ferme pour cause d’homosexualité à Sousse.
La sanction est tombée apr%S3s que le test médical demandé par le juge ait été positif. Ce test médical qui est à l’encontre de la dignité humaine et aux droits de l’Homme a provoqué la colère d’une partie de la société civile.
Il est à connaitre qu’en Tunisie l’article 230 du code pénale criminalise l’homosexualité (relation entre deux individus du même sexe).
La société civile largement indignée a dénoncé et critiqué cette condamnation. Différentes associations de défense des droits de l’Homme et des droit des minorités se sont mobilisées contre cette violation des droits les plus fondamentaux et de la Constitution tunisienne.
Ainsi, elles ont émis des communiqués des presse afin de dénoncer de telles pratiques. Elles y détaillent les effractions faites
Commençant par la Constitution tunisienne à la convention des droits de l’Homme ET celle de la Convention Internationale contre la torture.
Parmi ces associations ayant agit: l’association DAMJ, l’Association Tunisienne de soutien des Minorités, l’association de soutien des minorités, l’Association Shams et l’association without restriction.
Gallerie
Le président de l’association DAMJ pour la justice et l’égalité œuvrant pour la défense et l’intégration des minorités, s’est indigné qu’en Tunisie, l’homosexualité soit encore considérée comme un crime et que des tests médicaux de cette nature soient pratiqués pour condamner les personnes.
Cette association a été présente dés le début de l’affaire avec a un suivi consciencieux; une assistance juridique, une assistance morale pour la famille et le jeune homme mais aussi avec un travail médiatique soutenu.
Une campagne a été lancée par différents membres de DAMJ sur les réseaux sociaux avec différents Hashtags:
- Non au test de la honte !
- #لا_لفحوصات_العار
- Non à l’article 230 !
- #لا_للفصل_230
- #TestanalHontenationale
L’association Shams a également rejoint le mouvement en lançant une campagne sur Facebook, sous la forme d’un événement sous le titre “Non au test de la Honte” .
L’association de soutien des minorités a clairement déclaré qu’une telle pratique outre son atteinte aux droits humains représente une effraction de la convention internationale contre la torture qui est ratifiée par l’Etat tunisien.
Nombre de ces associations ont qussi demandé à l’ordre des médecins de prendre position contre cette pratique, qui est à l’encontre de l’étique médicale et qui instrumentalise la profession.
Cet événement qui n’arrête pas de prendre de l’ampleur, aussi bien médiatiquement qu’aux yeux de l’opinion publique représente une avancée dans le sens où la société civile est plus que jamais vigilante pour la protection des droits humains, des droits des individus et surtout des droits des minorités.
Il est à savoir, qu’une pétition existe depuis Mai 2015 afin de mettre fin à l’inique loi 230 du code pénale : Signez ici
Organismes concernés
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