L’objectif général de ce projet est de contribuer à améliorer l’efficacité de la lutte contre les discriminations professionnelles fondées sur le genre.
Concrètement, il s’agit de former des acteurs locaux sur le sujet. Le projet tend aussi à accroitre la prise de conscience des acteurs locaux, et des pouvoirs publics sur la question. Il a aussi pour ambition d’accompagner 50 jeunes femmes ayant achevé leurs études en les assistant dans la recherche de leur premier emploi.
Le projet ambitionne aussi de sélectionner 100 jeunes filles encore scolarisées afin de les initier au monde de l’entreprise.
Ces objectifs impliquent la formation d’acteurs sur place, qui eux-mêmes formeront de nouvelles personnes sur le sujet de l’égalité professionnelle. Des réunions avec des entreprises seront organisées pour les sensibiliser sur le sujet. Un guide des bonnes pratiques sera élaboré et diffusé à l’échelle de la Tunisie.
Les femmes ont joué un rôle clé dans la conduite de la révolution tunisienne, à l’origine du « printemps arabe ».
La Constitution tunisienne a reconnu, en 2014, l’égalité entre hommes et femmes, et mentionne en particulier en son article 40 que « tout citoyen et citoyenne a le droit au travail dans des conditions décentes et à salaire équitable. »
Cependant les inégalités professionnelles fondées sur le genre demeurent en pratique. En 2012, selon les statistiques, 50% des femmes étaient au chômage, contre seulement 21% des hommes à diplôme égal.
La Fondation FACE, avec le Club de FACE Bizerte-Tunisie et l’ARFORGHE (Association des Responsables de Formation et de Gestion Humaine dans les Entreprises), a obtenu en 2014 le soutien de la délégation de l’Union européenne en Tunisie dans le cadre de l’appel à projets « Appui aux initiatives de la société civile qui contribuent à la transition démocratique et à la promotion des droits des femmes en Tunisie ».