L’objectif final de SOLiD est de développer les capacités des syndicats des travailleurs et des organisations patronales et ce en Tunisie, Jordanie et Maroc, afin de promouvoir un dialogue social dynamique, inclusif, institutionnalisé et renforcé, et ce en consultation avec les organisations de la société civile.
SOLiD-South Mediterranean Social Dialogue est un projet pilote pour la promotion du dialogue social dans le voisinage sud de la Méditerranée. Le programme s’étend sur 3 ans (2016-2018) avec un budget de €3.750 millions, cofinancé par l’Union Européenne à hauteur de 80%
Partenariat
SOLiD réunit des représentants régionaux et internationaux des partenaires sociaux ainsi qu’un nombre important de partenaires appartenant à l’Union Européenne. Le projet est ainsi implémenté par un consortium constitué de 10 membres :
ITUC (Confédération Internationale Syndicale)
BUSINESSMED (Union Méditerranéenne des Confédérations d’Entreprises)
SOLIDAR (Réseau Européen des ONG)
CNT Belgique (Conseil National du Travail)
CESE Maroc (Conseil Economique, Social et Environnemental)
ATUC (Confédération Arabe Syndicale)
ANND (Réseau Arabe des ONG pour le Développement)
ISCOS (Institut Syndical Italien pour la Coopération et le Développement)
Progetto SUD Italie (L’Institut du Projet Sud)
AIP (Association De l’Industrie du Portugal)
Les Groupes Cibles
Les groupes cibles sont une combinaison des membres des organisations patronales, des syndicats des travailleurs ainsi que des organisations de la société civile en Jordanie, Tunisie et Maroc :
Résultats Attendus
Le résultat principal attendu est d’aboutir aux changements souhaités d’attitudes et de capacités des groupes cibles vis-à-vis les concepts et pratiques du dialogue social. Ces changements seraient conduits à travers des résultats plus précis :
Activités
Durabilité, efficacité et réalisme étant les maîtres mots de ce projet, des lots d’activités ont été fixes pour atteindre les objectifs et obtenir les résultats escomptés. Le projet comporte 25 actions, 28 publications, une base de données, un site web ainsi qu’un nombre considérable de matériel multimédias. Les principales activités sont résumées comme suit :
Phase 1- 2016 :
Cette phase est dédiée au diagnostic des structures et institutions de dialogue social existantes, les accords de négociations collectives existants mais aussi des parties prenantes impliquées dans les pays cibles. Cette étude examinera également les contextes économiques, sociaux et politiques des 3 pays, fournissant des aperçus additionnels de l’environnement du dialogue social. Une immersion totale dans le fonctionnement des groupes cibles et de leurs réputations sera réalisée à travers des sondages initiaux et finaux, assurant une appréciation impartiale et efficace de l’impact du projet. Plusieurs ateliers de développement de capacités des partenaires sociaux, régionaux et nationaux, sont planifiés durant cette phase.
Phase 2-2017 :
Cette phase marquera le début de la pratique concrète du dialogue social à travers des discussions, bipartites, tripartites et multipartites, entre les différentes parties prenantes, en parallèle des séminaires, ateliers de travail, échanges et visites d’étude. L’efficacité des résultats de cette phase dépendront grandement de l’exactitude des conclusions de la phase précédente.
Phase 3-2018 :
Cette phase finale devrait être le produit des nombrables consultations bipartites (Employeurs et Travailleurs) et capitaliserait sur les conclusions, résultats et littérature technique fournis par les phases précédentes, conduisant à un programme plus large, i.e. une dimension Euro-Méditerranéenne. Les conclusions principales seront présentées lors de 2 conférences. Le produit de la première conférence serait une déclaration de politique commune réunissant les parties prenantes, et qui illustrerait une vision unie des principes et des bonnes pratiques du dialogue social dans la région. La deuxième conférence devrait conduire à la création d’une « Charte du Voisinage Sud de la Méditerranée » ou « La Charte SOLiD », et qui s’emploierait à promouvoir une communauté de pratique Euro-Méditerranéenne, ouvrant la voie pour un travail sur les politiques et les pratiques du dialogue social dans la région du Sud de la Méditerranée.