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Mosharka («participation») est un projet de trois ans (2012-2015) qui s’appuie sur le rôle vital joué par les jeunes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, et qui aide à l’intégration des jeunes en tant que participants plus efficaces et actifs dans la promotion de la démocratie, de l’égalité et des droits et libertés fondamentaux dans leur société.
Le projet aide les jeunes, y compris les jeunes femmes, à comprendre et utiliser les approches axées sur les droits afin de promouvoir l’égalité, la diversité, la non-discrimination et l’accès à la justice pour les jeunes. Mosharka se déploie en Égypte, Jordanie, Maroc, Tunisie et au Yémen. Grâce à des activités de formation et à des projets orientés vers l’action impliquant au moins 200 jeunes par pays, Mosharka travaille à l’élaboration d’un programme commun et régional pour les jeunes.
Le projet a été mené par Equitas – Centre international d’éducation aux droits humains et mis en œuvre dans les pays mentionnés ci-dessus en partenariat avec les organisations suivantes : Horus Foundation for Development and Training (Égypte); le réseau Arab Network for Civic Education – ANHRE (Jordanie); l’Association marocaine pour l’éducation de la jeunesse, Section Fès, AMEJ (Maroc); l’Association des femmes tunisiennes pour la recherche et le développement, AFTURD (Tunisie); et Youth Leadership Development Foundation (Yémen).
L’ensemble du projet Mosharka comprenait quatre composantes :
- Les activités de renforcement des capacités au profit des jeunes et des organisations de la société civile (OSC) visant à renforcer, d’une part, la capacité d’analyse contextuelle, la connaissance du cadre des droits humains et la maîtrise de l’approche basée sur les droits chez les jeunes et, d’autre part, à encourager les CSO à ouvrir un espace favorisant la participation des jeunes dans les processus décisionnels ;
- Les projets des jeunes en faveur des droits humains, mis en œuvre afin d’aborder les questions clés des droits humains au sein des communautés et les recommandations pertinentes de l’EPU pour chacun des pays ciblés ;
- Le développement et le renforcement des réseaux jeunesse (plateformes d’action régionale incluant les médias sociaux et le portail jeunesse sur les droits humains);
- Le développement d’outils régionaux appropriés pour la mobilisation des jeunes (une trousse sur l’engagement des jeunes, un guide de formation, ainsi que ce recueil de leçons apprises et de bonnes pratiques).
Faits saillants
Mosharka : Renforcer les réseaux régionaux pour les jeunes afin de promouvoir les droits humains et la participation démocratique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord repose sur trois éléments fondamentaux : la parité femmes-hommes, le réseautage et la collaboration, y compris avec les organisations de la société civile.
- Le réseautage a
non seulement permis aux jeunes d’être bien informés et de développer leurs compétences, mais leur a permis également de tisser des liens durables avec la communauté des droits humains et les organisations de la société civile aux échelles locales et internationales. - Les jeunes n’ont pas peur de s’engager dans leurs communautés respectives et celles-ci appuient leurs initiatives. Ils ont le désir et le courage d’approcher les décideurs, sinon d’utiliser les mécanismes qui leur permettront de le faire.
- Les résultats obtenus grâce aux initiatives jeunesses mises en œuvre vont au-delà du renforcement de l’engagement et de la capacité des jeunes de mettre sur pied des programmes axés sur les droits humains. Les thèmes de droits humains fondamentaux comme l’exclusion de certaines personnes de la vie sociale et économique, le mariage d’enfants, les conflits intertribaux et le harcèlement sexuel ouvertement abordés par les jeunes dans les communautés ont initié un dialogue social qui portera des fruits à long terme.
Résumé des projets de droits humains réalisés par les jeunes
Au cours des trois dernières années, le projet Mosharka a permis d’impliquer 173 jeunes directement et 1 660 jeunes dans diverses activités, en plus de rejoindre 16 575 jeunes à travers 5 pays. Les jeunes provenaient de régions urbaines et rurales. Les jeunes femmes ont constitué la moitié des personnes rejointes et les groupes marginalisés 40 %. Au cours du projet Mosharka, les jeunes ont mis en œuvre 20 projets. Vous trouvez les résumésdes projets en Tunisie ci-dessous:
Possibilités (Tunis et El-Kef)
Encourager l’inclusion sociale des jeunes ayant une dépendance aux drogues, et ce dans deux villes. Les activités comprenaient: des ateliers sur les droits sociaux et économiques dans divers clubs et centres jeunesse ainsi que dans les centres pour les personnes vivant avec un handicap; la production d’un film abordant la question de l’usage de drogues par les jeunes ; et diverses activités pendant le Forum social mondial.
Fais entendre ta voix (Tunis et El-Kef)
Renforcer la participation des jeunes dans la communauté en les préparant à participer aux élections municipales de 2016, et ce dans deux villes. Parmi les activités : la formation des formateurs sur la bonne gouvernance et la démocratie participative et diverses sessions pour transférer les apprentissages à d’autres OSC à Tunis et El Kef.
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