-Favoriser la réduction de risques (RDR) de transmission du VIH/VHC et favoriser l’accès aux soins des UDI.
-Renforcer les capacités des UDI par des formations.
-Accompagner et participer au financement des AGR des UDI bénéficiaires.
-Evaluer en continu les réalités, les besoins, les pratiques et la séroprévalence du VIH/VHC des UDI fréquentant les sites concernés par le projet.
-Formation de 100 éducateurs pairs en estime de soi, leadership, RDR, prévention.
-Accompagnement des bénéficiaires non diplômés pour l’obtention du Certificat d’Aptitudes Professionnelles.
A Nabeul, 7 bénéficiaires accompagnés par le centre ont trouvé un emploi suite à l’obtention du Certificat.
-Ateliers communautaires : jardinage, cuisine, bricolage, arts, informatique… La fréquence des ateliers par semaine varie d’un centre à l’autre.
-Accompagnement et aide au financement des projets : 9 AGR mises en place entre 2014 et 2016. Une enquête menée par l’association auprès de ses bénéficiaires a montré que 66% des bénéficiaires sont très satisfaits ou satisfaits des services de l’ATL pour promouvoir les AGR.
-Accompagnement par un ergothérapeute professionnel dans les centres : L’ergothérapie consiste à l’organisation d’activités d’intégration des bénéficiaires dans leur environnement personnel et social.
-Accompagnement socio-professionnel au niveau de la rédaction des demandes de recrutement, des CV et orientation au bureau de l’emploi.
Le projet compte déjà trois réussites phares au niveau de entrepreneuriat social et de la création d’emploi :
L’ouverture d’un salon de coiffure et d’esthétique par une usagère de drogues injectables dans l’Espace Les Jasmins, espace créé par l’ATL MST sida Tunis et dédié aux femmes UDI.
Un autre salon de coiffure pour hommes tenu par un UDI a été installé dans le centre à bas seuil de Gafsa.
L’association a accompagné l’ouverture d’une boucherie en octobre 2016, à Mellassine, par un UDI.
Ce projet s’inscrit dans le projet plus large mené depuis 2013 par l’ATL MST sida Tunis pour favoriser la réduction de risques (RDR) de transmission du VIH/VHC et favoriser l’accès aux soins des usagers de drogues injectables (UDI). L’association a ouvert 4 centres à bas seuil (Centre d’Accompagnement pour la Prévention – CAP) pour la réduction des risques à Mellassine, Nabeul, Gafsa, Kasserine, dans lesquels une équipe organise des activités pour les bénéficiaires UDI.
Le projet est basé sur une approche de protection sociale et sur un accompagnement global, sanitaire, social, juridique, psychologique, économique, qui implique également les familles des bénéficiaires. L’insertion professionnelle et économique est une composante de cette approche globale.
Le renforcement de capacités et l’intégration économique permettent en effet la réduction de la vulnérabilité des usagers de drogues injectables et de leur famille. Cette insertion socio-économique, à travers des formations, un accompagnement, des AGR, des activités communautaires, contribue d’une manière directe et indirecte à la stabilisation sociale et psychique des bénéficiaires.
Témoignage : Selon « A », bénéficiaire UDI qui mûrit son projet depuis plusieurs mois : « Le travail, c’est la motivation personnelle avant tout. Ça sert à faire avancer la société, quand je bosse, je sens mon existence et je ne pense pas à m’injecter ».