Garantir la transition démocratique en Tunisie par une représentation et un rôle accrus de la société civile dans la promotion et protection des droits des femmes dans les zones défavorisées de Tunisie afin de favoriser leur citoyenneté participative, dignité et sureté.
L’idée du projet Karama est partie du constat que la femme tunisienne a un accès limité aux informations et aux ressources nécessaires à l’amélioration de sa situation. Les femmes ciblées par le projet ignorent leurs droits et tout ce qui touche à la citoyenneté. Il s’agit aussi de leur non implication dans le processus démocratique, leur manque de savoir lié aux démarches à suivre en cas d’abus ou de violence, et de leur manque de compétences en termes de communication et de capacité à débattre et à faire entendre leur voix.
Ce projet essayera donc de pallier aux lacunes existantes à travers la mise en œuvre d’activités dans les régions défavorisées de Tunisie.
Le projet « KARAMA – Dignité » a été développé suite au partenariat établi entre le British Council et l’Association Tunisienne de Gestion et de Stabilité Sociale (TAMSS), et a été pensé en se basant sur l’expérience et le savoir-faire des deux organismes en matière de projets portant sur le genre ainsi que sur les besoins locaux en matière de respect des droits des femmes.
Il est cofinancé par l’Union européenne dans le cadre de son appel à propositions : «Appui à la promotion des droits des femmes» financé par l’Instrument européen pour la démocratie et les droits de l’homme (IEDDH).
Le projet « KARAMA» est apparu essentiel au renforcement des compétences de la société civile tunisienne comme pivot pour que les femmes soient des citoyennes conscientes de leurs droits et libertés.
Le projet « Karama » est alors apparu essentiel au renforcement des compétences de la société civile tunisienne comme pivot pour que les femmes soient des citoyennes conscientes de leurs droits et libertés.
le projet Karama c’est :
De Septembre 2014 à Janvier 2016, 230 femmes ont été écoutées, 67 femmes ont bénéficié d’un suivi psychologique et 65 femmes de suivi social. 176 femmes ont participé à des groupes de parole collectifs
15 femmes victimes de violence ont bénéficié de l’assistance judiciaire d’un avocat, 7 ont abandonné et 8 sont encore suivies.