Le renforcement du partenariat entre les acteurs public, privé et la société civile et création d’un réseautage régional pour la promotion et l’Application du protocole GIZC de la Méditerranée dans les pays de l’Afrique du Nord (Algérie, Tunisie et Maroc)
Les écosystèmes et la biodiversité en Méditerranée sont importantes, le fait que la Méditerranée soit l’une des mers les plus anciennement fréquentées du globe, a eu comme conséquence qu’une grande partie de ces paysages et écosystèmes a été modelée par les activités anthropiques.
Aujourd’hui, ne possédant pas pratiquement plus d’espaces vierges. A ce stade, une question primordiale se pose : que faire pour pouvoir aujourd’hui assurer à l’ensemble du bassin méditerranéen, un niveau satisfaisant de protection et de conservation du potentiel productif de ces ressources naturelles ? la Tunisie, l’Algérie et le Maroc en général et les régions nord du golfe de Tunis, Gerbès et Cap des trois fourches, Sebkha Bou Areg, Moulouya n’échapperont pas de ce constat.
Dans ce cadre le WWF propose d’initier la mise en place d’une approche GIZC dans les trois pays de l’Afrique du Nord , particulièrement dans les zones côtières suivantes ; Ghar El Melh en Tunisie , Guerbès en Algérie et Cap des trois fourches, Sebkha Bou Areg, Moulouya au Maroc, ceci répondra bien à la direction Stratégique du CEPF : Gestion Intégrée des Zones Côtières pour réduire les effets négatifs du développement littoral dans cette zone corridor prioritaire.
Le projet proposé au CEPF intitulé « l’intégration d’une approche effective GIZC dans les pays de l’Afrique du Nord Algérie, Maroc et Tunisie » contribuera au développement durable, à la protection de l’environnement et à l’amélioration des conditions de vie des populations des régions du projet ciblées : Ghar El Melh Tunisie, Guerbes en Algérie et Cap des trois fourches, Sebkha Bou Areg, Moulouya au Maroc sachant que ces trois zones bénéficient de plusieurs statuts de conservation nationale, (zones sensibles, réserve naturelle), internationale (site Ramsar, Zico, Ville Ramsar en cours),
Cette action sera conduite en particulier moyennant la participation active de partenaires locaux, régionaux et nationaux et vise aussi à l’implication directe des parlementaires qui représentent les populations qui habitent dans les régions du projet dans les chambres des députés du peuple et ce ci dans un objectif de les sensibiliser, informer et former sur les GIZC et préparer ensemble les décrets de création de comité National GIZC au niveau de chaque pays et/ou l’amélioration des lois littorales .
Ce projet rentre dans le cadre de la stratégie d’investissement 1.1 « Appui à l’implication de la société civile dans le développement et la mise en œuvre de la gestion intégrée des zones côtières (GIZC) et l’adoption de bonnes pratiques pour l’intégration de la conservation de la nature dans le secteur du tourisme », l’objectif de ce projet est « Enraciner l’approche de GIZC dans les systèmes de planification et d’aménagement du territoire sur le littoral”. Dans nos régions en Afrique du Nord les lois existent mais ne sont pas connues et ne sont pas appliqués, Ce projet va vraiment contribuer ,sensibiliser, informer et former des acteurs engagés pour le GIZC et soutenue pour les lois innovatrices en matière de gestion et conservation du littoral .
Le protocole de GIZC Méditerranée Madrid 2008 est ratifié par la Tunisie et l’Algérie et son adoption dans les réglementations de l’Algérie, Tunisie et le Maroc est approuvé. Spécifiquement, les pratiques de concertation et de dialogue pour l’aménagement du territoire sont bien enracinées dans les trois régions des projets ;
L’approche GIZC est ancré dans les systèmes de planification et d’aménagement du territoire sur le littoral dans les trois pays ;
Les procédures de la décentralisation des pouvoirs en Tunisie suivant la nouvelle constitution est appuyées ;
Le changement des textes réglementaires est développé et plaidoyer;
Les autorités locales sont encouragées pour la mise en application de la réglementation de gestion du littorale.
Au moins cinq parlementaires de chaque Pays participent aux ateliers et aux activités de plaidoyer.
Les partenaires locaux et bénéficiaires du projet seront les suivants :
D’autre parties prenantes importantes seront impliquées aussi dans la mise en place du projet comme:
Bizerte