Les conditions pour l’intégration des femmes dans la vie économique et dans le marché de l’emploi en Égypte, en Jordanie, au Maroc et en Tunisie sont améliorées.
Description succincte du projet
En dépit des progrès réalisés en termes de modernisation et dans le domaine de l’éducation, la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA) reste la région du monde où la participation des femmes à la vie économique est la plus faible. Dans les pays où opère le projet, seulement 25 % des femmes en moyenne exerçaient une activité professionnelle en 2009.
Des contraintes socioculturelles fondamentales font entrave à l’intégration économique des femmes. Viennent s’y ajouter des entraves institutionnelles et juridiques, comme l’accès déficient à la formation professionnelle ou à des emplois dans le secteur formel (privé en particulier), ainsi qu’une offre insuffisante de solutions pour faire garder les enfants, le manque de souplesse des horaires de travail et certaines incitations négatives de la politique de l’emploi.
Le projet se décline en quatre composantes :
20 organisations partenaires ont atteint plus de 6 000 participants au travers de 325 projections de films sur le thème « Les femmes et le travail » et le grand public grâce à 200 comptes rendus dans les médias, un site Internet et une présence sur les réseaux sociaux tels que Facebook, YouTube et Twitter.
Plus de 150 spécialistes ont échangé dans les pays partenaires à travers des tables rondes destinées à alimenter la réflexion publique sur la mise en œuvre d’une législation du travail favorable aux femmes et à la famille. 29 consultants régionaux et 25 associations professionnelles/de commerce ont été initiés au concept de la gestion de la diversité des genres (Gender Diversity Management). Actuellement, des entreprises locales sont encouragées à mettre en œuvre des actions pour la promotion des femmes par le biais d’une compétition régionale pour une diversité des genres dans l’entreprise.
Dans le cadre d’une première évaluation de projets de chaînes de valeurs dans le secteur agricole, 70% de femmes en moyenne sur un total de 250 font état d’une réussite économique significative, d’une meilleure estime de soi et d’une meilleure acceptation sociale de leur travail. Le Ministère jordanien de l’Intérieur intègre l’approche des chaînes de valeur sensibles au genre dans sa politique de développement économique rural.
La première année de « Female Mentoring » au Maroc a permis aux 20 participantes de prendre de l’assurance pour leur passage des études universitaires à la vie professionnelle et d’avoir une idée plus concrète de leur projet professionnel. La première promotion de femmes bénéficiant d’un mentorat en Égypte a vu le jour en novembre 2013 et comptait 17 participantes.
En Tunisie, 30 jeunes femmes issues de milieux financièrement défavorisés ont pu obtenir une bourse, et bénéficient d’un soutien pour leur formation au métier du tourisme et pour leur entrée dans la vie professionnelle.