Gestion durable des zones industrielles Retour vers les projets

Description succincte du projet

• Situation initiale

Les zones industrielles sont d’une grande importance pour l’économie tunisienne. Cependant, elles souffrent parfois de problèmes d’infrastructure et de gestion qui freinent à la fois les investissements privés et l’engagement des entreprises dans les Groupements de Maintenance et de Gestion (GMG) qui fonctionnent en autogestion. À cela viennent se greffer de graves problèmes écologiques au niveau de l’élimination des déchets ménagers et spéciaux ou dus à une utilisation inefficiente de l’énergie et des matières premières. Le système d’autogestion des GMG tel qu’il existe actuellement est assez performant pour assurer la maintenance des infrastructures et la fourniture de services seulement dans un petit nombre de zones industrielles. Sur les 158 zones industrielles du pays, une quinzaine seulement ont un système de gestion opérationnel.

• Démarche

La stratégie du projet était de renforcer l’attractivité des Groupements de Maintenance et de Gestion (GMG) pour les entrepreneurs, d’assurer la création de nouveaux GMG et de renforcer la fonctionnalité des GMG existants et nouveaux, entre autres grâce à des prestations de services innovantes. Un aspect important était l’amélioration de la coopération entre les GMG et les entrepreneurs, entre les GMG et les acteurs au niveau communal et provincial, entre les différentes zones industrielles et entre les institutions au niveau national. L’action du projet concerne les zones industrielles de l’ensemble du pays.

Résultats obtenus

• Dans dix zones industrielles dirigées par dix gestionnaires formés dans le cadre du cycle de formation GEDZI (Gestion Durable des Zones Industrielles), 250 mesures d’amélioration ont été mises en œuvre et documentées.

• Désormais, 30 zones industrielles ont un directeur ou une directrice.

• Depuis 2008, 30 GMG ont été créés.

• Pour la première fois, un état des lieux statistique sur les zones industrielles tunisiennes a été réalisé. Les données recueillies portaient sur les services offerts, les infrastructures ainsi que sur le niveau de satisfaction vis-à-vis des GMG et des institutions de l’État.

• Une nouvelle association de GMG est entrée en activité.

• Les échanges d’informations entre les entreprises, les GMG et les institutions ont été considérablement intensifiés, et ont conduit à la mise en œuvre d’approches de solutions telles que la réhabilitation de la zone industrielle de Sidi Salem.

• Les nouvelles zones industrielles sont planifiées sur la base de normes techniques adaptées.

• L’intérêt de la sphère politique a été suscité : une instruction administrative oblige les 24 gouverneurs à créer des comités régionaux de suivi des zones industrielles. Six gouverneurs s’investissent déjà activement en faveur de la création et de l’assainissement de GMG.

Au regard de la stagnation de ces vingt dernières années, il est intéressant d’observer que la communication entre les GMG et les ministères a pu être relancée. Tous les acteurs soulignent que grâce au projet, la question de la gestion des zones industrielles connaît un regain d’intérêt dans les médias et dans la sphère politique : en témoigne le nombre d’événements faisant intervenir des gestionnaires de zones industrielles et des représentants d’institutions nationales, ainsi que de nombreux articles sur Internet et dans la presse.

En savoir plus : 

• http://www.giz.de/en/downloads/fr-aufgaben-gmg-tunesien.pdf
• http://www.giz.de/en/downloads/fr-umfrage-industriebgebiete-tunesien.pdf
• http://www.giz.de/en/downloads/giz2013-fr-Renforcement-capacites-gestion-durable.pdf