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Don’t Forget us عودة إلى المشاريع


مدّة المشروع: 2 mois

Mar 2015 May 2015

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Les organismes impliqués dans ce projet:
ATMA / FEDEM)

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À travers le projet « don’t Forget us »,  l’association tunisienne des médias alternatifs tire la sonnette d’alarme et attire l’attention aussi bien des pouvoirs politiques et de l’opinion publique quant à la précarité dans laquelle vivent des millions de Tunisiens dans les régions de le l’intérieur des pays.

« L’idée est de permette à ces citoyens de s’exprimer librement sur leur quotidien et les difficultés qu’ils rencontrent dans leur vie », explique Ali Jabeur initiateur du projet. Et d’ajouter : «  Il s’agit, également, de les rassembler tous dans un même lieu, souverain, où sont prises toutes les décisions ».

Pour ce faire, et exercer cette force de pression positive, le projet a été réparti en deux phases. Une première, qui s’est étendue sur trois mois (mars – mai 2015),  durant laquelle les trois photographes (Ali Jabeur, Zouhaier Ahmadi, Mohamed Reggui) ont sillonné l’intérieur du pays.  Appareil photo et caméra en main, ils ont parcouru les régions tunisiennes les plus pauvres (Gafsa, Gabes, Siliana, Jendouba, Kef, Kasserine, Kébelli, Kairouan, Sidi Bouzid et Mehdia).

Dans chaque ville, ils atterrissent dans les villages les plus reculés et les plus pauvres pour illustrer la souffrance des citoyens. Ainsi, plus de cent histoires ont été « écrites »  en photo pour transmettre fidèlement l’angoisse, la détresse et l’oppression des Tunisiens dans les régions.

Les trois photographes sont, ainsi, les témoins, preuves à l’appui, de la pauvreté et du sous-développement de ces régions oubliées, marginalisées et même délaissées.

Quant à la deuxième phase, elle consiste à organiser une exposition permanente dans un lieu souverain. « Chaque jour, ces hauts responsables politiques croiseraient les citoyens des régions dans les couloirs de ce lieu de souveraineté. Ils se rappelleraient, ainsi, de la souffrance et de la misère dans laquelle vivent leurs concitoyens », souligne Zouhair Ahmadi.

C’est de cette manière que l’Association tunisienne des médias alternatifs vent jouer son rôle d’association citoyenne. « C’est aussi une nouvelle forme de manifestation pacifique. Sans bruits et sans dégâts, mais avec un fort impact », affirme, de son côté, Mohamed Reggui.

Le développement de ces régions est un défi pour la nouvelle Tunisie, une lourde responsabilité pour les décideurs, et un objectif que l’association veut participer à atteindre.


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