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Coopération municipale – governance locale et participative au Maghreb Retour vers les projets


Durée du projet: 8 an(s) 11 mois

Jan 2008 Dec 2016

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Objectif général

Les communes du Maghreb sont renforcées dans leur rôle d’acteurs du développement durable. Elles exercent leurs fonctions avec toujours plus d’efficacité et d’efficience.

Plus de détails

En Tunisie, au Maroc et en Algérie, les municipalités urbaines sont confrontées de façon similaire aux défis de l’urbanisation.

La pauvreté, la pénurie de logements, les habitats informels, les risques écologiques et les problèmes sociaux déterminent le quotidien dans les grandes villes. Avec des taux d’accroissement avoisinant les 3 % par an et plus, la population aura doublé dans 30 ans environ.

Actuellement, près de la moitié de la population a moins de 24 ans.

Dans le cadre des processus de réforme actuels, les communes en particulier font face à de fortes attentes: la population manifeste ses besoins et aspirations à plus de transparence, de redevabilité et de proximité au citoyen de l’action communale, ainsi que pour des services de meilleure qualité et de plus larges possibilités de participation, en particulier pour les femmes et les jeunes.

Le développement social et économique de ces pays est fonction de l’efficacité des municipalités urbaines et des prestataires communaux.

Or, les compétences et ressources des communes ne sont pas encore suffisamment développées pour pouvoir assumer pleinement des tâches toujours plus diversifiées et plus urgentes, et pour répondre aux fortes attentes des population

Approche
Les communes des pays du Maghreb connaissent des évolutions similaires et sont donc confrontées à des défis comparables.

Des échanges d’expériences et transferts de connaissances structurés leur offrent l’opportunité d’apprendre les unes des autres pour l’aménagement et la gestion des processus de développement locaux.

Le programme « Coopération municipale – governance locale et participative au Maghreb » entend donc promouvoir la constitution de réseaux entre les villes.

Actuellement, les mesures du programme se concentrent sur des municipalités urbaines en Tunisie et au Maroc. Des communes algériennes sont invitées à s’y associer.

Grâce à un dialogue structuré ainsi qu’à des échanges de connaissances et d’expériences, les municipalités urbaines impliquées peuvent accéder à des modèles, stratégies, méthodes et instruments de développement communal et urbain qui ont fait leurs preuves dans la pratique.

Le projet soutient par ailleurs des municipalités partenaires sélectionnées pour la mise en œuvre de mesures innovantes qui s’avèrent particulièrement enrichissantes pour les échanges au niveau national et régional.

Au niveau régional, le projet soutient la constitution de réseaux régionaux et le dialogue, notamment sur des questions de développement structurel comme l’autonomie locale et la décentralisation, le rôle et le mandat des associations communales, la coopération intercommunale et la démocratie locale.

Outre la promotion des réseaux et l’appui ciblé à certaines communes, le projet soutient également les associations intercommunales en Tunisie et au Maroc.

Ces mesures sont complétées par des jumelages et des partenariats de projets intercommunaux germano-tunisiens et germano-marocains.

Le programme coopère avec d’autres projets de la coopération allemande au développement, des associations de communes allemandes et néerlandaises, différentes villes allemandes ainsi que le Centre de Marseille pour l’intégration en Méditerranée (Center for Mediterranean Integration, CMI), de même qu’avec des institutions des pays partenaires.

Résultats
En Tunisie et au Maroc, d’importantes bases ont été posées par des projets et programmes antérieurs pour favoriser la création de réseaux de villes en tant qu’élément important du transfert de connaissances et du dialogue entre les municipalités urbaines et les gouvernements centraux.

Au Maroc, plus de 30 villes s’investissent dans cinq groupes de travail sur des thématiques qu’elles ont elles-mêmes choisies, en l’occurrence la gestion des déchets, l’efficacité énergétique, la réhabilitation des médinas, la mobilité urbaine et la coopération avec la société civile, parfois dans plusieurs forums simultanément.

Des ministères sectoriels participent aussi à ces groupes de travail, de sorte que le dialogue entre les communes et le gouvernement peut aussi être structuré et intensifié par le biais des réseaux d’apprentissage.

De nouveaux aspects sont la promotion de la participation des jeunes au développement urbain ainsi que le soutien de l’association des maires créée en mai 2013 afin de promouvoir les processus de réforme.

En Tunisie, le projet soutient le développement de structures locales démocratiques grâce à la création d’espaces citoyens et à l’introduction de méthodes de participation aux planifications et décisions communales.

Là aussi, le projet encourage la participation des jeunes à la vie politique.

Les villes apprennent les unes des autres dans des groupes de travail dédiés à des thèmes tels que la gestion des déchets, la politique des transports, l’efficacité énergétique et les espaces citoyens.

En outre, les communes ont pu être sensibilisées à des thèmes tels que l’encadrement des jeunes et la participation citoyenne aux processus de développement.

Le projet renforce la Fédération nationale des villes tunisiennes dans son rôle d’organe de défense des intérêts communaux, de prestataire de services pour les municipalités adhérentes et de réseau d’apprentissage intercommunal.

Le Centre tunisien de formation et d’appui à la décentralisation (CFAD) a publié un manuel sur la démocratie locale et l’a intégré dans son programme de Cours.


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