– Agir autour delamobilitédesjeunes.
– Renforcer la structuration de la vie associative.
– Créer la structure de l’éducation non formelle.
– Création de structure de formation sur différents champs (éducation formelle, non formelle, travail social, petite enfance…).
-Renforcer les capacités des jeunes acteurs actifs de la société civile de Gafsa.
-Assurer un mutuel échange de compétences entre les deux rives.
-Créer une dynamique territoriale et de concertation.
L’idée, c’est d’abord de traiter plusieurs thématiques sous un cadre culturel : cultures de rues, cultures de femmes, cultures jeunes, … Faire vivre une culture du partage. Dans ce cadre, Mash’hed a déjà réalisé plusieurs dizaines d’actions artistiques, sociales ou solidaires depuis sa création.
Le principe de Mash’hed, c’est aussi de faire de la mise en réseau entre les associations de Gafsa. Il s’agit de réunir les jeunes dans un centre pour travailler d’une manière non-bureaucratique, horizontale et de former les jeunes à leurs droits. Pas de président ou de leaders, c’est la volonté de tout le monde qui prime. C’est probablement la première fois à Gafsa que des gens tentent de créer un centre culturel alternatif tenu à 90 % par des bénévoles.
Le projet est donc construit sur deux dynamiques élaborées: une dynamique de formation et une dynamique d’action. L’aller-retour entre la formation et l’action est essentiel : la formation se base sur la pratique d’actions communes, qui sont à leur tour nourries par le travail effectué pendant les moments de formation. Nous avons identifié deux champs pour notre action dans le cadre de cette coopération : le champ de la vie associative et le champ de l’animation. Les deux domaines choisis nous permettent de nous appuyer sur les ressources propres des Ceméa Pays de la Loire et de Mash’hed, qui possèdent une expérience pédagogique maintenant considérable, et qui sont donc en mesure d’offrir des espaces de formation et d’échanges de qualité en s’appuyant sur un réseau militant large et diversifié.