Sur mandat du Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) , la GIZ soutient les efforts déployés pour standardiser l’Arabe technique.
En collaboration avec l’Organisation Arabe pour l’Éducation, la Culture et les Sciences (ALECSO), elle a entrepris l’élaboration d’un dictionnaire technique en ligne en quatre langues auquelles étudiants, les enseignants, les traducteurs et les ingénieurspeuvent accéder gratuitement.
ARABTERM contient des volumes sur la technologie de l’eau (7 000 termes), la technique automobile (4 700 termes), les énergies renouvelables (4 700 termes), le génie électrique (2 800 termes).
D’autres volumes sont en cours de préparation, le projet se développant en fonction des besoins des différents secteurs.
L’accès au savoir mondial est une condition clé du développement durable. Pour la jeunesse du monde arabe, il est cependant entravé par de nombreux obstacles, en particulier l’isolement dû à la barrière de la langue par rapport aux pays développés du Nord, d’où provient la majeure partie des innovations techniques.
Dans de nombreux universités et instituts de formation du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, les documents didactiques utilisés dans bon nombre de disciplines (sciences naturelles, sciences de l’ingénieur) n’existent qu’en Anglais ou en Français, car aucune traduction arabe n’est disponible.
L’apprentissage s’appuie donc majoritairement sur des textes Anglais ou Français, alors que les cours sont dispensés en arabe.
Cela complique considérablement la formation des futurs spécialistes. Pour le nombre croissant de jeunes gens qui suivent des études ou des formations internationales, le problème se pose avec plus d’acuité encore.
Dans ce contexte, de nombreux efforts sont accomplis pour traduire en Arabe les supports didactiques et pédagogiques, les programmes d’études et les règlements ainsi que d’autres ressources.
Souvent, hélas, compte tenu de la diversité des dialectes parlés, il n’existe pourtant pas de termes univoques et homogènes pour désigner les nouveautés technologiques dans la région.