Le renforcement de la transparence, de l’intégrité et de la redevabilité.
Dans cette perspective, le projet s’articule autour de cinq axes interdépendants, à savoir :
En Tunisie, l’ampleur de la corruption a sans doute constitué l’une des causes les plus profondes de la Révolution du 14 janvier 2011. Si plusieurs cadres institutionnels et juridiques relatifs à la lutte contre la corruption existaient sur le papier sous l’ancien régime, aucun organe de l’Etat n’avait, en réalité, pour mission de lutter contre ce phénomène qui s’était considérablement développé, au point de revêtir un caractère systémique.
Les transformations politiques récentes créent de réelles opportunités pour entamer des réformes d’envergure en la matière. Interdites sous l’ancien régime, de nombreuses ONG actives dans le domaine de lutte contre la corruption ont notamment été constituées. La Tunisie a par ailleurs procédé, au cours de l’année 2012, à l’examen de la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies Contre la Corruption (CNUCC). Ce processus vise à renforcer les efforts de lutte contre la corruption dans la perspective d’élaborer une stratégie nationale en la matière.
Cependant, l’absence de données et d’informations crédibles, l’expérience limitée des institutions concernées, les défaillances juridiques importantes, auxquelles s’ajoutent un contexte politique délicat, sont autant de facteurs qui contribuent à affaiblir la capacité de la Tunisie à remplir ses engagements, en dépit d’une volonté politique affichée d’aller de l’avant.
Dans ce cadre, le renforcement de la transparence, de l’intégrité et de la redevabilité, font partie, avec la mise en œuvre de la CNUCC, des priorités de la période de transition pour lesquelles le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) s’est engagé, à travers le projet d’appui à l’établissement d’un système national d’intégrité en Tunisie.
Partenaire(s) nationaux :
Contributions des donateurs : –