Communiqué de presse
LES ÉPREUVES CACHÉES D’UNE MAIN D’ŒUVRE INVISIBLE :
La vie économique des réfugiés et des migrants en Tunisie
Lancement virtuel mercredi le 3 novembre 10:00-12:00 (Heure de Tunis)
Tunis, le 25 octobre 2021 — Le Centre sur la Migration Mixte en Afrique du Nord et la Fondation Heinrich Böll à Tunis publieront une étude conjointe intitulée « Les épreuves cachées d’une main d’œuvre invisible : la vie économique des réfugiés et des migrants en Tunisie ». Les inscriptions sont ouvertes pour le lancement qui aura lieu le 3 novembre de 10.00 à 12.00 (Heure de Tunis).
Cette étude donne un aperçu de la situation économique des réfugié.e.s et migrant.e.s en Tunisie, y compris leur accès au marché du travail et leur contribution à l’économie locale et nationale. L’étude inclus des recommandations aux autorités tunisiennes (nationales et locales), aux organisations internationales, à la société civile et aux chercheurs.
« Nous souhaitons renforcer la production de connaissances sur les mouvements intra-africains, en particulier vers la Tunisie. L’étude examine les moyens de subsistance des migrant.e.s et fournit des informations importantes sur la manière dont ils naviguent les contraintes juridiques et socio économiques. Elle donne une visibilité et une voix à une main-d’œuvre travailleuse mais largement invisible de l’Afrique subsaharienne qui est souvent privée de droits fondamentaux. Pour développer une stratégie migratoire tunisienne cohérente tout en offrant une protection efficace aux migrant.e.s et aux réfugié.e.s, il est primordial de comprendre leurs réalités et leurs besoins.», a déclaré Dr. Heike Löschmann, Directrice de la Fondation Heinrich Böll à Tunis.
« Les contributions des réfugié.e.s et migrant.e.s à l’économie tunisienne et à son développement demeurent largement invisibles et méconnues. Quelle sont leurs situations économiques aujourd’hui ? Dans quels secteurs travaillent-ils et contribuent-ils à l’économie ? Quelles sont leurs vulnérabilités spécifiques et quelles sont les solutions possibles pour améliorer leurs vies ? Telles sont les principales questions auxquelles notre étude tente de répondre. », a déclaré Dr. Ayla Bonfiglio, Directrice régionale du Centre sur la Migration Mixte en Afrique du Nord.
Lancement virtuel : Mercredi, 3 novembre 10:00-12:00 (Heure de Tunis)
Un événement hybride pour le lancement de l’étude aura lieu le 3 novembre, en ligne et en présentiel en Tunisie, de 10.00 à 12.00 (Heure de Tunis). L’événement de 2 heures sera constitué d’une présentation des principales conclusions suivie d’une discussion réunissant les experts de la migration, des autorités locales et des voix de migrant.e.s et réfugié.e.s de Médenine et Tunis qui partageront leurs expériences personnelles. L’inscription est ouverte à toutes et à tous.
Pour en savoir plus : mixedmigration.org/resource/hidden-hardship-of-an-unnoticed-workforce
Lien direct pour l’inscription : zoom.us/webinar/register/WN_Osqpb7d-TU-1ClzmvHQpzw
Un aperçu des principales conclusions
Vous trouverez ci-dessous un aperçu des principales conclusions avancées et développées par l’étude pour mieux comprendre la vie économique des réfugié.e.s et migrant.e.s en Tunisie, concernant leur droit au travail, les types d’emploi d’une perspective genre, les étudiants et leur engagement dans le
travail informel, l’accès aux services bancaires, les envois de fonds et les contributions au développement économique de la Tunisie :
▪ La Tunisie ne possède pas de législation clé pour protéger les droits économiques et les moyens de subsistance des réfugié.e.s et des migrant.e.s
▪ Bien qu’il.elle.s soient souvent employés dans le secteur informel, l’accès au travail et les types d’emploi des réfugié.e.s et migrant.e.s varient considérablement selon le genre. ▪ Les étudiant.e.s subsaharien.ne.s doivent souvent se tourner vers le travail informel pour couvrir leurs frais.
▪ La plupart des répondant.e.s ont noté que leurs revenus en Tunisie n’étaient pas suffisants pour envoyer des fonds aux membres de leur famille dans leur pays d’origine. ▪ Une grande majorité de répondant.e.s ont signalé un manque d’accès aux services bancaires. ▪ Les contributions des réfugié.e.s et des migrant.e.s à l’économie tunisienne et à son développement passent souvent inaperçues, car la plupart s’engagent dans des activités d’emploi informelles.
À propos du MMC
Le Centre sur la Migration Mixte (MMC) en Afrique du Nord est une source majeure pour des données indépendantes et de qualité, pour la recherche, l’analyse et le développement des politiques sur la migration mixte. En fournissant des preuves crédibles et une expertise sur la migration mixte, le MMC vise à aider les agences, les décideurs et les praticiens à prendre des décisions informées, à avoir un impact positif sur les politiques migratoires mondiales et régionales, à contribuer aux réponses de protection et d’assistance pour les personnes en déplacement et à stimuler la réflexion dans le secteur répondant à la migration mixte. Le MMC fait partie du Conseil danois pour les réfugiés (DRC) et est régi par celui-ci.
À propos de HBF
La Fondation Heinrich Böll (HBF) est un catalyseur pour les perspectives et les projets verts. La fondation est affiliée au parti Vert allemand. Nous travaillons avec des partenaires dans plus de 60 pays et disposons d’un réseau de 34 bureaux dans le monde, y compris celui de Tunis. La fondation œuvre pour un environnement sain et durable pour les générations actuelles et futures et défend les droits de l’homme, y compris ceux des migrants, des réfugiés et des personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays.
Pour les demandes médias et les demandes d’informations, veuillez contacter :
The Heinrich Böll Foundation (HBF) :
Fabian Heppe — Français, anglais : Fabian.Heppe@tn.boell.org
Wajdi Filali — arabe, français : Wajdi.Filali@tn.boell.org
Le Centre sur la Migration Mixte (MMC) : north-africa@mixedmigration.org
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