18 أكتوبر 2019 Il y a 5 ans
Le contexte de transition et de réformes que connait la Tunisie après les événements sociaux de janvier 2011, a débouché sur des réalités et des besoins émergents nouveaux. En effet, la crise récurrente qui affecte les différents secteurs du pays est en train de bouleverser les structures socio-économiques et démographiques.
S’agissant de la santé sexuelle et reproductive, cette composante de la santé reste préoccupante et est marquée par des évolutions considérables qui s’inscrivent dans un mouvement qui a vient à la fois des décisions politiques, d’une modification du comportement de la population, des attentes sociales et de la disponibilité de l’offre de soins (services SSR/PF). Dans le même temps, le contexte dans lequel les individus (femmes, hommes et jeunes) vivent leurs expériences sexuelles s’est sensiblement modifié, en raison notamment d’une diversification des trajectoires affectives, ainsi que de l’irruption de nouveaux modèles sociétaux qui ont modifié les représentations des risques liés à la sexualité et ont significativement changé les pratiques préventives.
Les résultats de l’enquête MICS 6 (juin 2019) montrent que la santé sexuelle et reproductive des femmes connait une détérioration alarmante et ce en comparaison avec l’enquête MICS 4 (2012). En effet, le taux de prévalence contraceptive a chuté de façon vertigineuse en l’espace de 6 ans, entre 2012 et 2018, de 62.5% à 50.7%. Dans la région du centre-ouest la baisse est la plus importante avec à peu près 15 points de pourcentage (de 55 % en 2012 à 39.7 % en 2018).De même, le taux des besoins non satisfaits en matière de contraception a augmenté d’une façon inquiétante dans la même période passant de 7% en 2012 à 19.9% en 2018. La détérioration est plus visible au niveau régional surtout dans les régions du centre-ouest et centre-est avec déjà des niveaux plus élevés en comparaison avec le niveau national en 2012. Le taux est passé respectivement de 11% et 10% à 23.5% et 21.9% en 2018. Mais l’augmentation la plus importante a été enregistrée dans la région du nord-ouest où le taux des besoins non satisfaits est passé de 2.6% à 15.8%.
A cet effet, et dans le cadre de la mise en œuvre du plan de travail 2019 entre l’ONFP et l’UNFPA, il est prévu de réaliser une étude sur l’accès aux services de SR/PF de qualité. Les résultats de cette évaluation seront utilisés à des fins de renforcement de l’accès des filles et des femmes aux services de santé sexuelle et de reproduction de qualité.
A cet effet, l’ONFP prévoit de recruter un(e) consultant(e) pour assurer la première phase de cette activité qui consiste à développer la note méthodologique et la conception des outils d’investigation.
L’objectif général de est de recueillir des informations sur les prestations des services en SSR/PF en Tunisie en vue d’évaluer la capacité des centres de et leur degré de préparation à garantir l’accès et à offrir des services de qualité et à identifier les barrières à l’utilisation et l’accès aux services de SSR/PF.
De manière spécifique, l’étude vise à fournir des informations fiables sur :
Les tâches attribuées au consultant chargé de cette activité seront scindées en trois phases :
Atelier de validation
Atelier de partage et de validation
Réunion de validation du rapport final par le comité de pilotage
30 jours de travail étalés sur deux mois
A l’issu du travail demandé et de la remise du rapport requis qui aura été jugé acceptable par le comité de pilotage, le consultant percevra des honoraires en Dinar Tunisien payable comme suit :
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