01 Octobre 2023 Il y a 1 an
Pour promouvoir la non-discrimination et assurer l’accès des personnes en situation de handicap aux services de prise en charge des femmes victimes de violence de manière active, significative et égale par rapport aux autres, il est essentiel de comprendre les obstacles auxquels font face ces personnes.
La Convention relative aux Droits des Personnes Handicapées des Nations Unies, ratifiée par la Tunisie en 2008 intègre l’accessibilité parmi ses huit principes généraux (article 3), également la loi d’orientation n°2005-83 relative à la promotion et à la protection des personnes handicapées, intègre tout un chapitre sur l’accessibilité « aménagement de l’environnement et facilitation du déplacement et de la communication ».
Cela signifie que cette question doit être abordée de manière transversale : les personnes handicapées ne pourront réellement jouir de leurs droits si les conditions d’accessibilité sont réalisées.
Un certain nombre de problèmes d’accès des personnes handicapées aux services de prise en charge de la violence basée sur le genre émergent tels que des barrières physiques qui empêchent l’accès des personnes handicapées aux services, des obstacles en termes d’information qui empêchent l’accès des personnes handicapées aux brochures d’information destinées à la promotion des services et la protection des droits ; les barrières comportementales qui font apparaître des discriminations pouvant avoir de fortes retombées sur les droits des personnes handicapées, particulièrement sur celles qui présentent des handicaps psychosociaux ; et les barrières institutionnelles notamment la législation, les pratiques et les procédures qui ne facilitent pas l’accès des personnes handicapées à ces services.
Bien que toutes les personnes handicapées soient confrontées à la marginalisation et à la discrimination dans tous les aspects de la vie, notamment les sphères culturelles, éducatives, économiques et politiques. Les femmes et les filles en situation de handicap sont exposées davantage aux violences combinées : la violence basée sur le genre et la violence basée sur le handicap. De ce fait elles sont exposées à un risque plus élevé de violences.
Si le handicap accroît le risque de violence, les violences accroissent également le handicap. D’une part, l’impact psycho-traumatique qui résulte de ces violences reste souvent méconnu par les professionnels et donc non pris en charge de manière adaptée, et d’autre part, les services de prise en charge et d’orientation restent inaccessibles et peu connus des femmes et filles en situation de handicap, entraînant ainsi leur isolement et leur vulnérabilité sociale.
Dans ce contexte, et afin d’améliorer la qualité de prise en charge des femmes et filles handicapées victimes de violence, l’Association Tunisienne pour la Gestion et la Stabilité Sociale (TAMSS) et son partenaire l’UNFPA, prévoient l’élaboration d’un protocole de prise en charge des femmes handicapées victimes de violence, afin de combler les manquements recensés par l’étude diagnostique.
A cet effet, il est prévu de recruter un.e consultant.e afin de développer un protocole de prise en charge des femmes handicapées victimes de violence.
25 jours de travail étalés sur la période allant du 02 octobre au 30 novembre 2023.
Le/la consultant.e travaillera en étroite collaboration avec le comité technique du projet ( UNFPA, TAMSS, OTDDPH)
La validation des livrables sera assurée par la Direction du comité consultatif du projet ( UNFPA, TAMSS, OTDDPH)
Le/la consultant.e est tenu.e à une obligation de confidentialité, il/elle ne doit publier ou divulguer aucune information portée à sa connaissance dans le cadre du travail sollicité, à aucune personne non autorisée et sans le consentement écrit préalable
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Appel à consultants Publié sur Jamaity le 19 septembre 2023
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