02 Août 2018 Il y a 6 ans
Élaboration d’une étude sur : Le rôle des associations dans la
gestion des affaires locales et régionales dans le cadre du processus
de la décentralisation en Tunisie.
Le projet MENA de Solidar financé par l’UE et appuyé en Tunisie par Solidarité Laïque dans le cadre du programme Soyons Actifs/ Actives et géré par Tunisian Forum for Youth Empowerment.
Pendant le mois d’avril 2018 Le Parlement tunisien a adopté le texte définissant les prérogatives des collectivités locales. C’est un code qui a définit précisément le rôle et l’autonomie des municipalités, régions et districts. Il s’agit d’un ensemble de loi à même de faire des régions, des localités et des municipalités une expression concrète de la politique de décentralisation.
Il est à rappeler que ce nouveau code des collectivités locales se veut la concrétisation des dispositions constitutionnelles exprimées par le chapitre VII de la Constitution de 2014.Dans la nouvelle Constitution de 2014, les collectivités locales tunisiennes (administrations et conseils municipaux) sont appelées à mettre en place des dispositifs qui facilitent la participation citoyenne et le dialogue entre les élus locaux, les citoyens et la société civile, ainsi que toutes les parties prenantes à l’élaboration des décisions et de l’action municipale (article 139).
Le projet de décentralisation déclaré dans le chapitre VII de la constitution va être encadré par le code des collectivités locales, qui a été adopté par l’Assemblée des Représentants du Peuple fin d’avril.Au début du mois du mai 2018 des premières élections municipales démocratiques après la révolution ont lieu. Au niveau local, la société civile contribue à promouvoir la démocratie participative et à améliorer la gouvernance locale. Les responsables municipaux élus ont un devoir d’écoute, de concertation et de dialogue avec les citoyens et ils doivent les associer aux décisions à prendre pour favoriser la réussite des actions municipales. Dans cette nouvelle configuration, ce sont les associations de la société civile qui sont censées assurer la médiation (un rôle de relais) entre les citoyens et les collectivités locales et les autorités publiques.Ce nouveau contexte suppose la clarification des relations entre municipalités et les collectivités locales avec les associations.
L’élaboration d’une étude pour démontrer la place de la société civile, sa participation et sa contribution dans la gestion des affaires locales dans le cadre du processus de la décentralisation en Tunisie se manifeste importante et intéressante.Cette étude va chercher à mettre l’accent sur les enjeux liés aux rôles et à la responsabilité qu’incombe au tissu associatif concernant la préparation et le suivi des programmes de développement territorial, ainsi que les conditions et critères de son appui, et de définition de ses besoins relatifs au renforcement de ses capacités organisationnelles, institutionnelles et de démocratie participative.L’étude peut nous clarifier les rôles attribués et les responsabilités attribuées à la société civile à l’échelle locale et régionale, elle peut contribuer à l’identification des besoins des associations pour :
Cette étude peut nous apporter également une analyse de la relation de la société civile avec les autres acteurs dans le processus de la décentralisation à savoir l’Etat et ses services déconcentrés, les partenaires nationaux et internationaux au développement local et régional, le secteur privé et les médias
Contribuer à la valorisation du rôle des associations dans la gestion des affaires locales et régionales dans le cadre du processus de la décentralisation en Tunisie.
Élaborer une étude pour démontrer la place de la société civile, sa participation et sa contribution dans la gestion des affaires locales et l’accompagnement de l’action municipale dans le cadre du processus de la décentralisation en Tunisie.
1–Note méthodologique détaillée incluant le planning de réalisation suite à la première réunion de cadrage : (10 jours après la signature du contrat).
2- Rapport intermédiaire portant des résultats préliminaires avec des pistes/axes d’analyse en vue de valider ou proposer des améliorations : (02 mois après la signature du contrat).
3- Document de la version finale de l’étude.(03 mois après la signature du contrat)
4- Un document entre 10-15 pages avec une présentation claire et facile à lire des résultats et les recommandations issues de l’étude : (03 mois et demi après la signature du contrat).
La durée de la mission, objet des présents termes de références, est de 4 mois et demi à partir de la date de la signature du contrat incluant l’approbation des livrables.
5500 dinars tunisiens (montant net).
Imed Zouaoui, Ridha Saadi, Guilhem Arnal et Ahlem Bouserwel
Le règlement sera effectué conformément à l’échéancier ci-dessous : Livrables/ prestations Délai de réalisation Termes de paiement
Cette opportunité n'est malheureusement plus disponible sur Jamaity. Visitez régulièrement la rubrique opportunités pour ne plus en rater.
Appel à candidatures Offre d'emploi Publié sur Jamaity le 23 juillet 2018
Découvrez encore plus d'opportunités sur Jamaity en cliquant sur ce lien.