16 Juillet 2019 Il y a 5 ans
Au cours des vingt dernières années, la croissance économique a permis à 660 millions de personnes de sortir de la pauvreté (BM). Dans le même temps, l’environnement a été mis face à des rudes épreuves. La surpêche, la pollution et la perte d’habitats naturels et les conséquences ressenties sur les changements climatiques.
Dans les pays en développement, les forêts, les lacs, les cours d’eau et les océans procurent une part significative d’alimentation, des combustibles et des revenus des ménages et constituent un précieux filet de sécurité en temps de crise, en particulier pour les 78 % de personnes extrêmement pauvres qui vivent dans les zones rurales.
Toutefois, l’intégrité et la fonctionnalité de ces biens naturels vitaux sont de plus en plus menacées. Quelque 60 à 70 % des écosystèmes de la planète se dégradent plus vite qu’ils ne peuvent se reconstituer. La mauvaise gestion de l’environnement et des ressources naturelles entraîne des pertes économiques significatives.
La Tunisie n’échappe malheureusement pas à ces menaces malgré les efforts considérables entrepris par le gouvernement et la société civile en matière de protection de l’environnement, les effets écologiques négatifs de l’intensification de l’utilisation des ressources naturelles (eau, sols, littoral) lié au développement économique demeurent le problème environnemental majeur en Tunisie. On assiste progressivement à la fin d’une ère marquée par la mobilisation «des ressources naturelles faciles». Les mesures curatives atteignent aujourd’hui un niveau de saturation disproportionné, compte tenu des limites financières. L’eau constitue le bien environnemental le plus précieux pour la Tunisie. Les ressources en eau douce sont de plus en plus rares et limitées, compte tenu des faibles possibilités d’augmentation du taux de mobilisation qui est déjà à 95% de l’eau conventionnelle disponible. Les ressources profondes montrent des signes de surexploitation considérable dans plusieurs régions. Selon les prévisions, la prochaine décennie va connaître un accroissement important de la demande tant sur le plan quantitatif que qualitatif et des problèmes de rareté absolue sont attendus d’ici 2025. Les mesures de gestion rationnelle de la demande en eau et de la ressource elle-même devront être une priorité
Le Programme de Micro Financements du Fonds pour l’Environnement Mondial (PMF/FEM) est un mécanisme financier qui vise à trouver des solutions locales aux problèmes environnementaux globaux. Il est exclusivement destiné aux organisations de la société civile (ONG, Associations de Développement, Organisations Communautaires de Base), auxquelles il apporte des appuis techniques et financiers pour l’exécution des projets communautaires, susceptibles de contribuer à la gestion durable des ressources naturelles et à la protection de l’environnement.
Initié en 1992, le PMF/FEM est financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial, mis en œuvre par le PNUD et exécuté par l’UNOPS. Il est présentement opérationnel dans 125 pays. A la fin de sa cinquième phase opérationnelle (2014) le programme a financé 14000 projets communautaire à hauteur de $450million.
En Tunisie, le PMF/FEM a effectivement démarré en 1993. Depuis lors, il appuie et accompagne des initiatives communautaires de développement durable par :
Sous la supervision du Coordinateur National du programme, le/la chargé(e) de la gestion des connaissances aura pour mission d’assurer la communication et le développement du contenu ainsi que la visibilité et la valorisation des actions et des résultats des projets associatifs bénéficiaires des subventions du programme PMF FEM et du programme lui-même.
Le/la candidat(e) aura la responsabilité suivante :
Le consultant(e) avec son expertise technique en matière de communication permettra au projet d’assurer la communication autour de ses activités, la valorisation de ses résultats et collaboration de ses partenaires, ainsi que la qualité de ses produits.
Le paiement se fera sur la base d’un rapport d’activité mensuel élaboré par le consultant et validé par le coordinateur national du programme.
Le projet prendra en charge les dépenses relatives aux missions sur le terrain.
La mission durera 12 mois et sera basée à Tunis, avec des déplacements fréquents dans les autres régions.
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Offre d'emploi Publié sur Jamaity le 5 juillet 2019
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