10 Mars 2019 Il y a 6 ans
Oxfam est un mouvement mondial de personnes travaillant ensemble pour mettre fin à l’injustice de la pauvreté. Cela signifie que nous luttons contre l’inégalité qui maintient les gens dans la pauvreté. Ensemble, nous sauvons, protégeons et reconstruisons des vies. Lorsque survient une catastrophe, nous aidons les gens à améliorer leurs conditions de vie et celles des autres. En tant que confédération, nous abordons des questions telles que les droits fonciers, le changement climatique et la discrimination à l’égard des femmes. Et nous ne n’arrêterons pas tant que tous les habitants de la planète ne pourront pas profiter de la vie sans pauvreté.
Nous sommes une confédération internationale de 20 organisations (affiliées) travaillant avec des partenaires et des communautés locales dans les domaines de l’humanitaire, du développement et des campagnes, dans plus de 90 pays.
La vision d’Oxfam en Tunisie est que les citoyens, en particulier les femmes et les jeunes, s’emploient activement à réduire les inégalités entre les hommes et les femmes et les inégalités socioéconomiques dans le cadre d’un État de droit et d’un État responsable. La stratégie est axée sur la justice de genre, la gouvernance des politiques socio-économiques, la justice économique et la protection de l’espace de la société civile.
Tous nos travaux sont guidés par trois valeurs fondamentales : autonomisation, redevabilité, inclusivité. Pour en savoir plus sur nos valeurs, ici.
Oxfam s’engage pour prévenir tout type de comportement désagréable au travail y inclus le harcèlement sexuel, l’exploitation et l’abus, le manque d’intégrité et la mauvaise gestion financière. Oxfam s’attend que le personnel et les volontaires adhère à la mission institutionnelle à travers l’adoption de notre Code de Conduite. Nous donnons beaucoup d’importance à ce que seulement ceux qui partagent nos valeurs sont embauchés.
Oxfam en Tunisie vise à renforcer l’autonomisation des femmes, y compris l’autonomisation économique. Ceci signifie, entre autre, promouvoir une plus grande valorisation des contributions économiques des femmes et la création d’un environnement propice à la participation des femmes à l’économie.
Dans ce cadre, le concept de « soins », en Anglais « care-work», joue un rôle crucial ; il s’agit des travaux de soins qui comprennent les soins aux enfants, leur éducation, et les soins de santé prodigués aux membres de la famille et à la communauté. Le travail de soins comprend également toute une gamme de travaux domestiques non rémunérés souvent effectués de manière disproportionnée par les femmes.
L’analyse des « soins » s’inscrit dans la lutte contre l’inégalité de genre et la promotion de l’autonomisation des femmes. L’investissement dans les « soins » a un impact généralisé, à long terme, positif sur le bien-être et le développement économique. Bien que les « soins » soient un «bien public», il reste presque universellement la responsabilité des femmes. La responsabilité du travail de « soins » non rémunéré est liée à l’extrême pauvreté et à l’exclusion sociale.
Oxfam vise globalement à accroître la reconnaissance du travail de « soins » non rémunéré, à réduire la corvée du travail de « soins » et à redistribuer la responsabilité du travail de « soins » de manière plus équitable, comme condition préalable à la réalisation du développement politique, social et économique des femmes.
Dans cette perspective, le bureau régional MENA d’Oxfam a mené une recherche multi-pays, incluant la Tunisie, sur la question du travail de « soins » non rémunérés.
La section portant sur la Tunisie peut être considérée comme base de travail de cette consultation. Seulement, notamment en raison de la difficulté d’accéder aux informations, cette étude doit encore être révisée et enrichie. Oxfam en Tunisie recrute un.e consultant.e qui puisse compléter cette recherche en l’enrichissant grâce à des sources complémentaires, confirmer et mettre à jour les informations, et y ajouter des recommandations sur le développement d’interventions pour la valorisation des contributions économiques des femmes et particulièrement le travail de « soins » non rémunéré.
Le/la consultante sera responsable de :
Le rapport devra être remis en anglais ou en français, au choix du ou de la consultant/e, en version électronique.
N.B. Si le rapport est remis en français, il doit tout de même être construit sur l’étude de base qui elle est en anglais
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Appel à candidatures Publié sur Jamaity le 25 février 2019
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