Cadre général
Oxfam est un mouvement mondial de personnes travaillant ensemble pour mettre fin à l’injustice de la pauvreté. Cela signifie que nous luttons contre l’inégalité qui maintient les gens dans la pauvreté. Ensemble, nous sauvons, protégeons et reconstruisons des vies. Lorsque survient une catastrophe, nous aidons les gens à améliorer leurs conditions de vie et celles des autres. En tant que confédération, nous abordons des questions telles que les droits fonciers, le changement climatique et la discrimination à l’égard des femmes. Et nous ne n’arrêterons pas tant que tous les habitants de la planète ne pourront pas profiter de la vie sans pauvreté.
Nous sommes une confédération internationale de 20 organisations (affiliées) travaillant avec des partenaires et des communautés locales dans les domaines de l’humanitaire, du développement et des campagnes, dans plus de 90 pays.
La vision d’Oxfam en Tunisie est que les citoyens, en particulier les femmes et les jeunes, s’emploient activement à réduire les inégalités entre les hommes et les femmes et les inégalités socioéconomiques dans le cadre d’un État de droit et d’un État responsable. La stratégie est axée sur la justice de genre, la gouvernance des politiques socio-économiques, la justice économique et la protection de l’espace de la société civile.
Tous nos travaux sont guidés par trois valeurs fondamentales : autonomisation, redevabilité, inclusivité. Pour en savoir plus sur nos valeurs,
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Oxfam s’engage pour prévenir tout type de comportement désagréable au travail y inclus le harcèlement sexuel, l’exploitation et l’abus, le manque d’intégrité et la mauvaise gestion financière. Oxfam s’attend que le personnel et les volontaires adhère à la mission institutionnelle à travers l’adoption de notre Code de Conduite. Nous donnons beaucoup d’importance à ce que seulement ceux qui partagent nos valeurs sont embauchés.
La mission du/de la consultante
Cette mission s’inscrit dans le cadre du projet «Une loi qui nous protège réellement contre les violences», appuyé par l’Agence espagnole de coopération internationale au développement (AECID). Ce projet fait écho aux efforts de la Coalition Nationale Associative pour l’élimination des violences faites aux femmes (CNAV) autour du plaidoyer pour la mise en œuvre de la loi organique pour l’élimination des violences contre les femmes et les filles (EVFF)1. Il s’inscrit également dans le cadre de la campagne globale d’OXFAM de lutte contre les violences liées au genre «ENOUGH!»2axée sur la sensibilisation autour des normes sociales sous-tendant les violences de genre.
Contexte de l’atelier:
La campagne Enough Tunisie vise à sensibiliser les jeunes à la question des violences faites aux femmes dans le but de supprimer les inégalités dans la relation homme-femme que ce soit dans la vie privée ou publique. Ceci à travers le remplacement des normes sociales négatives pendant longtemps imprégnées dans la société par des normes plus positives favorisant la solidarité homme-femme et faisant de ces derniers des partenaires égaux capables de s’entraider mutuellement pour avancer/évoluer ensemble.
En effet, les normes sociales sont enseignées, diffusées et renforcées par divers « normalisateurs », notamment les lois, la culture populaire, la famille et surtout les médias qui envoient des messages sur le comportement habituel et approprié. Les gens apprennent aussi les normes sociales en observant les gens dans leur groupe de référence –comment ils agissent et ce qu’ils disent.
A ce titre, les normes sociales peuvent être difficiles à changer, car elles sont intériorisées par les gens, elles sont tacites et considérées comme « normales », et elles reflètent souvent les relations de pouvoir qui résistent au changement.Cependant, les normes sociales –y compris les normes liées au genre et à la VFFF –peuvent changer et changent en effet, notamment grâce aux réformes législatives et à la sensibilisation des médias.
Compte tenu du rôle particulier des médias sur les normes sociales, Oxfam organise une rencontre avec des journalistes en Tunisie autour de la violence contre les femmes et les filles et les normes sociales la sous-tendant. Cet atelier vise à écouter les journalistes réagir à ces questions et susciter la réflexion sur leurs rôles. Grâce à cet atelier Oxfam veut connaitre l’expérience des journalistes à adresser cette question (ambitions et défis), une réflexion sur leurs rôles dans la consolidation et l’émergence d’alternatives des normes sociales basées sur le genre, et obtenir leurs avis sur les stratégies de la campagne.
Résultats attendus
La personne ou l’équipe recrutée sera en charge de:
Concevoir et développer la formation
- Concevoir le déroulement et la méthodologie de la formation en collaboration avec la chargée de projet d’Oxfam. Oxfam fournira le cadre de l’intervention et la liste des participant(e)s.
- Concevoir et préparer tous les supports et fournitures pertinents pour les sessions et les participant(e)s.
- Concevoir un outil d’évaluation de la formation, et qui permettra également une évaluation de l’article s’ensuivant la formation exigé aux participant(e)s.
- Développer un outil pratique d’orientation pour appuyer les journalistes dans la mise en pratique de la formation dans leurs travails subséquents. cet outil devrait être introduit durant la formation
Faciliter l’atelier
- Animation et modération de la formation avec les journalistes.
- Organisez une séance de compte rendu à la fin dela journée avec la chargée de projet d’Oxfam en Tunisie.
Documentez les résultats de la formation
- Produire un rapport de l’atelier pour les participants(e)et pour Oxfam. Le rapport doit contenir (1) un résumé du déroulement de la formation et des discussions, (2) les principales recommandations des participants et (3) l’évaluation de la formation par les participant(e)s.
Les livrables
Le matériel de formation doit être développé en arabe, et celui de reporting en francais le matériel sera remis en version éléctronique.
Conditions de travail et durée
- Le (la) consultant(e) sera contracté(e) par Oxfam pour un nombre total de 10jours. Le (la) consultante s’engage à soumettre les livrables avant le 20 février 2019.
- Le (la) consultant(e) devra se réunir autant que nécessaire avec la chargée de projet d’Oxfam en Tunisie.