24 Octobre 2018 Il y a 6 ans
Cette initiative née d’un partenariat entre ONU Femmes et la Banque Mondiale et le Ministère de la Femme, Famille, Enfance et Seniors qui cible les femmes des régions du Sud-Est, du Centre, et du Nord-Ouest qui disposent d’un potentiel pour travailler mais qui rencontrent des contraintes.
Les femmes jouent un rôle économique majeur en milieu rural où elles sont engagées aussi bien dans des activités productives, qu’à l’aval des filières (transformation et de commercialisation). Elles génèrent ainsi des revenus importants et contribuent en même temps à dynamiser l’économie locale et dans l’amélioration des conditions de vie de leur famille.
Beaucoup d’initiatives d’accompagnement en faveur de ces femmes se sont développées ces dernières années, nonobstant elles restent limitées par leur dispersion, leur caractère informel, leur faible capacité de financement.
Les actions de Formation, d’appui et de conseil se sont faites souvent avec très peu de coordination entre les différents intervenants. Un pourcentage élevé de ces femmes à bas revenu manque d’outils, d’idées ou de capacité à innover. Les mauvaises conditions d’approvisionnement en matières premières et de mise en marché de produits restent les principaux défis que doivent relever ces dernières.
En effet, il est rare qu’une micro entreprise grandisse au-delà d’une petite entreprise et très peu de petites entreprises deviennent des moyennes ou grandes entreprises. Leur manque de mobilité, associé à leur incapacité à avoir leurs propres locaux fonctionnels signifie qu’elles sont souvent basées à la maison et cela les empêche de rechercher des marchés, de trouver des informations sur de meilleures opportunités économiques et une assistance d’entreprise. En plus, les femmes tendent à avoir un maigre capital financier et humain à leur disposition.
Les femmes sont souvent mal organisées et elles n’ont pas d’éducation de base, comme une base en comptabilité et des qualifications de calcul pour soutenir la gestion d’entreprise comprenant des finances, et pour produire des annonces et des feuillets par exemple.
Souvent celles qui ont un travail manuel copieront d’autres plutôt que d’’essayer quelque chose de nouveau : elles ne prennent pas de risques pour un nouveau produit.
D’autres contraintes comme celui de ne pas avoir un endroit central où les femmes peuvent rencontrer, apprendre et échanger.
L’autonomisation des femmes contribue à créer chez ces dernières une plus grande estime de soi et une confiance en soi. Plus les femmes ont des capacités, plus elles sont à mêmes de contrôler leur environnement et de choisir la vie qu’elles souhaitent mener ou atteindre.
L’idée de ce projet pilote étant d’œuvrer à renforcer les capacités de ces femmes afin qu’elles puissent bénéficier des plateformes électroniques de commercialisation et d’accès à la matière première. Cela permettrait entre autres de renforcer l’autonomisation économique et sociale de ces femmes et mettre en place une dynamique de croissance de leurs projets. Les formations prévues dans le cadre de ce projet sont l’éducation financière, le leadership et le design.
Pour cette fin, l’ONU Femmes compte recruter un(e) expert(e)s formateur-formatrice appelé(e) à former 30 femmes artisanes en design et packaging.
L’objectif de cette consultation est :
Le module design est composé de 2 grandes parties, comprenant chacune respectivement 2 et 4 séances d’apprentissage.
La première partie a pour objectif d’aider les femmes à développer des compétences en design,
La deuxième partie, quant à elle, doit permettre aux femmes de :
Il est à noter que chaque groupe disposera de 02 PC ou tablettes utilisables par le formateur.
Le/La consultant/e travaillera en étroite collaboration avec l’équipe pour réaliser les tâches suivantes :
Le formateur est appelé à travailler sur les nouvelles tendances de mode sur les produits des femmes, donc partant de l’existant. (Couleurs, styles, mode, culture, histoire du produit ET de la région, innovation…
Les formations seront dispensées selon la modalité de longue matinée (du 08h à 14h)
Le paiement se fera dans son intégralité sur la base des livrables et la certification d’une performance satisfaisante « certification of satisfactory performance » par le chargé de projet, et ce, après la validation des livrables par ONU Femmes.
Le consultant/e travaillera sous la supervision directe du chargé de projet et sera responsable de compléter les tâches et livrables tels que mentionnés ci-dessus.
La proposition technique sera évaluée avec une exigence minimale de passage de 70% du total des points pouvant être obtenus [note maximale : 70 points] pour la proposition technique. Sera rejetée à ce stade toute proposition technique n’ayant pas atteint la note technique minimale de 49 points (correspondant à 70% du total des points) et ce, avant la comparaison des offres financières.
Seules les offres financières des consultants/es dont la proposition technique a atteint le seuil technique minimal de 49 et jugé conforme sera ouvertes.
Les propositions non conformes ne seront pas admissibles aux phases ultérieures de l’examen.
Le score maximal de points qu’un/une consultant/e peut obtenir pour sa proposition est le suivant :
Le comité technique évaluera et notera les propositions techniques selon les critères suivants (max 70 points) :
Seuls les offres qui obtiennent un minimum de 49 points dans l’évaluation technique seront pris en considération pour la 2ème phase d’évaluation.
Toutes les autres propositions financières sont notées selon la formule suivante :
Le contrat sera attribué au consultant/e ayant obtenu le score global le plus élevé, à la suite de l’addition des deux notes : technique et financière.
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Appel à candidatures Offre d'emploi Publié sur Jamaity le 19 octobre 2018
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