25 جوان 2015 Il y a 9 ans
CONTEXTE
Une zone, des problématiques, des défis :
La zone du circum-Sahara couverte par l’OSS est caractérisée par des climats arides, semi arides et sub humides secs où le déficit hydrique annuel y est quasiment permanent. Les écosystèmes fragiles de ces zones sont en constante dégradation à la fois sous l’effet de la pression anthropique et de la forte variabilité climatique (inondations et sécheresses) exacerbés par les changements climatiques.
La végétation naturelle dominante va de la steppe herbacée, à partir de 100 à 200 mm d’eau par an, à la savane arborée à 1000 mm d’eau en passant par tous les stades de la steppe arbustive, la savane herbeuse, arbustive et arborée.
Ces zones sont des réserves de biodiversité incomparables, leurs sols et leurs végétations captent du carbone atmosphérique et contribuent ainsi à l’atténuation des gaz à effet de serre alors que le continent africain n’est que très faiblement émetteur.
Par ailleurs, les zones arides et semi-arides contiennent des espèces endémiques très utiles (Acacia, Gommier, Moringa, Karité, Arganier …) qui peuvent valoriser économiquement ces espaces et des réservoirs de gènes de plantes utiles (sorgho, mil..) capables de participer à l’amélioration génétique des semences locales.
Dans ces zones fragiles, les populations rurales, qui tirent l’essentiel de leurs revenus de l’exploitation des ressources naturelles sont celles qui sont aussi les plus touchées par les changements climatiques. Ainsi, l’agriculture, l’élevage et la pêche constituent une composante essentielle sinon centrale des économies africaines.
L’Afrique est la seule région au monde où l’insécurité alimentaire est appelée à s’aggraver pendant les prochaines décennies. Au sud du Sahara le problème se pose avec acuité. Le rythme de la croissance démographique va accentuer les tensions en matière de sécurité alimentaire dans une région où environ 30% de la population souffrent de la faim et de la malnutrition chronique.
Les derniers épisodes de crises alimentaires ont rappelé à la communauté internationale que la région est loin d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), dont le premier vise à réduire de moitié la proportion de la population vivant dans l’extrême pauvreté à l’horizon 2015. Face à un constat qui ne fait que se confirmer/s’aggraver, la relance de l’agriculture a constitué la première réponse/mesure partagée par tous les Etats de la région et par leurs partenaires de développement. Ainsi, le secteur agricole en Afrique doit affronter aujourd’hui des défis considérables. Le premier d’entre eux est de parvenir à satisfaire la croissance de la demande alimentaire régionale, exacerbée par une croissance démographique qui se poursuit à un rythme élevé.
En 2010 la population de la zone OSS comptait environ 250 millions d’habitants (hors zones côtières et milieu urbain) ; compte tenu des taux de croissance actuels, et de leur inertie, cette population devrait se situer autour de 400 millions en 2030.
Quelles que soient les hypothèses retenues sur les taux de croissance respectifs des populations urbaines et rurales, deux faits sont acquis : d’une part, les urbains seront plus nombreux que les ruraux ; d’autre part, l’effectif de la population rurale (et donc celui des actifs agricoles) va continuer de décroître. Au cours des deux prochaines décennies, l’agriculture africaine devra donc produire davantage, commercialiser une part accrue de cette production (puisque la part des consommateurs non producteurs va augmenter) et assurer un revenu décent aux actifs agricoles tout en rationalisant l’utilisation des ressources naturelles, dont l’eau, dans un contexte de variabilité et de changements climatiques.
La question de collecte et de partage de données et informations est devenue primordiale pour la mise en oeuvre de toute politique ou de prise de décision dans le domaine de l’eau et de l’environnement, tout en se référant aux conventions et initiatives régionales et internationales qui soulignent par l’occasion, l’importance d’asseoir ces politiques notamment de l’eau et de l’environnement sur des informations homogènes et cohérentes.
Besoins d’une base informationnelle pour agir :
La collecte et la diffusion de données pertinentes, précises et actualisées sont d’une importance capitale pour améliorer la connaissance de l’environnement. Etre capable d’atteindre rapidement ces données est une condition indispensable pour le développement de politiques efficaces d’adaptation au changement climatique, de lutte contre la désertification et de la protection de l’environnement de manière générale. L’exploitation rationnelle de ces données requiert une documentation précise sur les méthodologies de collecte et de production.
Cependant, les données se déplacent et se transforment. Elles passent progressivement de différents lieux sur le terrain, de différentes unités de gestion ou de différents partenaires aux instances centrales. À chaque étape, elles sont regroupées et analysées. Ce cheminement comporte une transformation des données en informations puis en connaissances sur lesquelles se basent les décisions que prennent les instances centrales. Les données sont de la matière brute, qui n’a pas encore de signification. Leur synthèse et leur analyse ajoutent du sens et produit de l’information. La connaissance apparaît lorsque l’information renvoie à une situation concrète qu’elle explique et dont elle tire des enseignements utiles à la décision.
Face à ce constat, l’OSS a œuvré pour la conception et la mise en place de la Fonction Observatoire.
Dans ce cadre, la réflexion stratégique de l’OSS relativement à la fonction observatoire se voit être structurée sur les points suivants :
Dans ce cadre, l’Observatoire, que propose l’OSS, devrait être :
Dont l’objectif de :
OBJECTIF
De nombreux projets de surveillance environnementale de l’OSS disposent de beaucoup de données dispersées dans les différents rapports et études, mais elles sont riches en information et en connaissance.
En vue de les capitaliser et les valoriser, l’OSS entend recruter un stagiaire dont le rôle consistera à rassembler et organiser l’archivage de toutes ces données, métadonnées et informations dans des tableaux Excel ou autres afin de les transformer en connaissances utiles.
TRAVAIL DEMANDÉ
Sous la responsabilité du Responsable de la fonction observatoire, le stagiaire est appelé à contribuer à l’inventaire et à l’archivage de toutes les données collectées au niveau de l’OSS selon les thèmes traités en indiquant les références des sources de ces données.
DURÉE, MONTANT ET LIEU DU STAGE
L’OSS recherche un(e) stagiaire pour une durée de 3 mois. Cette offre de stage est à pourvoir à compter du 1 Juillet 2015 avec une rémunération de quatre cent cinquante (450) dinars tunisiens versés mensuellement.
Les honoraires du stage ne couvrent pas les assurances. Le stage se déroulera au siège de l’OSS (Boulevard du Leader Yasser Arafat) Tunis. Ce stage n’accorde, à aucun cas, le droit d’embauche à l’OSS.
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عرض تربّص منشور على "جمعيتي" في 19 juin 2015
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