27 Octobre 2019 Il y a 5 ans
La désertification, le changement climatique et la perte de biodiversité posent des défis cruciaux dans la zone d’action de l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) ; zone dans laquelle les moyens de subsistance des communautés vulnérables dépendent des ressources naturelles.
Pour faire face à la complexité de ces défis, les conventions post-Rio, à savoir les conventions des nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), la convention sur la diversité biologique (CDB) et la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) ont recommandé aux pays Parties de se doter d’une infrastructure informationnelle couvrant les aspects agro-écologiques, climatiques et socio-économiques.
Ces Conventions ont recommandé aussi la mise en place de mécanismes de production, de traitement et de diffusion de l’information pour une prise de décision rapide et éclairée.
C’est dans ce contexte que les Objectifs de Développement Durable (ODD), issus de l’Agenda 2030, ont été adoptés par les Nations Unies en 2015, et ce, en vue d’être appropriés par les pays, tout en tenant compte de leurs contextes, de leurs politiques, de leurs priorités et de leurs moyens et ressources.
Pour répondre aux obligations suscitées, les pays Partis élaborent régulièrement des Programmes d’Action Nationaux Environnementaux (PANE) dédiés à la désertification, à la biodiversité et au changement climatique. Faisant partie intégrante des stratégies et des politiques environnementales, ces PANEs traduisent la volonté des pays à se doter de protocoles de production, de traitement et de diffusion des données et informations environnementales.
Cependant, une bonne partie de ces pays, souvent les plus vulnérables aux niveaux climatique et économique, sont confrontés à d’importantes difficultés pour élaborer leurs rapports nationaux mais également répondre de manière efficace aux engagements internationaux et ainsi bénéficier des financements adéquats à leurs projets. En effet, qu’elles soient liées aux langues ou encore à l’existence de données fiables et pertinentes, les barrières sont importantes et de plus en plus handicapantes face à l’urgence de trouver des solutions adéquates.
L’OSS en tant qu’organisation intergouvernementale opérant dans la région circum saharienne est bien conscient de la dégradation que subit l’environnement sous la pression du changement climatique et la détérioration des ressources naturelles. De par ses missions d’appui aux pays, l’OSS contribue à l’amélioration de la résilience des écosystèmes et des populations circum-sahariennes à travers ses actions et programmes, dont l’objectif principal est de mettre à la disposition des décideurs des informations utiles et pertinentes pour faciliter le processus de prise de décision pour la prévention de la dégradation de l’environnement.
L’évaluation environnementale est le moyen le plus efficace pour déterminer les évolutions positives ou négatives d’une action sur l’environnement. Selon le Fonds pour l’Environnement Mondial, c’est une démarche qui intègre l’environnement dès le début et tout au long du processus d’élaboration et de décision du projet. Elle est ainsi un outil technique d’information et d’aide à la décision permettant d’améliorer la prise en compte des enjeux environnementaux dans les projets, les plans et les programmes.
A cet égard, l’OSS, dans son rôle d’agence de mise en oeuvre et d’exécution des projets et programmes auprès de différents bailleurs de fonds, souhaite mettre à la disposition des porteurs de projets un guide efficace de diagnostic et d’évaluation environnementale rapide de leurs territoires. Le guide, qui tiendra compte des aspects biophysiques et socio-économiques, sera dédié aux écosystèmes majeurs de la zone d’action de l’OSS (forêts, steppes, savanes…).
C’est dans ce contexte que les présents termes de références sont élaborés en vue du recrutement d’un consultant international pour élaborer un guide permettant d’évaluer rapidement une zone ciblée. A la fin de cette consultation, l’OSS et ses partenaires devront obtenir un outil leur permettant d’évaluer rapidement un écosystème et proposer en conséquence les mesures et les programmes les mieux adaptés. Il devra, également, permettre aussi d’évaluer le changement environnemental.
L’objectif du présent travail est d’élaborer un outil d’évaluation rapide du statut/état et tendances/évolution des écosystèmes à travers l’adoption d’une méthodologie facile, fiable et peu coûteuse.
L’effort prévu pour cette mission est de 20 homme/jour répartis sur 40 jours. Le démarrage de la prestation débutera à la signature du contrat. Le montant alloué est de l’ordre de cinq cents euros (500 €) par homme/jour.
Sous la responsabilité des responsables niveau de l’OSS, le.la consultant.e sera chargé.e en particulier de :
Au terme de son intervention, le consultant doit livrer à l’OSS les produits suivants :
La version finale du rapport technique de l’étude devra être fournie en deux langues : Français et Anglais.
Le paiement de la prestation sera effectué par l’OSS, en une seule tranche, sur le compte spécifié par le.la consultant.e après réception et validation de tous les produits demandés.
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Appel à candidatures Publié sur Jamaity le 10 octobre 2019
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