27 Février 2019 Il y a 6 ans
L’extrémisme violent est un affront aux valeurs de la société civile engagée dans le maintien d’une paix positive et dans la promotion d’une vraie démocratie, de la sécurité humaine, de la protection des droits humains, du développement durable, et de la justice sociale. En propageant le racisme, la xénophobie et la discrimination et en exploitant cyniquement les croyances religieuses, les différences ethniques et les idéologies politiques, « les extrémistes violents » visent à prendre le pouvoir politique en agissant contre les droits humains et les libertés fondamentales. Leurs idéologies peuvent être adoptées par des individus, des groupes, des corporations ou des Etats.
Du 28 au 30 janvier 2017, la Conférence de Barcelone “Vers un nouveau paradigme: prévenir l’extrémisme violent” a accueilli 322 personnes représentant 172 institutions de la société civile de 22 pays de la région euro-méditerranéenne qui ont été impliquées dans un processus participatif pour la formulation de « La Déclaration de Barcelone : Plan d’Action de la Société Civile euro-méditerranéenne pour prévenir toutes les formes d’extrémisme violent » et le lancement d’une plateforme régionale appelée : Observatoire pour la Prévention de l’Extrémisme Violent (OPEV).
Le 22 février 2017 à Tunis, plus que 60 organisations de la société civile tunisiennes ont participé au séminaire « Renforcer la résilience et les discours alternatifs: vers un nouveau plan d’action tunisien pour la prévention des extrémismes violents», et ont souligné l’importance de la mise en réseau et la collecte d’actions prioritaires en Tunisie. C’est dans ce contexte que l’OPEV-Tunisie est né.
Présentation du projet SALAM
S’inscrivant dans la dynamique de l’OPEV-Tunisie, les porteurs de l’initiative « SALAM : Prévenir l’Extrémisme Violent en Tunisie » visent à contribuer à la promotion des valeurs démocratiques de la paix et de la dignité humaine en Tunisie à travers le renforcement des compétences des acteurs non-étatiques en matière de prévention de l’extrémisme violent (PEV). Ce projet est financé par l’Instrument de la Stabilité (IdS) sous le Partenariat pour la consolidation de la paix de l’Union Européen à travers l’appel à projets EuropeAid/154272/DD/ACT/TN
SALAM s’articule également sur 5 principaux axes à savoir :
Dans ce contexte ; et afin de mettre en place une stratégie pour la prévention de l’extrémisme violent en Tunisie, on lance la réalisation d’une étude qualitative ainsi que quantitative sur les vecteurs de radicalisation dans les milieux carcéraux ; cette étude permettra aux membres de l’OPEV de mettre en place un processus participatif avec l’ensemble des parties prenantes agissant dans le milieu carcéral (personnel de surveillance, travailleurs sociaux, psychologues et professionnels de la santé du service pénitentiaire, enseignants ou formateurs, prisonniers, OSC, professionnels du secteur de la justice agissant dans les milieux carcéraux) et facilitera la conception et la mise en œuvre d’un programme d’activités artistiques et culturelles dédiées aux jeunes détenus. La mission du présent appel à service englobe l’ensemble des différentes activités susmentionnées.
La mission a les objectifs suivants :
Les soumissionnaires doivent inclure au minimum les actions suivantes dans leur note méthodologique :
Remarque : le volet genre et la spécificité de la femme sont nécessaires dans cette recherche
Enquête sur terrain :
Finalisation de l’étude et validation avec les membres de l’OPEV-Tunisie
L’équipe de la recherche sélectionnée devra faire une réunion avec les membres de l’OPEV-Tunisie pour valider la proposition méthodologique pour réaliser ce travail de recherche.
Livrables
Tous les livrables devront être soumis en langue arabe ou en français
La durée de la mission est estimée entre 6 et 8 mois (entre les mois de mars – octobre 2019)
Tous les livrables devront faire l’objet d’une relecture et commentaires par les porteurs du projet et l’OPEV en vue de validation.
Nous saluons des offres des consultants indépendants, des organisations de la société civile, des professionnels des spécialités de sociologie, anthropologie, psychologie, sciences de la culture ou autres discipline pertinente.
Le groupe d’experts ou le soumissionnaire doivent présenter au minimum les compétences suivantes :
– Détenteur d’un diplôme de troisième cycle ou équivalent dans un des domaines précités.
– Avoir une expérience de 05 ans au minimum d’expérience pertinente en lien avec la mission.
– Avoir une très bonne compréhension et sensibilité à la question du genre.
-Avoir des capacités de facilitation avec l’utilisation de certaines méthodes participatives
– Avoir de bonnes connaissances du contexte socio-culturel et juridique tunisien
– Avoir de bonnes connaissances du contexte des milieux de détention
– Avoir une connaissance des concepts, des méthodes, et des outils de formation
– Être rigoureux, méthodique, organisé et avoir le sens de l’écoute
– Avoir une bonne connaissance de l’environnement juridique, politique, institutionnel, économique et social de la Tunisie
– Avoir une juste appréciation des questions politiques
– Avoir le sens de la négociation et de la diplomatie
– Avoir une capacité d’adaptation aux différents profils formés
– Avoir une très bonne maîtrise de l’arabe, du français et de l’anglais ainsi que les outils informatiques
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Appel à candidatures Publié sur Jamaity le 14 février 2019
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