05 Janvier 2024 Il y a 12 mois
. Contexte :
Le changement climatique est l’un des plus grands défis mondiaux du XXIe siècle. Ses impacts varient selon les régions, les générations, l’âge, les classes, les groupes de revenus et le sexe. D’après le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC), il est évident que les personnes qui sont déjà les plus vulnérables et les plus marginalisées subiront également les impacts les plus importants. Principalement dans les pays en développement, les pauvres sont touchés de manière disproportionnée et, par conséquent, ont le plus grand besoin de stratégies d’adaptation face à la variabilité et au changement du climat. Les femmes et les hommes travaillant dans les secteurs des ressources naturelles, comme l’agriculture, sont susceptibles tous deux d’être touchés. Cependant, l’impact du changement climatique sur le genre n’est pas similaire.
Les femmes sont reconnues comme étant plus vulnérables que les hommes aux impacts du changement climatique, principalement parce qu’elles représentent environ 70% de 1,8 milliard de personnes et sont proportionnellement plus dépendantes des ressources naturelles menacées. La différence entre les hommes et les femmes peut également être observée dans leurs rôles, responsabilités, prises de décision et accès à la terre, aux opportunités et à leurs besoins. Mondialement, les femmes ont moins accès que les hommes aux ressources telles que la terre, le crédit, les intrants agricoles, les structures décisionnelles, la technologie, la formation et les services de vulgarisation qui soutiendraient leur capacité à s’adapter aux changements climatiques.
En Tunisie, la majorité des femmes vivent en milieu rural. Cependant, moins de 30% des femmes rurales possèdent des terres agricoles et moins de 5% ont accès à une assistance technique. Des politiques publiques améliorées et axées sur le genre pour l’adaptation au changement climatique contribueront sans aucun doute à réduire les écarts qui intensifient la vulnérabilité des femmes rurales.
Les femmes et les jeunes filles rurales jouent un rôle très important dans la lutte contre le changement climatique, en particulier dans les efforts visant à assurer la sécurité alimentaire dans leurs ménages et leurs pays, ainsi que dans les efforts d’adaptation au changement climatique.
En 2015, seulement 0,01 % de tous les financements mondiaux soutenaient des projets qui s’attaquent à la fois au changement climatique et aux inégalités entre les sexes. La conception de l’architecture émergente du financement climatique joue un rôle clé pour déterminer si les
réponses climatiques favorisent le développement durable, y compris des mesures vers une plus grande égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, ou si elles exacerbent les processus qui désavantagent les femmes et renforcent les inégalités historiques ou structurelles. Pour garantir des résultats de développement plus positifs, les mécanismes de financement climatique doivent être structurés de manière à reconnaître les implications sexospécifiques de leurs activités et à promouvoir activement l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, ainsi que d’autres considérations sociales et économiques connexes.
Dans ce cadre, l’association « Tunisian Youth Impact » a lancé son projet « Fe.Na.Klima – Gender & Climate Finance in Tunisia » et ce en partenariat avec l’organisation Ougandaise « Akina MaMa Wa Afrika » dans le cadre du programme « Voices For Climate Action ».
Le projet permettra d’analyser la situation passée et actuelle des femmes et jeunes filles tunisiennes en matière d’accès aux programmes de financement climatique avec la collaboration des représentants de ces différentes parties prenantes. Le projet plaidera également pour une approche plus inclusive des programmes climatiques qui prennent en considération la situation spécifique des femmes et des jeunes filles en Tunisie.
Pour ce faire, « Tunisian Youth Impact » envisage de recruter un formateur ou une formatrice pour la rédaction d’un policy brief qui sera utilisé dans la campagne de plaidoyer programmée dans le cadre du projet FeNa Klima sur le renforcement de l’intégration des aspects du genre dans le financement climatique en Tunisie.
L’objectif de la formation consistera à élaborer un policy brief axé sur le renforcement de l’aspect genre dans le contexte du financement climatique en Tunisie. Ce document constitue un outil essentiel dans la campagne de plaidoyer du projet FeNa Klima, visant à promouvoir une meilleure intégration des dimensions de genre dans le financement climatique en Tunisie.
Cette mission vise à établir l’égalité des genres,en mettant particulièrement l’accent sur l’autonomisation des femmes dans les zones rurales,en tant que principe fondamental de l’action climatique, poursuivant ainsi l’objectif de justice climatique. Par conséquent, l’association et ses partenaires préconisent l’adoption d’une approche genre, centrée sur les femmes dans les zones rurales de la Tunisie dans l’ensemble des processus d’élaboration des politiques climatiques, en particulier dans les mécanismes de financement climatique.
Durée de la mission : La durée de la présente mission sera de 5 jours étalés sur un mois à partir de la date de la signature du contrat incluant l’approbation des livrables.
Livrables : Les livrables de la présente mission se présentent comme suit :
Nous estimons qu’un(e) formateur/ formatrice sera en mesure de réaliser la mission dont le profil se présente comme suit :
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Appel à consultants Publié sur Jamaity le 3 janvier 2024
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