16 Septembre 2022 Il y a 2 ans
Évaluation Finale projet Imcan
Date limite de soumission : 16 septembre 2022 avant 20:00 (heure locale de la Tunisie) Référence : Ref: IMCAN : Évaluation finale
Contact : oscar@novact.org
Contexte de la mission :
La révolution de 2011 a apporté des progrès en matière de droits civils et politiques, mais elle n’a pas changé la situation d’exclusion sociale dans les régions territorialement isolées (régions frontalières avec l’Algérie et la Libye, zones périurbaines du Nord-Ouest et banlieues de Tunis). Non seulement les classes ouvrières ne considèrent pas que leur situation ne s’est pas améliorée, mais qu’elle a empiré. Les données macroéconomiques confirment leur perception. Les jeunes représentent l’un des groupes sociaux les plus touchés par la crise. Le désenchantement et leur situation précaire, surtout dans les quartiers, les municipalités et les régions marqués par une exclusion sociale généralisée, peuvent représenter une menace pour la cohésion sociale. La précarité dans laquelle ils vivent les amène à développer des sentiments de confiscation politique, économique et culturelle. Dans ce contexte, de nombreux jeunes de RES considèrent la religion comme un refuge contre la réalité difficile dans laquelle ils se trouvent. Les groupes conservateurs en profitent pour diffuser une vision rétrograde de la société. Cela est particulièrement évident dans les zones rurales et suburbaines. Quelques données qui constituent la base de référence et définissent la stratégie d’intervention d’IMCAN : 1. Depuis 2015, plus de 124 personnes sont mortes du terrorisme. Seuls 8% des jeunes Tunisiens ont confiance dans les institutions publiques 3. 70% des combattants étrangers pensent que ce qui éloigne les individus de la violence et du crime est le tissu social de la communauté. 4. L’inégalité des sexes persiste. Le taux d’alphabétisation est de 83,1% chez les H et de 63,1% chez les M. Le taux de chômage est de 15,5%, (12,5%H et 23,2%M), l’écart se creusant pour les personnes ayant fait des études supérieures (20,5%H et 41,7%M). Le taux d’emploi des hommes est de 71,2% et celui des femmes de 28,8%. 5. Le taux de chômage moyen des jeunes âgés de 15 à 29 ans est de 19,9 % (62 % pour les femmes), ce qui montre à quel point il est difficile pour les jeunes – en particulier les jeunes femmes – d’accéder à leurs droits ESC. C’est l’une de leurs principales priorités et cela révèle l’impact que le chômage, l’exclusion et la stigmatisation ont sur le bien être et les taux de violence. 6. Le taux de violence et d’instabilité est plus élevé dans les zones où le taux de chômage de la population est élevé, où les possibilités de participation sont rares et où le niveau d’éducation est faible. 7. 66% des personnes impliquées dans des cas de violence au cours des 10 dernières années n’ont pas dépassé l’école secondaire, contre 34% des agresseurs qui avaient une éducation secondaire et universitaire. Certaines des violations des droits de l’homme auxquelles IMCAN prévoit de s’attaquer : -Le manque d’autonomie économique des jeunes, en particulier des femmes, dû à l’absence d’une stratégie d’État pour permettre des initiatives socio-économiques éthiques et durables et promouvoir l’emploi des jeunes et des femmes. Situation de discrimination en termes d’accès au DES, vu leur droit de gagner leur vie par un travail librement choisi ou accepté (DU, HR, PIDSEC), d’avoir des chances égales et d’organiser des groupes d’entraide et des
coopératives afin d’obtenir un accès égal aux opportunités économiques (CEDAW). Manque d’espaces pour l’éducation non formelle et la promotion de la culture et des valeurs démocratiques, qui favorisent la cohésion sociale et la vision critique des jeunes et réduisent la violation des droits de participation, sociaux et culturels, en particulier pour les filles qui risquent de voir leurs droits violés.
Pour information, du 28 au 30 janvier 2017, la Conférence de Barcelone “Vers un nouveau paradigme: prévenir l’extrémisme violent” a accueilli 322 personnes représentant 172 institutions de la société civile de 22 pays de la région euro-méditerranéenne qui ont été impliquées dans un processus participatif pour la formulation de « La Déclaration de Barcelone : Plan d’Action de la Société Civile euro-méditerranéenne pour prévenir toutes les formes d’extrémisme violent » et le lancement d’une plateforme régionale appelée : Observatoire pour la Prévention de l’Extrémisme Violent (OPEV).
Présentation du projet SALAM :
S’inscrivant dans la dynamique de l’OPEV en Tunisie, l’initiative « IMCAN : Prévenir l’extrémisme violent et favoriser la cohésion sociale dans les groupes à risque d’exclusion sociale.» une axée sur la prévention de la radicalisation et de la violence chez les jeunes en risque d’exclusion sociale (RES) dans la Grande Tunisie. IMCAN a pour objectif de favoriser la (ré)insertion socio-économique des jeunes femmes de RES en Grande Tunisie en : 1. créant des opportunités pour leur pleine inclusion sociale, en renforçant et en accompagnant les centres publics de prévention et d’insertion sociale (Centres de Défense et d’Intégration Sociale-CDIS- et Centres de Protection Sociale de l’Enfance-CPSI-) dans le meilleur accomplissement de leurs fonctions et 2. Créer des opportunités pour améliorer leur employabilité et celle de leur famille par la mise en place d’initiatives d’économie sociale et solidaire (ESS).). Ce projet est financé par l’Agence espagnole pour la coopération internationale au développement (AECID) à travers l’appel à projets 2019/PRYC/000380.
IMCAN est un projet implémenté dans les zones suivantes du Grand Tunis :
IMCAN s’articule sur 3 principaux axes à savoir :
1.Le rôle du CDIS et de l’ICSP en tant qu’espaces de promotion de l’intégration sociale des jeunes dans RES.
Le personnel des CDIS de Mellassine, Ben Arous et Ariana et du CPSI d’Ezzahrouni, responsables de la protection des jeunes dans RES, et les OSC avec lesquelles ils collaborent seront accompagnés dans l’identification et la mise en œuvre d’une initiative pionnière pour la PEV, la promotion de la culture des RH et de l’égalité des sexes. Selon les données actuellement disponibles, les jeunes de 14 à 18 ans sont le groupe d’âge le plus vulnérable à l’extrémisme violent. Ce risque est multiplié dans le cas des jeunes en RES. Les partenaires de cette initiative considèrent que, pour prévenir la radicalisation et la violence au sein de ce groupe, il est nécessaire de fournir au personnel des institutions publiques chargées de leur prise en charge et aux ONG avec lesquelles ils travaillent les moyens nécessaires pour renforcer la résilience et créer des opportunités de développement personnel et d’autonomisation des jeunes femmes en RES.
2.L’amélioration de l’employabilité des groupes en RES avec la mise en œuvre d’initiatives d’économie sociale et solidaire (ESS).
30 femmes en RES et leurs familles auront un accès accru aux DESC grâce à l’amélioration de leur formation technico-professionnelle, en les accompagnant dans la mise en œuvre d’initiatives d’ESS qui améliorent leur inclusion socio-économique. L’exclusion des groupes en RES les stigmatise et rompt leur lien avec le reste de la société, motivant leur radicalisation et leur relation violente avec celle-ci. Améliorer l’accès aux ressources économiques des groupes RES facilite leur inclusion et la cohésion sociale. L’inclusion économique doit être basée sur un modèle qui rend les sociétés plus résilientes. IMCAN accompagnera les titulaires de droits dans la mise en œuvre de modèles autogérés de l’ESS qui traversent les différentes couches sociales, en assurant une distribution équitable des ressources, en promouvant la coresponsabilité socio-économique et en favorisant le sentiment d’appartenance à la communauté.
Les méthodologies développées seront capitalisées par la création de manuels destinés aux professionnels de l’insertion socioprofessionnelle, la mise en place d’une stratégie de plaidoyer pour promouvoir leur vulgarisation et la mise en œuvre d’un programme d’échange de bonnes pratiques, RIZOMA.
Objectif de la mission :
L’objectif général de ce service est la réalisation d’une évaluation finale du projet IMCAN qui a pour bout :
– Connaître la pertinence et la cohérence du projet par rapport à sa conception et aux besoins des sociétés et acteurs impliqués.
– Évaluer l’adaptabilité du projet au contexte changeant (Covid, contexte sociopolitique)
– Analyser le degré de conformité entre les objectifs et les résultats atteints, analysant spécifiquement les critères de pertinence, efficacité et couverture
– Identifier les potentialités et les faiblesses du projet et proposer des stratégies pour tirer parti des forces et surmonter les faiblesses identifiées.
– Connaître la qualité du modèle de gestion utilisé pour son exécution et les processus de coordination établis entre les organisations partenaires
– Connaître les différents impacts que le projet a eu entre les différentes catégories de population bénéficiaire directe de l’action : hommes, femmes, jeunes, …
– Analyser le niveau de participation et appropriation du projet de la part de la population bénéficiaire
– Évaluer les degrés de synergies des parties prenantes du projet et les potentiels améliorations à mettre en place
– Établir des recommandations précises et concrètes pour améliorer l’impact des prochaines interventions et définir un plan d’implémentation de ces recommandations
– Servir de ligne de base (collecte de données) pour assurer la continuité et la durabilité de l’intervention et penser au-delà du projet lui-même
– Diffuser les résultats du processus d’évaluation et les partager avec les différents acteurs et bénéficiaires du projet à travers un plan de communication
Les [questions / problèmes] font référence aux cinq critères d’évaluation approuvés par le CAD de l’OCDE (pertinence, efficacité, efficience, durabilité et impact). A ceci s’ajoutent les critères transversaux tels que de genre, d’environnement, d’équité ou sociaux. Et des critères complémentaires que vous jugerez adaptés au projet : l’appropriation, le partenariat, la réactivité, la valeur ajoutée institutionnelle… La liste proposée n’est pas exhaustive et doit être complétée selon l’approche de l’évaluateur.rice.
Exemples de questions (non exhaustif) :
– les objectifs de l’action correspondent-ils aux attentes des bénéficiaires et aux besoins du territoire ? La mise en œuvre du projet est-elle motivée ? Le projet est-il en adéquation avec les problèmes à résoudre ?
– combien de structures participent au projet ? sont-elles complémentaires ou en concurrence ?
– Quelle adéquation entre le projet et l’objet de l’organisation qui le porte ? Quelle adéquation entre les valeurs affichées en externe et le mode de gouvernance effectif, en interne, de la structure ?
– Les résultats sont-ils conformes aux objectifs fixés au départ ?
– Les moyens à dispositions ont-ils été utilisés rationnellement ? Les ressources disponibles étaient-elles adaptées ? Au niveau quantitatif et qualitatif, en fonction du temps et du contexte. La gesstion était-elle optimale ?
– Quelles sont les retombées de l’action à moyen et long terme (inclure toutes les dimaensions) ? Quels sont les changements significatifs et durables induits directement ou indirectement par le projet ? L’objectif spécifique a-t-il participé de l’objectif général ? – Les effets du projet vont-ils perdurer après son arrêt ? Quelles sont les chances que le projet soit reproduit ou généraliser à plus grande échelle ?
– Quelles sont les proportions de femmes participant au projet ? A quels postes ?
Le consultant devra utiliser les objectifs de l’évaluation comme point de référence pour concevoir la méthodologie d’évaluation. Le consultant fournira une méthodologie complète à NOVACT suite à la réalisation d’une première réunion de coordination, qui inclura également un plan détaillé pour cette mission. Cependant, les résultats de l’examen et les recommandations seront fondés sur un travail analytique dérivé des méthodes suivantes :
– Examens documentaires des documents relatifs au projet (publications, rapports des activités et rapports intermédiaires et finaux)
– Entretiens et groups des discussions avec les principales parties prenantes de cette initiative (représentants des associations demandeuse, co-– demandeuse, bénéficiaires finaux directs, etc.)
– Consultation technique avec le staff responsable de la mise en œuvre du projet
– Visites sur le terrain pour évaluer la mise en œuvre du projet.
La participation sera un critère clé dans cette méthodologie, afin d’évaluer, pas seulement le niveau de participation des différents acteurs mais aussi leur degré d’appropriation du projet et des différents processus mises en place.
. Le consultant présentera les rapports suivants en français :
– Brouillon du rapport final (de maximum 50 pages) utilisant la structure décrite à l’annexe II et en tenant compte des commentaires reçus des membres du groupe de référence. En plus de répondre aux questions d’évaluation, le rapport devrait synthétiser tous les résultats et conclusions dans une évaluation globale du projet. Le rapport devrait être présenté avant le 31 décembre 2022
– Rapport final avec les mêmes spécifications que ci–dessus, incorporant les commentaires reçus des parties concernées sur le projet de rapport, à présenter dans le mois suivant la réception de ces commentaires. Le rapport final de l’évaluation devra être présenté avant le 28 février 2022.
Responsabilités et rôles :
De NOVACT :
De l’évaluateur :
L’équipe d’évaluation sera composée d’au moins un expert qui suive les profils et qualifications suivants :
Au moins un des experts proposés devrait avoir une solide connaissance et une expérience pratique en la transversalisation de l’approche genre dans la gestion des projets de coopération au développement. La composition de l’équipe d’experts devrait être équilibrée pour permettre une couverture complète des différents aspects de l’évaluation des projets tels que définis dans ces termes de référence, y compris les questions transversales (équité entre les sexes, bonne gouvernance et droits humains).
Comment postuler et suite :
La date limite de soumission des offres est le 15 septembre 2022 avant 00:00, heure locale de la Tunisie. Les soumissionnaires doivent envoyer par email le dossier de demande à oscar@novact.org.
Le dossier de demande doit comprendre, au moins, une copie des documents suivants en français :
Veuillez écrire la référence suivante dans le sujet de l’email : IMCAN : Évaluation finale»
Si vous avez des questions à propos de cet appel à service, prière de contacter oscar@novact.org.
L’E-mail sera le seul canal de communication avec les candidats.
Critères d’évaluation
Les critères qui seront tenues en compte lors du choix de l’offre gagnante sont les suivants:
– Prix (33%)
– Expérience du soumissionnaire (33%)
– Méthodologie proposée (33%)
ANNEXE I : DOCUMENTS CLÉS POUR L’ÉVALUATION
Liste indicative à adapter / élargir si elle est appropriée :
ANNEXE II: DISPOSITION, STRUCTURE DU RAPPORT FINAL
Le rapport final ne devrait pas dépasser 50 pages. Des informations supplémentaires sur le contexte général, le programme ou les aspects de la méthodologie et de l’analyse devraient être limités aux annexes.
La page de couverture du rapport devrait inclure le texte suivant : « Cette évaluation a été produite avec le soutien financier de l’Agence espagnole de coopération internationale au développement (AECID) dans le cadre du projet IMCAN. Son contenu relève de la seule responsabilité de [nom du cabinet de conseil] et ne reflète pas nécessairement l’opinion de l’AECID”.
Les principales sections du rapport d’évaluation proposées sont les suivantes :
RÉSUMÉ
Un résumé analytique très précis, direct et indépendant est un élément essentiel. Il devrait être court, pas plus de cinq pages. Il devrait exposer principalement les principaux objectifs
de l’évaluation, les principaux points d’analyse et indiquer clairement les principales conclusions, les enseignements tirés et les recommandations spécifiques.
INTRODUCTION
Une description du projet et de l’évaluation, qui donne au lecteur des explications méthodologiques suffisantes pour évaluer la crédibilité des conclusions et reconnaître les limites ou les faiblesses.
CONTEXTE
Une description du contexte de l’intervention et de l’évaluation doit être fournie.
METHODOLOGIE
L’équipe d’évaluation devrait se référer au cadre logique du projet. Le projet doit être évalué davantage sous l’angle des perceptions des bénéficiaires
Une question méthodologique clé est de savoir si les changements observés ou apportés peuvent être partiellement ou entièrement attribués au projet, ou dans quelle mesure le projet a contribué au changement. Il doit être clair pour tous les membres de l’équipe d’évaluation que l’évaluation n’est ni un sondage d’opinion ni une occasion d’exprimer des idées préconçues. Cela signifie que toutes les conclusions doivent être fondées sur des faits et des raisonnements clairs et des jugements de valeur transparents.
QUESTIONS / RÉSULTATS ATTEINTS
Un chapitre qui présente les questions posées par l’évaluation et les réponses concluantes à celles-ci, ainsi que les preuves qui guident la formulation de celles-ci.
Ce chapitre devrait reposer sur les réponses aux questions d’évaluation qui couvrent les critères d’évaluation de façon systématique : la pertinence, l’efficacité, l’efficience, l’impact, la durabilité, la cohérence, l’approche de genre et la valeur ajoutée du projet. Dans une telle approche, les critères seront traduits en question spécifiques. Ces questions sont destinées à préciser les critères d’évaluation et à articuler les demandes clés qui suscitent l’intérêt des parties prenantes, optimisant ainsi l’intérêt et l’utilité de l’évaluation.
ÉVALUATION GLOBALE
Un chapitre synthétisant toutes les réponses aux questions d’évaluation dans une évaluation globale du projet La structure détaillée de l’évaluation globale devrait être affinée au cours du processus d’évaluation. Le chapitre pertinent doit articuler tous les résultats, les conclusions et les leçons d’une manière qui reflète leur importance et facilite la lecture. La structure ne doit pas suivre les questions d’évaluation, le cadre logique ou les sept critères d’évaluation.
CONCLUSIONS
Ce chapitre présente les conclusions relatives à chaque question. Les conclusions devraient être organisées en clusters afin de donner un aperçu du sujet évalué.
Il devrait comporter des références aux conclusions (réponses aux questions d’évaluation) ou aux annexes montrant comment les conclusions découlent des données, des interprétations et des critères d’analyse.
Le rapport devrait inclure une autoévaluation des limites méthodologiques qui peuvent restreindre la portée ou l’utilisation de certaines conclusions. L’équipe d’évaluation présente ses conclusions de manière équilibrée, sans favoriser systématiquement les conclusions négatives ou positives.
RECOMMANDATIONS
Elles sont destinées à améliorer ou préparer la conception d’une nouvelle intervention pour le prochain cycle.
La valeur ultime d’une évaluation dépend de la qualité et de la crédibilité des recommandations offertes. Les recommandations devraient donc être aussi réalistes, opérationnelles, pragmatiques et possibles, c’est à dire, elles doivent prendre soigneusement en compte les circonstances actuelles dans le cadre du projet.
ANNEXES
Le rapport devrait inclure les annexes suivantes :
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Appel à consultants Publié sur Jamaity le 15 août 2022
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